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Événements contenant la ou les locutions cherchées



150 événements affichés, le premier en 1521 - le dernier en 1790


Anne Jagellon

Mariage de Ferdinand Ier de Habsbourg avec Anne Jagellon

Ferdinand Ier de Habsbourg épouse à Linz en Autriche le 25 mai 1521 Anne Jagellon, fille et héritière de Vladislas II Jagellon, Roi de Bohême et de Hongrie, et d'Anne de Foix. Leurs enfants sont :


Jacqueline Marie de Bade - par Refinger

Mariage de Guillaume IV de Bavière avec Jacqueline Marie de Bade

Guillaume IV de Bavière épouse à Munich le 5 octobre 1522 Jacqueline Marie de Bade, fille du margrave Philippe Ier de Bade et de la princesse Élisabeth de Palatinat. Leurs enfants sont :



Naissance d'Anne d'Autriche

Anne d'Autriche naît en 1528, fille de Ferdinand Ier de Habsbourg et d'Anne Jagellon.


Batailles dans le nord de la France avant la trêve de Crépy-en-Laonnois

Mort d'Antoine II de Lorraine

François Ier de Lorraine Duc de Lorraine et de Bar

Paix de Crépy-en-Laonnois

Antoine II de Lorraine meurt de maladie à Bar-le-Duc le 14 juin 1544.

François Ier de Lorraine, son fils, devient duc de Lorraine et de Bar en 1544.

François Ier de Lorraine poursuit la politique paternelle de neutralité et sert d'intermédiaire entre François Ier de France et Charles Quint.

Les deux souverains sont en effet ruinés par des années de guerre et doivent renoncer à poursuivre le conflit, faute de subsides suffisants pour payer leurs armées respectives.

Claude d'Annebault négocie une paix peu avantageuse avec Charles Quint.

Antoine Sanguin, gouverneur de Paris, fait partie des négociateurs de la paix.

La trêve de Crépy-en-Laonnois met un terme à la neuvième guerre d'Italie sans aucun vainqueur.

Le 16 ou le 18 septembre 1544, François Ier de France et Charles Quint signe la paix à Crespi ou Crépy-en-Laonnois dans l'Aisne au sein de l'église Notre-Dame :

Charles II d'Orléans, fils de François Ier de France, doit épouser

En contrepartie, François Ier de France doit apanager Charles II d'Orléans des duchés :

tout en évacuant le Piémont et la Savoie.

Saint-Dizier est restituée à la France.

Charles II d'Orléans reçoit en apanage le duché du Bourbonnais, mais aucun des deux partis n'applique ces clauses, retardant délibérément leur exécution.

Charles Quint choisit finalement de sacrifier le Milanais et le mariage de Charles II d'Orléans avec Anne d'Autriche (1528-1590) est fixé le 18 septembre 1545.

Henri II de France proteste vigoureusement aussi contre ce traité qu'il finit par signer.

Henri II de France considère les territoires de son aïeule Valentine Visconti lui reviennent de droit.

Cette paix séparée permet à la France de lutter contre le seul Henri VIII Tudor.


Albert V de Bavière et Anne d'Autriche jouent aux échecs - par Hans Mielich

Mariage d'Albert V de Bavière avec Anne d'Autriche

Albert V de Bavière épouse en 1546 Anne d'Autriche, fille de Ferdinand Ier de Habsbourg et d'Anne Jagellon. Leur enfant est :



Naissance de Guillaume V de Bavière

Guillaume V de Bavière dit le Pieux naît à Landshut le 29 septembre 1548, fils d'Albert V de Bavière et d'Anne d'Autriche.



François III d'Orléans-Longueville Seigneur d'Époisses

Naissance de Marie-Anne de Bavière

Marie-Anne de Bavière naît en 1551, fille d'Albert V de Bavière et d'Anne d'Autriche.


Catherine Jagellon

Mariage de Jean III de Suède avec Catherine Jagellon

Anna Jagellon renonce à épouser Jean III de Suède, son soupirant, en faveur de sa sœur Catherine Jagellon.

Jean III de Suède épouse en 1562 Catherine Jagellon. Leur enfant est :



Mariage de Guillaume V de Bavière avec Renée de Lorraine

Guillaume V de Bavière épouse à Munich le 22 février 1568 Renée de Lorraine, fille de François Ier de Lorraine et de Christine de Danemark. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles II d'Autriche avec Marie-Anne de Bavière

Charles II d'Autriche épouse le 26 août 1571 Marie-Anne de Bavière, fille d'Albert V de Bavière et d'Anne d'Autriche. Leurs enfants sont :



Naissance d'Anne d'Autriche

Anne d'Autriche naît en 1573, fille de Charles II d'Autriche et de Marie-Anne de Bavière.



Naissance de Philippe III d'Espagne

Philippe III d'Espagne naît à Madrid le 14 avril 1578, fils de Philippe II d'Espagne et d'Anne d'Autriche.

Le vieux roi avait admis que Dieu ne lui avait pas donné de fils capable de régir ses vastes dominions, et Philippe III est élevé par ses domestiques.



Mariage de Gilles de Souvré avec Françoise de Bailleul

Gilles de Souvré épouse le 9 mai 1582 Françoise de Bailleul (vers 1562-1617), Dame de Renouard, fille de Jean de Bailleul, chevalier de l'ordre du Roi, sieur de Le Renouard, baron de Messey. Leurs enfants sont :



Mort d'Anne d'Autriche

Anne d'Autriche meurt en 1590.



Mariage de Sigismond III Vasa avec Anne d'Autriche

Sigismond III Vasa épouse en 1592 Anne d'Autriche, fille de Charles II d'Autriche et de Marie-Anne de Bavière. Leur enfant est :



Naissance de Ladislav-Sigismond IV Vasa

Wladyslaw IV Waza ou Ladislas ou Ladislav-Sigismond IV Vasa naît à Cracovie le 9 juin 1595, fils de Sigismond III Vasa et d'Anne d'Autriche.



