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Événements contenant la ou les locutions cherchées
30 événements affichés, le premier en 1503 - le dernier en 1744
Mariage de René de Cossé avec Charlotte de Gouffier
René de Cossé épouse le 11 février 1503 Charlotte Gouffier. Leurs enfants sont :
Naissance d'Artus de Cossé-Brissac
Mort de Charlotte Gouffier
Artus de Cossé-Brissac naît en 1512, fils de René de Cossé et de Charlotte de Gouffier.
Charlotte Gouffier meurt en 1512.
Artus de Cossé-Brissac Bailly de Caux
Artus de Cossé-Brissac est Bailly de Caux, en survivance de René de Cossé son père dès 1530.
Mariage d'Artus de Cossé-Brissac avec Françoise du Bouchet
Artus de Cossé-Brissac épouse vers 1540 Françoise du Bouchet (1528-1574). Leurs enfants sont :
Campagne de l'armée française en Lombardie
Siège de Lenz
Henri II de France qui a maintenu d'excellentes relations avec le sultan Soliman, reçoit de lui l'aide d'une flotte.
Le 12 septembre 1551, une armée française traverse les Alpes et Ferdinand Ier Gonzague doit retirer ses troupes pour défendre la Lombardie.
À partir de ce moment, les perspectives de la guerre changent.
Charles Ier de Cossé, en 1551, se rend maître de Quiers et de plusieurs autres villes en Piémont ces succès obligent Ferdinand Ier Gonzague à lever le siège de Parme.
Claude II de Lorraine et René II de Lorraine-Guise participent à la conquête du Piémont en 1551
François de Montmorency fait ses premières armes au siège de Lens ou Lenz en Piémont, en 1551.
Lieutenant de cent hommes d'armes, Artus de Cossé-Brissac se signale lors de ce siège.
Jacques de Savoie-Nemours se signale également lors de ce siège.
Siège de Metz
Claude II de Lorraine Prisonnier
Artus de Cossé-Brissac Gouverneur de Metz.
Charles Quint a fait la paix avec les Princes allemands.
Irrité des conquêtes d'Henri II de France, il vient attaquer Metz.
Henri II de France fait fortifier la ville de Metz et nomme François Ier de Lorraine-Guise, gouverneur.
Le 10 novembre 1552, l'armée de Charles Quint, forte de 100 000 hommes, met le siège devant la ville. Emmanuel-Philibert de Savoie combat pour Charles Quint.
Metz est défendue par François Ier de Lorraine-Guise avec l'élite de la noblesse dont :
François III de La Rochefoucauld est Capitaine de chevau légers au siège de Metz.
Antoine van Halewijn est l'un des seigneurs qui s'enferme dans Metz.
Libéré, Charles de Bourbon-Montpensier fait partie de l'expédition chargé de défendre Metz.
Claude II de Lorraine est fait prisonnier.
Anne de Montmorency ne réussit pas à faire lever le siège.
Alors Henri II de France s'oppose au ravitaillement des soldats de Charles Quint.
La disette, la fatigue et l'humidité pousse l'empereur à lever piteusement le siège le 26 décembre 1552.
Artus de Cossé-Brissac est fait gouverneur de Metz.
Artus de Cossé-Brissac Gouverneur de Mariembourg
En 1554, Artus de Cossé-Brissac est gouverneur de Mariembourg.
Siège de Volpian
L'armée française met le siège devant Volpian. Charles Ier de Cossé est resté malade à Turin. Ses lieutenants ne savent point se faire obéir. Les jeunes volontaires montent, témérairement à l'assaut. Le gouverneur déclare qu'il ne capitulera qu'avec Charles Ier de Cossé. Charles Ier de Cossé se fait porter à l'armée. La ville se rendit. Il en ordonna la démolition.
Artus de Cossé-Brissac sert sous le duc d'Aumale en 1555, aux sièges de Volpian et de Moncalier, et reçoit, le collier de l'ordre de Saint-Michel.
