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Événements contenant la ou les locutions cherchées



25 événements affichés, le premier en 1513 - le dernier en 1760


Françoise d'Alençon

Mariage de Charles IV de Bourbon-Vendôme avec Françoise d'Alençon

Françoise d'Alençon est veuve de François II d'Orléans-Longueville.

Charles IV de Bourbon-Vendôme épouse à Châteaudun le 18 mai 1513 Françoise d'Alençon, fille de René d'Alençon, et de Marguerite de Lorraine-Vaudémont. Leurs enfants sont :



Naissance d'Antoine de Bourbon

Antoine de Bourbon naît en 1518, fils de Charles IV de Bourbon-Vendôme (1489-1537), Duc de Vendôme, et de Françoise d'Alençon.

Antoine de Bourbon porte d'abord les titres de Comte de Marle puis de Beaumont.


Marguerite d'Angoulême-dessin de Dumontier d'après le tableau de Clouet

Mariage d'Henri II d'Albret avec Marguerite d'Angoulême

Marguerite d'Angoulême est veuve de Charles IV d'Alençon.

Grâce au prestige que lui confère son évasion, Henri II d'Albret épouse en Navarre en 1526 et à Saint-Germain-en-Laye le 21 janvier 1527 Marguerite d'Angoulême, fille de Charles d'Orléans, Duc d'Angoulême, et de Louise de Savoie. Leurs enfants sont :

Marguerite d'Angoulême est Reine de Navarre.

Les comtés d'Armagnac et de Fezensac sont attribués à Henri II d'Albret



Mort de Charles IV de Bourbon-Vendôme Duc de Bourbon et de Vendôme, Comte de Soissons, de Marle et de Conversano

Antoine Duc de Vendôme et de Bourbon

Charles IV de Bourbon-Vendôme meurt à Amiens le 25 mars 1537 ou le mercredi 4 avril 1537.

Antoine de Bourbon, son fils, devient Duc de Vendôme et de Bourbon.


Antoine de Bourbon

Mariage d'Antoine de Bourbon avec Jeanne III d'Albret

Jeanne III d'Albret Duchesse de Bourbon

Marguerite d'Angoulême tente tout pour éviter cette union.

Antoine de Bourbon épouse à Moulins le 20 ou le 21 octobre 1548 Jeanne III d'Albret. Leurs enfants sont:

Jeanne III d'Albret devient duchesse de Bourbon.



Antoine de Bourbon Duc de Beaumont

Antoine de Bourbon devient Duc de Beaumont en 1550.



Naissance d'Henri IV de France

Henri de Bourbon, futur Henri IV de France, naît le 13 décembre 1553 à Pau, fils de d'Antoine de Bourbon, Roi consort de Navarre, et de Jeanne III d'Albret.

Il est baptisé le 14 décembre 1553 à Pau en présence de la Comtesse d'Andouyns et de Jacques de Foix. Henri II d'Albret est son parrain.


Jeanne III d'Albret - atelier de François Clouet

Mort d'Henri II d'Albret Roi de Navarre, Comte de Foix, de Bigorre, de Périgord, d'Armagnac et de Rodez, Vicomte de Limoges et de Béarn, Seigneur d'Albret

Jeanne III d'Albret Reine de Navarre

Jeanne III Princesse de Bois-Belle

Jeanne III d'Albret Duchesse d'Albret

Jeanne III d'Albret Comtesse de Foix, du Périgord, de Rodez, d'Armagnac, de Bigorre, de Dreux, de Gause, du Perche, de Fezensac, de L'Isle-Jourdain, de Porhoët, de Pardiac et de Guînes

Antoine Ier Roi de Navarre

Antoine de Bourbon Comte de Foix, de Bigorre, d'Armagnac et de Périgord, Vicomte de Béarn

Henri II d'Albret, Roi de Navarre, devient Vicomte de Limoges en 1555.

Henri II d'Albret meurt à Hagetmau le 25 mai 1555. Il est inhumé dans la cathédrale de Lescar, nécropole des rois de Navarre.

