Listes Recherche par nom de personne, de lieu,... Recherche par Année Carte

Page précédente Accueil du site Mode d'emploi Nous écrire



De l'année à l'année
Sans mise en forme











Événements contenant la ou les locutions cherchées



25 événements affichés, le premier en 1615 - le dernier en 1692



Naissance de Armand-Frédéric de Schomberg

Hermann Friedrich von Schönburg ou Armand-Frédéric de Schomberg dit le maréchal de Schomberg naît à Heidelberg le 6 ou le 17 décembre 1615 ou en 1616, fils de Hans Meinhard von Schönburg auf Wesel (1582-1616) et de Anne Sutton (1582-1615).



Débuts d'Armand-Frédéric de Schomberg

En 1632, Armand-Frédéric de Schomberg se fait connaître sous les ordres de Frédéric-Henri d'Orange-Nassau.


Bataille de Nördlingen par Jacques Courtois Albert de Brandebourg-Ansbach - par Benjamin Block en 1643

Prise de Ratisbonne

Première Bataille de Nördlingen

Gustaf Karlsson Horn Prisonnier

Mort de Frédéric de Brandebourg-Ansbach

Albert II de Brandebourg-Ansbach Margrave de Brandebourg-Ansbach

Sophie de Solms-Laubach Régente

Les Suédois ne peuvent tirer bénéfice de la victoire protestante à Lützen à cause de la mort de leur roi Gustave II Adolphe.

Ferdinand de Hongrie et Ferdinand d'Autriche, son cousin, font alors marche pour joindre leurs 2 armées.

Les forces suédoises commandées par Bernard de Saxe-Weimar et Gustaf Karlsson Horn tentent désespérément d'empêcher cette jonction mais sont incapables de rattraper Ferdinand de Hongrie.

Ferdinand III de Habsbourg, et Ferdinand d'Autriche, assisté de Matthias Gallas et d'Ottavio Piccolomini, reprend l'avantage et occupent la ville de Ratisbonne le 26 juillet 1634, menaçant d'avancer plus loin en Saxe.

Ferdinand d'Autriche passe le Danube en août 1634.

Les 2 armées font leur jonction dès septembre 1634, établissant leur campement en Souabe au sud de Nördlingen.

Cette ville est alors défendue par une petite garnison suédoise.

Peu de temps après, Bernard de Saxe-Weimar et Gustaf Karlsson Horn arrivent également et font leurs préparatifs en vue de la rencontre décisive.

Ferdinand de Hongrie et Ferdinand d'Autriche se préparent aussi à la bataille, négligeant les conseils de leurs généraux plus expérimentés, tel le général impérial Matthias Gallas.

Dans l'autre camp, les préparatifs se font aussi mais les 2 chefs sont en désaccord.

En outre, ils sous-estiment la supériorité numérique des forces catholiques et, malgré des rapports réalistes qui leur sont fournis, estiment à 7 000, et non à 21 000 comme c'était le cas, le nombre de fantassins qui devaient combattre leurs propres forces, soit 16 000 hommes.

La première Bataille de Nördlingen a lieu le 5 et 6 septembre 1634.

Armand-Frédéric de Schomberg se fait connaître sous les ordres de Bernard de Saxe-Weimar lors de cette bataille.

Les protestants réalisent qu'ils doivent faire un effort pour reprendre la ville et planifient alors une attaque de nuit.

L'attaque des protestants se trouve en difficulté lorsque leur avance est bloquée par leur artillerie et les chariots de ravitaillement qui se trouvent devant l'infanterie.

Cela donne un délai aux troupes impériales pour se préparer.

Ensuite l'infanterie suédoise attaque sans l'appui de son artillerie, et parvient néanmoins à enfoncer une aile.

Le commandant des impériaux ordonne une attaque coordonnée sur la ligne saxonne.

Les Suédois sont mis en déroute.

La rivalité de Gustaf Karlsson Horn et de Bernard de Saxe-Weimar qui lui dispute le commandement de l'armée suédoise est une des causes de leur défaite commune.

