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Événements contenant la ou les locutions cherchées
22 événements affichés, le premier en 1524 - le dernier en 1592
Naissance d'Armand Ier de Gontaut-Biron
Armant ou Armand Ier de Gontaut-Biron dit le Boîteux naît en 1524, fils de Jean Ier de Gontaut-Biron (1502-1557), Baron de Biron, et de Renée Anne de Bonneval, dame de Chef-Boutonne
Il est originaire d'une famille ancienne du Périgord.
Mariage de Bernard III d'Ornezan avec Philiberte d'Hostun
Bernard III d'Ornezan épouse Philiberte d'Hostun (née entre 1505 et 1510). Leurs enfants sont :
Siège de Montmélian
Siège de Marseille
Prise du pays de Vaud par les Bernois
Les deux parties n'ont plus d'argent pour financer leurs ambitions.
Les troupes françaises de François Ier de France mettent le siège devant Montmélian en 1536.
Elles prennent la cité à la suite de la soumission rapide de son gouverneur.
Arrivé à Turin, François Ier de France ne souhaite pas utiliser les armes pour obtenir le Milanais, pensant l'obtenir de droit, par héritage.
Louis Ier de Bourbon-Condé et Armand Ier de Gontaut-Biron font leurs premières armes en Piémont sous Charles Ier de Cossé.
Jean VI d'Aumont fait ses premières armes en Piémont comme capitaine de cavalerie sous Charles Ier de Cossé.
Blaise de Lasseran participe à la campagne de Piémont
Anne de Montmorency encourage la paix avec Charles Quint et persuade François Ier de France de pouvoir obtenir le milanais en unissant sa fille Marguerite au fils de l'empereur, Philippe.
Charles Quint reprend les armes, pour secourir son allié, Emmanuel-Philibert de Savoie, attaqué par François Ier de France.
Charles Quint porte les combats sur le territoire français et envahit la Provence avec une armée nombreuse en juin 1536.
Il vient assiéger Marseille.
François Ier de France laisse à Paris Jean du Bellay, avec le titre de lieutenant général, et le commandement de la Picardie et de la Champagne.
Anne de Montmorency défend la Provence.
Robert Stuart d'Aubigny sert en Provence.
Sous ses ordres, Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier défendent la Provence contre Charles Quint.
René de Montejean est défait à Brignolles en 1536 face aux troupes de Charles Quint qui envahissent la Provence et est de nouveau prisonnier.
Claude Gouffier est fait de nouveau prisonnier par les troupes de Ferrante de Gonzague près de Brignolles.
Anne de Montmorency inaugure la politique de la terre brûlée en détruisant les récoltes et les moulins et en empoisonnant de nombreux points d'eau.
Le moulin d'Auriol est la principale source d'approvisionnement en farine de l'armée impériale IL se trouve à 4 lieues (13 km) de là.
À la tête d'une petite troupe 200 hommes, Blaise de Lasseran organise une expédition nocturne - on dirait aujourd'hui une opération commando - qui détruit le moulin d'Auriol.
Gaspard de Saulx participe à cette expédition.
En juillet 1536, les soldats de Charles Quint n'ont que peu à manger et sont atteints de dysenterie.
Charles Quint est obligé de se retirer.
En septembre 1536, les Espagnols doivent également quitter le Nord de la France sans avoir livré la moindre bataille.
En 1536, les Bernois enlèvent à Emmanuel-Philibert de Savoie le pays de Vaud.
Jean Caracciolo sert dignement la France dans la guerre de Provence du 18 août au 14 septembre 1536 contre Charles Quint.
Mariage d'Armand Ier de Gontaut-Biron avec Jeanne d'Ornezan
Jeanne d'Ornezan est la fille de Bernard III d'Ornezan, Baron de Saint-Blancard, et de Philiberte d'Hostun.
fille de Bernard d'Ornezan, Lieutenant-général des galères du roi, et de Jeanne de Comminges
Armand Ier de Gontaut-Biron épouse le jeudi 6 août 1559 Jeanne d'Ornezan, Dame d'Ornezan et de Saint-Blancard,. Leurs enfants sont :
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Naissance de Charlotte de Gontaut-Biron
Charlotte de Gontaut-Biron naît en 1561, fille d'Armand Ier de Gontaut-Biron et de Jeanne d'Ornezan.