Mariage de Jean-François de La Guiche avec Anne de Tournon

Jean-François de La Guiche épouse en 1595 Anne de Tournon, fille de Just III de Tournon (mort en 1571) et d'Aliénor de Chabannes (mort en 1595), Dame de La Palice et de Jaligny. Leurs enfants sont :



Mort d'Anne d'Autriche

Anne d'Autriche meurt en 1598.

Ladislav-Sigismond IV Vasa, son fils, est éduqué :

Il maîtrise le latin, l'italien, le polonais et l'allemand.

Il est passionné par l'art, les sciences humaines.



Mariage de Philippe III d'Espagne avec Marguerite d'Autriche-Styrie

Philippe III d'Espagne épouse le 18 avril 1599 sa cousine Marguerite d'Autriche-Styrie, sœur de l'empereur Ferdinand II de Habsbourg. Leurs enfants sont :



Mariage de Ferdinand II de Habsbourg avec Marie-Anne de Bavière

Ferdinand II de Habsbourg épouse à Graz le 23 avril 1600 Marie-Anne de Bavière, fille de Guillaume V de Bavière et de Renée de Lorraine. Leurs enfants sont :


Débarquement de Marie de Médicis à Marseille - par Pierre-Paul Rubens

Mariage d'Henri IV de France avec Marie de Médicis

Nicolas Brûlart de Sillery conclut le remariage du roi avec Marie de Médicis.

Ce mariage répond à des préoccupations dynastiques et financières.

Les Médicis, banquiers créanciers du roi de France, promettent une dot d'un montant total de 600 000 écus d'or, ce qui donne à la reine le surnom de la grosse banquière.

Le contrat de mariage d'Henri IV de France et de Marie de Médicis est signé le 25 avril 1600 à Florence.

Le mariage est célébré par procuration à Florence le 15 juillet 1600.

Lors de l'arrivée de Marie de Médicis, ayant trouvé Antoinette de Pons plus vertueuse que jamais Henri IV de France lui déclare que puisqu'elle est véritablement dame d'honneur elle sera dame d'honneur de sa femme.

Antoinette de Pons est chargée d'accueillir Marie de Médicis à Marseille où elle débarque en France avec une suite de 2 000 personnes.

Henri IV de France épouse à Lyon, le16 ou 17 décembre 1600 Marie de Médicis, fille de François Ier de Médicis et de Jeanne de Habsbourg. Leurs enfants sont :

Ils passent leur première nuit de noce à Lyon.

Marie de Médicis est une femme de belle prestance, grande, grasse, de petits yeux, froide, hautaine, fastueuse, paresseuse, jalouse, vindicative, d'humeur acariâtre.

Elle a un magnifique teint blanc, des cheveux châtains.

Marie de Médicis ne s'entend pas toujours avec Henri IV.

D'un tempérament très jaloux, elle ne supporte pas les aventures féminines de son mari, et les nombreuses indélicatesses de ce dernier à son égard.

En effet il l'oblige à côtoyer ses maîtresses, et lui refuse souvent l'argent nécessaire pour régler toutes les dépenses qu'elle entend réaliser pour manifester à tous son rang royal.

Des scènes de ménage ont lieu entre les deux époux, suivies de périodes de paix relative.

Catherine de Clèves sera dame d'honneur de Marie de Médicis.



Naissance d'Anne d'Autriche

Ana Maria Mauricia von Habsburg ou Anne d'Autriche naît à Valladolid le 22 septembre 1601, fille de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche-Styrie.

Par sa naissance, elle porte les titres d'infante d'Espagne, infante de Portugal, archiduchesse d'Autriche, princesse de Bourgogne et princesse des Pays-Bas.



Mariage de Sigismond III Vasa avec Constance d'Autriche

Sigismond III Vasa est veuf d'Anne d'Autriche.

Sigismond III Vasa épouse en 1605 Constance d'Autriche, fille de Charles II d'Autriche et de Marie-Anne de Bavière. Leurs enfants sont :



Naissance de Marie-Anne d'Autriche

Marie-Anne d'Autriche naît en 1606, fille de Philippe III d'Espagne, Roi d'Espagne et du Portugal, et de Marguerite d'Autriche-Styrie, Archiduchesse d' Autriche.



Naissance de Marie-Anne d'Autriche

Marie-Anne d'Autriche naît le 13 janvier 1610, fille de Ferdinand II de Habsbourg et de Marie-Anne de Bavière.


Henri-Frédéric Stuart

Projet de mariage de Henri-Frédéric Stuart avec Anne d'Autriche

Jacques VI Stuart envisage de lui faire épouser Anne d'Autriche, fille aînée de Philippe III d'Espagne.

Henri-Frédéric Stuart, protestant convaincu, refuse d'épouser une papiste.

Le refus d'Henri-Frédéric Stuart le rend populaire en Angleterre

Henri-Frédéric Stuart entreprend d'acquérir auprès de Robert Dudley le château de Kenilworth pour en faire sa résidence.



Signature du contrat de mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche

En gage de l'alliance franco-espagnole voulue par Marie de Médicis, le contrat de mariage de Louis XIII et d'Anne d'Autriche est signé le 18 octobre 1612.



Traité de Sainte-Ménehould

Convocation des États généraux

Richelieu Député du clergé aux États généraux

François II de Beauharnais Député de la noblesse aux d'États Généraux

En 1614, Henri II de Bourbon-Condé, César de Bourbon, Henri de Mayenne, Henri de Gondi se révoltent contre Concino Concini.

