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Événements contenant la ou les locutions cherchées



10 événements affichés, le premier en 1472 - le dernier en 1519



Mariage de Guillaume Gouffier de Boissy avec Philippe de Montmorency

Guillaume Gouffier de Boissy épouse le 15 juin 1472 ou le 3 juillet 1472 Philippine ou Philippe de Montmorency (morte à Chinon le 20 novembre 1516), Dame de Vitry-en-Brie, fille de Jean II de Montmorency, Seigneur de Nivelle (1401-1477) et de Marguerite d'Orgemont (vers 1415-1481). Leurs enfants sont :



Naissance d'Artus Gouffier de Boissy

Artus Gouffier de Boissy naît en 1475, fils de Guillaume Gouffier de Boissy, Sénéchal de Saintonge, et de Philippine de Montmorency.

Artus Gouffier de Boissy est d'abord enfant d'honneur de Charles VIII de France, dont Guillaume Gouffier de Boissy, son père, est le précepteur.



Abdication d'Alphonse II de Naples

Ferdinand II de Naples Roi de Naples

Prise de Naples

Charles VIII de France Roi de Naples et de Jérusalem

Prise de Monte San Giovanni

Andrea Doria reste fidèle à Alphonse II de Naples tant qu'il y a espoir de salut.

Alphonse II de Naples mal secondé par ses sujets, dont il s'est aliéné le cœur par ses vices, abdique en février 1495 en faveur de son fils Ferdinand II de Naples.

Il quitte Naples avant que les Français l'atteignent, et se retire en Sicile.

L'inimitié du peuple napolitain s'étend à Ferdinand II de Naples.

Il se retire dans l'île d'Ischia.

Charles VIII de France prend possession de Naples le 22 février 1495 où il vit dans une ambiance festive, fort de ses succès.

De nombreux soldats français contractent un mal jusqu'alors inconnu : la syphilis.

Jacques II de Chabannes, Artus Gouffier de Boissy et Jean II de Nicolaï participent à cette campagne.

Jean II de Nicolaï est alors chargé de plusieurs négociations avec les princes italiens.

Charles VIII de France est couronné Roi de Naples et de Jérusalem sans avoir eu à se battre.

Pour lui, Naples est une étape obligée pour une éventuelle croisade vers la ville sainte.

Charles VIII de France fait Jean II de Nicolaï Chancelier du royaume de Naples.

Jean de Ganay est nommé chancelier du Royaume de Naples.

On peut croire que la puissance française en Italie va redevenir ce qu'elle était au temps des premiers Angevins.

Mais l'arrogance des français provoque l'hostilité de la population.

L'armée royale se comporte comme en pays conquis et les Italiens souhaitent vite s'en débarrasser.

En 1495, Louis II de La Trémoïlle mène l'assaut de Monte San Giovanni, place forte du marquis de Pescara.

La prise est rapide et les 7 à 800 défenseurs sont tués.

Cela connaît un immense retentissement en Italie qui n'a plus l'habitude d'une telle sauvagerie.

Jean Caracciolo, un noble napolitain, s'attache aux Français pendant l'occupation de Naples par Charles VIII.


Jacques de Trivulce

Conquête du Duché de Milan

Fuite de Ludovic le More en Autriche

Prise de Milan

Jacques de Trivulce Maréchal de France

Le 10 juillet 1499, Louis XII, avec une puissante armée, 23 000 hommes dont 5 000 Suisses, dotée d'une forte artillerie, arrive à Lyon.

Dans sa suite, il y a César Borgia et le cardinal Julien delle Rovere, futur pape Jules II, momentanément réconciliés

Georges Ier d'Amboise, Jacques II de Chabannes, Artus Gouffier de Boissy, Pierre de Rohan-Guémené et Jean de Poitiers participe à cette campagne.

Philibert II de Savoie participe aux guerres d'Italie au côté de Louis XII.

La coalition anti-milanaise est franco-vénitienne et François II Gonzague se met au service de Louis XII.

Les Français commandés par le condottiere Jacques de Trivulce attaquent le duché de Milan en juillet 1499.