Naissance de Charles de Gontaut-Biron
Charles de Gontaut-Biron naît à Saint-Blancard dans le Gers en 1561 ou 1562, fils d'Armand Ier de Gontaut-Biron et de Jeanne d'Ornezan.
Il est élevé à Biron, dans le Périgord, au château que possède sa famille.
Sa mère est protestante, son père catholique.
Madame de Brisambourg, sa tante, l'éduque dans la religion protestante, mais ne parvient pas à le convertir.
Bataille de Dreux
Anne de Montmorency et Louis Ier de Bourbon-Condé Prisonnier
Mort de Jacques d'Albon Maréchal de Saint-André
Mort de René d'Anglure
Mort de François II de Clèves
Mort de Jean d'Annebault Baron de Retz, Seigneur de Machecoul, d'Annebault et de La Hunaudaye
Jacques de Clèves Duc de Nevers
L'armée royale commandée par le connétable Anne de Montmorency constituée de 20 000 fantassins, 2 000 cavaliers et de 30 pièces d'artillerie, marche sur Dreux pour intercepter l'armée protestante et passe l'Eure sans être repérée le 18 décembre 1562.
À l'aube du 19 décembre 1562, les protestants commandés par Gaspard II de Coligny se retrouvent au sud-est de Dreux face à l'armée royale avec 3 fois moins d'infanterie et 2 fois plus de cavaliers ainsi que 3 fois moins de canons.
Armand Ier de Gontaut-Biron et François de Montmorency prennent part à cette bataille dans l'armée catholique.
Dans le camp catholique, Claude II de La Châtre se distingue à cette bataille.
Passé maréchal de camp, François II de Saint-Nectaire sert à cette bataille.
François de La Noue et Guillaume V de Hautemer sont du coté protestant.
Jean VI d'Aumont participe à cette bataille.
François Gouffier le Jeune participe à cette bataille.
Bien que souffrant de la fièvre, François Ier de Coligny-d'Andelot participe à cette bataille
Gaspard II de Coligny, conscient de son infériorité numérique veut se replier sur le village de Tréon, mais pendant la manœuvre, il présente le flanc aux troupes catholiques qui avancent et, se servant de leur artillerie, provoque la panique chez les lansquenets.
Louis Ier de Bourbon-Condé, avec ses cavaliers et 4 régiments de reîtres enfonce les suisses, mais ils se reforment et repoussent une deuxième attaque.
Gaspard II de Coligny s'élance successivement sur la gendarmerie, les vieilles bandes françaises et l'infanterie bretonne.
Anne de Montmorency, blessé à la mâchoire, est fait prisonnier au début de la bataille.
Les suisses réagissent devant les lansquenets qu'ils haïssent et les battent.
En 1562, après le siège de Rouen, Sébastien de Luxembourg-Martigues remplace le Comte de Randon comme colonel-général de l'infanterie
Sébastien de Luxembourg-Martigues se distingue lors de cette bataille en portant une attaque décisive contre Gaspard II de Coligny.
Lors de cette bataille, on remarqua la lenteur des reîtres allemands dans l'action, car ils devaient attendre la traduction des ordres.
François Ier de Lorraine-Guise jusqu'alors en réserve attaque à son tour Gaspard II de Coligny et Louis Ier de Bourbon-Condé. Celui-ci, occupé à rallier les allemands est fait prisonnier.
Gaspard II de Coligny rallie les gendarmes de Condé et 1 000 reîtres, et attaque la cavalerie catholique.
François Ier de Lorraine-Guise lance dans la bataille les vieilles bandes du Piémont. Gaspard II de Coligny, contraint de battre en retraite, le fait en ordre
Le bilan est lourd : 7 000 à 8 000 hommes sont hors de combat.
Du coté catholique sont tués :
Côté protestants sont morts :
René d'Anglure et François II de Clèves meurent lors de cette bataille.
Jacques de Clèves devient Duc de Nevers et pair de France.