Henri II de Bourbon-Condé veut empêcher le mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche.

Henri II de Rohan conseille la Reine pour combattre cette révolte.

Les premières prises d'armes des grands se concluent avec le traité négocié par Henri II de Bourbon-Condé avec Marie de Médicis à Sainte-Menehould, le 15 mai 1614 :

Henri II de Bourbon-Condé ne parvient pas à structurer son opposition au pouvoir royal.

Marie de Médicis couvre d'or les nobles et leur promet la convocation des états généraux.

Les États généraux sont convoqués par Louis XIII en 1614.

Richelieu se fait élire député du clergé poitevin aux États généraux devant se tenir à Paris.

Antoine III de La Rochefoucauld participe à ces États généraux.

Léonor de Valençay, abbé de Bourgueil, est député du clergé.

Odet de La Noue assiste aux États généraux.

Gabriel de L'Aubespine et Charles de Noailles sont délégués par le clergé aux États Généraux.

Robert Ier Miron, Président du tiers état, s'y fait remarquer par son patriotisme, dénonçant avec véhémence, dès la séance d'ouverture et à nouveau lors de la clôture, les abus de la régence aux dépens du pauvre peuple.

Louis III de Lorraine participe à ces États généraux.

François II de Beauharnais devient Député de la noblesse aux d'États Généraux en 1614.

Jacques Davy du Perron soutient les doctrines ultramontaines contre le tiers état. II fait condamner le De ecclesiastica et politica potestate de Richer. Le pape lui en adresse des remerciements.

Marie de Médicis s'engage à concrétiser l'alliance avec l'Espagne et à faire respecter les thèses du concile de Trente.

Les réformes de la Paulette et de la taille restent lettre morte.

Le clergé joue le rôle d'arbitre entre le Tiers État et la noblesse qui ne parvenaient pas à s'entendre.

Le lieutenant civil Henri de Mesmes déclare que les ordres sont frères et enfants d'une mère commune, la France. Un des représentants de la noblesse lui répond qu'il se refuse à être le frère d'un enfant de cordonnier ou de savetier.

Cet antagonisme profite à la Cour qui prononce bientôt leur clôture.



Mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche

Mariage de Philippe IV d'Espagne avec Élisabeth de France

Installation d'Anne d'Autriche au Louvre

Marie de Médicis et Philippe III d'Espagne se rapprochent par un double mariage.

Louis XIII épouse à Burgos le 18 octobre 1615 Anne d'Autriche. Louis XIII n'est pas physiquement présent, mais représenté par le Duc d'Uceda.

L'infant Philippe IV d'Espagne, frère d'Anne, épouse à Bordeaux le 18 octobre 1615 Élisabeth de France, fille d'Henri IV de France et de Marie de Médicis. Leurs enfants sont :

Par le dépit que lui cause l'attitude de la Régente, Henri II de Rohan prend brusquement le parti d'aider Henri II de Bourbon-Condé qui veut empêcher le duc Henri de Guise de ramener Anne d'Autriche à Bordeaux. Trahi par de nombreuses défections, Henri II de Rohan ne prend que quelques villes de Gascogne.

Les princesses sont échangées sur l'île des Faisans, située dans la Bidassoa, près d'Hendaye.

Charles II de Cossé accompagne en 1615 Louis XIII, qui va en Guyenne au-devant d'Anne d'Autriche.

Louis XIII épouse à la cathédrale Saint-André de Bordeaux le 21 ou le 28 novembre 1615 Anne d'Autriche, fille de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche-Styrie, Archiduchesse d'Autriche. Leurs enfants sont :

Bien que les jeunes mariés n'aient que 14 ans, le mariage est immédiatement consommé, pour des raisons politiques. Marie de Médicis, alors régente, ne veut pas qu'on puisse remettre en question cette union. Cependant, du fait de l'inexpérience des mariés, la nuit de noce semble s'être assez mal passée. Le petit roi la vit comme une véritable humiliation. Il en garde rancune contre sa mère, mais surtout, il ne s'approchera plus de son épouse pendant les années suivantes. Conformément au souvenir de son père, Louis XIII ne voit en Anne qu'une Espagnole et par conséquent une ennemie.

Installée dans les appartements du Louvre avec sa suite, Anne d'Autriche reçoit tous les égards dus à son rang. Marie de Médicis continue à porter avec hauteur le titre de Reine de France, sans la moindre déférence à l'égard de sa belle-fille.

Louis XIII a une nature complexe et sa timidité l'empêche de s'accorder avec Anne d'Autriche qui partage avec son époux une timidité et une inexpérience qui n'arrange pas la situation.

Entourée par une petite cour peuplée d'une centaine de dames espagnoles, elle continue à vivre à la mode espagnole et son français est encore très hésitant. Anne éprouve ainsi des difficultés à communiquer avec sa nouvelle famille.

La colère des grands reprend flamme et les protestants s'inquiètent du rapprochement avec l'Espagne.



Richelieu Grand Aumônier d'Anne d'Autriche

Richelieu est nommé par Marie de Médicis en novembre 1615 Grand Aumônier auprès de la future reine Anne d'Autriche.



Disgrâce de Nicolas Brûlart de Sillery

Richelieu Secrétaire d'État

Détesté par la noblesse et le peuple, Concino Concini voit néanmoins grandir son influence politique.

En 1616, Concino Concini obtient la disgrâce du chancelier et garde des sceaux, Nicolas Brûlart de Sillery.

Concino Concini fait nommer ministre Richelieu, Claude Mangot et Barbin.

Richelieu commence par servir le parti adverse de Louis XIII, sous l'autorité de Concino Concini, maréchal d'Ancre et de Marie de Médicis, la reine mère, dont il est d'abord le courtisan et le favori avant d'en devenir l'ennemi irréconciliable.

