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2 événements affichés, le premier en 1099 - le dernier en 1177



Bataille d'Ascalon

Le 12 août 1099, l'armée égyptienne arrive enfin à Ascalon, le vizir qui croit toujours en une possible collaboration avec les francs envoie un ambassadeur pour discuter avec les nouveaux chefs de Jérusalem.

Mais sachant que l'armée égyptienne est à leur portée, les croisés foncent sabre au clair sur le campement égyptien installé devant Ascalon.

Encore une fois la surprise est totale puisque même les éclaireurs n'ont pas le temps d'annoncer l'arrivée des cavaliers.

L'armée du grand Vizir est décimée avec ses 10 000 hommes et comme des soldats égyptiens se sont réfugiés dans la cité d'Ascalon, de nombreux civils sont également massacrés avec les fuyards.

La victoire croisée ne se concrétise pas par la prise de la ville, faute d'accord entre les différents chefs.

Raymond VI de Toulouse participe à cette bataille.

Gaston IV de Béarn et Centulle II de Bigorre participent à cette bataille.

Hugues II d'Amboise participe à cette bataille.

En quelques mois toutes les places fortifiées de Galilée se rendent aux croisés avec les ports du littoral méditerranéen.


Bataille du Montgisard – par Charles-Philippe Larivière

Bataille de Montgisard

À Ascalon, Baudouin IV d'Anjou décide de tenter le tout pour le tout, malgré son infériorité numérique.

Il demande à Eudes de Saint-Amand, maître de l'Ordre du Temple, retranché avec 80 Templiers à Gaza de venir le rejoindre.

Avec les quelques seigneurs qui sont avec lui :

il dispose d'une armée de 500 chevaliers et de 3 000 fantassins.

Il quitte Ascalon, suit une route en arc de cercle pour contourner l'armée de Saladin et le rejoint en un lieu nommé Montgisard ou Mons Gisardus (Tell el-Jezer), près de Ramla.

Il attaque l'armée ennemie par le nord alors que Saladin le croit toujours au sud-ouest.

Bénéficiant de l'effet de surprise et voulant à tout prix venger le massacre des prisonniers, l'armée franque charge celle de Saladin, amollie et alourdie par le butin.

Les 80 templiers conduits par Eudes de Saint-Amand, leur chef, chargent à l'avant-garde et bousculent les premières lignes du sultan Ayyoubide.

L'ange exterminateur semblait les suivre dans la mêlée.

L'armée de Saladin est en proie à une épidémie d'un virus non létal mais handicapant, qui ressemblerait à ce qu'on appelle aujourd'hui une gastro-entérite. Ce virus se révèle être un atout de plus pour les assaillants.

Taqi al-Din tente de contenir la charge ennemie mais plusieurs émirs, dont son propre fils, sont tués, et le reste finit par prendre la fuite.

C'est ensuite aux 1 000 Mamelouks de la garde personnelle de Saladin de tenter de contenir la charge franque, mais ils sont tous tués.

Les prisonniers survivants en profitent pour se libérer et attaquer leurs gardiens.

Saladin, échappant de peu à la mort, ordonne à tous de prendre la fuite et profite de la nuit qui tombe pour échapper aux chevaliers croisés.

Les années de captivité de Renaud de Châtillon ne l'ont pas du tout assagi. Il multiplie les provocations. Allié des Templiers, il exerce sur la cour de Jérusalem une influence grandissante.

Renaud de Châtillon est partisan d'une politique de conquête face aux musulmans, motivée beaucoup plus par ses espoirs de pillage que par des considérations stratégiques.

Contrairement aux chroniqueurs francs, qui semblent vouloir minimiser son rôle en cette occasion, mais conformément à tous les chroniqueurs musulmans, on pense maintenant que c'est Renaud de Châtillon qui commande l'armée des croisés lors de cette bataille.

Cette bataille d'Ascalon le 18 novembre 1177 est une large victoire des chrétiens. Elle a un énorme retentissement dans la chrétienté et contribué pour beaucoup au prestige de Baudouin IV d'Anjou.

Saladin repart vers l'Égypte, tout en étant harcelé pendant sa retraite par les Bédouins.

Baudoin IV de Jérusalem suit Saladin jusque dans la péninsule du Sinaï mais est incapable de prendre l'avantage. Les Francs ne réussissent pas à tirer avantage de cette victoire.

Saladin ne réussit à rentrer qu'avec seulement le dixième de son armée.

Saladin arrive au Caire le 8 décembre 1177, à temps pour démentir la nouvelle de sa mort.


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