Louis Ier de Bourbon-Condé est traité courtoisement par François Ier de Lorraine-Guise, de même que Anne de Montmorency par Gaspard II de Coligny.
C'est surtout Catherine de Médicis qui tire profit de la bataille : le triumvirat est rompu, avec la mort Jacques d'Albon et la captivité d'Anne de Montmorency.
Deuxième guerre de religion
La surprise de Meaux
Michelade de Nîmes
Bataille de Saint-Denis
Mort d'Anne de Montmorency
Mort de François Artaud de Montauban d'Agoult Gouverneur du Lyonnais, Forez et Beaujolais
Mort de Claude de Batarnay Baron d'Anthon
François de Montmorency Duc de Montmorency
Henri III de France Lieutenant général
Sentant monter les périls, Louis Ier de Bourbon-Condé décide de monter une action préventive malgré les réserves de Gaspard II de Coligny.
Prenant prétexte que le roi de France est menacé par les Italiens qui envisagent de le capturer, Louis Ier de Bourbon-Condé, François Ier de Coligny-d'Andelot et Renée de Rieux font investir, le 28 septembre 1567 le château de Monceaux en Brie ou Montceaux-les-Meaux, près de Meaux pour s'emparer de la personne de Charles IX de France.
Celui-ci et Catherine de Médicis, sa mère, ne parviennent à échapper aux protestants que d'extrême justesse et peuvent s'enfuir à Meaux puis gagner Paris.
Jacques de Savoie-Nemours commande les Suisses qui ramènent Charles IX de France à Paris.
Cette opération extravagante que l'histoire a retenue sous le nom de Surprise de Meaux ou Poursuite de Meaux est de nouveau le prétexte au déclenchement de nouvelles violences.
On range toute l'infanterie française en 6 régiments dont 3 sous les ordres de Timoléon de Cossé, colonel général de là les monts.
Dans le Midi, les protestants s'emparent de plusieurs villes, notamment Nîmes, où une vingtaine de catholiques sont tués le 30 septembre 1567, lors de la Saint-Michel, d'où le nom de "Michelade" donné à ce massacre.
L'armée de Louis Ier de Bourbon-Condé avec Gaspard II de Coligny assiège la capitale.
Le connétable Anne de Montmorency tente une sortie à Saint-Denis, le 10 novembre 1567, combat au cours duquel il est mortellement blessé d'un coup de fusil dans le dos.
Participent à cette bataille :
Odet de Coligny combat pour les protestants lors de cette bataille.
René de Rochechouart participe à cette bataille.
Antoine de Clermont d'Amboise signale sa valeur dans le parti protestant dans cette bataille.
François Artaud de Montauban d'Agoult meurt tué les armes à la main lors de cette la bataille dans la cavalerie du prince de Condé.
Artus de Cossé-Brissac se distingue dans l'armée catholique lors de cette bataille, à la tête d'un corps de cavalerie.
Timoléon de Cossé sert à la tête de ses 3 régiments lors de cette bataille.
Participent à cette bataille dans l'armée catholique :
Guillaume V de Hautemer obtient une compagnie d'ordonnance et devient chevalier de l'ordre de Saint-Michel.
Claude de Batarnay meurt lors de cette bataille.
Jacqueline de Montbel, son épouse, se réfugie chez Beatriz de Silva, sa mère, au château de Saint-André de Briord.
Anne de Montmorency meurt le 12 novembre 1567.
Henri III de France, alors duc d'Anjou, lui succède à la tête de l'armée royale dont il est nommé lieutenant général.
François de Montmorency devient Duc de Montmorency.
Les protestants se replient alors et se portent vers Chartres.
François de Montmorency participe à ce combat coté catholique et François III de la Noue coté protestant.
Jacques de Savoie-Nemours est chargé de s'opposer à l'entrée des troupes que Wolfgang de Bavière, duc de Deux-Ponts, envoie aux protestants.
Jacques de Savoie-Nemours échoue dans cette expédition par la faute du duc d'Aumale, son rival, et se retire dans son duché de Genève, où il se livre à la culture des lettres et des arts.