Bernard de Saxe-Weimar perd la bataille.

Gustaf Karlsson Horn est fait prisonnier et les alliés des protestants perdent entre 12 000 et 14 000 soldats.

L'armée suédoise est anéantie et les débris qui en restent s'enfuient vers Heilbronn ne rappellent plus rien de l'armée glorieuse et jusque-là victorieuse, dont ils ont fait partie.

Les troupes du Wurtemberg sont touchées par cette défaite.

Le Wurtemberg est pillé et incendié.

Eberhard VII de Wurtemberg part en exil à Strasbourg.

L'ensemble de la famille ducale, y compris Jules-Frédéric de Wurtemberg-Weiltingen, s'enfuit à Strasbourg,

Bien que la France ne soit pas engagée directement, des unités françaises servent du côté des protestants : Charles de Sainte-Maure, futur gouverneur de Louis le Grand Dauphin, Duc de Montausier, fait partie des rescapés.

Maximilien Ier de Bavière renoue avec le succès lors de cette bataille qui constitue le premier revers suédois dans la guerre de Trente Ans.

Cette importante victoire des forces impériales et espagnoles décide la France à intervenir ouvertement dans le conflit.

Frédéric de Brandebourg-Ansbach meurt le 6 septembre 1634 tué lors de cette bataille.

Albert II de Brandebourg-Ansbach lui succède et devient Margrave de Brandebourg-Ansbach.

Comme Albert II de Brandebourg-Ansbach est encore mineur, Sophie de Solms-Laubach, sa mère assure la régence jusqu'en 1639.

Le récit de cette bataille donne lieu à un véritable morceau de bravoure dans le dernier des romans picaresques espagnols, intitulé La vida y hechos de Estebanillo González (1646).

Le narrateur de ce roman autobiographique, qui devient précisément bouffon du cardinal-infant entre 1639 et 1641, y dépeint en effet la bataille depuis un point de vue complètement anti-héroïque, qui annonce les pages de Stendhal sur la bataille de Waterloo dans La Chartreuse de Parme.



Armand-Frédéric de Schomberg au service de Louis XIII

En 1635, Armand-Frédéric de Schomberg passe au service de Louis XIII et se distingue en Franche-Comté contre les Impériaux.



Mariage de Armand-Frédéric de Schomberg avec Johanna Elisabeth von Schönburg auf Wesel

Armand-Frédéric de Schomberg épouse le 30 avril 1638 Johanna Elisabeth von Schönburg auf Wesel. Leurs enfants sont :



Armand-Frédéric de Schomberg à nouveau au service Frédéric-Henri d''Orange-Nassau

De 1639 à 1650, Armand-Frédéric de Schomberg sert à nouveau Frédéric-Henri d'Orange-Nassau

Armand-Frédéric de Schomberg sert son fils Guillaume II d'Orange-Nassau.



Armand-Frédéric de Schomberg Comte de Schomberg

Armand-Frédéric de Schomberg devient Comte de Schomberg en 1640.



Naissance de Ménard de Schomberg

Meinrad ou Ménard de Schomberg naît en 1641, fils d'Armand-Frédéric de Schomberg et de Johanna Elisabeth von Schönburg auf Wesel.



Armand-Frédéric de Schomberg Capitaine-Lieutenant de la Compagnie écossaise de la Gendarmerie de France

En 1650, Armand-Frédéric de Schomberg retourne en France et achète la charge de Capitaine-Lieutenant de la Compagnie écossaise de la Gendarmerie de France et participe à la guerre contre l'Espagne.



Armand-Frédéric de Schomberg Maréchal de camp

Armand-Frédéric de Schomberg Nommé maréchal de camp en 1652,



Armand-Frédéric de Schomberg Lieutenant-général

Armand-Frédéric de Schomberg devient Lieutenant-général en 1655.



Guerre de Restauration

En 1660, Armand-Frédéric de Schomberg aide Alphonse VI de Portugal à vaincre les Espagnols lors de la Guerre de Restauration.



Armand-Frédéric de Schomberg Conde de Mértola

Armand-Frédéric de Schomberg devient Conde de Mértola en 1663.