Jeanne III d'Albret, fille d'Henri II d'Albret, devient Reine de Navarre sous le nom de Jeanne III en 1555. Jeanne III d'Albret est également :

Antoine de Bourbon, mari de Jeanne III d'Albret, reçoit le titre de Roi de Navarre sous le nom d'Antoine Ier.

Antoine de Bourbon devient aussi Comte de Foix, de Bigorre, d'Armagnac et de Périgord, Vicomte de Béarn.



Antoine de Bourbon et Jeanne III d'Albret Duc et Duchesse d'Albret

En 1556, Henri II de France érige Albret en duché d'Albret-pairie de France en faveur d'Antoine de Bourbon et de Jeanne III d'Albret, son épouse.



Naissance de Catherine de Bourbon

Catherine de Bourbon ou de Navarre naît à Paris le 7 février 1559, fille d'Antoine de Bourbon et de Jeanne III d'Albret.



Tentative de reconquête de la Navarre

Antoine de Bourbon tente de reconquérir la Navarre en 1559 mais c'est un échec.


Louis Ier de Bourbon Prince de Condé

Louis Ier de Bourbon-Condé Chef du parti protestant

Proche de la Réforme, Antoine de Bourbon participe aux cérémonies protestantes mais sans véritables convictions religieuses, il oscille plusieurs fois, entre le catholicisme et le protestantisme.

Les désaccords conjugaux d'Antoine de Bourbon avec la très rigoureuse Jeanne III d'Albret et l'appel du pouvoir auprès de Catherine de Médicis l'amène à choisir le camp catholique en 1560.

Son frère cadet Louis Ier de Bourbon-Condé, prince de Condé devient alors le chef du parti protestant.

François Ier de Coligny-d'Andelot est parmi les premiers à rejoindre Louis Ier de Bourbon-Condé.

François Ier de Coligny-d'Andelot voit sa place de colonel-général confisquée au profit du Duc de Randari.



Antoine de Bourbon Lieutenant général du royaume de France

Antoine de Bourbon ayant passé sa vie à guerroyer pour le roi de France, Catherine de Médicis, régente au nom de son fils Charles IX de France, le nomme lieutenant général du royaume en 1561.



Fin du siège de Rouen

Mort d'Antoine de Bourbon Roi de Navarre

Mort de Paul d'Andouins

Rouen est défendue par Gabriel Ier de Montgommery qui ne dispose que de 800 hommes et 120 cavaliers.

30 000 hommes de l'armée royale veulent empêcher la jonction des calvinistes avec les britanniques.

Timoléon de Cossé fait ses premières armes au siège de Rouen.

René de Rochechouart est la prise de Rouen en 1562.

Paul d'Andouins est Vicomte de Louvigny, Baron d'Andouins, d'Hagetmau, de Samadet et de Mant.

Paul d'Andouins est chevalier de l'ordre de Saint-Michel et sénéchal de Béarn.

Antoine de Bourbon, l'un des chefs catholiques, est mortellement blessé pendant le siège d'une arquebusade.

Paul d'Andouins est tué à ses côtés

La ville capitule le 26 octobre 1562.

Antoine de Bourbon meurt aux Andelys le 17 novembre 1562.

Gabriel Ier de Montgommery se retire au Havre, que les protestants ont ouvert aux Anglais.



Liaison d'Antoine de Bourbon avec Marguerite de Lustrac

Marguerite de Lustrac est veuve de Jacques d'Albon.

Antoine de Bourbon délaisse Louise de La Béraudière du Rouhet, sa maitresse d'alors.

En 1562, Antoine de Bourbon a une liaison avec Marguerite de Lustrac.


Catherine de Bourbon

Mariage d'Henri II de Lorraine avec Catherine de Bourbon

Pour sceller le traité de Saint-Germain-en-Laye, Henri II de Lorraine épouse à Saint-Germain-en-Laye le 30 ou 31 janvier 1599 Catherine de Bourbon, fille d'Antoine de Bourbon et de Jeanne III d'Albret.