Paix de Longjumeau
Disgrâce du chancelier Michel de L'Hospital
Ruinés, les deux partis doivent se résoudre une nouvelle fois à entamer des négociations.
Armand Ier de Gontaut-Biron négocie la paix de Longjumeau.
La paix de Longjumeau est signée le 23 mars 1568 entre Charles IX de France et Louis Ier de Bourbon-Condé mettant fin à la deuxième guerre de religion.
Méchante petite paix " écrit François III de la Noue.
Le traité confirme les droits accordés aux protestants par la paix d'Amboise.
Ce n'est en fait qu'une simple trêve mise à profit pour reconstituer les forces militaires.
Pendant cette trêve, Louis Ier de Bourbon-Condé se retire à Noyers.
Cette paix entraîne la disgrâce du chancelier Michel de L'Hospital, et marque la fin des tentatives de tolérance religieuse.
Haï des Guise, Michel de l'Hospital est renvoyé et se retire alors dans son château de Vignay en Essonne.
Bataille de Moncontour
François III de la Noue Prisonnier
Mort de Jean-Philippe de Salm
Mort de Tanneguy du Bouchet Seigneur de Saint-Cyr, 7e seigneur de Puygreffier, Baron de Poiroux
La Bataille de Moncontour a lieu durant la troisième guerre de religion.
Gaspard II de Coligny, venant du sud, met le siège devant Poitiers.
Après 7 semaines, près de prendre la ville, Gaspard II de Coligny doit lever le siège devant l'avancée de l'armée royale, qu'il rencontre au nord-ouest de Poitiers, près de la commune de Moncontour de dans la Vienne.
L'armée royale française comporte notamment les Provençaux du comte de Tende et les reîtres du rhingrave et du margrave de Bade.
L'armée huguenote comporte 12 000 fantassins et 7 000 cavaliers
L'armée royale comporte 18 000 fantassins et 9 000 cavaliers.
Gaspard II de Coligny court à l'assaut de la ville de Châtellerault attaquée par Henri III de France qui se replie sur Chinon.
Gaspard II de Coligny décide alors de s'emparer de tous les passages sur le Thouet et sur la Dive...
Le 30 septembre 1569 vers 2 heures du matin, Gaspard II de Coligny et son armée arrivent dans la plaine de Saint-Clair, près de Marnes.
Il envoie aussitôt de Mouy en éclaireur avec 300 chevaux et 200 arquebusiers.
Ils tombent alors nez à nez avec l'armée catholique commandée par Gaspard de Saulx.
Le lundi 3 octobre 1569, la bataille a lieu entre Moncontour, Douron, les portes d'Airvault, et la Grimaudière.
À cette époque, la vallée de la Dive est une zone marécageuse particulièrement dangereuse :
La préparation de la bataille est marquée par la trahison de mercenaires au service des protestants, ce qui affaiblie l'armée protestante.
Armand Ier de Gontaut-Biron, quoiqu'il soit secrètement porté vers les Huguenots, combat à Moncontour.
Charles-Louis de Téligny combat bravement sous Gaspard II de Coligny.
Guillaume Ier d'Orange-Nassau, Louis de Nassau-Dillenbourg et Henry de Nassau-Dillenbourg prennent part à cette bataille dans l'armée de Gaspard II de Coligny.
Jean VI d'Aumont participe à cette bataille.
Honorat II de Savoie participe à cette bataille.
Charles du Puy-Montbrun participe à cette bataille.
Jean Héroard participe à cette bataille.
Philippe Hurault assiste à cette bataille.
Artus de Cossé-Brissac est commandant en second de l'armée catholique.
Guillaume V de Hautemer combat dans l'armée catholique
Albert de Gondi, Henri Ier de Guise et Jacques II de Goyon s'illustre lors de cette bataille.
Jean II Babou de La Bourdaisière se distingue lors de cette bataille par son courage et son habileté et permet la victoire par une adroite manœuvre de son artillerie.
L'assaut est de brève durée, à peine une heure, mais particulièrement sanglant.
Les catholiques massacrent leurs prisonniers, bien qu'Henri III de France sauve quelques gentilshommes français.
Pierre Motier de La Fayette meurt lors de cette bataille.