Armand-Frédéric de Schomberg Comte de Courbet

Armand-Frédéric de Schomberg devient Comte de Courbet en 1668.



Mariage d'Armand-Frédéric de Schomberg avec Susanne d'Aumale

Armand-Frédéric de Schomberg est veuf de Johanna Elisabeth von Schönburg auf Wesel.

Armand-Frédéric de Schomberg épouse le 14 avril 1669 Susanne d'Aumale (morte à Berlin en 1688), fille de Daniel d'Aumale, Seigneur de Haucourt, et de Françoise de Saint Paul de Luxembourg.



Levé du régiment Tessé-Dragons

Le 25 mars 1674, René III de Froulay lève le régiment de Tessé Dragons, dont Philibert-Emmanuel de Froulay devient le major.

René III de Froulay rejoint l'armée du Roussillon commandée par Armand-Frédéric de Schomberg.

René III de Froulay s'illustre à Saint-Jean-de-Pagès ou Saint-Jean-Pla-de-Corts dans les Pyrénées-Orientales le 26 juin 1674.

Philibert-Emmanuel de Froulay conduit le régiment en Roussillon en août 1674


Frédéric-Armand de Schomberg

Armand-Frédéric de Schomberg Maréchal de France

Armand-Frédéric de Schomberg, Duc de Schomberg, est fait Maréchal de France par Louis XIV le 30 juillet 1675.



Début du Siège de Valenciennes

En novembre 1676, François Michel Le Tellier met le siège devant de Valenciennes.

Afin d'ôter l'envie aux Espagnols de prêter main forte à Valenciennes, des troupes font le siège de Saint-Omer et de Cambrai.

Valenciennes est bien fortifiée, les abords ont été inondés, la garnison semble prête à attendre les renforts qui ne manqueront pas d'arriver.

Devant Valenciennes, Louis XIV est accompagné de Philippe Ier d'Orléans et des maréchaux :

qui commandent chacun leur jour.

Nicolas Chalon du Blé et Yves de Tourzel d'Alègre participent à ce siège.

Sébastien Le Prestre aussi est là, qui commande toutes les opérations.


Plan de Cambrai datant de 1710 – les inondations au sud - à l'oues, la porte de Selles, la porte Notre-Dame au nord Codification des attaques des places fortes par Vauban Siège et reddition de la forteresse de Cambrai en avril 1677 par Adam François van der Meulen Philippe de France portant une armure à fleur de lys et le cordon bleu de l'Ordre du Saint-Esprit.

Siège de Cambrai

Siège de Saint-Omer

Forte d'une armée de métier bien payée et bien organisée qui comprend plus de 279 000 hommes, bénéficiant d'une artillerie puissante, la monarchie française est alors la meilleure armée d'Europe.

Face à elle, les places fortes des anciens Pays-Bas espagnols sont défendues par quelques milliers d'hommes, souvent des mercenaires mal payés et des compagnies de bourgeois qui n'offrent que leur courage.

Louis XIV, qui veut assurer à jamais le repos de ses frontières, décide d'en finir avec Cambrai et se porte en personne devant la ville.

Charles II d'Espagne estime plus la place de Cambrai, que tout le reste de la Flandre ensemble.

Elle est fameuse par le nombre des affronts qu'elle a fait souffrir aux Français.

Selon Boileau on juge, en France, que les Espagnols feront tous les efforts pour sauver Saint-Omer et Cambrai, dont la perte risque d'entraîner le reste des Pays-Bas.

Cambrai est isolé et ne peut espérer aucun secours mais la défense de la ville est confortée par :

Le temps, froid, pluvieux et neigeux, rend les conditions difficiles pour les assiégeants.

Les services secrets de François Michel Le Tellier l'ont renseigné sur les sentiments des Cambrésiens : ils ne sont pas belliqueux et n'ont pas d'attaches particulières avec l'Espagne.

Le 22 mars 1677, Louis XIV et François III d'Aubusson, s'installent à Awoingt d'où il dirige le siège.

