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Événements contenant la ou les locutions cherchées



14 événements affichés, le premier en 1747 - le dernier en 1804



Naissance de Barthélemy Louis Joseph Schérer

Barthélemy Louis Joseph Schérer naît à Delle près de Porrentruy en 1747, fils d'un boucher.



Barthélemy Louis Joseph Schérer dans l'armée autrichienne

Barthélemy Louis Joseph Schérer sert 11 ans dans l'armée autrichienne.



Barthélemy Louis Joseph Schérer Capitaine

Barthélemy Louis Joseph Schérer déserte et passe au service de la France dans un régiment d'artillerie à Strasbourg.

Barthélemy Louis Joseph Schérer devient Capitaine en 1789.


Bataille de Fleurus

Septième siège de Charleroi

Batailles de Fleurus

En 1794, le général Charbonnier met le siège devant Charleroi mais est repoussé.

En 1794, Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen participe au siège de Charleroi.

Claude-Jacques Lecourbe est promu général de brigade le 12 juin 1794.

Claude-Jacques Lecourbe soutient avec 3 bataillons, pendant 7 heures, l'attaque d'une colonne ennemie forte de 5 000 hommes.

Maurice Étienne Gérard passe la Sambre le 12 juin 1794.

La première bataille de Fleurus du 16 juin 1794 oppose les Français commandé par Jean-Baptiste Jourdan aux Autrichiens commandés par Frédéric Josias de Saxe-Cobourg.

Jean-Baptiste Kléber a la charge de l'aile gauche.

Maurice Étienne Gérard se bat à Fleurus le 16 juin 1794

Le centre et la droite française sont en difficulté.

Les actions de Jean-Baptiste Kléber permettent dans un premier temps de repousser et de défaire la colonne de Wartensleben, trop tard cependant.

Jean-Baptiste Kléber est chargé de couvrir la retraite ce qui permet à l'armée française de repasser la Sambre en bon ordre.

Le 20 juin 1794, l'armée française reprend l'offensive. Elle est forte de 89 592 hommes, moins les 8 625 hommes de la division Muller.

Elle est déployée en arc de cercle autour de Charleroi et appuyées à ses deux extrémités sur la Sambre.

L'Aile droite est commandée par François Séverin Marceau-Desgraviers et est composée:

Cette aile a :

Les avant-gardes occupent Wanfercée-Baulet et Velaine.

Le centre de l'armée est composé:

Le centre a :

L'Aile gauche est composée :

La gauche a en réserve la Brigade Daurier forte de 5 904 hommes, positionnée à Fontaine-l'Évêque, Leernes et Wespe.

Sylvain Charles de Valée participe à ce combat.

Les coalisés (Royaume-Uni, Autriche, Hanovre), commandés par Frédéric-Josias de Saxe-Cobourg, ont pour objectif de lever le siège de Charleroi.

Ils ignorent que la ville a accepté une reddition secrète la veille.

Jean-Baptiste Jourdan parvient à prendre Charleroi après 6 jours d'un bombardement intensif.

Pendant la prise de Charleroi et la bataille de Fleurus qu'on a recours pour la première fois à l'observation aérienne, depuis Jumet (lieu-dit Belle-Vue), d'un champ de bataille depuis un aérostat.

Maurice Étienne Gérard participe à la prise de Charleroi le 25 juin 1794.

Organisés en 5 colonnes, les coalisés frappent simultanément les forces françaises à Fleurus le 8 messidor an II soit le 26 juin 1794.

Affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse, Antoine Drouot participe à cette bataille.

La division Muller, n'est pas présente le jour de la bataille car envoyée en renfort au général Barthélemy Louis Joseph Schérer pour défendre la Sambre jusqu'à Maubeuge.

La gauche française du général Montaigu est forcée à la retraite à travers le bois de Monceau jusqu'à Marchienne, par le général Latour.

Jean-Baptiste Kléber envoie immédiatement une division en renfort.

Mais celle-ci, arrivant trop tard, se trouve obligée de battre en retraite.

Jean-Baptiste Kléber réagit alors en faisant placer des batteries sur des hauteurs pour soutenir Montaigu et envoie la division Jean-Baptiste Jules Bernadotte en diversion de manière à sauver Marchiennes, un poste important.

Maurice Étienne Gérard participe à ces combats le 26 juin 1794.

Étienne Radet se distingue lors de cette Bataille le 8 messidor an II soit le jeudi 26 juin 1794.

