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Événements contenant la ou les locutions cherchées



28 événements affichés, le premier en 1463 - le dernier en 1535



Naissance d'Antoine Duprat

Antoine Duprat naît à Issoire le 17 janvier 1463, fils d'Antoine Duprat et de Jacqueline Bohier.

Antoine Duprat a 10 ans lorsqu'il est enfant de chœur à l'abbaye bénédictine Saint-Austremoine d'Issoire, où il s'initie à l'étude des lettres.

Un cousin de Jacqueline Bohier, sa mère, archevêque de Bourges, parfait son éducation.



Mariage d'Antoine Duprat avec Jacqueline Bohier

Antoine Duprat épouse Jacqueline Bohier. Leurs enfants sont :

Jacqueline Bohier est la sœur d'Austremoine Bohier.



Antoine Duprat Lieutenant général au bailliage de Montferrand

En 1490, Antoine Duprat est Lieutenant général au bailliage de Montferrand, sous Charles VIII de France.



Mariage d'Antoine Duprat avec Françoise de Veyny d'Arbouze

Antoine Duprat épouse en 1493 Françoise de Veyny d'Arbouze, fille d'Antoine de Veyny et de Marie d'Arbouze. Leurs enfants sont :



Liaison d'Antoine Duprat

Antoine Duprat a une liaison. Leur enfant est :



Antoine Duprat Avocat du roi au parlement de Toulouse

En 1495, Antoine Duprat est Avocat du roi au parlement de Toulouse.



François Ier de France Duc de Valois

En 1500, Louis XII de France donne en apanage le Valois à François Ier de France (François d'Angoulême), son jeune cousin,et futur gendre, à charge pour lui de restaurer le château de Villers-Cotterêts.

François Ier de France portera ce titre jusqu'à son accession au trône.

Louis XII de France est le tuteur des enfants de Charles d'Orléans et de Louise de Savoie, à l'origine des décisions importantes les concernant.

Louis XII entoure François d'Angoulême des hommes qu'il a personnellement choisi.

Louis XII entre en conflit avec Louise de Savoie, jeune veuve, qui assure leur éducation de tous les jours.

Elle ne cesse d'entourer ses enfants de toute sa tendresse et son attention, craignant tout le temps qu'il leur arrive quelque chose.

Louise de Savoie confie à Antoine Duprat l'éducation de François Ier de France, son fils.

Faisant vœu de chasteté, Louise de Savoie ne se remarie pas et va à l'encontre de son époque où les parents cherchent à avoir plusieurs enfants pour lutter contre la mortalité infantile élevée.

Grâce à son goût pour les belles-lettres, Artus Gouffier de Boissy a la faveur de Louis XII, qui lui confie l'éducation de François Ier de France.

Artus Gouffier de Boissy, trouvant dans son élève un caractère plein de feu, lui fait prendre comme emblème une salamandre dans le feu, avec ces mots : Nutrisco et extinguo.

Il dirige ses dispositions du côté de l'amour de la gloire, cultive en lui la générosité qui caractérise la chevalerie française.

François puise dans la redécouverte des écrits anciens l'image du héros antique qu'il retrouve dans les textes de Suétone et Plutarque.

En lui faisant aimer les lettres et les arts, Artus Gouffier de Boissy le dispose de bonne heure au rôle de mécène.

François peut profiter de la grande bibliothèque de Jean d'Orléans, son grand père.

Ses précepteurs, par exemple Christophe de Longueil et du Moulin, sont des représentants de ce renouveau de la pensée venu d'Italie est qui est nommé humanisme.

Côté religieux, François d'Angoulême est sensible aux idées de Marguerite d'Angoulême, sa sœur, très proche de lui, influencée par les nouvelles idées religieuses venant des Flandres ou d'Italie.

Cependant il reste fidèle aux sacrements.

François parle plusieurs langues (italien est espagnol) et s'intéresse aux nouveaux contours de nos continents suite aux découvertes des navigateurs.

Il ajoute à l'éducation de l'esprit celle du corps.

Grand jeune homme robuste, il excelle dans la chasse au cerf et aux jeux de balle.

Il pratique aussi les tournois.

Un des meilleurs amis de François durant sa jeunesse est Robert de la Marck, Seigneur de Fleuranges.

Au château d'Amboise, il est entouré de beaucoup d'hommes comme le maréchal de Gié qui lui enseigne les techniques militaires ou Artus Gouffier de Boissy.

Il s'entoure également de Philippe Chabot et Anne de Montmorency.

Il passe ainsi une jeunesse heureuse et insouciante, rêvant des exploits des militaires français comme Georges Ier de la Trémoïlle ou Gaston de Foix.



Antoine Duprat Maître des requêtes de l'hôtel du roi

En 1504, Antoine Duprat est Maître des requêtes de l'hôtel du roi louis XII.



Antoine Duprat Premier président au parlement de Paris

Antoine Duprat est quatrième président au parlement de Paris.

Il est nommé premier président au parlement de Paris le 8 février 1508.



Rédaction de la Coutume d'Auvergne

Antoine Duprat rédige la Coutume d'Auvergne, le recueil des lois civiles de la province d'Auvergne, ordonnée en 1510 par Lettres patentes du roi Louis XII.


Antoine Duprat

L'entourage de François Ier de France

Antoine Duprat Principal ministre et chancelier de France

Claude de Lorraine-Guise Échanson du roi

François Ier de France, physiquement imposant et doté d'un caractère déterminé, souhaite jouer un rôle de premier ordre en Europe.

S'il n'est pas encore aguerri aux fonctions de Roi, François Ier de France sait s'entourer de personnes efficaces.

Sa mère, Louise de Savoie, entre au Conseil privé.

François Ier de France est reconnaissant vis-à-vis des personnes qui ont servi Louis XII : la Trémoïlle, Odet de Foix et de La Palisse.

Il favorise également des amis d'enfance :

Ainsi, François Ier de France nomme Antoine Duprat principal ministre et chancelier de France le 7 janvier 1515, office qu'il conservera tout au long de sa vie.

Claude de Lorraine-Guise est nommé Échanson du roi et entre dans son conseil.

De 1515 à 1518, François Ier vit au château d'Amboise.

La Cour du Roi qui peut représenter jusqu'à 10 000 personnes, est un instrument de pouvoir pour le Roi.

La noblesse y est très présente, souhaitant attirer les faveurs du souverain.

Ceux qui en ont la chance, loge avec le Roi.

De fête en tournoi ou en lecture de poèmes, François Ier entretient une ambiance agréable.

Il aime à se mêler aux membres de la Cour.

Les temps fort d'une journée royale sont la chasse à cour et les repas.

Toutes les précautions sont prises pour la nourriture et les boissons destinées au Roi.

La Renaissance est réputée pour ses empoisonnements.

La Maison du Roi dirigée par Artus Gouffier de Boissy, puis René de Savoie, oncle du Roi, organise la vie du souverain et de son entourage.

Cette Maison recouvre les besoins de l'esprit, l'intendance du Roi et sa table.

Il existe également une armée pour assurer la protection du Roi.

Cette Maison du Roi est l'ambition de beaucoup de nobles.



Alliance avec Venise

Traité avec Charles Quint

Louise de Savoie Régente du royaume de France

Campagne en Italie

Prosper Colonna Prisonnier

François Ier de France veut poursuivre le rêve de ses prédécesseurs : conquérir de nouveaux territoires en Italie et reconquérir le Milanais aux mains duc de Milan, Maximilien Sforza qui allié au pape Léon X et à Maximilien d'Habsbourg.

Le 4 mars 1515, en qualité d'arrière petit-fils de Valentine Visconti, François Ier de France revendique le duché de Milan.

Préparant une intervention, il s'allie avec Venise et le 24 mars 1515, il signe un traité avec Charles de Habsbourg, le futur Charles Quint.

François Ier de France reprend les armes.

Louise de Savoie est Régente du royaume de France.

François Ier de France s'adjoint les services de Claude de Lorraine-Guise, d'Antoine II de Lorraine et de Charles-Jean de Lorraine.

En juillet 1515, François Ier de France arrive à Lyon avec une armée de 40 000 hommes.

Les atouts de son armée sont la cavalerie, l'infanterie et son artillerie très moderne.

En Août 1515, François Ier franchit les Alpes par le sud pour éviter les ennemis.

Prenant des chemins non couramment utilisés, François Ier et ses soldats doivent ouvrir leur route.

Antoine Duprat suit François Ier de France.

Arrivés en Italie, ils font prisonnier Prosper Colonna, proche du duc de Milan.

François Ier prend Turin ainsi que Novare.

Chacun campe sur ses positions.


Prospero Colonna - Extrait du Journal de Louise de Savoie -Gravure du XVIe Bataille de Marignan Charles III de Bourbon, gravure de Thomas de Leu Charles III de Bourbon

Bataille de Marignan

Mort de Charles de Bueil

Mort de Charles de la Trémoïlle

Déposition de Maximilien Sforza

François Ier Duc de Milan, de Parme et de Plaisance

Charles III de Bourbon Connétable de France

Charles III de Bourbon Vice-roi du Milanais

Pendant les escarmouches qui conduisent à la bataille de Marignan, les soldats de Robert Stuart d'Aubigny sous le commandement de Jacques de la Palice, dans un audacieux raid de cavalerie derrière les lignes ennemies, surprennent et capturent Prospero Colonna, le commandant du pape.

Ce sont les piquiers suisses qui attaquent les français le 13 septembre 1515 et mettent en difficulté l'armée de François Ier de France.

Avec l'aide des vénitiens, François Ier de France réussit cependant à battre le 14 septembre 1515, grâce à la supériorité du feu français.

Cette bataille fait plus de 15 000 victimes.

Participent à cette bataille :

Capitaine, Charles de Bueil commande une compagnie de gendarmerie lors de cette bataille.

Charles de Bueil meurt le 13 septembre 1515.

Charles de Bueil, et le duc de Châtellerault, d'Imbercourt, Jacques d'Amboise seigneur de Bussy, Hugues d'Amboise, baron d'Aubijoux, fondant la lance en arrêt sur le bataillon des Suisses, se font jour en 2 ou 3 endroits, culbutent et foulent aux pieds de leurs chevaux un grand nombre de combattants, mais périssent presque tous dans ce premier effort.

Louis IV de Bueil, son frère, est blessé lors de cette bataille.

Robert Stuart d'Aubigny prend part à cette bataille.

Robert III de la Marck se distingue et contribue à la victoire des Français.

François Ier de France l'adoube de sa propre main.

Louis II de La Trémoïlle se distingue à Marignan.

Charles de la Trémoïlle, son fils, meurt le 13 septembre 1515.

Claude de Lorraine-Guise se conduit en héros et est grièvement blessé.

Charles IV de Bourbon-Vendôme combat à la tête de 70 lances.

Charles III de Bourbon dirige une armée.

François Ier de France tire une gloire de cet affrontement n'hésitant pas à se mêler lui-même à la bataille comme les héros de l'antiquité.

François Ier et François Ier de Bourbon-Saint-Pol se fait adouber Chevalier par Bayard sur le champ de bataille.

Cette victoire entraîne la facile conquête de l'Italie en un temps où l'arrivée de l'or américain diminue pour une courte période.

Maximilien Sforza se soumet au Roi français et est déposé de son duché de Milan.

Le 13 octobre 1515, François Ier de France est déclaré Duc de Milan, de Parme et de Plaisance.

François Ier de France nomme Charles III de Bourbon Connétable de France et vice-roi du Milanais.

Antoine Duprat est nommé chancelier du duché de Milan.

Plusieurs traités sont signés pour mettre fin à ces guerres d'Italie.

Il y a :



Concordat de Bologne

Antoine Duprat négocie avec le pape Léon X.

Souhaitant la paix religieuse, le 18 août 1516, lors du Ve Concile du Latran, le Concordat de Bologne est signé entre François Ier de France et le pape Léon X.

Le roi de France nomme les évêques qui reçoivent leur investiture canonique du pape.

Il sacrifie les libertés gallicanes et place l'épiscopat français sous la coupe du Roi.

Antoine Duprat fait enregistrer le Concordat au parlement de Paris, malgré la plus vive opposition des cours souveraines, des universités et du clergé de France.

À partir de cette date, le titre d'abbé de l'abbaye de Montmajour est décerné par le roi.

François Ier de France envoie Guillaume Briçonnet en ambassade extraordinaire à Rome, dans les années 1516-1517.

Guillaume Briçonnet représente François Ier de France dans des discussions avec le pape Léon X sur les modalités d'application du Concordat de Bologne.



Antoine Duprat Ecclésiastique

Antoine Duprat est veuf de Françoise Veyny d'Arbouze, depuis presque 10 ans.

Antoine Duprat embrasse l'État ecclésiastique en 1517.



Mort de Philippe de Montauban

Antoine Duprat Chancelier de Bretagne

Philippe de Montauban meurt en 1519.

Antoine Duprat cumule la charge de Chancelier de France avec celle de Chancelier de Bretagne.



Antoine Duprat Évêque de Valence

Antoine Duprat devient Évêque de Valence en 1522.


Bataille de Pavie - Tapisserie du XVIe siècle-Galleria Nazionale di Capodimonte à Naples Bataille de Pavie - La capture de François Ier de France Capture de François Ier de France - lors de la bataille de Pavie - par 2 chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or - peinture de Juan de la Corte (1597-1660)

Bataille de Pavie

Mort de François de Lorraine

Mort de Guillaume Gouffier de Bonnivet

Mort de René de Savoie

Mort de Georges III d'Amboise Seigneur de Meillant

Mort de Louis II de La Trémoïlle

Mort de Jacques II de Chabannes

Mort de Just Ier de Tournon Seigneur de Tournon

Mort de René de Brosse Comte de Penthièvre, Vicomte de Bridiers, Seigneur de Boussac et d'Aizenay

Jean IV de Brosse Comte de Penthièvre

François Ier de France Prisonnier

Anne de Montmorency Prisonnier

Fernando d'Avalos Généralissime

Le 23 février n>1525, attaqué sous les murs de la Pavie, François Ier de France repousse les assaillants grâce à son artillerie.

Jacques II de Chabannes, proche conseiller du Roi, ne parvient pas à empêcher ce dernier de sonner la charge des chevaliers, réduisant ainsi à néant le travail des artilleurs de Galiot de Genouillac.

La cavalerie française est battue par l'armée de Fernando de Avalos, Marquis de Pescara, secondé par Charles III de Bourbon.

L'impétuosité de la cavalerie française et de son chef, le Roi-Chevalier, est l'une des causes principales de la défaite le 24 février 1525.

Charles V de Lannoy est le principal artisan de la victoire des impériaux à Pavie.

C'est à Charles V de Lannoy que le Roi de France doit d'avoir été sauvé de la rage des lansquenets allemands et qu'il remet son épée lorsqu'il est fait prisonnier au cours de la bataille.

Fernando de Avalos contribue puissamment à la victoire. Il est nommé généralissime.

François de Scépeaux fait ses premières armes lors de cette bataille.

Claude d'Annebault participe à cette bataille comme lieutenant de la compagnie de François de Saint-Pol.

Louis IV de Bueil, Robert III de la Marck, Claude d'Annebault sont fait prisonnier lors de cette bataille.

Gaspard de Saulx est auprès du Roi en qualité de page à cette bataille.

Gaspard de Saulx y est fait prisonnier, mais relâché peu après car on n'en espère pas de rançon.

Charles Quint, irrité par la défection de Robert II de La Marck, son père, emprisonne Robert III de la Marck en Flandres où il reste quelques années.

Jean VIII de Créquy participe à cette bataille.

Robert Stuart d'Aubigny participe à cette bataille.

René de Montejean participe à cette bataille. Il est grièvement blessé et est fait prisonnier.

Homme d'armes, Blaise de Lasseran est fait prisonnier sur le champ de bataille, mais trop pauvre pour être rançonnable, il est relâché.

Claude de Rieux est maréchal lors de cette bataille où il est fait prisonnier.

Le feu des arquebusiers espagnols provoque une hécatombe qui décime les nobles qui y participent.

Sont tués :

Jean IV de Brosse devient Comte de Penthièvre en 1525.

Louis II de La Trémoïlle est surnommé le chevalier sans reproche, digne émule et compagnon d'armes de Bayard, le chevalier sans peur.

Jacques II de Chabannes, lancé à cheval, est mis à terre par des arquebusiers et doit combattre à terre dans une lourde armure, face à de légers lansquenets.

Il est fait prisonnier par le capitaine italien Castaldi.

Buzarto, un officier espagnol, qui avait espéré faire lui-même prisonnier Jacques II de Chabannes, furieux de ce que l'Italien refuse de partager la rançon escomptée, appuie son arquebuse sur le front de Jacques II de Chabannes et lui fait éclater la tête.

Just Ier de Tournon meurt lors de cette bataille.

Sont fait prisonnier :

Blaise de Lasseran est trop pauvre pour payer rançon, on doit le relâcher.

Charles IV d'Alençon et Antoine II de Clermont-en-Trièves participent à cette bataille.

Après la capture du Roi, Charles IV d'Alençon commande l'armée française.

Le respect du point d'honneur (ne point reculer) entraîne la captivité du Roi, qui déclare :

Tout est perdu, fors l'honneur

François Ier de France est d'abord emprisonné près de Crémone.

Il est ensuite transféré à Naples, puis près de Valence et enfin à Madrid.

Il écrit à sa mère :

Madame, pour vous avertir comme se porte le ressort de mon infortune, de toutes choses, ne m'est demeuré que l'honneur et la vie sauve, et pour ce que mes nouvelles vous serons quelque peu de réconfort, j'ay prié qu'on me laissast vous escrire. Ceste grace m'a esté accordée, vous priant ne vouloir prendre l'extrémité de vos finz en usant de vostre accoutumée prudence ; car j'ay l'espérance à la fin que Dieu ne m'abandonnera point. Vous recommandant vos petits-enfants et les miens, vous suppliant faire donner sur passage pour aller et retourner en Espagne au porteur qui va devers l'Empereur pour scavoir comment il veut que je sois traicté. Et sur ce très humblement me recommande en vostre bonne grâce. Très humble et obéissant fils, Françoys.

Charles Quint a de fortes exigences : la Bourgogne, les Flandres et l'Artois. Il souhaite également pour Henri VIII Tudor l'ouest de la France et pour Charles III de Bourbon la Provence. François Ier de France juge ses demandes intolérables.

La Régente de Louise de Savoie organise la continuité du royaume et une contre-offensive diplomatique contre l'empereur Charles Quint, maîtrisant autant que possible les invasions. Heureusement les envahisseurs sont occupés par ailleurs.

Anne de Montmorency est libéré contre une rançon.

Fidèle de François Ier de France, Charles IV de Bourbon-Vendôme est nommé chef du Conseil lorsque celui-ci est prisonnier.

Claude de Lorraine-Guise est conseiller militaire de Louise de Savoie.

Pendant l'absence et la captivité de François Ier de France, Louise de Savoie ne gouverne que par les conseils d'Antoine Duprat.

René de Birague doit se retirer en France pour échapper à la vengeance de Ludovic le More.



Antoine Duprat Archevêque de Sens

Louise de Savoie, la régente, nomme Antoine Duprat Archevêque de Sens le 20 mars 1525.



Retraite de Jacques de Beaune

Procès de Jacques de Beaune

En 1525, Jacques de Beaune refuse à nouveau des crédits pour l'armée. Sa décision ne plaisant pas au pouvoir, Jacques de Beaune se retire dans sa terre de Ballan.

Un peu plus tard, profitant de l'absence de François Ier, Louise de Savoie, la reine-mère demande à Antoine Duprat que l'on instruise le procès de Jacques de Beaune.

Son ancien commis, Jean Prévôt de Tours est contraint de le dénoncer.

À l'issue d'un jugement controversé, le 27 janvier 1525, Jacques de Beaune est reconnu créancier de François Ier pour 910 000 livres.



Dénonciation du traité de Madrid

François Ier de France, soutenu par les États de Bourgogne, dénonce le traité de Madrid pour lui arraché sous la contrainte.

En mai 1526, François Ier de France revient sur ses promesses, prétextant que la Bourgogne ne peut être cédée sans en parler aux États Généraux.

Du fait du retard dans le paiement de la rançon, les deux princes, François III de Bretagne et Henri II de France, sont bientôt soumis à une détention sévère et passent presque 4 années très isolés, dans l'incertitude quant à leur avenir.

À son retour, François Ier de France anéantit une procédure que le parlement a commencée contre Antoine Duprat.



Antoine Duprat Cardinal

Le 21 novembre 1527, Antoine Duprat est créé Cardinal.



Antoine Duprat Cardinal-prêtre au titre de Sainte-Anastasie

Antoine Duprat est nommé Cardinal-prêtre au titre de Sainte-Anastasie le 27 avril 1528.



Antoine Duprat Évêque d'Albi

Le 19 octobre 1528, Antoine Duprat obtient la charge de l'évêché d'Albi, qu'il gardera jusqu'à sa mort.



Antoine Duprat Légat

En 1530, Antoine Duprat est nommé Légat.

Il s'occupe alors particulièrement des affaires de religion, et provoque toutes les mesures de rigueur qui sont prises contre les réformés.



Couronnement d'Éléonore d'Autriche

Antoine Duprat et Louis de Bourbon-Vendôme couronne Éléonore d'Autriche à Saint-Denis le 5 mars 1531.

Lors du tournoi organisé à cette occasion, alors que François III de Bretagne, le dauphin, salue comme il se doit sa nouvelle belle-mère, c'est devant Diane de Poitiers qu'Henri II de France abaisse sa lance et ses couleurs.


Paul III par Le Titien

Mort du Pape Clément VII

Paul III Pape

Clément VII meurt le 25 septembre 1534.

Clément VII est un grand pape mécène.

Paul III porte la pourpre pendant plus de 40 ans, traversant tous les grades jusqu'à devenir doyen du Sacré Collège.

Paul III est déjà, en deux occasions précédentes, passé à deux doigts de la tiare.

Hippolyte de Médicis et François de Tournon participent au conclave.

Louis de Bourbon-Vendôme est présent à ce conclave,

Claude de Longwy participe à ce conclave.

Antoine Duprat veut lui succéder, et offre à François Ier de France de subvenir par lui seul aux frais de son élection; mais le roi ne soutient pas sa candidature.

Alexandre Farnèse est plébiscité Pape le 12 octobre 1534 sous le nom de Paul III (en latin Paulus III, en italien Paolo III).

Grâce à sa réputation, les factions qui divisent le Sacré Collège s'entendent sur son élection.

Il est universellement reconnu comme l'homme du moment.

La piété et le zèle qui le caractérise depuis qu'il est devenu prêtre permettent d'oublier les extravagances de ses jeunes années.

Le peuple de Rome se réjouit de l'élection à la tiare du premier citoyen de leur ville depuis Martin V.

Paul III est couronné le 3 novembre 1534 et ne perd pas de temps à s'atteler aux indispensables réformes.

Personne, après avoir vu son portrait par Le Titien, ne peut oublier la merveilleuse expression de réserve de cette figure usée et émaciée.

Ces petits yeux perçants, et cette attitude particulière de quelqu'un prêt à bondir ou à reculer en disent long sur ce diplomate aguerri, qu'on aurait en vain cherché à abuser ou à faire baisser sa garde.

Paul III délaisse les français au profit des Habsbourg.

Paul III s'occupe de la réforme de la cour papale avec vigueur.

Il nomme des commissions pour relever les abus de toute sorte.

Il réforme :

Paul III renforce le prestige de la papauté en faisant lui-même ce que ses prédécesseurs confiaient à un conseil.



Mort d'Antoine Duprat

Antoine Duprat meurt au château de Nantouillet le 9 juillet 1535.

Son cœur fut est à la cathédrale de Meaux, et son corps dans la cathédrale de Sens.

Sa Vie est écrite en 1857 par le marquis Duprat, un de ses arrière-neveux, qui a cherché à réhabiliter sa mémoire.


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