Ils n'auront pas d'enfants.

Le mariage ne sera pas heureux : profondément catholique, il épouse une calviniste convaincue.

Henri IV de France multiplie les démarches pour obtenir l'accord papal et multiplie les pressions pour obliger Catherine de Bourbon sa sœur à se convertir au catholicisme.

Catherine de Bourbon tient tête au cardinal du Perron, envoyé par son frère pour l'instruire dans la religion catholique et se dispute même avec Henri IV de France sur ce sujet.


Jacqueline de Bueil

Liaison d'Henri IV de France avec Jacqueline de Bueil

Mariage de Philippe de Harlay de Champvallon avec Jacqueline de Bueil

Henri IV de France a une liaison avec Jacqueline de Bueil. Leur enfant est :

Jacqueline de Bueil-Courcillon est une des maîtresses officielles.

Très jeune et sans fortune, Jacqueline de Bueil exige du roi qu'il la marie à un gentilhomme de bonne famille. Le roi lui choisit un époux.

Philippe de Harlay de Champvallon, Comte de Césy, épouse à Saint-Maur-des-Fossés le 5 octobre 1604 à 6 heures du matin Jacqueline de Bueil.



Naissance d'Antoine de Bourbon-Bueil

Antoine de Bourbon-Bueil naît le 9 mai 1607, fils d'Henri IV de France et de Jacqueline de Bueil.



Légitimation d'Antoine de Bourbon-Bueil

Antoine de Bourbon-Bueil, Comte de Moret, est légitimé en mars 1608.


Forçage du Pas-de-Suze

Forçage du Pas de Suse

Le pas de Suse, situé à 500 mètres d'altitude, est un défilé des Alpes situé sur la frontière entre la France et le duché de Savoie.

Louis XIII veut conduire en personne le secours de Casal.

Louis XIII décide de passer les Alpes en plein hiver.

Le récit de cet événement est notamment raconté par Louis de Rouvroy, Duc de Saint-Simon, dans ses Mémoires.

Richelieu prépare la campagne en renforçant les corps permanents et en levant 6 nouveaux régiments dans le Dauphiné, la Provence et le Lyonnais.

Trois armées doivent envahir à la fois le Piémont et combiner leurs opérations dans la vallée du Pô :

23 000 hommes d'infanterie et 3 000 chevaux sont rassemblés autour de Briançon.

L'infanterie comprend :

À la cavalerie d'élite de la Maison du Roi s'ajoutent 12 compagnies de chevau-légers et les carabins d'Arnauld de Corbeville.

Mais ni artillerie, ni munitions, ni mulets de transport.

L'armée n'a pas 15 jours de vivres, bien qu'avant de partir de Paris, on eût donné 200 000 livres d'avance aux intendants des vivres pour entretenir en permanence, outre la ration journalière, un mois de vivres en magasin.

Rien n'est prêt non plus pour le ravitaillement de Casal.

Le 18 février 1629, Louis XIII arrive à Grenoble avec Richelieu et les grands seigneurs de son entourage :

Louis XIII désigne comme lieutenants-généraux :

comme maréchaux de camp :

Léon d'Albert de Luynes est présent à cette journée.

Richelieu précède Louis XIII à Embrun, pour arrêter le plan d'opérations et l'ordre de marche.

L'avant-garde, conduite par Charles Ier de Blanchefort de Créquy et François de Bassompierre, a mission de s'emparer des passages du Piémont.

Elle comprend :

L'armée suit sous le commandement de Charles de Schomberg.

Abraham de Fabert d'Esternay participe à ces combats.

Le 28 février 1629, l'avant-garde passe les Alpes à Montgenèvre et Cezanne ou Césane (en italien Cesana Torinese) et cantonne à Oulx, sur la Doria Riparia.

Le 29 février 1629, l'avant-garde trouve au fort d'Exilles, 13 vieux canons éventés, pour battre les retranchements de M. de Savoie.