Le 25 novembre 1616, Richelieu, Grand Aumônier d'Anne d'Autriche, est nommé secrétaire d'État pour la guerre et les Affaires étrangères. Il le restera 5 mois.



Actions de Charles d'Albert pour rapprocher Louis XIII d'Anne d'Autriche

Conscient du problème diplomatique et dynastique que cause l'indifférence de Louis XIII à l'égard d'Anne d'Autriche, Charles d'Albert, tente par tous les moyens d'y remédier.

Il fait chasser la cour espagnole d'Anne d'Autriche et fait remplacer les dames d'atours espagnoles par des françaises dont Louise-Marguerite de Lorraine, et Marie Aimée de Rohan.

Le duc organise des rendez-vous intimes entre Anne d'Autriche et Louis XIII.

Sous l'influence de Marie Aimée de Rohan, la reine commence à s'habiller et à se comporter comme une française. On lui fait porter des décolletés.


Diane de Grandseigne - par Daniel Dumonstier en 1627

Diane de Grandseigne Fille d'honneur d'Anne d'Autriche

Diane de Grandseigne est fille d'honneur d'Anne d'Autriche de 1618 à 1630.



Louise de L'Hôpital Dame d'honneur d'Anne d'Autriche

Louise de L'Hôpital devient Dame d'honneur d'Anne d'Autriche en 1619 (sans gages).


Anne d'Autriche - portrait des années 1620

Rapprochement de Louis XIII et d'Anne d'Autriche

Au printemps 1619, Charles d'Albert finit par forcer le roi à coucher avec la reine.

À partir de ce moment, les relations entre Anne et Louis XIII ne cesseront de s'améliorer. L'amour que porte le roi pour Anne d'Autriche s'intensifie au point qu'il est au bord du désespoir lorsque Anne tombe gravement malade.



Andrée de Vivonne Dame d'honneur d'Anne d'Autriche

Andrée de Vivonne est Dame d'honneur, sans gages, d'Anne d'Autriche de 1621 à 1631


Anne d'Autriche peinte par Rubens en 1622

Fausses couches d'Anne d'Autriche

Après quelques années de bonheur, la mésentente s'installe à nouveau entre Louis XIII et Anne d'Autriche.

Anne fait une première fausse couche qui désenchante le roi.

Le 14 mars 1622, par jeu, Marie Aimée de Rohan pousse Anne d'Autriche, enceinte de 6 semaines, à courir dans les couloirs du Louvre. En tombant dans un escalier, Anne d'Autriche se blesse et avorte.

Louis XIII en veut Anne d'Autriche mais plus encore à Marie Aimée de Rohan qui est exclue de la cour.

L'antipathie de la duchesse pour le roi est réciproque et lourde de conséquence pour le couple royal.

Claude de Lorraine use de son influence auprès du roi pour la faire réintégrer la cour.



L'affaire Buckingham

George Villiers Ier vient en France négocier le mariage de Charles Ier Stuart avec la sœur de Louis XIII.

De 1623 à 1624, le bel Anglais courtise la reine Anne d'Autriche, ce qui provoque l'ire de Louis XIII.

Pour garder son influence à la cour, Marie Aimée de Rohan participe à l'affaire Buckingham (orthographié en français Bouquinquan) dont elle est l'instigatrice avec son amant, le Comte de Holland.


Pavillon de chasse de Louis XIII

Construction du pavillon de chasse de Louis XIII à Versailles

À Versailles, Louis XIII fait acheter le 23 mars 1624 le moulin et la maison du meunier sis sur la butte entourée de marais.

Le maître maçon se nomme Nicolas Huaut.

Louis XIII participe personnellement à l'élaboration du plan de ce premier édifice.

Le bâtiment consiste :

L'ensemble est :

L'avant de la cour est fermé par un mur percé d'une porte cochère surmontée d'un tympan sculpté aux armes royales.

Les matériaux sont de médiocre qualité : moellon avec mortier de chaux et sable enduit d'un crépi, encadrement des fenêtres en fausses pierres de plâtre.

Dans sa petite demeure, Louis XIII reçoit de temps à autre sa mère Marie de Médicis et son épouse Anne d'Autriche.

Elles ne font qu'y passer sans jamais y coucher, le château de Louis XIII ne comportant pas d'appartement pour les femmes.


Anne d'Autriche peinte par Rubens en 1625

Complot du comte de Chalais

Mort du comte de Chalais

Jean-Baptiste d'Ornano Prisonnier

Mort de Jean-Baptiste d'Ornano Maréchal de France

En 1626, Gaston de France mène une première conspiration contre Richelieu.

Le comte de Chalais est au cœur d'un complot, ayant pour but d'assassiner Louis XIII.

Marie Aimée de Rohan participe la conspiration de son amant, le comte de Chalais.

Anne d'Autriche, poussée par Marie Aimée de Rohan, participe à ce complot.

César de Bourbon et Alexandre de Vendôme sont impliqué dans cette conspiration.

César de Bourbon est emprisonné en 1626 au Château de Vincennes.

Alexandre de Vendôme est incarcéré à Amboise

Jean-Baptiste d'Ornano lui aussi mêlé à cette conspiration est arrêté à Fontainebleau le 4 mai 1626 et emprisonné à Vincennes.

Jean-Baptiste d'Ornano meurt en 1626 de maladie dans son cachot insalubre.

Le comte de Chalais et Jean-Baptiste d'Ornano sont victime de la versatilité de Gaston qui décimera les rangs de ses complices successifs.

Du fait de son peu d'appuis et soutiens, le Comte de Chalais est jugé principal voire seul responsable et meurt décapité.

À partir de cette date, Louis XIII et Anne d'Autriche vivent séparés.