Sébastien de Luxembourg-Martigues participe à cette victoire catholique où il enfonce 2 fois l'avant-garde protestante.
La nouvelle de la victoire est portée à Charles IX de France et à Catherine de Médicis, qui sont alors à Tours, par leur favori, Albert de Gondi.
Jean-Philippe de Salm meurt le 3 octobre 1569 tué lors de cette bataille.
Tanneguy du Bouchet meurt lors de cette bataille.
Gaspard II de Coligny, blessé, se replie sur Parthenay, puis sur Niort ou il rassemble les débris de son armée.
Gaspard II de Coligny est grièvement blessé au visage par une arme à feu et en conservera des séquelles.
Voyant qu'il ne peut pas tenir plus longtemps dans le Poitou, il décide de rejoindre la Guyenne en attendant les secours venus d'Angleterre.
Gaspard II de Coligny avec ses troupes, échappe à Monluc et Montmorency-Damville, et rejoint l'armée des vicomtes en Languedoc.
François III de la Noue est fait prisonnier.
Estimé par les catholiques, François III de la Noue est libéré en échange d'un prisonnier catholique.
Après la défaite protestante, Charles du Puy-Montbrun retourne avec François V de Bonne en Dauphiné.
Charles du Puy-Montbrun et François V de Bonne battent de Gordes au passage du Rhône.
Contrairement aux prévisions, le parti huguenot tient bon, et même après la défaite de Moncontour, Jeanne III d'Albret refuse de se rendre.
Armand Ier de Gontaut-Biron Grand maître de l'artillerie
Armand Ier de Gontaut-Biron est nommé grand maître de l'artillerie en 1569.
Paix de Saint-Germain-en-Laye
Armand Ier de Gontaut-Biron et Henri de Mesmes, Seigneur de Malassise, sont chargé de conclure la Paix avec les Huguenots.
Charles-Louis de Téligny négocie pour les protestants.
La Paix de Saint-Germain-en-Laye est signée le 5 ou le 8 août 1570 au château royal de Saint-Germain-en-Laye entre le roi Charles IX de France et l'amiral Gaspard II de Coligny.
La Paix de Saint-Germain-en-Laye est dite "boiteuse et malassise" par allusion à la claudication d'Armand Ier de Gontaut-Biron et au nom de la seigneurie (Malassise) de Mesmes
Elle met fin à la troisième guerre de religion.
Elle octroie aux protestants 4 places fortes de sûreté La Rochelle, Cognac, Montauban et La Charité-sur-Loire.
Les dispositions de l'édit de Saint-Maur sont annulées : les protestants recouvrent la liberté de culte dans les lieux où il avait été autorisé.
Les protestants sont admis aux fonctions publiques.
La paix est précaire car les catholiques les plus intransigeants ne l'acceptent pas.
Le retour des protestants à la cour de France les choque, mais la reine mère Catherine de Médicis et son fils le roi Charles IX de France sont décidés à ne pas laisser la guerre reprendre.
Conscients des difficultés financières du royaume, ils défendent la paix et laissent Gaspard II de Coligny, le chef des protestants, revenir dans le conseil royal.
Le pape Pie V et Philippe II d'Espagne, condamnent vigoureusement la politique de Catherine de Médicis.
François de Montmorency a la tâche très difficile de faire respecter à Paris la Paix de Saint-Germain-en-Laye.
Négociatrice intraitable, Jeanne III d'Albret proteste contre la mauvaise application de cette Paix.
Catherine de Médicis projette de marier sa fille Marguerite de Valois au prince protestant Henri de Navarre, futur Henri IV de France.
Jeanne III d'Albret entreprend de longues négociations à Paris pour régler cette union.
Elle doit accepter une condition : Marguerite ne se convertira pas à la religion protestante.
Le mariage princier est prévu le 18 août 1572.
Catherine de Médicis se rapproche de l'Angleterre et de l'Empire.
Elle négocie avec Élisabeth Ire Tudor pour qu'elle épouse son fils Henri III de France.
Elle songe à réformer l'Église catholique.
Elle s'appuie :
Le retour à la paix permet à François III de la Noue de concilier l'obéissance au roi et le respect de la foi réformée.
