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2 événements affichés, le premier en 1298 - le dernier en 1746



Nomination de William Wallace Gardien de l'Écosse

Mort de William Fraser

William Lamberton Évêque de Saint-Andrews

Bataille de Falkirk

Les orgueilleux Comtes et Barons écossais reconnaissent l'autorité de William Wallace, simple roturier.

En mars 1298, une réunion de chefs le proclame Gardien du royaume d'Écosse et chef de ses armées au nom de l'illustre prince Jean, roi d'Écosse par la grâce de Dieu.

Robert Ier Bruce arme William Wallace chevalier.

Dans les mois qui suivent, on voit William Wallace agir comme un régent.

William Fraser, évêque de Saint-Andrews, meurt,

William Wallace désigne pour le remplacer William Lamberton, un anti anglais notoire. Boniface VIII, le Pape confirme ce choix.

William Wallace fait régner l'ordre dans les territoires libérés de l'occupation anglaise et dirige même des opérations au delà des frontières, en Cumberland et Northumberland,

Abandonnant un temps le continent où il appuie les Flamands contre la France, Édouard Ier d'Angleterre rassemble à York la plus grosse armée d'invasion : 2 400 chevaliers, 2 900 soldats, 8 Comtes avec leurs contingents.

Édouard Ier d'Angleterre remonte à marche forcée vers le nord. Au début de juillet 1298, il réoccupe sans difficultés Berwick, puis Roxburgh.

William Wallace, regroupant ses forces, décide de se retirer en pratiquant la politique de la terre brûlée dans l'Ouest du pays où sont ses bases.

Il sait que les armées d'Édouard Ier d'Angleterre doivent se ravitailler sur le terrain.

Édouard Ier d'Angleterre, averti par le Comte de Dunbar, jaloux de Wallace, barre le chemin de William Wallace à Falkirk.

Dans les rangs anglais, la situation n'est pas brillante, les désertions se multiplient et la cohabitation entre hommes d'armes et archers gallois dégénère.

William Wallace aurait dû disperser ses hommes dans les forêts environnantes et épuiser l'armée anglaise par une tactique de guérilla.

Mais le 21 juillet 1298, ayant mal jugé la situation dans les rangs anglais, William Wallace décide de se retrancher et d'attendre.

L'attaque frontale d'Édouard Ier d'Angleterre intervient le 22 juillet 1298.

Les fameux piquiers écossais constituent l'épine dorsale de l'armée écossaise qui est entraînée et bien préparée, habituée à combattre en formation serrée. Sur quatre rangs dont le premier est à genoux, les piquiers sont protégés par des palissades érigées en hérissons et regroupés en 4 bataillons (schiltrons). Entre chacun d'eux, William Wallace place ses archers. Comme à Stirling, William Wallace positionne ses troupes derrière un terrain marécageux.

Pourtant, une fois de plus, l'impétuosité de la chevalerie anglaise l'emporte sur le sens tactique. Ivres de vengeance, les nobles anglais chargent avant que l'armée ne se déploie. La plus grande partie de la chevalerie vient s'empaler sur les piques des schiltrons écossais. Cette charge réussit tout de même à mettre en fuite la faible cavalerie de Wallace et ses archers. Édouard comprend tout de suite que ses archers ne risquent plus ni les tirs, ni les charges adverses. Une pluie de flèche s'abat alors sur des formations écossaises si serrées que presque chaque trait fait mouche.

Les positions écossaises ne sont bientôt plus qu'un amas de cadavres et une charge de cavalerie achève les derniers points de résistance. A la fin de la journée, plus de 2 000 hommes restent sur le terrain, et Wallace lui-même est fugitif. C'était la fin de la glorieuse aventure commencée un peu plus d'un an plus tôt.

La bataille de Falkirk fait la preuve que les archers peuvent venir à bout de n'importe quelle formation immobile, aussi compacte fût elle. 48 ans plus tard cette même tactique assurera la victoire des Anglais contre les Français à Crécy.

Édouard Ier d'Angleterre ne réussit pas à soumettre l'intégralité de l'Écosse avant son retour en Angleterre. Mais la réputation militaire de William Wallace est bafouée. Il doit se résigner à vivre caché et renonce à son statut de Gardien de l'Écosse.

Cependant Robert VI Bruce revient à la cause écossaise après la défaite de Falkirk.



Bataille de Falkirk

Le major général William Blakeney assiège les jacobites de Charles Édouard Louis Jean Stuart dans le château de Stirling.

Le lieutenant général Henry Hawley avance avec ses troupes à partir d'Édimbourg pour soulager Blakeney.

Le 28 janvier 1746, Henry Hawley engage le combat contre les Jacobites à Falkerque Moor, mais ses canons ne peuvent être efficacement utilisés sur le champ de bataille.

Henry Hawley compte sur la cavalerie pour mettre en déroute les troupes jacobites, mais la charge de ses dragons échoue sous la décharge des Highlanders, et ils doivent battre en retraite, entraînant dans leur débandade les régiments à pied de l'armée royale.

Sir John Cope aurait parié 10 000 livres que son successeur serait battu par les montagnards.

Environ 350 soldats de l'armée gouvernementale sont tués, blessés ou disparus et quelque 300 capturés.

Les pertes des Jacobites sont d'environ 50 morts et 70 blessés.


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