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Événements contenant la ou les locutions cherchées



8 événements affichés, le premier en 1100 - le dernier en 1155



Naissance d'Arnaud de Brescia

Arnaud de Brescia naît vers 1100 à Brescia en Italie.

Arnaud de Brescia fait des études de clerc, et est nommé lecteur, un des 4 ordres mineurs sous l'ordre majeur du prêtre.

Arnaud de Brescia part en France suivre l'enseignement de Pierre Abélard.

Il fait sienne la doctrine du logisticien, préconise l'abandon par l'Église de son pouvoir temporel et de ses biens, pour revenir se concentrer sur le message de l'Évangile.

De retour à Brescia, Arnaud de Brescia agite l'Église locale par ses théories.

Arnaud de Brescia souhaite accroître l'influence des laïcs, cantonner le pape à son rôle religieux, et en conséquence lui supprimer son pouvoir temporel.



Concile de Sens

Bernard de Clairvaux combat les positions de Pierre Abélard, approximatives d'un point de vue théologique.

Il demande au concile de Sens et au pape Innocent II de le condamner pour le scepticisme et le rationalisme de ses écrits et de son enseignement en 1140.

Arnaud de Brescia est condamné avec Pierre Abélard.

Bernard de Clairvaux recommande à Louis VII le Jeune d'expulser Arnaud de Brescia.

Arnaud de Brescia s'enfuit alors à Zurich, où il exprime une fois encore ses sensibilités.



Révolte urbaine à Rome

Arnaud de Brescia recommence à agiter sérieusement l'Église, et profite de l'hospitalité du légat pontifical Guido de 1143 à 1144 pour revenir à Rome, où il trouve une révolte urbaine qui chasse de Rome le pape et ses cardinaux. Arnaud de Brescia l'intensifie, et le trop court pontificat de Célestin II ne parvient pas à calmer les troubles.

Arnaud de Brescia met en avant les anciens Romains et leur modèle d'organisation, ordonne la reconstruction du Capitole, la restauration du Sénat et de l'ordre équestre.


Eugène III Pape Eugène III Pape

Mort de Lucius II Pape

Eugène III Pape

Sommé par les partisans d'Arnaud de Brescia de renoncer à toute souveraineté temporelle, Lucius II réclame l'appui de l'empereur Conrad III de Hohenstaufen et marche lui-même contre Rome avec quelques troupes. Lucius II est blessé à mort en montant à l'assaut du Capitole et meurt le 15 février 1145.

Bernardo Paganelli di Montemagno, né à Pise, moine à Cîteaux et à Clairvaux, est élu pape en 1145 sous le nom d'Eugène III.

Eugène III bénéficie de l'appui de Bernard de Clairvaux avec qui il poursuivit la réforme engagée par Grégoire VII.

En 1145, Nicolas Breakspear, futur Adrien IV, rejoint la cour pontificale.

Durant un court intermède, Henri de France est moine cistercien sous Bernard de Clairvaux.

À cette occasion, Henri de France fait la connaissance du pape Eugène III.



Révolte contre le pape Eugène III

Mort Arnaud de Brescia

Forcé de s'éloigner de Rome, où dominait Arnaud de Brescia, Eugène III erre en Italie, en Allemagne, en France et ne peut rentrer que épisodiquement à Rome.

A Rome, Arnaud de Brescia, réformateur politique, prend la tête d'une révolution contre le pouvoir temporel du pape Eugène III, en 1145.



Concile de Reims

Au concile de Reims, en 1148, les hérétiques sont frappés d'anathème et Henri de Lausanne est condamné à la prison perpétuelle.

Bernard de Clairvaux porte une accusation d'hérésie contre Gilbert de la Porrée, Évêque de Poitiers. Bernard de Clairvaux n'obtient qu'un mince avantage, et son adversaire conserve son évêché et toute sa considération.

Plein de zèle pour l'orthodoxie, Bernard de Clairvaux combat aussi les thèses de Pierre de Bruys, d'Arnaud de Brescia, et condamne les excès de Raoul, un ancien moine de Clairvaux, qui demande le massacre des Juifs.

En cette même année Bernard de Clairvaux prêche la croisade en Hainaut et séjourne à Mons, la capitale des Comtes de Hainaut.

Bernard de Clairvaux fonde jusqu'à 72 monastères, répandus dans toutes les parties de l'Europe :

En 1148 un concile tenu à Reims confirme l'invalidité du mariage de Raoul Ier de Vermandois et de Pétronille d'Aquitaine.

Il excommunie Raoul Ier de Vermandois et de Pétronille d'Aquitaine ainsi que Barthélemy de Jur, Pierre de Senlis et Simon de Noyon, qui ont accepté de bénir cette union.



Interdit sur Rome

Expulsion d'Arnaud de Brescia

Aussitôt élu, Adrien doit reprendre en main la ville de Rome, secouée par des prédications subversives.

Rompant avec les demi-mesures de son prédécesseur, Adrien IV lance l'interdit sur la ville.

La cessation des pèlerinages, et donc des flux d'argent apportés par les pèlerins, finit par mettre la Ville au pas.

Adrien IV finalement force Arnaud de Brescia à s'enfuir avec l'aide de l'empereur Frédéric Ier Barberousse.



Prise de Rome par Frédéric Ier Barberousse

Mort d'Arnaud de Brescia

Frédéric Ier Barberousse Empereur Germanique

Une réconciliation entre Adrien IV et Frédéric Ier Barberousse intervient.

Frédéric Ier Barberousse, accompagné de Mathieu Ier de Lorraine, prend le contrôle de Rôme.

Arnaud de Brescia, autorité spirituelle dénie au pape Adrien IV tout droit de gouverner la ville.

En 1155, Frédéric Ier Barberousse livre Arnaud de Brescia au préfet de Rome.

Il meurt pendu.

Son corps est brûlé et ses cendres jetées dans le Tibre.

De la dynastie rivale Welfs, Frédéric est issu d'une des principales familles d'Allemagne, faisant de lui un choix acceptable pour les princes électeurs.

Frédéric Ier Barberousse est couronné Empereur Germanique le 18 juin 1155 à Rome par le pape Adrien IV.

Cependant, pendant la messe, Adrien décide de lui-même de modifier le rituel pour bien marquer sa supériorité sur l'empereur.

Furieuses, les troupes allemandes manquent d'emprisonner le pape.


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