Quatrième guerre de religion
Début du siège de La Rochelle
La haute noblesse protestante est décapitée, et la quatrième prise d'armes des guerres de Religion est essentiellement due à des protestants roturiers, dont un grand nombre se sont réfugiés à La Rochelle.
Ils refusent de recevoir Armand Ier de Gontaut-Biron comme gouverneur.
Celui-ci commence en novembre 1572 le siège de la ville.
Les armées commandées par Henri III de France se montrant incapables de prendre la place, le siège se révèle très meurtrier.
Philippe Strozzi di Piero prend part à ce siège.
Armand Ier de Gontaut-Biron Maréchal de France
Armand Ier de Gontaut-Biron Lieutenant général en Guyenne
Armand Ier de Gontaut-Biron, Baron de Biron, reçoit le bâton de Maréchal de France en 1577 d'Henri III de France.
Reprise de Vic-Fezensac
Les catholiques commandés par Armand Ier de Gontaut-Biron entre dans Vic-Fezensac sans coup férir en 1580.
Bataille de Steenbergen
Alexandre Farnèse bat Armand Ier de Gontaut-Biron lors de bataille de Steenbergen en Brabant du 17 au 18 juin 1583.
Réconciliation d'Henri III de France avec Henri IV de France
Siège de Paris
Mort d'Henri III de France
Charles II de Mayenne échoue cependant à empêcher Henri III de France et Henri IV de France à s'approcher de Paris pour en faire le siège.
Henri III de France et Henri IV de France tentent ensemble de reprendre Paris, alors aux mains des ligueurs.
Les deux rois ont réuni une armée de plus de 30 000 hommes.
Paris est défendue par 45 000 hommes de la milice bourgeoise, armée par Philippe II d'Espagne.
Jean de Biencourt s'illustre pour la ligue pendant ce siège.
Jean de Biencourt se retrouve défait de sa fortune.
Henri III de France s'installe au Château de Saint-Cloud et désigne Jérôme de Gondi pour conduire le siège de Paris.
Charles de Choiseul suit Henri III de France au siège de Paris en qualité de capitaine d'une compagnie de gendarmes.
La Sainte Ligue sait qu'elle ne pourra résister.
Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France devant Paris.
Le 1er août 1589, Henri III de France reconnaît formellement son beau-frère et cousin Henri IV de France comme son successeur légitime.
Repoussant catégoriquement toute tentative d'alliance avec les protestants, Louis de Gonzague quitte la cour.
Charles II de Mayenne se résout, semble-t-il, à organiser l'assassinat d'Henri III de France.
Le 1er ou le 2 août 1589, quelques heures après, Henri III de France meurt assassiné d'un coup de couteau dans le Château de Saint-Cloud par Jacques Clément, un moine dominicain fanatique.
À la demande d'Henri III de France mourant, Jean-Louis de Nogaret se rallie à Henri IV de France.
Catherine-Marie de Lorraine se vante d'être à l'origine de l'assassinat d'Henri III de France.
Débarrassée de son pire ennemi, elle déverse alors sa haine sur Henri IV de France.
Catherine de Clèves n'a pas pardonné au roi l'assassinat de son mari.
Farouche partisane de la Ligue, elle approuve l'assassinat Henri III de France.
Jean Héroard, médecin d'Henri III de France, réalise l'autopsie d'Henri III de France.
François Ier de Bourbon-Vendôme se rallie à Henri IV de France.
Armand Ier de Gontaut-Biron et Jean VI d'Aumont sont parmi les premiers à reconnaitre Henri IV de France et à lui jurer fidélité.
Paris est une vraie anarchie", écrit le parlementaire Étienne Pasquier à son fils en 1589.
Pour mettre un terme au conflit, Henri IV de France doit s'appuyer sur les princes catholiques ralliés et sur ceux des protestants qui acceptent la perspective de l'abjuration du roi et de sa conversion au catholicisme.
Présenté par Touchard, Jacques Davy du Perron entre dans la maison du cardinal Charles Ier de Bourbon, chef de la Ligue. Jacques Davy du Perron se rallie à Henri IV de France, auquel il rédige de concert avec ses patrons, une requête dans laquelle il est menacé de défection s'il ne se fait pas catholique.