Naissance de Madeleine de Cossé
Madeleine de Cossé naît vers 1558, fille d'Artus de Cossé-Brissac et de Françoise du Bouchet.
Bataille de Châteaudun
Capitaine en 1562, Artus de Cossé-Brissac est battu par Gaspard II de Coligny près de Châteaudun.
Artus de Cossé-Brissac Surintendant des finances ou Contrôleur général des finances
Charles IX de France fait Artus de Cossé-Brissac Surintendant des finances ou Contrôleur général des finances en 1563.
Mort de Charles Ier de Cossé
Timoléon de Cossé Capitaine de cinquante hommes d'armes, Grand fauconnier, Gouverneur d'Angers, Premier panetier
Charles Ier de Cossé meurt à Paris en décembre 1563.
Il est l'un des plus illustres capitaines et des plus grands hommes de son siècle.
Charles IX de France crée Timoléon de Cossé chevalier de son ordre, capitaine de cinquante hommes d'armes, lui donne la charge de grand fauconnier, vacante par la mort de son père, le gouvernement de la ville et du château d'Angers, et la charge de premier panetier, en survivance d'Artus de Cossé-Brissac, son oncle.
Artus de Cossé-Brissac Grand panetier de France
Charles IX de France nomme Artus de Cossé-Brissac Grand panetier de France en 1564.
Artus de Cossé-Brissac Comte de Secondigny
Charles IX de France érige en 1566 la terre de Secondigny en comté pour Artus de Cossé-Brissac.
Artus de Cossé-Brissac Maréchal de France
Artus de Cossé-Brissac, Seigneur de Gonnor et Comte de Secondigny, est fait Maréchal de France le 4 avril 1567 par Charles IX de France.
Artus de Cossé-Brissac est dit maréchal de Cossé pour le distinguer de son frère.
Deuxième guerre de religion
La surprise de Meaux
Michelade de Nîmes
Bataille de Saint-Denis
Mort d'Anne de Montmorency
Mort de François Artaud de Montauban d'Agoult Gouverneur du Lyonnais, Forez et Beaujolais
Mort de Claude de Batarnay Baron d'Anthon
François de Montmorency Duc de Montmorency
Henri III de France Lieutenant général
Sentant monter les périls, Louis Ier de Bourbon-Condé décide de monter une action préventive malgré les réserves de Gaspard II de Coligny.
Prenant prétexte que le roi de France est menacé par les Italiens qui envisagent de le capturer, Louis Ier de Bourbon-Condé, François Ier de Coligny-d'Andelot et Renée de Rieux font investir, le 28 septembre 1567 le château de Monceaux en Brie ou Montceaux-les-Meaux, près de Meaux pour s'emparer de la personne de Charles IX de France.
Celui-ci et Catherine de Médicis, sa mère, ne parviennent à échapper aux protestants que d'extrême justesse et peuvent s'enfuir à Meaux puis gagner Paris.
Jacques de Savoie-Nemours commande les Suisses qui ramènent Charles IX de France à Paris.
Cette opération extravagante que l'histoire a retenue sous le nom de Surprise de Meaux ou Poursuite de Meaux est de nouveau le prétexte au déclenchement de nouvelles violences.
On range toute l'infanterie française en 6 régiments dont 3 sous les ordres de Timoléon de Cossé, colonel général de là les monts.
Dans le Midi, les protestants s'emparent de plusieurs villes, notamment Nîmes, où une vingtaine de catholiques sont tués le 30 septembre 1567, lors de la Saint-Michel, d'où le nom de "Michelade" donné à ce massacre.
L'armée de Louis Ier de Bourbon-Condé avec Gaspard II de Coligny assiège la capitale.
Le connétable Anne de Montmorency tente une sortie à Saint-Denis, le 10 novembre 1567, combat au cours duquel il est mortellement blessé d'un coup de fusil dans le dos.
Participent à cette bataille :
Odet de Coligny combat pour les protestants lors de cette bataille.
René de Rochechouart participe à cette bataille.
Antoine de Clermont d'Amboise signale sa valeur dans le parti protestant dans cette bataille.