Marie Catherine de La Rochefoucauld 1ère dame d'honneur d'Anne d'Autriche

Marie Catherine de La Rochefoucauld, d'abord Dame d'atour de la reine Anne d'Autriche , devient 1ère dame d'honneur d'Anne d'Autriche d'octobre 1626 à 1640,



Naissance d'Armand de Bourbon-Conti

Armand de Bourbon-Conti Prince de Conti

Armand de Bourbon-Conti naît à Paris le 11 octobre 1629, fils d'Henri II de Bourbon-Condé et de Charlotte-Marguerite de Montmorency.

Le titre de prince de Conti est établi en faveur d'Armand de Bourbon-Conti en 1629.

De santé délicate, légèrement bossu, il est destiné par ses parents à l'état ecclésiastique. Il est formé par les Jésuites au collège de Clermont, où il a pour condisciple Molière.

Henri II de Bourbon-Condé quitte Charlotte-Marguerite de Montmorency, lui enlevant Louis II de Bourbon-Condé leur fils aîné qu'il se charge de faire élever chez les Jésuites en Bourgogne.

Charlotte-Marguerite de Montmorency, à l'hôtel de Condé, s'occupe avec soin de ses deux autres enfants. Charlotte-Marguerite de Montmorency, princesse de Condé, est une belle femme, pieuse (sans excès) cultivée, tolérante, qui fréquente la Cour (la reine Anne d'Autriche la tenant en grande estime), mais sans se lier à aucune coterie.



Louise de L'Hôpital Dame d'honneur d'Anne d'Autriche

Louise de L'Hôpital devient à nouveau Dame d'honneur d'Anne d'Autriche de 1630 à 1631.


Marie d'Hautefort - Miniature au Musée de Chantilly Marie d'Hautefort

Amours platoniques de Louis XIII pour Marie d'Hautefort

Fille d'honneur de Marie de Médicis, Marie d'Hautefort est présentée à Anne d'Autriche par Catherine le Vayer, sa grand-mère, Dame de la Flotte.

Marie d'Hautefort devient dame d'honneur d'Anne d'Autriche.

Louis XIII rencontre Marie d'Hautefort en 1630.

Elle est l'objet des amours platoniques de Louis XIII.

Elle est très belle, blonde, vertueuse, mais assez intéressée, altière et prompte à la raillerie la plus amère.

Quand elle est de mauvaise humeur Louis XIII l'appelle la créature.


Marie de Médicis - par Rubens

Journée des Dupes

Exil de Marie de Médicis à Moulins

Michel de Marillac Prisonnier

Louis de Marillac Prisonnier

Charles de L'Aubespine Garde des sceaux

Au fil des ans, Marie de Médicis ne s'aperçoit pas de la puissance montante de Richelieu, son protégé.

Quand elle en prend conscience, elle rompt avec le cardinal et cherche par tous les moyens à l'évincer.

Ne comprenant toujours pas la personnalité de Louis XIII, son fils, et croyant encore qu'il lui sera facile d'exiger de lui la disgrâce de Richelieu, Marie de Médicis tente d'obtenir le renvoi du ministre.

Claude de Rouvroy conseille au roi de soutenir Richelieu.

Le 10 ou 11 ou 12 novembre 1630, la cour croit le cardinal congédié, à la suite d'une violente altercation à Versailles entre Louis XIII et Marie de Médicis.

Après cette journée dite journée des Dupes :

Louis XIII fait finalement partir Marie de Médicis au château de Compiègne.

Dès le lendemain, l'huissier Lépine est envoyé au maréchal de Schomberg avec l'ordre de s'assurer de Louis Marillac qui s'est joint au complot.

Louis de Marillac est arrêté à son camp de Felizzo en Piémont le 21 ou le 30 octobre 1630 par le maréchal Schomberg, chargé de lui notifier l'ordre du roi.

Louis de Marillac est d'abord emprisonné à Sainte-Menehould.

Au lendemain de la Journée des dupes, Charles Ier de Lorraine est disgracié et demande la permission de partir en pèlerinage à Notre-Dame-de-Lorette pour n'en jamais revenir.

Henriette-Catherine de Joyeuse est obligée de suivre Charles Ier de Lorraine, son mari.

François V de La Rochefoucauld est exilé en province.

François VI de La Rochefoucauld, son fils, entretient des relations tendues avec Richelieu, sans doute parce qu'il est le confident de la reine Anne d'Autriche, et donc dangereux pour le cardinal.

Après la journée des Dupes, Charles de L'Aubespine est fait garde des sceaux par Richelieu en remplacement de Michel de Marillac.

Charles de L'Aubespine est nommé également gouverneur de Touraine.

Charles de L'Aubespine est actif et travailleur, et semble le docile instrument du cardinal.



Mariage de Ferdinand III de Habsbourg avec Marie-Anne d'Autriche

Ferdinand III de Habsbourg épouse en 1631 Marie-Anne d'Autriche, fille de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche-Styrie.

Leurs enfants sont :



Naissance de Ferdinand IV de Habsbourg

Ferdinand-François de Habsbourg ou Ferdinand IV de Habsbourg naît à Vienne en Autriche le 8 septembre 1633, fils de Ferdinand III de Habsbourg et de Marie-Anne d'Autriche.



Naissance de Marie-Anne d'Autriche

Marianne (en espagnol " Mariana ") ou Marie-Anne d'Autriche naît à Wiener Neustadt le 24 décembre 1634, fille de Ferdinand III de Habsbourg et de Marie-Anne d'Autriche.


Louise Angélique Motier de La Fayette

Intrigues de Marie d'Hautefort

Rencontre de Louis XIII et de Louise Angélique Motier de La Fayette

Marie d'Hautefort se lance dans des Intrigues qui lui valent la défaveur de Louis XIII en 1635.