Bataille d'Arques
Les troupes d'Henri IV de France refluent partout.
Henri IV de France est se replie personnellement à Dieppe pour attendre les renforts promis par son alliée, Élisabeth Ire Tudor.
Le 6 août 1589, Henri IV installe son camp et ses 8 000 hommes à Dieppe.
Maximilien de Béthune, François III de la Noue, François Ier de Bourbon-Vendôme, Armand Ier de Gontaut-Biron et Charles de Gontaut-Biron, son fils, participent au combat à Arques.
Hercule de Rohan-Guémené participe à ce combat pour Henri IV de France.
Charles II de Mayenne désire récupérer ce port stratégique de Normandie.
En vue d'un assaut de la cité, Charles II de Mayenne rassemble 35 000 hommes, en plus des milices cambrésiennes et des Lorrains du marquis de Pont à Mousson.
Tilly, passé au service de Charles II de Mayenne, participe à cette bataille.
Jean de Montluc de Balagny fait parti des ligueurs.
Henri IV de France, en homme avisé, sait qu'une offensive face à une telle armée serait vaine, et que rester dans la cité de Dieppe serait suicidaire.
Après avoir averti Henri Ier d'Orléans-Longueville et Jean VI d'Aumont, Henri IV décide d'aller vers le bourg d'Arques et d'y placer des moyens de défense importants.
Il y fait des travaux de terrassement et consolide les fortifications et se prépare au choc frontal.
Entre le 15 septembre et le 29 septembre 1589, les Ligueurs menés par Charles II de Mayenne lancent plusieurs assauts sur le bourg d'Arques et ses environs, mais leur élan se retrouve vite brisé par l'artillerie royale.
Ces attaques sont très meurtrières des deux cotés, et bientôt le manque d'hommes du côté Henri IV de France se fait cruellement sentir.
Jean VI d'Aumont participe à cette bataille.
Charles Emmanuel de Savoie-Nemours prend part à cette bataille.
Le salut d'Henri IV de France vient de la mer le 23 septembre 1589, en effet, 50 Anglais, puis 1200 Écossais et enfin 4 000 soldats britanniques envoyés par Élisabeth Ire Tudor débarquent d'Angleterre par vagues en moins de 3 jours pour prêter main forte au nouveau roi de France.
Devant cette situation, Charles II de Mayenne préfère abandonner, et Henri IV de France sort vainqueur de cette première confrontation.
Deuxième Siège de Paris
Après la victoire d'Arques, Henri IV de France vient mettre le siège devant Paris qu'il fait bombarder.
Charles Emmanuel de Savoie-Nemours est gouverneur de Paris.
Armand Ier de Gontaut-Biron participe au siège de Paris.
Contraint à la retraite à cause de la faiblesse de ses effectifs, Henri IV de France obtient le ralliement des personnes fidèles à la dignité royale.
Mort de Claude d'Escars
Claude d'Escars meurt tué en 1590 lors d'un duel avec Armand Ier de Gontaut-Biron, son rival.
Siège d'Évreux
Bataille d'Ivry-la-Bataille
Urbain de Laval Prisonnier
Mort de Philippe Egmont
La capitale est assiégée de façon lâche par Henri IV de France depuis près d'un an.
Si les communications sont possibles, toutes les villes environnantes, et les provinces l'approvisionnant habituellement :
sont aux mains d'Henri IV de France.
La ville est menacée de famine. Charles II de Mayenne, nommé lieutenant général du Royaume par le Paris ligueur, commande la garnison parisienne et tente de délivrer les environs de Paris des garnisons d'Henri IV de France.
Pour verrouiller l'accès à la Normandie, Henri IV de France part assiéger la ville d'Évreux qui est aux mains de la Ligue.
Charles II de Mayenne se porte au secours de cette ville.
En apprenant l'approche des troupes de la Ligue, Henri IV de France décide de lever le siège et de se retirer à proximité pour se déployer dans la plaine Saint-André entre la ville de Nonancourt et la ville d'Ivry qu'on renommera ensuite Ivry-la-Bataille.