François-Henri de Montmorency-Bouteville prend position à la Marlière.

Guy Aldonce II de Durfort s'installe au château d'Escaudœuvres.

Armand-Frédéric de Schomberg prend position à Ramilliesn.

La suite de Louis XIV comprend aussi François Michel Le Tellier et Simon Arnauld d'Andilly et le père de la Chaise, confesseur du roi.

Nicolas Chalon du Blé, Henri de Guise-Lorraine et Yves de Tourzel d'Alègre participent à ce siège.

César III Auguste de Choiseul participe à ce siège, sous les ordres de Philippe Ier d'Orléans

L'armée française est composée de 38 bataillons d'infanterie et 48 escadrons de cavalerie, soit plus de 40 000 hommes.

Les défenseurs de Cambrai sont au nombre de 4 000.

Vauban, qui commande les opérations, entreprend la réalisation de lignes de circonvallation et de contrevallation entourant la place :

Le front nord de Cambrai est vulnérable.

Profitant de cette faiblesse, les Français ouvrent une tranchée du côté de la porte Notre-Dame.

7 000 paysans viennent de Picardie aident aux travaux d'approche qui avancent rapidement.

Des buttes sont construites afin de placer, pour une meilleure performance, les canons au niveau de la contre-escarpe.

Le 30 mars 1677 les premières batteries se mettent à battre en brèche 3 demi-lunes et le corps de la place.

Le 1er avril 1677 les troupes françaises attaquent les 3 demi-lunes.

Le 2 avril 1677 les troupes françaises investissent l'une des demi-lunes entre la porte de Selles et la Porte Notre-Dame.

Le 5 avril 1677, la ville se rend après que les troupes françaises ont sapé les fortifications.

La garnison se réfugie dans la citadelle.

Les Français ouvrent alors une tranchée sur l'esplanade.

Dans la nuit du 11 au 12 avril 1677, 150 Français sont tués.

En réponse le roi fait saper les fortifications à 3 endroits au niveau du bastion Saint Charles.

Le gouverneur refuse toutefois de se rendre.

Le 17 avril 1677, le commandement français indique que deux autres mines vont de manière imminente écrouler les fortifications.

Le gouverneur Pedro de Zavala, blessé à la jambe durant les combats, fait battre la chamade et capitule.

Le roi apprend la nouvelle alors qu'il assiste, à Awoingt, à la messe officiée par le père de la Chaise.

Le 19 avril 1677, après les négociations d'usage, Pedro de Zavala, porté sur une litière en raison de sa blessure, remet les clefs de la citadelle à Louis XIV, après un siège de 29 jours.

On lui rend les honneurs pour sa belle défense.

Les combats de la citadelle ont fait plus de 1 200 blessés.

Les 2 000 Espagnols encore valides quittent la place tambours battant, mèches allumées, enseignes déployées.

Le 20 avril 1677, Louis XIV entre dans la ville et fait chanter le Te Deum dans l'église cathédrale puis visite la citadelle, qu'il ne trouve pas aussi forte qu'il le croyait.

Le 21 avril 1677, Louis XIV nomme le marquis de Cezen gouverneur de la ville.

Celui-ci nomme 14 nouveaux échevins tout en gardant le même prévôt.

Les jours suivants Louis XIV quitte Cambrai pour rejoindre Douai.

L'évènement grandit la gloire du roi en raison de l'ancienneté de la ville et du prestige de son archevêché.



Guerre des Réunions

Siège de Luxembourg

Nicolas Chalon du Blé commandant de la province d'Alsace

César III Auguste de Choiseul Duc et pair

François de Blanchefort de Créquy de Bonne et Armand-Frédéric de Schomberg prennent Luxembourg en 1684.

François-Louis de Bourbon-Conti se distingue à ce siège où il monte à l'assaut d'un bastion à la tête de ses grenadiers.

Camille d'Hostun, Nicolas Auguste de La Baume, Yves de Tourzel d'Alègre et Nicolas Chalon du Blé participent à de ce siège.