Louise de Bourbon-Busset, Dame d'honneur d'Anne d'Autriche, introduit Louise Angélique Motier de La Fayette, sa petite-fille à la cour.

Le 18 février 1635, à l'occasion des fêtes du Mardi gras, Louis XIII remarque Louise Angélique Motier de La Fayette.

Épris du charme, de la grande beauté, et de la douceur de cette jeune fille, il la convie à une de ses chasses à Versailles, en avril.

Richelieu, qui espère détacher le roi de Marie d'Hautefort, met Louise de La Fayette au premier plan.

Il espère faire d'elle son espionne.

Mais la jeune femme désintéressée refuse.


Carte de la Guerre de Trente Ans

Période française de la guerre de Trente Ans

Occupation de Philippsburg, Spire, Landau et Trèves par les Espagnols

Guerre de dix ans

Déclaration de guerre de la France à l'Espagne

Courrier d'Anne d'Autriche avec Philippe IV

La période française de la guerre de Trente Ans dure de 1635 à 1648.

Depuis le début de la guerre, la France s'est toujours soigneusement tenue à l'écart des combats, tout en appuyant les opposants à l'empereur et au Roi d'Espagne par sa diplomatie et ses subsides.

Cette politique n'est pas sans contradictions car Richelieu, cardinal de l'Église catholique est :

Les considérations religieuses s'opposent donc aux considérations politiques et à la volonté de contenir la puissance des Habsbourg.

Or ceux-ci finissent par l'emporter sur leurs divers adversaires.

Pour maintenir l'équilibre désiré, la France n'a plus d'autre solution que de s'engager directement dans le conflit.

Cet engagement est précédé d'une intense activité diplomatique et de la négociation de multiples traités avec les ennemis de l'empereur et du roi d'Espagne (ce dernier est d'ailleurs, plus que l'empereur, le principal adversaire).

Avec les Hollandais est notamment prévu le partage des Pays-Bas espagnols (grosso modo l'actuelle Belgique).

Contrairement aux Danois quelques années plus tôt, les Suédois ont subi un revers, mais ne sont pas anéantis.

Leur présence en Allemagne va en fait se perpétuer jusqu'à la fin de la guerre, sous des généraux de valeur tels que Johan Banér ou Lennart Torstenson qui ne vont jamais laisser les impériaux libres de se retourner complètement contre la France.

Au contraire les armées française et suédoise vont souvent se coordonner ou tenter de se rejoindre pour forcer l'ennemi commun.

Par précaution, les Espagnols occupent Philippsburg, Spire, Landau et enfin Trèves dont l'archevêque Philipp Christoph von Sötern, l'un des Princes-Électeurs, s'est mis sous la protection de la France :

Richelieu prend ce prétexte pour déclarer ouvertement la guerre à l'Espagne, adversaire le plus direct des intérêts français, le 19 mai 1635.

La Guerre de dix ans commence le 19 mai 1635.

Les armées françaises, fortes de 120 000 hommes, vont intervenir dans 4 grands secteurs :

Cela place Anne d'Autriche dans une position encore plus délicate.

En effet, la correspondance secrète qu'elle entretient avec Philippe IV d'Espagne, son frère, va au-delà des nécessités de la simple affection fraternelle.

Anne d'Autriche tente de renseigner secrètement l'Espagne sur les dispositions militaires et politiques françaises, bien qu'elle soit tenue à l'écart de toutes les décisions de Louis XIII.

François-Marie de Broglie fait parti des principaux commandants en chef lors de la Guerre de Trente ans.


Maximilien Ier de Bavière et Marie-Anne de Habsbourg

Mariage de Maximilien Ier de Bavière avec Marie-Anne d'Autriche

Maximilien Ier de Bavière est veuf d'Élisabeth-Renée de Lorraine.

Maximilien Ier de Bavière épouse en 1635 Marie-Anne d'Autriche, fille de Ferdinand II de Habsbourg et de Marie-Anne de Bavière.

Leurs enfants sont :



Naissance de Ferdinand-Marie de Bavière

Ferdinand-Maria ou Ferdinand-Marie de Bavière ou de Wittelsbach naît le 31 octobre 1636, fils de Maximilien Ier de Bavière et de Marie-Anne d'Autriche.



François VI de La Rochefoucauld Prisonnier puis exilé

Aveux arrachés à Anne d'Autriche par Richelieu

Exil de Marie Aimée de Rohan

François VI de La Rochefoucauld projette d'enlever Anne d'Autriche avec l'aide de Marie Aimée de Rohan, la duchesse de Chevreuse.

François VI de La Rochefoucauld est embastillé en 1637, puis exilé dans le Poitou.

En août 1637, Anne d'Autriche est suspectée de correspondre en secrets de avec Philippe IV, son frère.

Richelieu l'oblige à signer des aveux.

Son courrier est désormais ouvert.

Son entourage est épuré et ses sorties sont surveillées.

Marie Aimée de Rohan est exilée.

On parle un moment de divorce et de répudiation, mais l'affaire est finalement étouffée par le roi lui-même qui est trop pieux pour y penser sérieusement.

Le souci majeur de Louis XIII est, durant son règne, la très longue absence d'un héritier mâle.

D'une santé médiocre et secoué par de violentes maladies, le roi a manqué à maintes reprises de mourir.

Le fait que le roi puisse subitement mourir sans héritier a entretenu chez les prétendants au trône de grandes espérances : Gaston de France, le comte de Soissons, le comte de Moret…

La très difficile relation qu'entretient le roi avec la reine augmente les espoirs de ces princes, qui toujours mêlés à des complots, espèrent bien que le roi n'aura jamais d'héritiers.



Conception de Louis XIV

Louis XIII vient plusieurs fois s'entretenir avec Louise Angélique Motier de La Fayette au parloir de son couvent.

On prétend que c'est grâce à Louise que le roi se réconcilie avec son épouse, Anne d'Autriche.

On affirme même que c'est suite à une visite du roi chez la visitandine, le 5 décembre 1637, que le couple royal conçoit le futur Louis XIV.

Une autre rumeur attribue ce rapprochement à un orage providentiel qui, empêchant Louis XIII de rejoindre Saint-Maur, l'aurait forcé à passer la nuit chez la reine, au Louvre.

Mais la chronologie dément cette rumeur puisqu'elle indique que le couple royal séjournait à St Germain lors de la semaine du 23 au 30 novembre 1637 (semaine présumée de la conception de Louis XIV).

Malgré un climat de défiance, Anne d'Autriche est enceinte peu après.



Naissance de Maximilien-Philippe de Bavière

Maximilien-Philippe de Bavière naît en 1638, fils de Maximilien Ier de Bavière et de Marie-Anne d'Autriche.


Anne d'Autriche et Louis XIV Louis XIII Anne d'Autriche et le dauphin Louis XIV faisant des offrandes à la Vierge Marie (extrait)

Naissance de Louis XIV

Louis XIV Premier fils de France

Louis XIV Dauphin de Viennois

Les difficultés que Louis XIII rencontre en août 1638, ainsi que son tempérament très pieux l'amènent à consacrer la France à la Vierge Marie.

Louis-Dieudonné ou Louis XIV, dit le Grand et surnommé le Roi-Soleil, naît au Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye le dimanche 5 septembre 1638 vers 11 heures, fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche après 23 ans de mariage.

Il est surnommé " l'enfant du miracle".

Se produisant après 23 ans d'un mariage sans enfant, il est prénommé Dieudonné car on voit en sa venue une grâce du ciel après cette consécration de la France à la Vierge Marie.

Le petit Louis reçoit le titre de premier fils de France et le titre plus traditionnel de Dauphin de Viennois.

Les mémorialistes diffèrent sur l'attitude du roi à l'égard de son héritier :

Louis est le fruit d'unions multiculturelles puisque ses grands-parents paternels Henri IV de France et Marie de Médicis, étaient français et italien.

Son grand père maternel, Philippe III d'Espagne était espagnol et sa grand mère maternelle, Marguerite d'Autriche-Styrie autrichienne, bien que tous deux Habsbourg, proches parents l'un de l'autre.

La naissance de Louis XIV éloigne du trône Gaston de France, le frère de Louis XIII, comploteur impénitent dont le cardinal de Richelieu craint qu'il ne mène, en cas d'accession au trône, une politique favorable aux nobles et aux Habsbourgs.

Gaston de France perd son crédit financier, et ne peut poursuivre la reconstruction du château de Blois qu'il a entrepris.



Perrette Dufour Nourrice de Louis XIV

Dès sa naissance, Louis XIV a 2 dents.

Il mord ses nourrices lors des tétés.

Plusieurs démissionnent.

Selon la légende, le médecin de Louis XIII remarque à Montesson, Perrette Dufour épouse d'Étienne Ancelin qui allaite son fils Louis Ancelin.

Elle devient la nourrice de Louis XIV.

Elle aurait utilisé une astuce campagnarde consistant à protéger la pointe de son sein par une couenne de lard.

Une grande affection naît entre Louis XIV et Perrette !

Lorsqu'on lui retirera le dauphin, Perrette devient femme de chambre d'Anne d'Autriche.



Marie d'Hautefort Dame d'atour d'Anne d'Autriche

Marie d'Hautefort devient dame d'atour d'Anne d'Autriche en 1640.


Philippe de France en robe avec son frère Louis XIV

Naissance de Philippe Ier d'Orléans

Philippe Ier d'Orléans Duc d'Anjou

Philippe de France ou Philippe Ier d'Orléans naît à Saint-Germain-en-Laye le 21 septembre 1640, fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche.

Par opposition à Gaston, frère de Louis XIII, surnommé le Grand Monsieur, Philippe Ier d'Orléans est surnommé le Petit Monsieur.

Il est d'abord titré Duc d'Anjou.

Son éducation est confiée au précepteur royal François de La Mothe Le Vayer.

Dès son enfance, dont une partie sous la Fronde, Philippe Ier d'Orléans par jeu porte des robes et se poudre.

Il subit des brimades diverses destinées à en faire un garçon efféminé et faible, à l'opposé total de son frère.

On l'amène régulièrement jouer avec un autre garçon de son âge, François-Timoléon de Choisy, futur abbé de Choisy, que la mère habille aussi en robe sur ordre d'Anne d'Autriche dans le but de satisfaire le petit Monsieur.

À l'époque, porter des robes est normal pour les garçons en bas âge jusqu'à l'âge de 6 ans environ mais Philippe Ier d'Orléans en portera lui occasionnellement même à l'âge adulte, se déguisant en femme et aimant déguiser des femmes de la cour.



Naissance de Léopold Ier de Habsbourg

Léopold Ier de Habsbourg naît à Vienne en 1640, fils de Ferdinand III de Habsbourg et de Marie-Anne d'Autriche.



Charlotte-Marguerite de Montmorency Marraine de Louis XIV

En avril 1643, Charlotte-Marguerite de Montmorency est choisie par Anne d'Autriche pour être marraine du jeune Louis XIV.



Testament de Louis XIII

Mort de Louis XIII

Louis XIV Roi de France

Anne d'Autriche Régente du royaume

Gaston de France Lieutenant général du royaume

Libération de Charles de L'Aubespine

Juste avant de mourir, Louis XIII rédige un testament visant à limiter les prérogatives de sa femme dont la loi impose qu'elle soit nommée Régente à sa mort.