François Artaud de Montauban d'Agoult meurt tué les armes à la main lors de cette la bataille dans la cavalerie du prince de Condé.
Artus de Cossé-Brissac se distingue dans l'armée catholique lors de cette bataille, à la tête d'un corps de cavalerie.
Timoléon de Cossé sert à la tête de ses 3 régiments lors de cette bataille.
Participent à cette bataille dans l'armée catholique :
Guillaume V de Hautemer obtient une compagnie d'ordonnance et devient chevalier de l'ordre de Saint-Michel.
Claude de Batarnay meurt lors de cette bataille.
Jacqueline de Montbel, son épouse, se réfugie chez Beatriz de Silva, sa mère, au château de Saint-André de Briord.
Anne de Montmorency meurt le 12 novembre 1567.
Henri III de France, alors duc d'Anjou, lui succède à la tête de l'armée royale dont il est nommé lieutenant général.
François de Montmorency devient Duc de Montmorency.
Les protestants se replient alors et se portent vers Chartres.
François de Montmorency participe à ce combat coté catholique et François III de la Noue coté protestant.
Jacques de Savoie-Nemours est chargé de s'opposer à l'entrée des troupes que Wolfgang de Bavière, duc de Deux-Ponts, envoie aux protestants.
Jacques de Savoie-Nemours échoue dans cette expédition par la faute du duc d'Aumale, son rival, et se retire dans son duché de Genève, où il se livre à la culture des lettres et des arts.
Artus de Cossé-Brissac dans le tonnerrois
En juillet 1569, c'est l'armée d'Artus de Cossé-Brissac qui passe pas le tonnerrois.
Bataille de Moncontour
François III de la Noue Prisonnier
Mort de Jean-Philippe de Salm
Mort de Tanneguy du Bouchet Seigneur de Saint-Cyr, 7e seigneur de Puygreffier, Baron de Poiroux
La Bataille de Moncontour a lieu durant la troisième guerre de religion.
Gaspard II de Coligny, venant du sud, met le siège devant Poitiers.
Après 7 semaines, près de prendre la ville, Gaspard II de Coligny doit lever le siège devant l'avancée de l'armée royale, qu'il rencontre au nord-ouest de Poitiers, près de la commune de Moncontour de dans la Vienne.
L'armée royale française comporte notamment les Provençaux du comte de Tende et les reîtres du rhingrave et du margrave de Bade.
L'armée huguenote comporte 12 000 fantassins et 7 000 cavaliers
L'armée royale comporte 18 000 fantassins et 9 000 cavaliers.
Gaspard II de Coligny court à l'assaut de la ville de Châtellerault attaquée par Henri III de France qui se replie sur Chinon.
Gaspard II de Coligny décide alors de s'emparer de tous les passages sur le Thouet et sur la Dive...
Le 30 septembre 1569 vers 2 heures du matin, Gaspard II de Coligny et son armée arrivent dans la plaine de Saint-Clair, près de Marnes.
Il envoie aussitôt de Mouy en éclaireur avec 300 chevaux et 200 arquebusiers.
Ils tombent alors nez à nez avec l'armée catholique commandée par Gaspard de Saulx.
Le lundi 3 octobre 1569, la bataille a lieu entre Moncontour, Douron, les portes d'Airvault, et la Grimaudière.
À cette époque, la vallée de la Dive est une zone marécageuse particulièrement dangereuse :
La préparation de la bataille est marquée par la trahison de mercenaires au service des protestants, ce qui affaiblie l'armée protestante.
Armand Ier de Gontaut-Biron, quoiqu'il soit secrètement porté vers les Huguenots, combat à Moncontour.
Charles-Louis de Téligny combat bravement sous Gaspard II de Coligny.
Guillaume Ier d'Orange-Nassau, Louis de Nassau-Dillenbourg et Henry de Nassau-Dillenbourg prennent part à cette bataille dans l'armée de Gaspard II de Coligny.
Jean VI d'Aumont participe à cette bataille.
Honorat II de Savoie participe à cette bataille.