Devant cette réaction de la part des Républicains (et la retraite d'une autre des colonnes autrichiennes commandées par Guillaume V d'Orange-Nassau) les Autrichiens hésitent, ce dont profite immédiatement Jean-Baptiste Kléber en se mettant à la tête d'une colonne et en attaquant la gauche de la colonne Latour.

Enfin, Jean-Baptiste Kléber envoie la brigade Duhesme pour tourner les Autrichiens. Cette manœuvre réussit.

Morlot, au centre, se replie sur Gosselies, tandis que Jean Étienne Vachier doit abandonner Heppignies.

Mais Jean-Baptiste Jourdan amène des renforts et fait reprendre ce dernier village.

Johann Pierre de Beaulieu arrive avec une nouvelle colonne mais Jean-Baptiste Jourdan fait donner les réserves, et les Français, après les plus grands efforts, restent maîtres du village de Lambusart.

Ainsi partout le combat s'est rétabli : la fin du jour approche.

Johann Pierre de Beaulieu, apprenant, lui aussi, la prise de Charleroi, recule, et Frédéric-Josias de Saxe-Cobourg se décide à ordonner une retraite générale sur Bruxelles.

La bataille eut lieu toute la journée sous un soleil brûlant, et, par endroits, au milieu de véritables incendies, les moissons ayant pris feu.

L'armée française, à bout de forces et de munitions, ne poursuit pas.

Le lendemain, les coalisés abandonnent la Belgique et battent en retraite en Allemagne.

Les Autrichiens perdent définitivement le contrôle de cette région.



Prise du Quesnoy

Le Quesnoy est repris le 28 thermidor an II soit le 15 août 1794 par les troupes de Barthélemy Louis Joseph Schérer après un sévère siège sous une pluie diluvienne.

3 000 Autrichiens sont fait prisonniers à cette occasion.

La nouvelle de la prise de la ville est transmise en quelques heures par le télégraphe Chappe, une première mondiale, au comité de salut public parisien qui s'en félicite.


Prise d'une redoute par les Français lors de la bataille de Loano - les 23 et 24 novembre 1795 - par d'Hippolyte Bellangé

Bataille de Loano

Mort de Général Charlet

Barthélémy-Catherine Joubert Général de brigade

L'armée d'Italie est commandée par Barthélemy Louis Joseph Schérer.

Le centre de cette armée, aux ordres d'André Masséna, est formé par :

Une autre division, restée au col de Tende, couvre Saorge.

Toute cette armée s'élève à peine à 40 000 hommes manque de pain, d'habillement et de munitions.

Ses communications avec Gênes sont interrompues par la flotte anglaise.

L'armée austro-sarde est forte de 53 000 hommes aux ordres de Wallis et d'Eugène-Guillaume Argenteau.

Elle s'appuie à gauche sur la mer à Loano et s'adosse à droite au Piémont sur les places de Ceva, de Coni et de Mondovi.

Cette position se compose de postes inexpugnables, liés les uns aux autres par des retranchements, et défendus par 100 pièces d'artillerie.

Barthélemy Louis Joseph Schérer arrivant dans un pays qui lui est inconnu, offre au plus digne de ses généraux la direction des plans d'attaque.

André Masséna, désigné le plus habile par ses collègues, s'en occupe sur-le-champ.

Le 17 novembre 1795, le général Charlet attaque les Austro-Sardes à Campo di Pietri, les culbute, détruit leurs retranchements et prend 3 canons et fait 500 prisonniers.

Mais un brouillard épais force André Masséna à renoncer à l'attaque qu'il projette sur la droite.

André Masséna décide alors d'opérer sur le centre, de s'emparer de ses positions, de les dépasser et d'en prendre d'autres en arrière de sa ligne.

André Masséna se charge d'exécuter lui-même ce plan hardi.

Les Français comptent former 3 attaques, une fausse et deux sérieuses.

Pierre Augereau, avec l'aile droite, doit chercher à déborder la gauche de l'ennemi.

Jean Mathieu Philibert Sérurier, avec l'aile gauche, est chargé de tenir en échec l'ennemi qu'il a en présence.

André Masséna part le 22 novembre 1795 à la nuit tombante avec deux divisions pour attaquer le centre.

Au point du jour, André Masséna fait une courte harangue à ses troupes pour leur dire que la victoire est dans leurs baïonnettes. L'attaque commence aussitôt.

André Masséna s'empare au pas de course de toutes les positions jusqu'à Bardineto.

Là, les Autrichiens opposent une vive et longue résistance.