Alexis Bidal commande tous les dragons lors de ce siège.

Charles-Auguste de Goyon-Matignon participe à ce siège.

Nicolas Chalon du Blé obtient à cette occasion le commandement de la province d'Alsace.

Louis de Mailly-Rubempré, comme volontaire, se distingue lors de ce siège.

Le 28 avril 1684, César III Auguste de Choiseul participe à ce siège, au cours duquel son neveu perd la vie

César III Auguste de Choiseul devient de ce fait duc et pair de France.

César III Auguste de Choiseul est fait gentilhomme de la Chambre de Philippe Ier d'Orléans.



Exil d'Armand-Frédéric de Schomberg

Protestant, Armand-Frédéric de Schomberg refuse d'abjurer sa foi lors de la Révocation de l'Édit de Nantes en 1685.

Louis XIV et François Michel Le Tellier, son ministre de la défense, chassent Armand-Frédéric de Schomberg des honneurs et des fonctions.

Armand-Frédéric de Schomberg doit passer à l'étranger :

Armand-Frédéric de Schomberg devient généralissime de la toute nouvelle Prusse.



Armand-Frédéric de Schomberg Duc de Schomberg

Armand-Frédéric de Schomberg devient Duc de Schomberg en 1689.


Bataille de la Boyne – par Jan Wyck - vers 1693

Bataille de la Boyne

Mort d'Armand-Frédéric de Schomberg

En 1690, Cloudesley Shovell transporte Guillaume III d'Orange-Nassau à travers le Canal Saint-George jusqu'en Irlande.

En 1690, la bataille de la Boyne (en irlandais Cath na Bóinne) se déroule près de la ville de Drogheda sur les bords de la rivière Boyne.

Elle oppose :

Jacques II Stuart et Guillaume III d'Orange-Nassau sont rivaux pour les trônes d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande.

La bataille est remportée par Guillaume III d'Orange-Nassau.

Armand-Frédéric de Schomberg meurt le 1er ou le 11 juillet 1690.

Il est inhumé à Dublin

Jacques II Stuart doit s'exiler définitivement en France.

Les soldats de Jacques II Stuart s'exilent avec lui, pour la plupart en France, mais aussi en Espagne, quelques-uns vont offrir leurs services de mercenaires dans d'autres pays européens.

En France, ils sont assez nombreux pour constituer des régiments irlandais au service de Louis XIV et constituer la Brigade irlandaise. Ces soldats exilés sont particulièrement valeureux, car ils défendent une cause perdue. On les avait surnommés les Wild geese (Oies sauvages en français).

Les espoirs de la population irlandaise catholique de s'émanciper de la tutelle anglaise s'éteint lors de cette bataille qui est une victoire décisive à l'avantage des Irlandais protestants.

De nos jours, en Irlande du Nord, les Orangistes commémorent encore le souvenir de cette bataille par des défilés qui passent par les quartiers catholiques. Ces marches orangistes sont considérées comme des provocations par les catholiques et alimentent les conflits permanents du XXe siècle entre Irlandais du nord.

François-Louis Rousselet ramène d'Irlande les troupes françaises avec 18 000 Irlandais.



Mort d'Armand-Frédéric de Schomberg

Armand-Frédéric de Schomberg meurt en 1690.



Invasion du Dauphiné

Prise de Guillestre

Prise d'Embrun

Prise de Gap

En 1692, Victor-Amédée II de Savoie, partie prenante de la Ligue d'Augsbourg contre la France de Louis XIV, envahit la région de Gap à la tête d'une armée de 40 000 hommes.

La guerre contre la France se déroule alors surtout dans le nord de l'Europe, notamment dans les Pays-Bas espagnols où les armées françaises commandées par François-Henri de Montmorency-Bouteville remportent une série de victoires.

Il s'agit alors pour les coalisés de la Ligue d'Augsbourg d'opérer une diversion en menaçant la France sur ses arrières, du côté de Grenoble et de Lyon.

Il est alors demandé à Victor-Amédée II de Savoie d'intervenir à partir du Piémont.