Charles du Puy-Montbrun participe à cette bataille.
Jean Héroard participe à cette bataille.
Philippe Hurault assiste à cette bataille.
Artus de Cossé-Brissac est commandant en second de l'armée catholique.
Guillaume V de Hautemer combat dans l'armée catholique
Albert de Gondi, Henri Ier de Guise et Jacques II de Goyon s'illustre lors de cette bataille.
Jean II Babou de La Bourdaisière se distingue lors de cette bataille par son courage et son habileté et permet la victoire par une adroite manœuvre de son artillerie.
L'assaut est de brève durée, à peine une heure, mais particulièrement sanglant.
Les catholiques massacrent leurs prisonniers, bien qu'Henri III de France sauve quelques gentilshommes français.
Pierre Motier de La Fayette meurt lors de cette bataille.
Sébastien de Luxembourg-Martigues participe à cette victoire catholique où il enfonce 2 fois l'avant-garde protestante.
La nouvelle de la victoire est portée à Charles IX de France et à Catherine de Médicis, qui sont alors à Tours, par leur favori, Albert de Gondi.
Jean-Philippe de Salm meurt le 3 octobre 1569 tué lors de cette bataille.
Tanneguy du Bouchet meurt lors de cette bataille.
Gaspard II de Coligny, blessé, se replie sur Parthenay, puis sur Niort ou il rassemble les débris de son armée.
Gaspard II de Coligny est grièvement blessé au visage par une arme à feu et en conservera des séquelles.
Voyant qu'il ne peut pas tenir plus longtemps dans le Poitou, il décide de rejoindre la Guyenne en attendant les secours venus d'Angleterre.
Gaspard II de Coligny avec ses troupes, échappe à Monluc et Montmorency-Damville, et rejoint l'armée des vicomtes en Languedoc.
François III de la Noue est fait prisonnier.
Estimé par les catholiques, François III de la Noue est libéré en échange d'un prisonnier catholique.
Après la défaite protestante, Charles du Puy-Montbrun retourne avec François V de Bonne en Dauphiné.
Charles du Puy-Montbrun et François V de Bonne battent de Gordes au passage du Rhône.
Contrairement aux prévisions, le parti huguenot tient bon, et même après la défaite de Moncontour, Jeanne III d'Albret refuse de se rendre.
Artus de Cossé-Brissac Lieutenant-général pour l'Orléanais, l'Anjou et la Touraine
Artus de Cossé-Brissac devient Lieutenant-général pour l'Orléanais, l'Anjou et la Touraine le 31 janvier 1570.
Prise de Saint-Étienne
Bataille d'Arnay-le-Duc
Henri de Bourbon Chef des protestants
Gaspard II de Coligny peut alors reprendre l'initiative, lève des troupes, pille les villages catholiques et prend Saint-Étienne au début 1570.
Gaspard II de Coligny remonte la vallée du Rhône
Le 27 juin 1570, Gaspard II de Coligny bat Artus de Cossé-Brissac et arrête l'armée royale à Arnay-le-Duc.
Henri de Bourbon, futur Henri IV de France, se distingue lors de cette bataille.
Gaspard II de Coligny s'établit à La Charité-sur-Loire, interdisant l'accès des troupes royales au sud du royaume et menaçant ainsi Paris.
Les confréries bourguignonnes du Saint-Esprit, catholiques, galvanisent la résistance à l'hérésie.
Henri IV de France devient le chef du parti réformé sous la tutelle de Gaspard II de Coligny.
Mariage d'Artus de Cossé-Brissac avec Nicole Mariage d'Artus de Cossé avec Nicole Le Roy de Chavigny
Nicole Le Roy de Chavigny Dame d'honneur de Catherine de Médicis
Artus de Cossé-Brissac est veuf de Françoise du Bouchet.
Nicole Le Roy de Chavigny est veuve de François de Raffin.
Artus de Cossé-Brissac (1512-1582), Comte de Gonnor, épouse vers 1574 Nicole Le Roy de Chavigny (1533-1578).