André Masséna, s'indignant de cette perte de temps, fait approcher sa réserve et le combat recommence avec fureur.

Le général Charlet, se précipitant le premier dans les retranchements, y tombe frappé d'un coup mortel.

Sa mort excite la rage des soldats, qui, les rangs serrés et la baïonnette en avant, se ruent en masse compacte sur les ennemis et les mettent dans une déroute complète.

Pendant ce temps, Pierre Augereau attaque l'aile gauche avec succès depuis Loano jusqu'aux hauteurs occupées par Eugène-Guillaume Argenteau.

Toutes les positions sont successivement emportées.

Le mamelon, dit le grand Castellaro, défendu par le général milanais Roccavina avec 1 200 hommes, oppose plus de résistance.

Pierre Augereau somme Roccavina de mettre bas les armes. Celui-ci consent à quitter la redoute avec armes et bagages. Pierre Augereau rejette cette offre avec dédain et lui donne 10 minutes pour se rendre à discrétion.

10 minutes, répond le Milanais, il ne m'en faudra pas tant pour passer par là.

Il montre la brigade Victor déployée devant lui. On croit d'abord que c'est une bravade.

Mais Roccavina, déterminé à succomber avec gloire, sort de sa redoute, tombe en furieux sur les 117e et 118e demi-brigades, les culbute, et malgré le feu du reste de la brigade, parvient à effectuer sa retraite, au grand étonnement des républicains que sa résolution pénètre d'admiration.

Cependant, les Austro-Sardes se sont ralliés sur le mont Carmelo pour arracher la victoire à un ennemi qu'ils croient épuisé par 10 heures de combat.

Barthélemy Louis Joseph Schérer, devinant leur projet, s'avance contre eux avec sa droite, mais incertain de ce qui s'est passé au centre avec André Masséna, craint de tout compromettre. Il hésite. Un message d'André Masséna vient le rassurer.

Il continue son mouvement mais tout à coup, un brouillard humide, accompagné de tourbillons de neige et de grêle cache la lumière du jour et met fin à la poursuite.

Des rangs entiers sont renversés par les rafales de la tourmente, et l'on compte sur le champ de bataille des morts et des blessés que n'ont pas frappés la main des hommes.

Les Autrichiens profitent des ténèbres pour fuir, abandonnant tentes, artillerie et caissons.

Pierre Augereau les poursuit avec ses troupes légères.

André Masséna, qui a marché malgré la tourmente, a fait occuper par Barthélémy-Catherine Joubert les défilés de Saint-Jacques.

Il ne reste aux Autrichiens que les sentiers des montagnes et la vallée de la Bormida.

Jean Mathieu Philibert Sérurier pendant les journées du 23 et du 24 novembre 1795, se borne à contenir l'aile droite austro-sarde.

Jean Mathieu Philibert Sérurier exécute dès lors sur l'armée piémontaise une attaque impétueuse, la bat complètement, lui enlève toute son artillerie et la contraint de se réunir dans le camp retranché de Ceva aux débris d'Eugène-Guillaume Argenteau.

La victoire de Loano livre aux Français d'immenses approvisionnements et leur ouvre les portes de la Péninsule italienne.

Le succès cette bataille est dû aux dispositions et à l'audace de André Masséna.

Barthélemy Louis Joseph Schérer nomme Barthélémy-Catherine Joubert général de brigade sur le champ de Bataille de Loano.



Napoléon Ier général en chef de l'armée d'Italie

Barthélemy Louis Joseph Schérer est rappelé et remplacé par Napoléon Ier qui est nommé général en chef de l'armée d'Italie le 2 mars 1796 sur la proposition de Barras.

Grâce à Napoléon Ier, Joseph Bonaparte est nommé commissaire des guerres à l'armée d'Italie.

Le 6 mars 1796, Lazare Nicolas Marguerite Carnot remet à Bonaparte l'Instruction pour le général en chef de l'armée d'Italie :


Barthélemy Louis Joseph Schérer - par J. Baptiste Paulin

Barthélemy Louis Joseph Schérer Ministre de la Guerre

Barthélemy Louis Joseph Schérer devient ministre de la Guerre le 23 juillet 1797.



Établissement de la conscription en France

Pendant le ministère de Barthélemy Louis Joseph Schérer, la conscription est établie en France par décret du 4 septembre 1798.



Barthélemy Louis Joseph Schérer de nouveau Général de l'armée d'Italie

Barthélemy Louis Joseph Schérer est de nouveau nommé à la tête de l'armée d'Italie le 22 janvier 1799.



