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2 événements affichés, le premier en -216 - le dernier en 1201



Bataille de Cannes

Hannibal descend vers l'Apulie en vivant sur le pays et se saisit d'un magasin de blé destiné aux armées romaines à Cannes.

Les armées des 2 consuls le rejoignent, chaque consul commandant un jour sur deux.

Le 2 août 216 avant Jésus-Christ, 80 000 soldats romains dont 6 000 cavaliers font face à 50 000 hommes de l'armée d'Hannibal dont 10 000 cavaliers, au bord de l'Aufidus ou Aufide, (aujourd'hui Ofanto), non loin du village de Cannae (Cannes).

Hannibal déploie son infanterie légère pour former un rideau protecteur en 1ère ligne.

Disposant de fantassins moins nombreux, il ne peut opposer à l'infanterie romaine un corps de bataille d'égale puissance. Pour éviter tout risque d'enveloppement, il doit étirer son front sur la même largeur que le front adverse. De ce fait, sa ligne de bataille est moins profonde et moins résistante.

De cette faiblesse, Hannibal fait l'élément offensif de son dispositif.

Il partage en deux corps d'égale importance son infanterie lourde africaine l'unité la plus solide de ses troupes à pied.

Au centre, Hannibal dispose les fantassins Gaulois et Ibères rangés par compagnies alternées.

Il place ces corps africains à droite et à gauche, de part et d'autre du centre, mais en retrait par rapport à lui. Ainsi, Hannibal propose une cible et ménage une flexibilité potentielle.

Aux ailes est mise en place la cavalerie.

Prenant comme adjoint son frère Magon, Hannibal se réserve le commandement de l'infanterie centrale, où il sait que se déroulera la phase la plus délicate de la manoeuvre qu'il a en tête.

D'abord l'infanterie légère romaine formée de 10 000 vélites s'opposent à 3 000 frondeurs baléares protégés chacun par un lancier. La précision et la cadence de tir des frondeurs peu à peu détruit les vélites romains.

Sur le flanc droit, la cavalerie lourde d'Hasdrubal attaquent les cavaliers romains plus faibles qui se battent vaillamment mais finissent par être jetés dans l'Aufide ou dispersés.

À ce moment, les avant lignes s'étant repliées de part et d'autre, les deux masses d'infanterie avancent l'une contre l'autre.

Au centre, comme prévu par Hannibal, l'infanterie ibère et gauloise cède du terrain devant l'infanterie romaine en surnombre et mieux équipée qui se porte si loin en avant qu'elle se retrouve encastrée entre les deux corps de fantassins africains. Puis le centre gaulois s'arrête de reculer.

Les premiers rangs romains sont anéantis et les lourds piquiers romains mènent l'attaque.

Les deux corps de fantassins africains opèrent alors une conversion vers le centre pour attaquer de flanc l'ennemi ainsi engagé.

Simultanément, les cavaliers d'Hasdrubal, après avoir mis en déroute l'aile droite romaine, s'en prennent à l'aile gauche, qui avait d'abord résisté aux Numides qui lui étaient opposés, mais se débande quand elle est ainsi prise en tenaille.

Marhabal et ses cavaliers poursuivent et anéantissent les débris de la cavalerie ennemie.

La cavalerie lourde d'Hasdrubal revient avec ses cavaliers espagnols pour prendre à revers l'infanterie romaine déjà prisonnière de la nasse qu'a modelée dès le début de la bataille la tactique d'effacement du centre. Les légionnaires sont encerclés : les javelots des cavaliers s'ajoutent aux glaives courts de l'infanterie et aux flèches et balles de frondes. La boucherie commence.

Les pertes romaines sont de trente mille à cinquante mille hommes, le nombre des prisonniers est de dix mille.

Aemilius Paulus et Servilius sont morts ainsi que 2 questeurs, 29 tribuns et 80 sénateurs.

Varron qui ne décédera qu'après 200 avant Jésus-Christ, réussit à s'échapper avec ce qui restait des forces romaines.

Seule la légion du jeune Scipio qui a refusé d'entrer dans la fournaise réussit à s'échapper, Hannibal ne les poursuit pas trop occupé à attaquer le camp romain et ses 10 000 soldats romains dont 8 000 se rendent rapidement.

Du côté punique, Hannibal subit 6 700 pertes, surtout chez les Gaulois et les Ibères.

Parmi les prisonniers, les Italiens, non romains sont renvoyés chez eux.

En trois rencontres, Hannibal a anéanti 15 % des réserves mobilisables de l'Italie entière.



Bataille de Cannes

Gautier III de Brienne bat les partisans de Frédéric II de Hohenstaufen à Cannes le 1er octobre 1201,


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