Nicole Le Roy de Chavigny devient Dame d'honneur de Catherine de Médicis de 1574 à 1578.
Complot des Malcontents
François d'Alençon Prisonnier
Henri IV de France Prisonnier
François de Montmorency Prisonnier
Mort de Joseph Boniface Seigneur de la Môle
Mort d'Annibal de Coconas
Artus de Cossé-Brissac Prisonnier
En 1574, Charles IX de France se meurt.
François d'Alençon, frère cadet du roi, allié à François de Montmorency et à Henri IV de France, met en place le complot dit des Malcontents.
Ce sont des protestants et catholiques modérés qui préconisent la modération de l'État dans les affaires religieuses.
Claude II de La Châtre rejoint les Malcontents.
François d'Alençon veut s'imposer comme successeur à la place de Henri III de France, son frère.
François d'Alençon et Henri IV de France projette de fuir la cour et de déclencher la rupture.
Les comploteurs ont des appuis à l'extérieur.
Henri Ier de Bourbon-Condé évadé, est parti chercher refuge chez les princes protestants d'Allemagne, tandis que Gabriel Ier de Montgommery prépare un débarquement en Normandie avec l'aide de ses amis anglais.
Catherine de Médicis parvient à déjouer la conspiration.
La fuite des princes est éventée.
Après l'échec de la conjuration, François d'Alençon et Henri IV de France sont arrêtés et retenus prisonniers au château de Vincennes.
Le roi pardonne à François d'Alençon.
François de Montmorency est arrêté et est enfermé à la Bastille.
Joseph Boniface est un favori du prince François d'Alençon.
D'après certaines rumeurs, Joseph Boniface aurait été l'amant de Marguerite de Valois et aussi de François d'Alençon.
Joseph Boniface est accusé d'avoir attenté à la vie de Charles IX de France en détenant une figurine de cire piquée d'aiguilles, fournie par l'astrologue Côme Ruggieri.
Joseph Boniface est soumis à la question.
Annibal de Coconas est son coaccusé.
Leur grâce, demandée par François d'Alençon et Marguerite de Valois auprès de Charles IX de France, est refusée.
Joseph Boniface de la Môle et Annibal de Coconas meurent le 30 avril 1574 décapités en place de Grève à Paris.
On raconte que Marguerite de Valois ensevelira le corps de son amant dans l'actuelle rue Yvonne-Le-Tac.
Le pamphlet protestant Le Divorce satyrique, publié en 1607; prétend que Marguerite de Valois emporte la tête de son amant après l'exécution, la fait embaumer et la conserve dans un cabinet derrière son lit à l'Hôtel de Nesle.
Le 4 mai 1574, Catherine de Médicis fait arrêter Artus de Cossé-Brissac à Vincennes, et conduire à la Bastille.
Catherine de Médicis le soupçonne d'appuyer François d'Alençon.
Libération de Artus de Cossé-Brissac
Après 17 mois de Bastille, Henri III de France rend la liberté à Artus de Cossé-Brissac en 1575.
Henri III lui offre des lettres-patentes qui le déclarent innocent.
Trouvez bon, sire, que je n'en veuille pas, répondit-il.
Un Cossé doit penser que personne ne l'a cru coupable.
Menace de Siège de Paris
Paris risque d'être assiégé par les troupes:
Henri Ier de Montmorency, gouverneur du Languedoc, catholique mais allié aux protestants de sa province, se tient en réserve.
Paix d'Étigny
Édit de Beaulieu
François d'Alençon Duc d'Anjou, de Touraine et de Berry
Henri III de France n'a ni troupes ni argent pour payer des mercenaires. Il envoie sa mère Catherine de Médicis pour négocier la paix. Celle-ci se fait accompagner d'un escadron volant de jolies demoiselles pour rendre les négociations moins longues.
La situation n'est guère meilleure du côté protestant :
Toute la France ou presque est à genoux, ravagée par les passages des mercenaires venus ou retournant en Allemagne, des bandes protestantes ou de l'armée royale, qui toutes vivent sur le pays.