Bataille de Vérone

La bataille de Vérone qui se déroule le 26 mars 1799, voit s'affronter :

Cette bataille constitue le premier affrontement sur le front italien entre Français et Autrichiens après le début de la guerre de la Deuxième Coalition.

La bataille comprend 3 combats durant la même journée :


Alexandre Vassiliévitch Souvorov à la bataille de Cassano - par Spiavonetti

Bataille de Magnano

Bataille de Cassano

François Ier d'Autriche demande au Paul Ier de Russie de confier le commandement des troupes austro-russes à Alexandre Vassiliévitch Souvorov, le plus réputé de ses généraux.

Lorsqu'il arrive, au printemps, Alexandre Vassiliévitch Souvorov dispose de 50 000 Autrichiens et de 30 000 Russes.

Henri-Jean de Bellegarde est investi du commandement d'un corps d'armée fort de 25 000 hommes, chargé de maintenir les communications entre Alexandre Vassiliévitch Souvorov et Charles-Louis de Teschen.

Sur tous les fronts, les Français ont 150 000 hommes mais, en Italie, Barthélemy Louis Joseph Schérer n'a sous ses ordres que 20 000 soldats qu'il a commis l'erreur de placer en un long cordon s'étendant de la Valteline jusqu'à Plaisance au-delà de l'Adda.

Il a divisé son armée en 3 fronts :

Barthélemy Louis Joseph Schérer et ses troupes sont battus le 6 avril 1799 à Magnano.

Barthélemy Louis Joseph Schérer doit évacuer l'Italie, remplacé par Jean-Victor Marie Moreau.

Barthélemy Louis Joseph Schérer est traduit devant une commission d'enquête, et acquitté.

Le Directoire, conscient des carences de Barthélemy Louis Joseph Schérer, le remplace courant d'avril 1799 par Jean-Victor Marie Moreau.

En arrivant sur le terrain, Jean-Victor Marie Moreau sait, qu'à moins d'un miracle, il ne pourra pas remporter la victoire.

Jean-Victor Marie Moreau espère l'arrivée rapide des renforts promis par le Directoire afin de lancer une offensive surprise.

De son côté, Alexandre Vassiliévitch Souvorov, qui vient d'entrer en Italie, décide de l'attaquer immédiatement.

Michael Friedrich Benedikt von Melas commande les troupes autrichiennes mais il est sous les ordres d'Alexandre Vassiliévitch Souvorov.

L'aile droite est sous les ordres du général Paul Kray, flanqué des généraux russes Pierre de Bagration et Alexandre Korsakov.

Alexandre Vassiliévitch Souvorov ordonne à Paul Kray de s'emparer de Brescia le 17 avril 1799.

Michael Friedrich Benedikt von Melas doit s'avancer vers Ciari, Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen doit occuper Crémone.

Le 20 avril 1799, Peter-Carl Ott, Pierre de Bagration et Alexandre Korsakov arrivent devant Brescia, défendu par les 1 200 soldats du chef de brigade Boucret.

Après quelques heures de canonnade, la garnison française décide de se rendre.

Le 20 avril 1799, Frédéric Hermann Othon de Hohenzollern-Hechingen s'empare sans coup férir de Crémone, capturant par la même occasion 11 bateaux chargés d'artillerie et d'approvisionnements.

Les troupes françaises qui restent se retranchent derrière l'Adda.

C'est à ce moment que Barthélemy Louis Joseph Schérer rend officiellement le commandement à Jean-Victor Marie Moreau.

Le premier choc de la bataille a lieu le 25 avril 1799 lorsque l'avant-garde russe, commandée par Pierre de Bagration, tente de s'emparer du pont de Lecco, à la limite nord du front.

Les Russes sont mis en échec par Jean Mathieu Philibert Sérurier, qui tient bon malgré la supériorité numérique de l'armée ennemie.

La première journée se termine par une victoire française.

Le 26 avril 1799 au matin, Alexandre Vassiliévitch Souvorov met ses pions en place pour une attaque soutenue.

Pierre de Bagration est toujours devant le pont de Lecco, l'Autrichien Seckendorf s'est placé face aux troupes du général Laboissière à Lodi, Michael Friedrich Benedikt von Melas à Treviglio, Johann Zoph à Canonica, Wakassovitch à Brivio, Peter-Carl Ott devant le château de Trezzo.

Alexandre Vassiliévitch Souvorov lui-même s'est installé face au centre du front français à Cassano, lieu de commandement du général Jean-Victor Marie Moreau.

