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Bataille de Hohenfriedberg

Bataille de Bassignana

Siège d'Alessandria

Prise d'Asti et de Casale

Bataille de Kesselsdorf

Paix de Dresde

Vint de Madrid l'ordre de faire la jonction entre les deux armées dans le pays génois :

De fait, Gages arrive à Sarzana le 1er juin 1745, puis se porte à Pontedecimo dans le Val di Polcevera.

Frédéric II de Prusse écrase les Autrichiens à la bataille de Hohenfriedberg le 4 juin 1745.

En face, Lobkowitz quitte la région de Reggio et de Parme pour rejoindre Charles-Emmanuel III de Savoie sur une ligne commune le long du Tanaro, entre Pavone et Bassignana.

Les armées de Don Philippe de Bourbon, du Maréchal Jean-Baptiste François Desmarets et de Gages se rassemblent donc, atteignant le chiffre de 60 000 hommes, et s'approchent de la ligne du Tanaro.

Tortona, assiégée par les Français et les espagnols, tombe le 3 septembre 1745.

Envoyant de forts détachements à Pavie et Plaisance, sur le conseil de Jean-Baptiste François Desmarets, les alliés franco-hispano-napolitains séparent les Autrichiens de Charles-Emmanuel III de Savoie et menacent la Lombardie.

Augustin-Joseph de Mailly se signale à la Bataille de Pavie où, séparé de l'armée française, il la rejoint en perçant un corps considérable de cavalerie ennemi auquel il enlève 4 canons et 150 prisonniers.

Schulemberg, remplaçant de Lobkowitz à la tête des troupes autrichiennes, croit que ses ennemis visent l'invasion du Milanais, et abandonne la ligne du Tanaro pour y courir.

La disproportion des forces est en défaveur de l'armée sarde, qui ne peut aligner que 20 000 hommes face aux 60 000 de ses ennemis.

Schulemberg parti, les Piémontais sont attaqués à Bassignana ou Bassignano le 27 septembre 1745. La bataille est acharnée, mais devant le nombre, les Sardes se retirent à Valenza, puis à Casale.

Lors de cette bataille, les Miquelets, l'infanterie légère espagnole, parvient à encercler la brigade de Piémont, la Milice vaudoise, dirigée par Alexandre Guibert de Sayssac, qui n'échappe que de peu à l'anéantissement.

Leur équipement partiel en armes a canon rayé, qui rallonge sensiblement les temps de rechargement s'ajoute à leur peu d'habitude de la bataille rangée en terrain plat.

Pendant la phase finale de l'affrontement, un élément d'infanterie légère faillit complètement à sa mission, qui est de couvrir le retrait de l'aile droite sarde, qui subit de ce fait des pertes sévères.

Victor-Amédée III de Savoie combat avec son père à Bassignano.

Au lieu de poursuivre l'armée sarde, les alliés franco-hispano-napolitains mettent le siège en octobre 1745 devant Alessandria, défendue par le marquis Isnardi, qui abandonne la cité après une brève résistance, et s'enferme dans la citadelle.

Laissant là de quoi les surveiller, les alliés se dirigèrent sur Valenza, défendue par Balbiano, qui ne pouvant tenir, détruit ses canons et se retira à Casale.

Asti et Casale tombent à leur tour aux mains des alliés, qui alors se séparent :

Frédéric II de Prusse écrase les Saxons à la bataille de Kesselsdorf le 15 décembre 1745.

À l'approche de l'hiver, les opérations de guerre sont suspendues.

Louis XV cherche, pendant cette trêve forcée, à séparer Charles-Emmanuel III de Savoie de ses alliés autrichiens, lui promettant toute la Lombardie à gauche du Pô et les territoires entre ce fleuve et la Scrivia.

Charles-Emmanuel III de Savoie est sur le point de céder, mais Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg est contrainte à la paix de Dresde avec la Prusse le 25 décembre 1745.

Cette paix garantit à Frédéric II de Prusse la possession de la Silésie.

Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, libérée de la pression prussienne, expédie en Italie une armée dirigée par Maximilian Ulysses Browne devant faire jonction avec Lichtenstein qui succède à Schulemberg.

Fort de cet appui, Charles-Emmanuel III rompt les tractations avec la France et prépare la campagne suivante.


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