François Alençon refuse de négocier tant que Marguerite de Valois, sa sœur sera captive. Elle est donc libérée et assiste avec sa mère aux pourparlers de paix.
La paix est signée le 6 mai 1576, à Étigny, entre Catherine de Médicis et son fils François d'Alençon.
Elle est confirmée le lendemain par l'édit signé à par Henri III de France à Beaulieu ou Beaulieu-lès-Loches, surnommé La paix de Monsieur, qui met fin à la cinquième guerre de Religion.
Les clauses sont favorables aux protestants :
Cet Édit prend plusieurs mesures pour satisfaire les princes :
Pomponne Ier de Bellièvre est donné comme otage à Jean Casimir du Palatinat pour garantir l'exécution de l'édit de Beaulieu.
Le roi renonce à poursuivre tous les pillards, qui peuvent garder leurs prises, tous ceux qui ont volé le domaine royal, et renonce à tous les arriérés d'impôt.
Diverses clauses sont prévues :
Enfin, l'on convint de convoquer les états généraux avant la fin de l'année
François d'Alençon se réconcilie avec le roi et reprend triomphalement sa place à la cour sous le titre de Monsieur.
Profondément catholique, Charles III de Lorraine a des bonnes relations avec les rois de France jusqu'à cette Paix.
Création de l'ordre du Saint-Esprit
Artus de Cossé-Brissac Chevalier du Saint-Esprit
Antoine III d'Estrées Chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit et de l'ordre de Saint-Michel
Albert de Gondi Chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit et de l'ordre de Saint-Michel
François Gouffier le Jeune Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit
Philippe de Lenoncourt Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit
Jacques Amyot Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit
Le 31 décembre 1578, Henri III de France crée l'ordre du Saint-Esprit.
Charles Ier de Bourbon est le premier commandeur de l'ordre.
Louis de Gonzague fait partie des premiers nobles de France nommés.
Artus de Cossé-Brissac et nommé Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel.
Pour remercier François Gouffier le Jeune de ses services, Henri III de France le fait Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et de l'Ordre de Saint-Michel dans la première promotion le 31 décembre 1578.
Antoine III d'Estrées devient Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et Chevalier de l'ordre de Saint-Michel le 31 décembre 1578.
Albert de Gondi devient Chevalier des ordres du roi le 31 décembre 1578.
Henri III de France fait Philippe de Lenoncourt Chancelier ou Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit à la première promotion du 31 décembre 1578,
Henri III de France fait Jacques Amyot commandeur de l'ordre du Saint-Esprit le 31 décembre 1578.
Liaison d'Artus de Cossé-Brissac avec Françoise de Vaujoyeux.
Artus de Cossé-Brissac a une liaison avec Françoise de Vaujoyeux. Leurs enfants sont :
Négociations pour le mariage de François d'Alençon avec Élisabeth Ire Tudor
En 1581, Artus de Cossé-Brissac se rend en Angleterre pour négocier le mariage d'Élisabeth Ire Tudor avec François d'Alençon, Duc d'Anjou.
Il a 26 ans et elle en a 47.
Élisabeth Ire Tudor le surnomme sa grenouille.
Leur rencontre est de bons augures mais nul ne se sait ce qu'en pense réellement la reine.
Le peuple anglais est particulièrement contre ce mariage, du fait que François est un prince français et aussi de religion catholique.
Mort d'Artus de Cossé-Brissac
Artus de Cossé-Brissac meurt au château de Gonnor ou Gonnord en Maine-et-Loire le 7 janvier ou le 15 février 1582.
Artus de Cossé-Brissac a l'esprit vif, l'humeur libre et gaie.
Il aime la table et beaucoup les femmes, mais jamais l'instant du plaisir ne l'emporte sur celui du devoir.
Mariage de René-Hugues-Thimoléon de Cossé-Brissac avec Marie Anne Hocquart de Montfermeil
René-Hugues-Thimoléon de Cossé-Brissac épouse à Paris le 11 février 1744. Leurs enfants sont :
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