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3 événements affichés, le premier en 1346 - le dernier en 1346


Bataille de Crécy-en-Ponthieu Bataille de Crécy-en-Ponthieu - les Français à droite (fleur de lys), les Anglais à gauche (lion)

Bataille de Crécy-en-Ponthieu

Mort de Jean II d'Auxy

Mort de Louis Ier de Dampierre Comte de Dampierre et de Nevers et de Flandre

Mort de Jean V de Roucy Comte de Roucy dans l'Aisne, de Braine, de Rochefort en Yvelynes, Seigneur de Pierrepont dans l'Aisne

Mort de Jean IV d'Harcourt

Mort de Jean IV de Ghistelles

Mort de Jean Ier de Luxembourg Comte de Luxembourg et Roi de Bohême

Mort de Charles II d'Alençon

Mort de Henri IV de Vaudémont

Mort de Louis de La Cerda

Mort de Louis II de Sancerre

Mort de Louis Ier de Blois-Châtillon

Mort de Raoul de Lorraine Duc de Lorraine

Mort d'Enguerrand VI de Coucy Sire de Coucy, de Marle, de la Fère, d'Oisy, d'Havrincourt

Mort de Jean III d'Amboise Seigneur de Chaumont et de Saint-Vérain

Édouard III d'Angleterre traverse le gué de la Blanquetade.

Le 24 août 1346, l'armée anglaise, sous le commandement d'Édouard III d'Angleterre et de son fils, le futur Prince Noir, alors à peine âgé de 15 ans, dresse ses tentes sur la rive droite de la Somme, en bordure de la forêt de Crécy-en-Ponthieu.

Les Anglais s'établissent sur une hauteur et creusent des fossés en prévision des assauts de la cavalerie ennemie.

Guillaume de Bohun commande des troupes anglaises avec succès.

Les Français arrivent en provenance d'Abbeville.

Le choc survient au matin du samedi 26 août 1346.

Le capitaine Le Moine de Bâle, envoyé en reconnaissance, rapporte au Roi de France que les Anglais sont affamés et ne pourront longtemps tenir derrière leurs fossés.

La piétaille française est elle-même épuisée par sa marche.

La sagesse voudrait que l'on diffère l'attaque...

mais la chevalerie française ne l'entend pas de cette oreille.

Du fait de leur infériorité numérique, Édouard III d'Angleterre et son fils ne vont pas hésiter à bousculer les règles traditionnelles du combat.

Ce sont d'abord les arbalétriers génois du Roi de France qui tirent leurs carreaux.

Mais si l'on en croit la chronique, un orage survient, qui détend les cordes des arbalètes et celles-ci perdent une bonne partie de leur efficacité.

C'est au tour des archers anglais de tirer.

Ceux-là ont pris soin de protéger leurs arcs dans des sacs pendant l'orage.

De leur ligne située en hauteur, ils arrosent de traits les troupes françaises.

Le Roi anglais et ses chevaliers, en arrière, les laissent tirer sans discontinuer et ne se soucient pas de les déranger.

Thomas de Beauchamp se distingue lors de cette bataille, côté anglais.

Les chevaliers français, quant à eux, constatant l'impuissance des arbalétriers génois, les bousculent sans ménagement pour monter eux-mêmes à l'assaut malgré le sol boueux.

Qui plus est, au cours de la bataille, les cavaliers du Roi de France déciment leurs alliés génois, lorsqu'ils entendent le cri du Roi : "Tuez la piétaille."

Mais ces chevaliers se montrent aussi inefficaces.

Ils montent à l'assaut des lignes ennemies avec le soleil dans les yeux et sont en peine de répliquer aux flèches des archers.

La journée durant, les coutiliers gallois s'en donnent à cœur joie.

Ils coupent les jarrets des chevaux, désarçonnant et égorgeant les orgueilleux chevaliers embarrassés par leurs armures et leurs caparaçons; négligeant de les capturer et d'en tirer rançon.

De nombreux piétons et pas moins de 1 500 chevaliers restent sur le terrain.

Participent à la bataille :

Tous périssent ainsi que le raconte le chroniqueur Jean Froissart :

Jean III d'Amboise meurt à Crécy-en-Ponthieu le 28 août 1346.

Robert IX Bertrand de Bricquebec meurt lors de cette bataille.

Jean V de Roucy est inhumé en l'abbaye de La Valroy à Quentin-le-Petit dans les Ardennes.

Li vaillans et gentilz rois de Behagne, qui s'appeloit messires Jehans de Lussembourch, car il fu filz a l'empereour Henri de Lussembourch, entendi par ses gens que li bataille estoit commencie; car quoique il fust la armés et en grant arroy, il ne veoit goutes et estoit aveules...

Adonc dist li vaillans rois a ses gens une grant vaillandise : "Signeur, vous estes mi homme et mi ami et mi compagnon.

A le journee d'ui, je vous pri et requier tres especialement que vous me menés si avant que je puisse ferir un cop d'espee." Et cil qui dalès lui estoient, et qui se honneur et leur avancement amoient, li accorderent : si ques, pour yous acquitter, et que il ne le perdesissent en le presse, il s'alloierent par les frains de leurs chevaus tous ensamble; et missent le roy leur signeur tout devant, pour mieulz acomplir son desirier.

Et ensi s'en alerent il sus leur ennemis...

Ne onques nulz ne s'en parti, et furent trouvé a l'endemain, sus le place, autour dou roy leur signeur et leurs chevaus tous alloiiés ensamble."

Enguerrand VI de Coucy meurt au cours de la bataille de Crécy.

Enguerrand VII de Coucy, son fils, lui succède et devient Seigneur de Coucy.

Louis II de Sancerre aurait été l'un des seuls capitaines français à être rentré dans les lignes anglaises.

Son corps ayant été relevé par ordre du roi Édouard III, il aurait été inhumé au monastère de Maintenay près Crécy.

Pierre Ier de Bourbon et Jacques Ier de Bourbon sont également présent et ils sont blessés.

Aimery Ier de Rochechouart participe à cette bataille.

Il est fait prisonnier par les Anglais.

Charles Ier de Montmorency se distingue lors de cette bataille.

Philippe VI de Valois lui-même se jette dans la mêlée avec une témérité inconséquente.

Il est blessé d'une flèche au visage et voit deux chevaux mourir sous lui.

Il ne doit qu'à l'insistance de ses proches de ne pas être pris ou tué.

Finalement, il s'enfuit avec quelques chevaliers et une quarantaine de sergents d'armes.

Jean de Hainaut réussit à sortir Philippe VI de Valois de la mêlée et du champ de bataille.

Après la défaite, Philippe heurte à la porte d'un château et crie, lorsqu'on lui demande qui il est, qu'il est "l'infortuné Roi de France".

Les historiens modernes ont longtemps insisté sur la présence de canons à Crécy, pour la première fois dans l'histoire militaire.

Ces bouches à feu rudimentaires et très lourdes (appelées "bombardes" à partir des années 1375) auraient été employées par Édouard III d'Angleterre pour semer la panique dans les rangs ennemis et effrayer les chevaux.

Mais les chroniqueurs anglais n'en disent mot.

Le fait est rapporté seulement par un chroniqueur italien qui n'assista pas à la bataille et par le célèbre chroniqueur Froissart qui y fait allusion au détour d'une phrase (d'une certaine manière pour ajouter des excuses à la défaite inqualifiable de la chevalerie française).

Au début du XIVe siècle, à l'époque de la bataille de Crécy, les canons ne sont encore employés que de façon accessoire, notamment sur des bateaux.

C'est un siècle plus tard, à la bataille de Castillon, que l'artillerie sera pour la première fois employée à grande échelle et avec efficacité...

Philippe VI de Valois fait de Bernard VI de Moreuil son lieutenant après la journée de Crécy.

Thomas de Montmorin participe à la bataille de Crécy sous la bannière de Béraud II Dauphin, dont il est le vassal.



Jean V d'Harcourt Blessé

Mort de Jean IV d'Harcourt

Jean V d'Harcourt Comte d'Harcourt

Jean V d'Harcourt est très grièvement blessé.

Jean IV d'Harcourt meurt le 26 août 1346 lors de la bataille de Crécy-en-Ponthieu.

Son propre frère, Geoffroy d'Harcourt, maréchal d'Angleterre, est l'un des chefs de l'armée anglaise victorieuse.

Édouard III d'Angleterre fait inhumer Jean IV d'Harcourt avec les honneurs, ainsi que tous les chevaliers français de haut rang, dans l'église de Montreuil.

Geoffroy d'Harcourt, pris de remords à la vue de la mort de son frère, quitte alors le camp anglais et se présente au Louvre pieds nus et vêtu d'une robe de bure devant le roi Philippe VI de Valois afin d'implorer son pardon qui lui est accordé.

Jean V d'Harcourt devient Comte d'Harcourt.


Blason des Comtes de Flandre

Mort de Louis Ier de Dampierre

Louis II de Mâle Comte de Flandre, de Rethel et de Nevers

Louis Ier de Dampierre meurt le 26 août 1346, massacré comme tant d'autres chevaliers français au cours de la bataille de Crécy-en-Ponthieu. Son corps est enterré par Édouard III d'Angleterre à l'abbaye de Saint-Riquier.

Il sera plus tard ramené à Bruges par son fils et successeur Louis II de Mâle, qui lui fait édifier un mausolée dans l'église Saint-Donat.

Blessé, mais vivant à l'issue de la bataille de Crécy où il a assisté à la mort de son père, Louis II de Mâle est armé chevalier le jour même par Philippe VI de Valois, réfugié à Amiens.

Louis II de Mâle devient :

Louis II de Mâle rompt avec sa politique systématiquement profrançaise, pour adopter une attitude plus proche de ses sujets, louvoyant cyniquement mais lucidement entre les intérêts contradictoires des rois de France et d'Angleterre.


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