Le 1er mars 1629, l'avant-garde couche à Chaumont ou Chiomionte, un bourg ouvert, à un quart de lieue de la frontière de Piémont.

On ne peut franchir cette frontière, de ce côté, que par le Pas de Suse, défilé de 600 toises qui n'a pas plus de 18 pas de largeur en certains endroits et qui est obstrué par des roches qu'aucune machine ne pourrait déplacer ; 2 hommes ont grand-peine à y passer de front.

À l'entrée, le bourg et le gros rocher de Gelasse surmonté d'un fort, qui n'est accessible que par une rampe étroite et bordée de précipices.

Des 2 côtés du défilé, se dressent des montagnes imposantes :

Le passage est fermé, du côté de Chaumont, par un grand retranchement en forme de demi-lune et, en arrière, par des barricades, flanquées, à mi-pente, par des redoutes, distantes l'une de l'autre de 200 pas.

Le défilé débouche au faubourg de Suse, dominé par un couvent de Cordeliers.

3 000 Piémontais ou Milanais gardent les ouvrages.

Charles-Emmanuel Ier de Savoie, Victor-Amédée Ier de Savoie, son fils, le lieutenant général comte de Verrua et le marquis de Ville, commandant la cavalerie, se préparent à soutenir l'attaque, bien étonnés que le Louis XIII la dirigeât en pareille saison.

Le 5 mars 1629, à 11 heures du soir, Louis XIII quitte Oulx avec la Noblesse et 2 compagnies de ses Gardes, pour faire 4 lieues, à pied, dans la neige.

En arrivant à Chaumont, 3 heures avant le jour, Louis XIII trouve Richelieu dressant l'ordre de combat avec les maréchaux.

Les Gardes françaises et suisses, ainsi que Navarre attaqueraient de front les barricades et les redoutes.

Le régiment de Sault, dont les officiers étaient du pays pour la plupart, devait partir à 3 heures du matin et suivre à droite, au-dessous du crêt de Montmoron, avec de bons guides, un sentier extravagant qui conduisait derrière les retranchements.

L'avance ainsi gagnée permettrait d'assaillir l'ennemi de tous côtés en même temps.

500 hommes d'Estissac, moitié piques, moitié mousquets, longeraient les hauteurs de gauche, sous le crêt de Montabon.

Dans le défilé, les enfants perdus se jetteraient sur les barricades par le milieu et par les flancs :

Ces 3 pelotons seraient suivis par 3 troupes de 100 hommes, fournies par les mêmes régiments.

Comme soutien, 300 gentilshommes volontaires, de qualité pour la plupart, et 500 soldats de Navarre.

Henri II de Valois-Longueville les commande.

L'artillerie vient ensuite : une coulevrine et 2 moyennes, tirées au crochet et poussées par 50 pionniers.

En arrière, un gros de 800 Gardes françaises et de 500 Suisses, sous le commandeur de Valençay.

4 000 hommes restent rangés en bataille devant Chaumont.

Ils sont destinés :

Avant de donner le signal de l'attaque, Louis XIII veut adresser à Charles-Emmanuel Ier de Savoie une dernière sommation.

Il envoie Guitaut-Comminges, capitaine aux Gardes-françaises, avec les maréchaux des logis, le lieutenant de Pontis et un trompette, demander passage, pour préparer à Suse le quartier du Roi.

A 100 pas de la barricade, le groupe s'arrête et le trompette sonne.

Un officier piémontais et 12 soldats sortent du retranchement, puis le comte de Verrua, escorté de 200 mousquetaires.

Après qu'il nous a salués fort civilement, raconte Pontis, Guitaut-Comminges lui dit :

Monsieur, le Roi mon maître m'a commandé d'aller aujourd'hui à Suse pour lui préparer son logis, parce qu'il veut, demain, y aller loger.

Le comte de Verrua lui répond avec beaucoup de civilité :

Monsieur, Son Altesse tiendrait à grand honneur de loger Sa Majesté.

Mais, puisqu'elle vient si bien accompagnée, vous, trouverez bon, s'il vous plait, que j'en avertisse auparavant Son Altesse.

Guitaut-Comminges répondit :

Nous primes alors congé et allâmes retrouver Sa Majesté.

Louis XIII attend son émissaire, à 100 pas des enfants perdus, devant le gros des Gardes-françaises.

Il trouve que le comte de Verrua a répondu en homme d'esprit et en capitaine.

Louis XIII s'approche du maréchal et lui dit, en colère :

Savez-vous bien que nous n'avons que 600 livres de plomb dans le parc de l'artillerie ?

Il est bien temps de penser à cela ! Faut-il, pour un masque qui n'est pas prêt, ne pas danser le ballet ? Laissez-nous faire, Sire, et tout ira bien !

Le signal est donné à 8 heures.

Laissons François de Bassompierre raconter le combat qu'il prétend avoir dirigé.

Nous mîmes pied à terre, Créqui et moi, pour mener les enfants perdus.

Schomberg, que la goutte empêchait de marcher, nous suivait à cheval, afin de voir la fête.

Une balle dans les reins le mit bientôt hors de combat.

En dépassant le bourg de Gelasse, évacué par l'ennemi, nous fûmes canonnés par le fort et salués de quantité de mousquetades, venant des montagnes et de la première barricade.

Nos ailes ayant gagné les éminences latérales, tirèrent au derrière de ce retranchement, pendant que nous y donnions, tête baissée, et le faisions abandonner.

Nous poursuivîmes si vivement les Savoyards, qu'ils ne purent garder les deux autres barricades, où nous entrâmes pêle-mêle avec eux.

Valençay escalada la montagne de gauche à la tête des Suisses et en chassa les gens du Valais.

Dans le défilé, le marquis de Ville eut l'épaule fracassée et se fit transporter à Suse.

Nous poussâmes si vivement notre pointe avec les Gardes-françaises que, sans la résistance que firent près d'une chapelle, le capitaine Cerbelloni et quelques soldats espagnols, le Duc et son fils auraient été pris, tant Treville, lieutenant des Mousquetaires du Roi, les serrait de près.

Un estafier fut tué à son étrier.

Mais le Duc échappa à Treville, qui dut se contenter de blesser Cerbelloni et de le faire prisonnier.

Nous marchâmes, sans nous arrêter, jusqu'au faîte du passage, d'où nous vîmes Suse.

La citadelle nous tira force canonnades.

Mais nous étions si animés au combat et si joyeux de la victoire, que nous ne nous en occupions pas.

Quelques enfants perdus entrèrent dans la ville avec les fuyards et y furent faits prisonniers.

Créqui et La Valette logèrent les Gardes dans les maisons qui bordent la descente à main gauche, tandis qu'avec l'aide de Toiras et de Tavannes, j'établissais Navarre dans les maisons de droite.

Valençay, quoique blessé au genou, descendit, avec les Suisses du colonel Salis, de l'autre côté de Suse, pour empêcher que rien n'en sortit.

Les montagnards du comte de Sault avaient trouvé le sentier extravagant mal gardé par le régiment piémontais de Marc-Antoine Belon.

Ce qu'il y eut de plus remarquable, raconte Pontis, fut que les ennemis, nous attendant de pied ferme à ce détroit qu'il nous eut été impossible de forcer, furent bien surpris de voir le comte de Sault, qui avait fait nettoyer la neige avec des pelles et grimpé sur ces hautes montagnes, fondre tout d'un coup sur eux et les investir par derrière.

Ils lâchèrent pied aussitôt et quittèrent toutes leurs fortifications ; de sorte qu'ils ne donnèrent pas le loisir à nos troupes de leur faire sentir la pesanteur du bras du roi de France, à qui ils avaient osé refuser le passage.

Il y eut néanmoins beaucoup des nôtres tués ensuite par le canon de Suse, qui fouettait et nettoyait d'une étrange sorte tout le chemin.

Créqui et François de Bassompierre établissent leur logis dans le faubourg de Suse, au couvent des Cordeliers, où le Roi leur envoie ses félicitations.

Il convient d'ajouter à ces éloges, les critiques de Richelieu, qui marche bravement sous les canonnades, à côté de Louis XIII, en avant du soutien.

L'attaque dure fort peu à cause de la furie française et parce que les ennemis, se voyant pris de tous côtés, lâchent pied après leur première décharge.

Tous firent bien en cette occasion.

Cependant tout l'ordre désirable ne peut être gardé :

Les maréchaux Créqui, Bassompierre, Schomberg et les maréchaux de camp, sont tous ensemble, mêlés aux volontaires, contre la raison qui veut qu'ils soient séparés pour donner les ordres en divers endroits.

Nous perdons fort peu de gens ; 5 ou 6 officiers sont blessés ; il n'y a pas plus de 30 morts.

Suse, mauvaise place, ne peut se défendre :

Sa Majesté l'a fort recommandé, pour ne décrier ses armes en Italie, où l'on estime les Français aussi braves que peu réglés.

Le château de Suse se rend le lendemain mais il n'en est pas de même de sa citadelle ni du fort de Gelasse.



Mort d'Antoine de Bourbon-Bueil

Antoine de Bourbon-Bueil meurt en 1632.



Mariage de Gaspard de Clermont-Tonnerre avec Antoinette Potier de Saint-Germain Novion

Gaspard de Clermont-Tonnerre épouse à Paris le 9 ou 10 avril 1714 Antoinette Potier de Saint-Germain Novion. Leurs enfants sont :


Marie-Amélie de Saxe vers 1750

Mariage de Charles III d'Espagne avec Marie-Amélie de Saxe

Charles III d'Espagne épouse en 1738 Marie-Amélie de Saxe, fille de Frédéric-Auguste II de Saxe et de Marie-Josèphe d'Autriche. Leurs enfants sont :


Camp de l'Armée du Roi à Corbach et celui des ennemis à Saxenhausen

Bataille de Korbach

La ville de Corbach est située sur les hauteurs de Corbach, qui s'élèvent à quelque 400 mètres au-dessus de la plaine et s'étendent à environ 2 kilomètres à l'est de la ville dans le bois de Berndorf.

La ville elle-même est le carrefour de plusieurs routes.

De nombreuses et importantes forces des 2 camps se concentrent dans la région.

Le gros des troupes françaises, aux ordres de Victor-François de Broglie, sont à Frankenberg, à environ 30 kilomètres au sud.

La force principale des armées coalisées de Brunswick, de Hesse-Cassel, de la Principauté de Brunswick-Wolfenbüttel et du royaume de Grande-Bretagne, commandée par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, est à Sachsenhausen 10 kilomètres à l'est.

Le 4 juillet 1760, Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, stationné à Dortmund avec l'armée du Bas-Rhin, de marcher vers Corbach pour faire sa jonction avec l'armée principale française.

Le 8 juillet 1760, informé des manœuvres de Victor-François de Broglie, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg détache le Prince Héréditaire de Brunswick avec l'avant-garde, une force mixte composée principalement de Britanniques, Hanovriens et d'Hessois, avec l'intention d'occuper les hauteurs de Corbach et empêcher la jonction des deux armées françaises.

Plus tard, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg les suit avec le reste de l'armée, laissant le commandement à Lord Granby à Sachsenhausen.

Corbach est pris le 9 juillet 1760 par Nicolas de Luckner, le commandant de la cavalerie légère hanovrienne.

Le même jour, le général Clausen marche sur Corbach afin d'observer les mouvements des Alliés et y trouve le corps de Nicolas de Luckner.

Victor-François de Broglie ordonne de le déloger et envoie le comte de Rooth avec une brigade d'infanterie et le marquis de Poyanne avec les carabiniers du Comte de Provence pour soutenir Clausen.

Cependant, les Français ne peuvent préparer une attaque avant la tombée de la nuit.

Victor-François de Broglie ordonne à Claude-Louis-Robert de Saint-Germain d'accélérer sa marche.

La brigade Clausen prend position au bois gauche de Corbach et Victor-François de Broglie arrive lui-même à la tête de 6 brigades.

Le Prince Héréditaire, réuni au corps de Kielmansegg, arrive sur les hauteurs de Corbach vers 9 heures du matin, tandis que l'armée principale était encore au défilé de Sachsenhausen, à 8 kilomètres en arrière.

Croyant qu'il faisait face seulement au corps de Claude-Louis-Robert de Saint-Germain, il résout d'attaquer immédiatement sans attendre le gros de l'armée.

Claude-Louis-Robert de Saint-Germain déploie 4 bataillons d'infanterie dans la ville.

Le reste de son corps, infanterie, cavalerie et artillerie, est déployé sur les hauteurs de Corbach s'étendant à l'est et au nord jusqu'au bois de Berndorf où il a déployé quelques troupes légères.

Le 10 juillet 1760, la bataille commence à 9 heures avec des escarmouches entre la cavalerie légère des 2 camps.

Le Prince Héréditaire déploie son corps en ligne de bataille et attaque immédiatement.

Toutefois, le déploiement des Français l'aurait obligé à laisser sa gauche exposée à l'arrivée des renforts français envoyés depuis Frankenberg.

Une très violente canonnade et un feu intense d'infanterie durent toute la journée.

La lutte devient particulièrement intense au centre du front sur la colline entre Corbach et le bois de Berndorf, mais les Français maintiennent fermement leur position.

Pendant ce temps ils sont renforcés par les brigades Royal-Suédois et Castella.

Les brigades Navarre et du Roi qui se déploient sur l'aile droite, avec Auvergne et Orléans en réserve.

Une batterie de 24 canons s'établit vis-à-vis de la batterie alliée.

Après ces dispositions, les Français prennent l'offensive.

La brigade Navarre se distingue par la capture d'une batterie alliée à la baïonnette.

Selon un rapport officiel de Lord Granby au maréchal Ligonier, l'arrivée des troupes françaises sur l'arrière-garde alliée convainc le Prince de la nécessité d'une retraite.

La retraite alliée commence vers 15 heures dans le désordre.

Beaucoup de confusion règne dans l'infanterie et la cavalerie allemande.

Les Français redoublent leurs tirs d'artillerie et chargent avec l'ensemble de leur cavalerie.

Le Prince Héréditaire est obligé de charger à la tête de 2 régiments de dragons britanniques : 1st King's Dragoon Guards et 2d Queen's Dragoon Guards, pour couvrir la retraite, sans pour autant pouvoir empêcher la perte de l'artillerie du flanc droit avec 18 pièces de canon.

Les Alliés perdent :

Le Prince Héréditaire est légèrement blessé à l'épaule.

Les Français perdent environ 750 hommes.

Les régiments Royal-Suédois et du Roi souffrent plus qu'aucun autre.

François-Louis-Antoine de Bourbon Busset participe à cette bataille.

Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné, brigadier, participe aux combats à la tête du régiment de Champagne.

Louis-Philippe de Durfort, colonel du régiment de Chartres, participe à cette bataille

Louis-Henri-Gabriel de Conflans d'Armentières, mestre de camp au régiment d'Orléans cavalerie sous les ordres de son père Louis de Conflans d'Armentières, participe à cette bataille

Alexandre Séraphin Joseph Magnus, comte de Sparre, colonel au régiment d'Anhalt, participe à cette bataille

François-Henri de Franquetot participe à cette bataille.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux participe à cette bataille.


Pierre III de Portugal avec Marie Ire de Portugal

Mariage de Pierre III de Portugal avec Marie Ire du Portugal

Pierre III de Portugal épouse le 6 juin 1760 Marie Ire de Portugal, sa nièce. Leurs enfants sont :

Pierre III de Portugal est le frère cadet de Joseph Ier du Portugal, le père de Marie.


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