Le 21 juillet 1692, l'armée de Victor-Amédée II de Savoie se met en marche contre la France.

Elle comprend des contingents piémontais, allemands, espagnols et vaudois que l'on appelle les barbets.

Aeneas Sylvius de Caprara est impliqué dans cette invasion.

L'armée comporte également un fort contingent de protestants français commandés par un de Montbrun, de la famille du célèbre capitaine huguenot Charles du Puy-Montbrun.

Trois régiments sont sous les ordres de Ménard de Schomberg, fils du huguenot Armand-Frédéric de Schomberg.

Du côté de la Ligue d'Augsbourg, on peut espérer que les huguenots français, souvent nouveaux convertis au catholicisme vont se révolter et basculer du côté des coalisés.

Les objectifs militaires de la campagne sont très imprécis. On ne sait pas :

Alors que la vallée voisine de Barcelonnette est savoyarde, Victor-Amédée II de Savoie n'a pas mis à profit cette proximité pour déployer un réseau d'espions : il se montre fort ignorant des conditions topographiques.

Les 40 000 hommes des l'armée coalisée franchissent les Alpes au col de Larche puis passent le col de Vars.

Dès le 27 juillet 1692, l'avant-garde formée de réfugiés protestants procède à des pillages et à des incendies.

Les troupes de Victor-Amédée II de Savoie tombent sur Guillestre qui est prise le 29 juillet 1692.

Le 16 août 1692, c'est-au tour d'Embrun de tomber, après un siège de 10 jours, défendue par une garnison de 2 500 hommes sous les ordres du marquis de Larrey.

Embrun est épargnée, peut-être à cause du titre de prince de l'Église dont peut s'enorgueillir Charles Brûlart de Genlis, évêque d'Embrun,

Du côté français, Nicolas de Catinat dispose de 20 500 hommes, mais il doit défendre une vaste zone incluant :

Nicolas de Catinat dispose d'une solide garnison à Aspres-lès-Corps pour défendre la route de Grenoble.

En plus des troupes régulières, Nicolas de Catinat dispose également de milices organisées dans le Diois qui peuvent tirer parti des barrières naturelles que sont la vallée du Buëch et les massifs montagneux pour barrer l'accès à la vallée du Rhône et aux Baronnies.

Nicolas de Catinat fait appel au ban et à l'arrière-ban, c'est-à-dire à tous les hommes en état de porter les armes, encadrés par la noblesse locale, mais comme il se méfie des nouveaux convertis, ses instructions stipulent de ne faire prendre les armes qu'aux anciens catholiques.

En fait, cette méfiance se révèlera injustifiée, car les non-catholiques font preuve du loyalisme le plus absolu.

Victor-Amédée II de Savoie entre dans Gap le 28 août 1692.

Gap est pillée et incendiée; sur les 953 maisons de la commune, 798 sont détruites.

Victor-Amédée II de Savoie lance des avant-gardes en direction de Lus-la-Croix-Haute, Veynes et Sisteron.

La stratégie défensive de Nicolas de Catinat se révèle d'une certaine efficacité puisqu'il semble que les armées de Victor-Amédée II de Savoie :

De nombreux villages sont détruits, notamment par Eugène-François de Savoie-Carignan qui se rendant dans le Champsaur le 29 août 1692 avec une partie de la cavalerie, détruit tout sur son passage.

Frappé par la petite vérole, Victor-Amédée II de Savoie est pris d'un violent accès de fièvre après la prise de Gap. Il est évacué sur Embrun pour y être soigné en laissant le commandement à Caprara.

Les détachements lancés en avant-garde se heurtent partout à une vive résistance.

Le 12 septembre 1692 les troupes campées autour de Gap reçoivent l'ordre de se replier vers Embrun.

Victor-Amédée II de Savoie les rejoint à Guillestre le 18 septembre 1692 au soir et repart le lendemain vers Barcelonnette et Coni par le même chemin que celui par lequel il était arrivé.

L'invasion du Dauphiné s'achève donc au bout de moins de 2 mois.


Menu contextuel

Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche.


Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages !