Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



1 événement affiché, le premier en 1810 - le dernier en 1810


Infanterie britannique déployée en ligne sur la crête à Buçaco - Gravure de Thomas Saint-Clair - 1898

Siège de Ciudad Rodrigo

Siège d'Almeida

Bataille de Buçaco

Après deux vaines tentatives d'envahir le Portugal, une troisième invasion est décidée par les troupes françaises de Napoléon Ier.

Au printemps 1810, Napoléon Ier charge André Masséna, à la tête de l'armée du Portugal, de chasser les troupes alliées d'Arthur Wellesley de Wellington.

L'attaque est lancée par le nord et la progression française est difficile.

André Masséna arrive à Salamanque le 28 mai 1810 et décide d'entrer au Portugal en suivant l'axe Ciudad Rodrigo — Almeida — Coimbra.

Le siège de Ciudad Rodrigo a lieu du 26 avril au 10 juillet 1810.

Martial Bardet participe à la prise de Ciudad Rodrigo.

Après le siège de Ciudad Rodrigo, les premiers combats en terre portugaise se déroulent près de la Côa, avant que ne débute le siège d'Almeida.

Une gigantesque explosion ruine partiellement la place d'Almeida lors de l'invasion française.

L'objectif d'Arthur Wellesley de Wellington est alors de gagner du temps pour permettre l'avancée des travaux de Torres Vedras et d'éviter un engagement direct et définitif.

Le siège d'Almeida dure du 25 juillet au 27 août 1810.

Pierre Michel Nempde-Dupoyet se distingue au siège de la forteresse d'Almeida en août 1810.

Ces victoires éphémères permettent à l'armée du Portugal de poursuivre sa route en direction de Coimbra.

Le 21 septembre 1810, certain de l'itinéraire des Français, Arthur Wellesley de Wellington choisit de prendre position sur les hauteurs de Buçaco — une crête de 16 km de long environ aux pentes escarpées, couverte d'une végétation basse – avec 25 000 soldats britanniques et autant de soldats portugais. Il veut y affronter les Français.

Dans la partie nord-est de ces hauteurs se trouve un mur de 3 mètres de hauteur qui inclut le couvent de Santa Cruz de Buçaco.

Les Français avancent jusqu'à Viseu sur des terres désertées par la population.

Il faut préciser qu'Arthur Wellesley de Wellington mène la politique de la terre brûlée, demandant à la population de détruire tout ce qui peut servir à ravitailler les troupes ennemies.

Dès le 26 septembre 1810, les troupes d'Arthur Wellesley de Wellington occupent les positions.

Les Français se heurtent une première fois aux troupes anglo-portugaises à Buçaco, le 27 septembre 1810.

Arthur Wellesley de Wellington est attaqué 5 fois de suite par les 65 000 soldats français.

André Masséna n'a aucune certitude concernant le déploiement et le nombre des forces adverses.

Arthur Wellesley de Wellington les a déployées sur la pente opposée de la crête, là où elles ne peuvent être aisément vues ni même affaiblies par un bombardement d'artillerie.

Les assauts sont livrés par les corps d'armée de Michel Ney et de Jean-Louis-Ébénézer Reynier.

Malgré un combat extrêmement violent, les Français ne parviennent pas à déloger les forces alliées et sont repoussés avec des pertes se montant à 4 500 morts ou blessés, contre des pertes anglo-portugaises d'environ 1 250 hommes.

André Masséna ordonne alors un mouvement tournant autour de la crête pour prendre la position de flanc.

Arthur Wellesley de Wellington reprend le 10 octobre 1810 la marche de retraite de son armée.

Le 11 octobre 1810, au nord de Lisbonne, André Masséna fait face aux lignes de Torres Vedras, un vaste ensemble d'ouvrages fortifiés.

Côté français, comme l'attestent les Mémoires du général Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot, alors aide de camp auprès d'André Masséna, la surprise est totale.

Ne disposant pas de moyens suffisants en artillerie et en génie pour emporter des positions à première vue si formidables, André Masséna fait camper son armée face à celle d'Arthur Wellesley de Wellington.

La situation s'enlise rapidement pour les Français.

Les lignes de communication sont dramatiquement étendues et la région est rapidement pillée.

Les troupes d'André Masséna subissent donc une forte attrition, à peine compensée par l'arrivée de renforts, le 26 décembre 1810.

Manquant de vivres pour ses troupes et harcelé par les raids des Britanniques, il perd 25 000 hommes, capturés par les Alliés ou morts de faim et de maladie.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !