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Événements contenant la ou les locutions cherchées
21 événements affichés, le premier en 1482 - le dernier en 1544
Mort de Barthélemy de Montesquiou Co-seigneur de Lussan, Seigneur de Gastun, de Salles, de Marsan et de Milhas
Barthélemy de Montesquiou meurt en 1482.
Répudiation de Jeanne d'Harcourt par René II d'Anjou
Mariage de René II d'Anjou avec Philippine de Gueldre
En 1485, il devient évident que Jeanne d'Harcourt ne peut avoir d'enfants. René II d'Anjou la répudie.
René II d'Anjou épouse à Orléans le 1er septembre 1485 Philippine de Gueldre. Leurs enfants sont :
Naissance d'Antoine II de Lorraine
Antoine II de Lorraine, dit le Bon, naît à Bar-le-Duc le 4 juin 1489 fils de René II d'Anjou, Duc de Lorraine et de Bar, et de Philippine de Gueldre.
Il est élevé à la cour de Louis XII de France avec son frère Claude et se lié d'amitié avec son cousin le duc d'Angoulême, futur François Ier de France.
Mort de René II d'Anjou Duc de Lorraine
Antoine II de Lorraine Duc de Lorraine
Claude de Lorraine-Guise Baron de Joinville, de Mayenne, d'Elbeuf, d'Harcourt et de Boves
Claude de Lorraine-Guise Comte d'Aumale
René II d'Anjou prend froid au cours d'une chasse près de Fains et meurt le 10 décembre 1508.
Antoine II de Lorraine a 19 ans à la mort de son père.
Philippine de Gueldre, sa mère, revendique la régence mais les États de Lorraine déclarèrent qu'Antoine II de Lorraine est en âge compétent et qualifié pour être hors de tutelle.
Antoine II de Lorraine devient Duc de Lorraine et de Bar en 1508 sous le nom d'Antoine II.
Cadet, Claude de Lorraine-Guise reçoit les possessions françaises de son père et devient alors Baron de Joinville, de Mayenne, d'Elbeuf ou Elboeuf, d'Harcourt, de Lambesc et de Boves et Comte d'Aumale.
Par sa baronnie de Joinville, il est sénéchal de Champagne.
Philippe de Gueldre, sa mère, introduit alors Claude de Lorraine-Guise à la cour de France, où il fréquente son cousin le futur François Ier.
En effet les ducs de Lorraine sont de façon assez pragmatique pour cette terre de frontière, vassaux du royaume de France et du Saint Empire romain germanique.
Philippine de Gueldre et Hugues des Hazards Régents du duché de Lorraine
En 1509, Antoine II de Lorraine confie le duché à sa mère et à l'évêque de Toul Hugues des Hazards, et part accompagner Louis XII dans les guerres d'Italie.
Bulle d'excommunication contre Venise
Bataille d'Agnadel
Bartolomeo d'Alviano Prisonnier
Prise de Brescia, Bergame, Crémone et Peschiera
Siège de Padoue
Jacques II de Chabannes est envoyé au secours de Maximilien Ier de Habsbourg.
Le 15 avril 1509, l'armée française quitte Milan.
Jules II fulmine une bulle d'excommunication contre Venise, le 27 avril 1509.
Les Vénitiens refusent de céder à l'ultimatum papal et la guerre éclate.
Commandées par Louis XII de France en personne, l'armée française franchit la frontière lombarde le 9 mai 1509.
Philippe de Savoie-Nemours, Antoine II de Lorraine, Charles III de Bourbon, Charles IV d'Alençon, Jacques de Trivulce, Charles II d'Amboise, Louis II de La Trémoïlle et son fils Charles de La Trémoïlle participent à cette Campagne.
Venise lève une armée de mercenaires commandée par Bartolomeo d'Alviano et Niccolò di Pitigliano, les cousins Orsini.
Cette armée composée de 30 000 fantassins et 2 000 cavaliers, stationne devant Bergame.
Ils reçoivent l'ordre d'éviter toute confrontation directe et de s'en tenir à des démonstrations et des escarmouches pour harceler l'ennemi.
Le 9 mai 1509, Louis XII, à la tête de 30 000 hommes dont 6 000 Suisses et 2000 cavaliers, fait traverser l'Adda à son armée, à hauteur de Cassano d'Adda.
Charles II d'Amboise commande l'avant-garde.
Bartolomeo d'Alviano est partisan d'enfreindre les consignes des doges et d'attaquer de front l'envahisseur.
Mais finalement, Bartolomeo d'Alviano et Niccolò di Pitigliano qui campent sous les remparts de Treviglio, se décident à décrocher sur le Pô afin de tenir des positions plus solides.
Le 14 mai 1509, alors qu'il fait marche vers le sud, Bartolomeo d'Alviano se heurte à un détachement français commandé par Charles II d'Amboise, qui stationne ses troupes autour du village d'Agnadel.
Bartolomeo d'Alviano range son armée, environ 8 000 hommes, en ordre de bataille, sur un coteau surplombant un vignoble.
Les vénitiens engagent l'action qui est reçu par l'avant-garde Française.
Charles II d'Amboise répond par une charge de cavalerie, puis fait monter les piquiers suisses à l'assaut.
Ses troupes sont ralenties dans l'ascension de la colline par le franchissement d'un fossé de drainage et par la pluie.
Les positions vénitiennes soutiennent le premier choc.
Niccolò di Pitigliano est déjà plusieurs kilomètres au sud.
Il reçoit un message de Bartolomeo d'Alviano l'appelant à la rescousse.
Il fait répondre qu'il vaut mieux interrompre la bataille, et poursuit sa marche vers le sud.
Le gros de l'armée française arrive à Agnadel et encercle Bartolomeo d'Alviano.
Robert Stuart d'Aubigny participe à cette bataille.
Les bataillons Français et Vénitiens se combattent dans une terrible mêlée, sans pouvoir presque se reconnaitre, et dans un tel tumulte que les ordres sont à peine entendus par les soldats.
Louis XII fait disposer son artillerie dans les broussailles, hors de la vue des ennemis.
Il les fait tirer, éclaircissant les rangs Vénitiens.
Il fait alors donner la gendarmerie Française, qui est alors la plus redoutable d'Europe, mettant en fuite les forces ennemies.
Bartolomeo d'Alviano est renversé de son cheval et reçoit un coup de lance qui lui fait perdre l'œil.
Il est fait prisonnier.
Les Français, notamment le chevalier Bayard, s'illustrent aux côtés de leurs alliés.
La cavalerie vénitienne s'enfuit, puis en l'espace de 3 heures, l'armée vénitienne est détruite et compte 4 000 morts.
L'issue de la bataille est connue de Niccolò di Pitigliano dans la soirée.
Au matin, la moitié de ses troupes ont déserté.
Une Chapelle des Morts ainsi qu'une stèle commémorative rappellent encore aujourd'hui la bataille d'Agnadel.
Confronté à l'avance inexorable de l'armée française, Niccolò di Pitigliano précipite se retraite sur Trévise et Venise, laissant Louis XII prendre possession de toute la Lombardie.
Louis XII s'empare immédiatement des villes lombardes qui lui reviennent : Brescia, Bergame, Crémone et Peschiera.
Charles IV d'Alençon participe aux prises de Bergame, de Caravaggio, de Borromeo et de Crémone.
La victoire française met la République de Venise à la merci d'une invasion, voire d'une disparition.
Machiavel a pu dire de cette bataille qu'en un jour les Vénitiens ont perdu ce qu'ils avaient mis 800 ans à arracher.
Maximilien Ier de Habsbourg fait de même avec les siennes et Jules II occupe la Romagne.
Les troupes vénitiennes se ressaisissent.
Le 15 juillet 1509, les Vénitiens qui s'étaient fortifiés dans Trévise, assiège Padoue sous les ordres d'Andréa Gritti.
En septembre 1509, ils reprennent Padoue.
Maximilien Ier de Habsbourg vient mettre le siège devant Padoue le 15 septembre 1509, mais doit le lever 17 jours plus tard.
Mort de Louis XII
Les Valois Angoulême
François Ier de France Roi de France
Sacre de François Ier de France
Comme il l'avait prédit à la mort d'Anne de Bretagne, Louis XII meurt moins d'un an après le 1er janvier 1515 à Paris au Château des Tournelles.
Il est inhumé à Saint Denis, avec Anne de Bretagne.
Louis XII n'a pas d'héritier masculin.
Louis XII a la chance de régner à une époque de transition, bénéfique à la France, marquée par le retour à la prospérité économique en Europe.
L'éloignement des armées hors des frontières entraîne la paix à l'intérieur.
Il réduit la taille, grâce aux richesses de l'Italie,
La population s'accroît et recueille les fruits du progrès technique et du développement des échanges.
Louis XII est paré de l'auréole du Roi justicier.
Il codifie les coutumes.
C'est de son règne que date l'entrée de la Renaissance en france.
En effet, les campagnes d'Italie, parfois jugées inutiles (quoiqu'elles ont permis une paix civile en France et n'ont pas engendrées de lourdes pertes humaines comme d'autres conflits), ont permis la propagation des idées nouvelles en France.
On retient de Louis XII, qui est l'unique Roi issu des Valois-Orléans, sa bonté, son sens de la justice, son souci du bien public, son sens de l'économie, sa vie privée sans scandale.
Il est à l'origine de diminutions d'impôts, améliore le fonctionnement de la justice.
En tant que chef de la branche des Valois Angoulême, François d'Angoulême succède à son cousin Louis XII.
François d'Angoulême est sacré Roi de France à Reims le 25 janvier 1515 sous le nom de François Ier de France.
Antoine II de Lorraine assiste au sacre de François Ier de France.
François Ier de France fait son entrée dans Paris le 15 février 1515.
Une autre cérémonie de sacre a lieu à Saint-Denis.
Une procession se déplace jusqu'à Notre-Dame de Paris pour assister à une messe suivie un grand banquet.
Charles Brandon est chargé de féliciter François Ier.
À partir de 1515, le duché de Valois est réuni à la couronne.
Imbert de Batarnay devient Conseiller de François Ier de France.
Mary Tudor, épouse de, Louis XII quitte la France.
Mary Boleyn reste à la cour de François Ier de France.
Mary Boleyn est rejointe à Paris par Thomas Boleyn, son père, et Anne Boleyn, sa sœur.
Lors de son séjour comme dame d'honneur en France, Mary Boleyn est probablement devenue la maîtresse de François Ier de France, qui la décrira plus tard comme une grande putain.
Alliance avec Venise
Traité avec Charles Quint
Louise de Savoie Régente du royaume de France
Campagne en Italie
Prosper Colonna Prisonnier
François Ier de France veut poursuivre le rêve de ses prédécesseurs : conquérir de nouveaux territoires en Italie et reconquérir le Milanais aux mains duc de Milan, Maximilien Sforza qui allié au pape Léon X et à Maximilien d'Habsbourg.
Le 4 mars 1515, en qualité d'arrière petit-fils de Valentine Visconti, François Ier de France revendique le duché de Milan.
Préparant une intervention, il s'allie avec Venise et le 24 mars 1515, il signe un traité avec Charles de Habsbourg, le futur Charles Quint.
François Ier de France reprend les armes.
Louise de Savoie est Régente du royaume de France.
François Ier de France s'adjoint les services de Claude de Lorraine-Guise, d'Antoine II de Lorraine et de Charles-Jean de Lorraine.
En juillet 1515, François Ier de France arrive à Lyon avec une armée de 40 000 hommes.
Les atouts de son armée sont la cavalerie, l'infanterie et son artillerie très moderne.
En Août 1515, François Ier franchit les Alpes par le sud pour éviter les ennemis.
Prenant des chemins non couramment utilisés, François Ier et ses soldats doivent ouvrir leur route.
Antoine Duprat suit François Ier de France.
Arrivés en Italie, ils font prisonnier Prosper Colonna, proche du duc de Milan.
François Ier prend Turin ainsi que Novare.
Chacun campe sur ses positions.
Bataille de Marignan
Mort de Charles de Bueil
Mort de Charles de la Trémoïlle
Déposition de Maximilien Sforza
François Ier Duc de Milan, de Parme et de Plaisance
Charles III de Bourbon Connétable de France
Charles III de Bourbon Vice-roi du Milanais
Pendant les escarmouches qui conduisent à la bataille de Marignan, les soldats de Robert Stuart d'Aubigny sous le commandement de Jacques de la Palice, dans un audacieux raid de cavalerie derrière les lignes ennemies, surprennent et capturent Prospero Colonna, le commandant du pape.
Ce sont les piquiers suisses qui attaquent les français le 13 septembre 1515 et mettent en difficulté l'armée de François Ier de France.
Avec l'aide des vénitiens, François Ier de France réussit cependant à battre le 14 septembre 1515, grâce à la supériorité du feu français.
Cette bataille fait plus de 15 000 victimes.
Participent à cette bataille :
Capitaine, Charles de Bueil commande une compagnie de gendarmerie lors de cette bataille.
Charles de Bueil meurt le 13 septembre 1515.
Charles de Bueil, et le duc de Châtellerault, d'Imbercourt, Jacques d'Amboise seigneur de Bussy, Hugues d'Amboise, baron d'Aubijoux, fondant la lance en arrêt sur le bataillon des Suisses, se font jour en 2 ou 3 endroits, culbutent et foulent aux pieds de leurs chevaux un grand nombre de combattants, mais périssent presque tous dans ce premier effort.
Louis IV de Bueil, son frère, est blessé lors de cette bataille.
Robert Stuart d'Aubigny prend part à cette bataille.
Robert III de la Marck se distingue et contribue à la victoire des Français.
François Ier de France l'adoube de sa propre main.
Louis II de La Trémoïlle se distingue à Marignan.
Charles de la Trémoïlle, son fils, meurt le 13 septembre 1515.
Claude de Lorraine-Guise se conduit en héros et est grièvement blessé.
Charles IV de Bourbon-Vendôme combat à la tête de 70 lances.
Charles III de Bourbon dirige une armée.
François Ier de France tire une gloire de cet affrontement n'hésitant pas à se mêler lui-même à la bataille comme les héros de l'antiquité.
François Ier et François Ier de Bourbon-Saint-Pol se fait adouber Chevalier par Bayard sur le champ de bataille.
Cette victoire entraîne la facile conquête de l'Italie en un temps où l'arrivée de l'or américain diminue pour une courte période.
Maximilien Sforza se soumet au Roi français et est déposé de son duché de Milan.
Le 13 octobre 1515, François Ier de France est déclaré Duc de Milan, de Parme et de Plaisance.
François Ier de France nomme Charles III de Bourbon Connétable de France et vice-roi du Milanais.
Antoine Duprat est nommé chancelier du duché de Milan.
Plusieurs traités sont signés pour mettre fin à ces guerres d'Italie.
Il y a :
Mariage d'Antoine II de Lorraine avec Renée de Bourbon-Montpensier
Antoine II de Lorraine épouse en 1515 Renée de Bourbon-Montpensier (1494-1539).
Leurs enfants sont :
Ce mariage lui apporte en dot le comté de Mercœur.
Naissance de François Ier de Lorraine
François Ier de Lorraine Marquis de Pont-à-Mousson
François Ier de Lorraine naît à Nancy en 1517, fils d'Antoine II de Lorraine et de Renée de Bourbon-Montpensier.
Titré marquis de Pont-à-Mousson dans sa jeunesse, François Ier de Lorraine passe une partie de son enfance à la Cour de France.
Il est le filleul de François Ier.
Naissance d'Anne de Lorraine
Anne de Lorraine naît le 22 juillet 1522, fille d'Antoine II de Lorraine et de Renée de Bourbon-Montpensier.
Édit d'Antoine II de Lorraine contre la Réforme
La Réforme, initiée par Luther commence à pénétrer à Metz et dans la Lorraine.
Le 26 décembre 1523, Antoine II de Lorraine publie un édit interdisant les propos luthériens, ainsi que la saisie des écrits protestants.
Naissance de Nicolas de Lorraine
Nicolas de Lorraine naît à Bar-le-Duc en 1524, fils d'Antoine II de Lorraine, Duc de Lorraine et de Bar, et de Renée de Bourbon-Montpensier.
Bataille de Pavie
Mort de François de Lorraine
Mort de Guillaume Gouffier de Bonnivet
Mort de René de Savoie
Mort de Georges III d'Amboise Seigneur de Meillant
Mort de Louis II de La Trémoïlle
Mort de Jacques II de Chabannes
Mort de Just Ier de Tournon Seigneur de Tournon
Mort de René de Brosse Comte de Penthièvre, Vicomte de Bridiers, Seigneur de Boussac et d'Aizenay
Jean IV de Brosse Comte de Penthièvre
François Ier de France Prisonnier
Anne de Montmorency Prisonnier
Fernando d'Avalos Généralissime
Le 23 février 15');">n>1525, attaqué sous les murs de la Pavie, François Ier de France repousse les assaillants grâce à son artillerie.
Jacques II de Chabannes, proche conseiller du Roi, ne parvient pas à empêcher ce dernier de sonner la charge des chevaliers, réduisant ainsi à néant le travail des artilleurs de Galiot de Genouillac.
La cavalerie française est battue par l'armée de Fernando de Avalos, Marquis de Pescara, secondé par Charles III de Bourbon.
L'impétuosité de la cavalerie française et de son chef, le Roi-Chevalier, est l'une des causes principales de la défaite le 24 février 1525.
Charles V de Lannoy est le principal artisan de la victoire des impériaux à Pavie.
C'est à Charles V de Lannoy que le Roi de France doit d'avoir été sauvé de la rage des lansquenets allemands et qu'il remet son épée lorsqu'il est fait prisonnier au cours de la bataille.
Fernando de Avalos contribue puissamment à la victoire. Il est nommé généralissime.
François de Scépeaux fait ses premières armes lors de cette bataille.
Claude d'Annebault participe à cette bataille comme lieutenant de la compagnie de François de Saint-Pol.
Louis IV de Bueil, Robert III de la Marck, Claude d'Annebault sont fait prisonnier lors de cette bataille.
Gaspard de Saulx est auprès du Roi en qualité de page à cette bataille.
Gaspard de Saulx y est fait prisonnier, mais relâché peu après car on n'en espère pas de rançon.
Charles Quint, irrité par la défection de Robert II de La Marck, son père, emprisonne Robert III de la Marck en Flandres où il reste quelques années.
Jean VIII de Créquy participe à cette bataille.
Robert Stuart d'Aubigny participe à cette bataille.
René de Montejean participe à cette bataille. Il est grièvement blessé et est fait prisonnier.
Homme d'armes, Blaise de Lasseran est fait prisonnier sur le champ de bataille, mais trop pauvre pour être rançonnable, il est relâché.
Claude de Rieux est maréchal lors de cette bataille où il est fait prisonnier.
Le feu des arquebusiers espagnols provoque une hécatombe qui décime les nobles qui y participent.
Sont tués :
Jean IV de Brosse devient Comte de Penthièvre en 1525.
Louis II de La Trémoïlle est surnommé le chevalier sans reproche, digne émule et compagnon d'armes de Bayard, le chevalier sans peur.
Jacques II de Chabannes, lancé à cheval, est mis à terre par des arquebusiers et doit combattre à terre dans une lourde armure, face à de légers lansquenets.
Il est fait prisonnier par le capitaine italien Castaldi.
Buzarto, un officier espagnol, qui avait espéré faire lui-même prisonnier Jacques II de Chabannes, furieux de ce que l'Italien refuse de partager la rançon escomptée, appuie son arquebuse sur le front de Jacques II de Chabannes et lui fait éclater la tête.
Just Ier de Tournon meurt lors de cette bataille.
Sont fait prisonnier :
Blaise de Lasseran est trop pauvre pour payer rançon, on doit le relâcher.
Charles IV d'Alençon et Antoine II de Clermont-en-Trièves participent à cette bataille.
Après la capture du Roi, Charles IV d'Alençon commande l'armée française.
Le respect du point d'honneur (ne point reculer) entraîne la captivité du Roi, qui déclare :
Tout est perdu, fors l'honneur
François Ier de France est d'abord emprisonné près de Crémone.
Il est ensuite transféré à Naples, puis près de Valence et enfin à Madrid.
Il écrit à sa mère :
Madame, pour vous avertir comme se porte le ressort de mon infortune, de toutes choses, ne m'est demeuré que l'honneur et la vie sauve, et pour ce que mes nouvelles vous serons quelque peu de réconfort, j'ay prié qu'on me laissast vous escrire. Ceste grace m'a esté accordée, vous priant ne vouloir prendre l'extrémité de vos finz en usant de vostre accoutumée prudence ; car j'ay l'espérance à la fin que Dieu ne m'abandonnera point. Vous recommandant vos petits-enfants et les miens, vous suppliant faire donner sur passage pour aller et retourner en Espagne au porteur qui va devers l'Empereur pour scavoir comment il veut que je sois traicté. Et sur ce très humblement me recommande en vostre bonne grâce. Très humble et obéissant fils, Françoys.
Charles Quint a de fortes exigences : la Bourgogne, les Flandres et l'Artois. Il souhaite également pour Henri VIII Tudor l'ouest de la France et pour Charles III de Bourbon la Provence. François Ier de France juge ses demandes intolérables.
La Régente de Louise de Savoie organise la continuité du royaume et une contre-offensive diplomatique contre l'empereur Charles Quint, maîtrisant autant que possible les invasions. Heureusement les envahisseurs sont occupés par ailleurs.
Anne de Montmorency est libéré contre une rançon.
Fidèle de François Ier de France, Charles IV de Bourbon-Vendôme est nommé chef du Conseil lorsque celui-ci est prisonnier.
Claude de Lorraine-Guise est conseiller militaire de Louise de Savoie.
Pendant l'absence et la captivité de François Ier de France, Louise de Savoie ne gouverne que par les conseils d'Antoine Duprat.
René de Birague doit se retirer en France pour échapper à la vengeance de Ludovic le More.
Soulèvement au pays de Bitche
Prise de Saverne
Bataille de Sélestat
Les paysans du pays de Bitche se soulèvent à leur tour en mai 1525.
Antoine II de Lorraine doit monter une expédition qui reprend Saverne le 17 mai 1525.
Antoine II de Lorraine bat et massacre une armée de rustauds le 20 mai 1525 près de Sélestat.
Antoine II de Lorraine doit par la suite promulguer d'autres édits contre les Protestants.
Par héritage et achats, Antoine II de Lorraine agrandit le duché.
A partir de 1525, Antoine II de Lorraine préfère rester neutre dans les guerres qui opposent François Ier de France à Charles Quint.
Avancée des Rustauds
Bataille de Saverne
En 1525, prêt à partir pour l'Italie, François Ier de France envoie Claude de Lorraine-Guise défendre les frontières de l'Est contre l'avancée des Rustauds, armée de paysans et mercenaires protestants.
Contre l'avis du conseil de régence qui n'en voit pas la nécessité, craignant pour la sécurité de leurs terres lorraines, Claude de Lorraine-Guise, Antoine II de Lorraine décident de lever une armée, composée de gentilshommes français attachés à Claude de Lorraine-Guise et de mercenaires venus de toute l'Europe.
Le 17 mai 1525, les paysans révoltés sont massacrés par l'armée des Lorrains à Saverne.
Cet épisode sanglant valut à Claude de Lorraine-Guise le surnom de Grand boucher.
Ainsi retenus en Lorraine, Antoine II de Lorraine et Claude de Lorraine-Guise ne participeront pas à l'expédition en Italie.
Mort de Charles d'Egmont
Antoine II de Lorraine Duc titulaire de Gueldre
Charles Quint Duc de Gueldre et Comte de Zutphen
Charles d'Egmont meurt à Arnhem le 30 juin 1538.
Philippine de Gueldre, sœur de Charles d'Egmont, et duchesse douairière de Lorraine et de Bar cherche à faire valoir ses droits. Elle les transmet à Antoine II de Lorraine et de Bar qui devient Duc titulaire de Gueldre en 1538 jusqu'en 1541.
Mais le duché Gueldre et le comté de Zutphen reviennent à Charles Quint.
Indépendance du duché de Lorraine
Par le traité de Nuremberg du 26 août 1542, Antoine II de Lorraine réussit à obtenir de l'empereur l'indépendance du duché de Lorraine.
Mais il subsiste un problème qui l'inquiète : François Ier de France ayant renoncé à l'Italie, les champs de bataille entre Valois et Habsbourg se déplacent plus au nord, et notamment en Lorraine.
Antoine II de Lorraine tente des démarches auprès des deux souverains pour que la Lorraine soit épargnée, mais sans succès.
Tandis que le duc Antoine négocie avec Charles Quint pour que la Lorraine soit épargnée par les conflit, son fils François Ier de Lorraine entreprend la même démarche auprès du roi François Ier de France, mais sans succès.
Siège de Saint-Dizier
Mort de René de Chalon
Sac de Joinville-en-Champagne
Après le désastre de Cérisoles dans le Piémont, Charles Quint est sur le point de perdre le Milanais.
Dans le cadre de la neuvième guerre d'Italie, Charles Quint ouvre un second front dans le nord de la France pour empêcher François Ier de reconquérir le Milanais.
Les troupes impériales pénètrent dans le duché de Lorraine au printemps 1544 pour attaquer la Champagne.
Il s'est assuré l'alliance de l'Angleterre, qui doit dépêcher un corps expéditionnaire en Picardie à l'automne.
Maurice de Saxe sert l'empereur Charles Quint, contre la France.
Claude II de Lorraine combat dans l'armée d'Antoine II de Lorraine.
Charles Quint assiège Saint-Dizier et fait mettre à sac Joinville en Champagne.
François II de Saint-Nectaire sert en Champagne.
Louis IV de Bueil, gouverneur militaire de Saint-Dizier, assure la défense de la ville assisté par Louis de Bimont et Eustache de Bimont dit capitaine Lalande.
Ils peuvent compter sur 2 000 soldats, 100 gens d'armes de Charles II d'Orléans, 800 bourgeois et 75 jeunes volontaires.
Louis IV de Bueil fait hisser en haut du clocher de l'église des canons qui visent le cantonnement espagnol au sud.
Charles Quint amène en personne des renforts aux troupes assurant le siège, menant le 13 juillet 1544 sous les murs de la ville une armée de 14 100 soldats (dont 1 600 sapeurs).
Lors de l'assaut du 14 juillet 1544, les assiégés se défendent vigoureusement, malgré le feu continu de l'artillerie ennemie qui brise l'épée de Louis IV de Bueil et une partie de son armure.
Au cours d'un assaut très violent, René de Chalon, capitaine des impériaux, est frappé à mort par les défenseurs, et agonise le 15 juillet 1544 avec Charles Quint à son chevet.
Louis IV de Bueil envoie une dépêche à François Ier de France, qui ordonne alors une procession et une messe d'action de grâces pour célébrer ce succès.
La ville de Saint-Dizier se voit octroyer la devise qui lui est restée : Regnum sustinent (ils soutiennent le royaume).
Le 23 juillet 1544, les avant-postes français tombent sous les coups des assaillants.
Le 23 juillet 1544, les avant-postes français tombent sous les coups des assaillants.
Une armée menée par Henri II de France prend position à Jâlons entre Châlons-en-Champagne et Épernay.
Elle tient en respect les assiégeants et les dissuade de tenter un nouvel assaut meurtrier.
Saint-Dizier est épuisée et, le 3 août 1544, Louis IV de Bueil envoie à Claude de Lorraine-Guise une lettre dans laquelle il lui fait part de l'impossibilité pour Saint-Dizier de tenir plus longtemps, faute de munitions et de vivres.
Cette lettre est interceptée par les Impériaux, qui s'empressent d'en tirer parti.
Nicolas Perrenot de Granvelle, chancelier de l'empereur, possède le chiffre utilisé par Louis IV de Bueil, et n'a aucun mal à déchiffrer la missive.
Il possède également le sceau de Claude de Lorraine-Guise.
Le 7 août 1544, les assiégés reçoivent une lettre portant le fameux sceau, et les invitant à se rendre dans les meilleures conditions possibles.
Saint-Dizier se rend le 17 août 1544.
Mais de graves problèmes financiers empêchent Charles Quint de rémunérer ses troupes, où se multiplient les désertions.
Charles Quint renonce à se retourner contre l'armée d'Henri II de France et marche sur Soissons.
François Ier de France salue l'héroïsme des habitants de Saint-Dizier.
François Ier de France, menacé sur toute sa frontière nord, doit rappeler des forces du Piémont, empêchant François de Bourbon-Vendôme de concrétiser les bénéfices de la victoire de Cérisoles.
En 1544, Charles Ier de Cossé est envoyé avec sa cavalerie légère et 2 000 fantassins à Vitry-en-Perthois.
De là, il harcèle l'armée impériale, enlève ses fourrageurs, coupe ses convois.
Louis III de Bourbon-Vendôme et Charles de Bourbon-Montpensier servent contre Charles Quint en Champagne.
Charles de Bourbon-Montpensier est fait prisonnier près de Châlons-sur-Marne.
Charles Quint détache sur lui 4 000 hommes avec un train d'artillerie.
La partie était trop inégale, Charles Ier de Cossé l'abandonne, et se retire vers Chalons.
Dans une vive escarmouche, Charles Ier de Cossé est pris 2 fois et 2 fois délivré par ses troupes.
Mort d'Antoine II de Lorraine
François Ier de Lorraine Duc de Lorraine et de Bar
Paix de Crépy-en-Laonnois
Antoine II de Lorraine meurt de maladie à Bar-le-Duc le 14 juin 1544.
François Ier de Lorraine, son fils, devient duc de Lorraine et de Bar en 1544.
François Ier de Lorraine poursuit la politique paternelle de neutralité et sert d'intermédiaire entre François Ier de France et Charles Quint.
Les deux souverains sont en effet ruinés par des années de guerre et doivent renoncer à poursuivre le conflit, faute de subsides suffisants pour payer leurs armées respectives.
Claude d'Annebault négocie une paix peu avantageuse avec Charles Quint.
Antoine Sanguin, gouverneur de Paris, fait partie des négociateurs de la paix.
La trêve de Crépy-en-Laonnois met un terme à la neuvième guerre d'Italie sans aucun vainqueur.
Le 16 ou le 18 septembre 1544, François Ier de France et Charles Quint signe la paix à Crespi ou Crépy-en-Laonnois dans l'Aisne au sein de l'église Notre-Dame :
Charles II d'Orléans, fils de François Ier de France, doit épouser
En contrepartie, François Ier de France doit apanager Charles II d'Orléans des duchés :
tout en évacuant le Piémont et la Savoie.
Saint-Dizier est restituée à la France.
Charles II d'Orléans reçoit en apanage le duché du Bourbonnais, mais aucun des deux partis n'applique ces clauses, retardant délibérément leur exécution.
Charles Quint choisit finalement de sacrifier le Milanais et le mariage de Charles II d'Orléans avec Anne d'Autriche (1528-1590) est fixé le 18 septembre 1545.
Henri II de France proteste vigoureusement aussi contre ce traité qu'il finit par signer.
Henri II de France considère les territoires de son aïeule Valentine Visconti lui reviennent de droit.
Cette paix séparée permet à la France de lutter contre le seul Henri VIII Tudor.
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