Les Français sont trop peu nombreux pour réussir à contenir l'attaque ennemie.

Wakassovitch s'empare de Brivio et réussit à franchir l'Adda.

Les soldats, qui tenaient la place, font retraite vers Cassano où Jean-Victor Marie Moreau cherche à concentrer ses troupes.

Plus tard, dans la journée, les Autrichiens parviennent à jeter un pont sur l'Adda près du château de Trezzo, que Peter-Carl Ott et Johann Zoph traversent aisément.

Le 26 avril 1799 se termine donc par une détérioration des positions françaises.

Le 8 floréal an VII soit le 27 avril 1799 au matin, Peter-Carl Ott et Johann Zoph attaquent un bataillon français qui se replie à Pozzo mais parvient à relancer une contre-offensive victorieuse.

Peter-Carl Ott est repoussé.

Pour les Français, ce sera cependant la seule victoire de la journée.

Ailleurs, le front est coupé en 3 parties par les troupes de Wakassovitch et Chastelet.

Le coup fatal est porté lorsque Michael Friedrich Benedikt von Melas attaque les retranchements français du canal de Retorto où ils couvrent la tête de pont de Cassano.

Ils sont refoulés mais retraitent en bon ordre et parviennent même à mettre le feu au pont afin d'arrêter la poursuite de l'ennemi.

C'est dans ces conditions que Jean-Victor Marie Moreau décide de se retirer vers Milan.

Il fait installer plusieurs batteries d'artillerie bombardant les Austro-Russes pendant la retraite de ses hommes.

Cette tactique lui permet de sauver l'armée française d'un désastre qui s'annonçait.

Les pertes françaises sont tout de même de 2 000 morts et 3 000 prisonniers.

La bataille de Cassano est gagnée par les Russes mais Jean-Victor Marie Moreau a tout de même limité les dégâts.

Jean-Victor Marie Moreau retraite vers Milan et couvre la ville afin de faire évacuer les membres du gouvernement cisalpin et tous les Milanais compromis avec les Français.

Le 29 avril 1799, Alexandre Vassiliévitch Souvorov entre dans Milan pendant que Jean-Victor Marie Moreau se retire vers Gênes et la Ligurie.


Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents - par François Bouchot (1840) - Château de Versailles Les trois consules – Cambacérès Napoléon Lebrun

Coup d'État du 18 brumaire an VIII

Le Consulat

Le coup d'État du 18 brumaire an VIII soit le 9 novembre 1799 se prépare dans la maison de Joséphine de Beauharnais, rue Chantereine.

Lors des préparatifs du coup d'État, Joseph Bonaparte tente de concilier :

Jean-Baptiste Jules Bernadotte refuse de participer à ce coup d'État.

C'est dans l'orangerie du château de Saint-Cloud, devenu bien national, que se déroule ce Coup d'État.

Joachim Murat chasse les députés, Jean-Baptiste Bessières assure la protection de Napoléon Ier.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald commande les Compagnies Versaillaises et appuie Napoléon Ier.

Joseph Fouché rend service à Napoléon Ier lors de ce coup d'État ne prenant aucune mesure contre lui.

Le Directoire est supprimé au profit du Consulat.

Le Conseil des Cinq-Cents est dissous.

Le Tribunat reprend une partie de ses attributions.

Napoléon Ier devient premier Consul.

Le poste de ministre de la Justice permet à Jean-Jacques Régis de Cambacérès d'appuyer le coup d'État.

Charles-François Lebrun devient troisième consul, particulièrement chargé des finances.

Après le 18 brumaire, Barthélemy Louis Joseph Schérer se retire dans ses terres.

Jean-Baptiste Robert Lindet quitte la vie politique après ce coup d'État qu'il réprouve, et reprend son activité d'avocat.

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul échappe au supplice à la faveur du coup d'État du 18 brumaire an VIII.

Antoine Christophe Saliceti est hostile à ce Coup d'État,

François Cacault se rallie à Napoléon Ier.

Napoléon Ier marginalise Emmanuel-Joseph Sieyès.

Après ce coup d'État, Louis César Gabriel Berthier est nommé inspecteur aux revues.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot est rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire an VIII.

Pierre Marc Gaston de Lévis rentre en France au 18 brumaire et est devient pair de France.



Mort de Barthélemy Louis Joseph Schérer

Barthélemy Louis Joseph Schérer meurt à Chauny en 1804.

Il a publié un Précis de ses Opérations militaires en Italie.


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