Charles II de Mayenne arrive avant la fin du déploiement mais trop tard pour commencer la bataille qui est remise au lendemain.
Le 14 mars 1590 à l'aube, les deux armées sont face à face.
Henri IV de France, et ses lieutenants :
ne dispose que de 8 000 hommes d'infanterie et 3 000 cavaliers.
Dominique de Vic se comporte remarquablement vaillamment et est fait sergent.
François III de la Noue participe à ces combats.
Anne d'Anglure participe aux batailles autour de Paris en 1590.
Charles de Gontaut-Biron, fils d'Armand Ier de Gontaut-Biron, participe à ce combat
Maximilien de Béthune combat à côté d'Henri IV de France.
Charles II de Mayenne et ses lieutenants :
dispose de 12 000 fantassins et mercenaires allemands et de 4 000 cavaliers dont 2 000 espagnols.
Tilly, au service de Charles II de Mayenne, participe à cette bataille.
Le début des combats est déclenché par le tir des 6 canons composant l'artillerie royale et dirigés par La Guiche, puis c'est le choc des deux cavaleries.
La charge des reîtres de la Ligue réussit à culbuter les chevau-légers du roi, puis les Wallons éliminent l'artillerie royale.
Jean VI d'Aumont ne résiste pas à l'attaque de 3 escadrons de la Ligue.
Mais ce succès est stoppé net par la charge commune de Montpensier et d'Armand Ier de Gontaut-Biron qui viennent à la rescousse de Jean VI d'Aumont.
De l'autre côté de la ligne, Henri IV de France charge les lanciers de la Ligue de manière à les empêcher de prendre le champ nécessaire à l'utilisation de leur lance.
Pour renverser la bataille, Charles II de Mayenne décide de charger l'escadron royal, formé de 600 cavaliers.
Henri IV de France a fait poser sur son chapeau de grandes plumes blanches pour être plus facilement repérable pendant la bataille. Il harangué ses troupes par ces mots :
Mes compagnons, Dieu est pour nous ! Voici ses ennemis et les nôtres ! Si vos cornettes vous manquent, ralliez vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours sur le chemin de l'honneur et de la gloire
La bataille tourne alors à la mêlée pure et simple, à tel point que l'on crut plusieurs fois le roi mort ou prisonnier et que les Ligueurs crient même victoire. Le roi doit rallier ses troupes pour les haranguer de nouveau et les rassurer sur sa santé par ces phrases :
Tournez visage, leur crie-t-il, afin que si vous ne voulez combattre, vous me voyez du moins mourir !
puis il repart dans la mêlée où ses troupes le suivent dans un élan qui les mènent à la victoire.
Du côté ligueur :
Seuls les Suisses ne se débandent pas, et Armand Ier de Gontaut-Biron refuse de charger cette troupe d'élite. Ils obtiennent la vie sauve.
Maximilien de Béthune est blessé.
Urbain de Laval est blessé et prisonnier.
François de Bourbon-Condé participe à cette bataille.
Les royalistes ramènent de nombreux trophées dont 5 canons, tous les drapeaux ennemis ainsi que la cornette de Charles II de Mayenne et l'étendard du Comte d'Egmont. Les chefs ligueurs sont poursuivis, Charles II de Mayenne fuit jusqu'à Nantes, d'autres se réfugient à Chartres.
Charles Ier d'Aumale, fait prisonnier, refuse de se soumettre et continue la lutte.
Au soir de cette victoire, le roi dit à Jean VI d'Aumont, si vaillant dans la bataille, que :
Il est juste que vous soyez du festin, après m'avoir si bien servi à mes noces.
Le soir, contrairement aux usages, un festin rassemble ceux qui ont combattu.
Cette bataille sonne le glas de la Ligue catholique, déjà très éprouvée par la bataille d'Arques.
Siège d'Épernay
Mort d'Armand Ier de Gontaut-Biron Seigneur de Montferrand et de Chef-Boutonne Baron de Biron
Armand Ier de Gontaut-Biron meurt le 26 juillet 1592 au siège d'Épernay.
C'est un des plus grands capitaines de son temps.
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