L'avant-garde de l'armée française, dirigée par le condottiere Jacques de Trivulce, pénètre dans le Milanais le 18 juillet 1499.

À Lyon, l'artillerie et le reste de la cavalerie partent pour l'Italie

En août 1499, l'armée française quitte sa base d'Asti et prend une à une les places fortes détenues par Ludovic le More, dont Gênes.

Pendant qu'elle fonce sur Pavie, les Vénitiens passent l'Adda et les villes lombardes se soulèvent

Calculateur et violent, César Borgia tente grâce à l'appui de son père de se constituer une principauté en Romagne.

En 1499, César Borgia prend Imola et Forlì, dirigée par Catherine Sforza en 1499.

Le 2 septembre 1499, Ludovic le More attaqué sur deux fronts, quitte Milan pour le Tyrol où l'accueille l'empereur Maximilien Ier de Habsbourg.

Le 14 septembre 1499, les français prennent possession de Milan qui a négocié sa reddition.

Louis XII, qui n'a pas participé à l'expédition, quitte la France pour faire son entrée solennelle à Milan

Louis XII nomme Jacques de Trivulce Gouverneur de Milan, mais celui-ci se rend très impopulaire.

Jacques de Trivulce, Marquis de Vigevano, est fait Maréchal de France en 1499 par Louis XII.

Louis XII fait François II Gonzague chevalier de l'Ordre de Saint-Michel.

Louis XII quitte la ville au bout d'un mois.



François Ier de France Duc de Valois

En 1500, Louis XII de France donne en apanage le Valois à François Ier de France (François d'Angoulême), son jeune cousin,et futur gendre, à charge pour lui de restaurer le château de Villers-Cotterêts.

François Ier de France portera ce titre jusqu'à son accession au trône.

Louis XII de France est le tuteur des enfants de Charles d'Orléans et de Louise de Savoie, à l'origine des décisions importantes les concernant.

Louis XII entoure François d'Angoulême des hommes qu'il a personnellement choisi.

Louis XII entre en conflit avec Louise de Savoie, jeune veuve, qui assure leur éducation de tous les jours.

Elle ne cesse d'entourer ses enfants de toute sa tendresse et son attention, craignant tout le temps qu'il leur arrive quelque chose.

Louise de Savoie confie à Antoine Duprat l'éducation de François Ier de France, son fils.

Faisant vœu de chasteté, Louise de Savoie ne se remarie pas et va à l'encontre de son époque où les parents cherchent à avoir plusieurs enfants pour lutter contre la mortalité infantile élevée.

Grâce à son goût pour les belles-lettres, Artus Gouffier de Boissy a la faveur de Louis XII, qui lui confie l'éducation de François Ier de France.

Artus Gouffier de Boissy, trouvant dans son élève un caractère plein de feu, lui fait prendre comme emblème une salamandre dans le feu, avec ces mots : Nutrisco et extinguo.

Il dirige ses dispositions du côté de l'amour de la gloire, cultive en lui la générosité qui caractérise la chevalerie française.

François puise dans la redécouverte des écrits anciens l'image du héros antique qu'il retrouve dans les textes de Suétone et Plutarque.

En lui faisant aimer les lettres et les arts, Artus Gouffier de Boissy le dispose de bonne heure au rôle de mécène.

François peut profiter de la grande bibliothèque de Jean d'Orléans, son grand père.

Ses précepteurs, par exemple Christophe de Longueil et du Moulin, sont des représentants de ce renouveau de la pensée venu d'Italie est qui est nommé humanisme.

Côté religieux, François d'Angoulême est sensible aux idées de Marguerite d'Angoulême, sa sœur, très proche de lui, influencée par les nouvelles idées religieuses venant des Flandres ou d'Italie.

Cependant il reste fidèle aux sacrements.

François parle plusieurs langues (italien est espagnol) et s'intéresse aux nouveaux contours de nos continents suite aux découvertes des navigateurs.

Il ajoute à l'éducation de l'esprit celle du corps.

Grand jeune homme robuste, il excelle dans la chasse au cerf et aux jeux de balle.

Il pratique aussi les tournois.

Un des meilleurs amis de François durant sa jeunesse est Robert de la Marck, Seigneur de Fleuranges.

Au château d'Amboise, il est entouré de beaucoup d'hommes comme le maréchal de Gié qui lui enseigne les techniques militaires ou Artus Gouffier de Boissy.

Il s'entoure également de Philippe Chabot et Anne de Montmorency.

Il passe ainsi une jeunesse heureuse et insouciante, rêvant des exploits des militaires français comme Georges Ier de la Trémoïlle ou Gaston de Foix.


Jacques II de Chabannes de La Palice - Galerie des batailles -Versailles Jacques II de Chabannes de La Palice - dans l'ouvrage d'André Thevet, Les vrais pourtraits et vies des hommes illustres grecz, latins et payens, 1584

Artus Gouffier de Boissy Grand maître

Jacques II de Chabannes Maréchal de France

Soucieux d'accorder des faveurs à ses proches, François Ier de France destitue Jacques II de Chabannes de sa charge de Grand maître, au profit d'Artus Gouffier de Boissy.

Cependant, il connaît la valeur des personnages marquants du règne précédent.

Jacques II de Chabannes, Seigneur de La Palice, est fait Maréchal de France le 7 janvier 1515 par François Ier de France.


Antoine Duprat

L'entourage de François Ier de France

Antoine Duprat Principal ministre et chancelier de France

Claude de Lorraine-Guise Échanson du roi

François Ier de France, physiquement imposant et doté d'un caractère déterminé, souhaite jouer un rôle de premier ordre en Europe.

S'il n'est pas encore aguerri aux fonctions de Roi, François Ier de France sait s'entourer de personnes efficaces.

Sa mère, Louise de Savoie, entre au Conseil privé.

François Ier de France est reconnaissant vis-à-vis des personnes qui ont servi Louis XII : la Trémoïlle, Odet de Foix et de La Palisse.

Il favorise également des amis d'enfance :

Ainsi, François Ier de France nomme Antoine Duprat principal ministre et chancelier de France le 7 janvier 1515, office qu'il conservera tout au long de sa vie.

Claude de Lorraine-Guise est nommé Échanson du roi et entre dans son conseil.

De 1515 à 1518, François Ier vit au château d'Amboise.

La Cour du Roi qui peut représenter jusqu'à 10 000 personnes, est un instrument de pouvoir pour le Roi.

La noblesse y est très présente, souhaitant attirer les faveurs du souverain.

Ceux qui en ont la chance, loge avec le Roi.

De fête en tournoi ou en lecture de poèmes, François Ier entretient une ambiance agréable.

Il aime à se mêler aux membres de la Cour.

Les temps fort d'une journée royale sont la chasse à cour et les repas.

Toutes les précautions sont prises pour la nourriture et les boissons destinées au Roi.

La Renaissance est réputée pour ses empoisonnements.

La Maison du Roi dirigée par Artus Gouffier de Boissy, puis René de Savoie, oncle du Roi, organise la vie du souverain et de son entourage.

Cette Maison recouvre les besoins de l'esprit, l'intendance du Roi et sa table.

Il existe également une armée pour assurer la protection du Roi.

Cette Maison du Roi est l'ambition de beaucoup de nobles.


Prospero Colonna - Extrait du Journal de Louise de Savoie -Gravure du XVIe Bataille de Marignan Charles III de Bourbon, gravure de Thomas de Leu Charles III de Bourbon

Bataille de Marignan

Mort de Charles de Bueil

Mort de Charles de la Trémoïlle

Déposition de Maximilien Sforza

François Ier Duc de Milan, de Parme et de Plaisance

Charles III de Bourbon Connétable de France

Charles III de Bourbon Vice-roi du Milanais

Pendant les escarmouches qui conduisent à la bataille de Marignan, les soldats de Robert Stuart d'Aubigny sous le commandement de Jacques de la Palice, dans un audacieux raid de cavalerie derrière les lignes ennemies, surprennent et capturent Prospero Colonna, le commandant du pape.

Ce sont les piquiers suisses qui attaquent les français le 13 septembre 1515 et mettent en difficulté l'armée de François Ier de France.

Avec l'aide des vénitiens, François Ier de France réussit cependant à battre le 14 septembre 1515, grâce à la supériorité du feu français.

Cette bataille fait plus de 15 000 victimes.

Participent à cette bataille :

Capitaine, Charles de Bueil commande une compagnie de gendarmerie lors de cette bataille.

Charles de Bueil meurt le 13 septembre 1515.

Charles de Bueil, et le duc de Châtellerault, d'Imbercourt, Jacques d'Amboise seigneur de Bussy, Hugues d'Amboise, baron d'Aubijoux, fondant la lance en arrêt sur le bataillon des Suisses, se font jour en 2 ou 3 endroits, culbutent et foulent aux pieds de leurs chevaux un grand nombre de combattants, mais périssent presque tous dans ce premier effort.

Louis IV de Bueil, son frère, est blessé lors de cette bataille.

Robert Stuart d'Aubigny prend part à cette bataille.

Robert III de la Marck se distingue et contribue à la victoire des Français.

François Ier de France l'adoube de sa propre main.

Louis II de La Trémoïlle se distingue à Marignan.

Charles de la Trémoïlle, son fils, meurt le 13 septembre 1515.

Claude de Lorraine-Guise se conduit en héros et est grièvement blessé.

Charles IV de Bourbon-Vendôme combat à la tête de 70 lances.

Charles III de Bourbon dirige une armée.

François Ier de France tire une gloire de cet affrontement n'hésitant pas à se mêler lui-même à la bataille comme les héros de l'antiquité.

François Ier et François Ier de Bourbon-Saint-Pol se fait adouber Chevalier par Bayard sur le champ de bataille.

Cette victoire entraîne la facile conquête de l'Italie en un temps où l'arrivée de l'or américain diminue pour une courte période.

Maximilien Sforza se soumet au Roi français et est déposé de son duché de Milan.

Le 13 octobre 1515, François Ier de France est déclaré Duc de Milan, de Parme et de Plaisance.

François Ier de France nomme Charles III de Bourbon Connétable de France et vice-roi du Milanais.

Antoine Duprat est nommé chancelier du duché de Milan.

Plusieurs traités sont signés pour mettre fin à ces guerres d'Italie.

Il y a :



Traité de Noyon

La victoire française de Marignan est scellée par le Traité de Noyon.

Artus Gouffier de Boissy conclut en août 1516, à Noyon, un traité entre François Ier de France et Charles Quint.

Guillaume de Chièvres négocie pour Charles Quint, dont il a aussi été gouverneur.

Jacques II de Chabannes retourne en France.



Mort d'Artus Gouffier de Boissy Grand maître de la maison de France

Le traité de Noyon n'ayant pu terminer tous les différends, Artus Gouffier de Boissy et Guillaume de Chièvres, les deux négociateurs, se rencontrent encore à Montpellier, espérant trouver les moyens d'établir une paix solide.

Artus Gouffier de Boissy et Guillaume de Chièvres sont amis, et désirent sincèrement que leurs maîtres le soient.

Ils travaillèrent sans relâche et de bonne foi pendant 2 mois à la discussion des points litigieux.

Ils arrêtent le mariage de Charles Quint avec la princesse Charlotte de France, fille de François Ier de France.

Ils vont conclure la négociation, lorsqu'Artus Gouffier de Boissy meurt à Montpellier en mai 1519.

La négociation est alors abandonnée.

Artus Gouffier de Boissy est Duc de Roannez et Pair de France, Comte d'Étampes, de Caravas, Baron de Passavant, de Maulévrier, de Roanne, de la Mothe-Saint-Romain, de Bourg-sur-Charente et de Saint-Loup, Seigneur d'Oiron, de Villedieu, de Valence et de Cazamajor.

Guillaume Gouffier de Bonnivet remplace Artus Gouffier de Boissy, son frère, dans la faveur de François Ier de France.


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