Après 6 semaines de terribles coliques et vomissements, Louis XIII meurt à Saint-Germain-en-Laye le 14 mai 1643 d'un mal aujourd'hui identifié comme la maladie de Crohn.

Il est toutefois probable que cette maladie chronique ne fit que l'affaiblir et que le coup de grâce lui est donné par son médecin, Bouvard, qui laisse le bilan de 34 saignées, 1 200 lavements et 250 purges pratiquées sur le roi dans les deux dernières années de sa vie.

Son corps est porté le 19 mai 1643 à la basilique Saint-Denis, sans aucune cérémonie, selon son propre désir : en effet, il ne voulut pas accabler son peuple par une dépense excessive et inutile.

Aux obsèques de Louis XIII, Guy XXI de Laval remplit la charge de grand-maître.

Son règne est marqué par l'abaissement des Grands et des protestants, ainsi que par la lutte contre la maison de Habsbourg.

Louis-Dieudonné devient roi sous le nom de Louis XIV.

Comme il n'a que 5 ans, sa mère, Anne d'Autriche, devient régente.

Avec l'aide du chancelier Pierre II Séguier, dès qu'elle en a connaissance, Anne d'Autriche fait casser, par le Parlement de Paris, le testament de Louis XIII, qui limitait ses prérogatives.

Entre la mort de Richelieu et celle de Louis XIII, Jules Mazarin contacte tout l'entourage religieux de la reine et se présente comme un digne successeur de Richelieu.

Quand la pieuse Anne d'Autriche demande conseil autour d'elle au moment du choix de son premier ministre, elle a la même réponse auprès de tous ses conseillers : Jules Mazarin !

À la stupéfaction générale, elle choisit Jules Mazarin, déjà présent dans le Conseil de régence, comme premier ministre, en dépit de la désapprobation des cercles politiques français de l'époque dont beaucoup parmi eux n'apprécient pas qu'un Italien, fidèle de Richelieu, dirige la France.

On la soupçonne d'ailleurs d'avoir contracté un mariage secret avec Jules Mazarin (sans qu'aucun élément probant n'ait jamais été apporté, mais avec des indices).

La Fère est donnée en douaire à la reine Anne d'Autriche

Henri II de Bourbon-Condé devient le chef du conseil de régence pendant la minorité de Louis XIV,

Gaston de France est tout de même nommé lieutenant général du royaume.

Gaston de France prend le nom de Grand Monsieur par opposition à Philippe Ier d'Orléans, son neveu nommé le Petit Monsieur.

Gaston étant surnommé le Grand Monsieur, par extension, Anne-Marie-Louise d'Orléans, sa fille est appelé la Grande Mademoiselle.

Charlotte-Marguerite de Montmorency revient à la Cour, très appréciée de la régente.

Anne d'Autriche, le jeune Louis XIV et Jules Mazarin quittent le Louvre pour habiter le Palais-Royal.

C'est à cette époque qu'il prend ce nom.

Marie Aimée de Rohan perd tout pouvoir.

Charles de L'Aubespine est libéré.



Henri II de La Ferté-Senneterre Gouverneur du duché de Lorraine

Henri Ier de La Ferté-Senneterre, son père, étant un favori de la reine Anne d'Autriche, Henri II de La Ferté-Senneterre est nommé Gouverneur du duché de Lorraine en 1643 en remplacement du lorrain de Lenoncourt.


Charles de L'Aubespine - Portrait par Pierre Daret

Cabale des Importants

François de Vendôme Prisonnier

François de Vendôme, Duc de Beaufort, et Marie Aimée de Rohan, Duchesse de Chevreuse organisent un complot le 27 mai 1643.

Ce complot est nommé la cabale des Importants car ils sont aidés par de nombreux Grands :

François VI de La Rochefoucauld et Louis d'Astarac participent à cette intrigue.

Les comploteurs veulent dépouiller les anciens partisans de Richelieu, la Maison Condé notamment, de tous leurs biens et privilèges et récupérer leurs charges perdues du temps de Richelieu.

La cabale vise :

Ils ont pour cela prévu de faire assassiner Jules Mazarin puis de le remplacer par un proche, Augustin Potier, Évêque de Beauvais.

Jules Mazarin a rapidement vent de la conspiration.

François de Vendôme est arrêté le 2 septembre 1643 au Louvre

François de Vendôme est emprisonné au donjon de Vincennes, où il restera 5 ans.

La plupart des membres de la caballe sont exilés par l'autorité royale.

Charles de L'Aubespine est de nouveau éloigné.

Claude de Bourdeille est à nouveau contraint à l'exil en Hollande.



Marie de Stuer de Caussade Fille d'honneur d'Anne d'Autriche

Marie de Stuer de Caussade devient fille d'honneur d'Anne d'Autriche de 1644 à 1654.



Nicolas Fouquet Intendant de justice, de police et des finances à Grenoble

Émeute antifiscale à Grenoble

Révocation de Nicolas Fouquet

En 1644, Nicolas Fouquet est nommé intendant de justice, de police et des finances à Grenoble dans le Dauphiné, sans doute sur décision personnelle d'Anne d'Autriche.

C'est un poste difficile pour un jeune homme peu expérimenté, qui plus est dans une province au fort particularisme régional.

Nicolas Fouquet y commet l'un des rares impairs de sa carrière.

Au cours de l'été, alors qu'il a pris son poste, Nicolas Fouquet quitte son poste sans autorisation pour assister à l'intronisation de son frère aîné François, nommé évêque d'Agde.

En son absence, une émeute antifiscale éclate.

Nicolas Fouquet est aussitôt révoqué par Jules Mazarin, sur l'initiative du chancelier Pierre II Séguier.

Heureusement, un nouvel incident permet d'écourter la disgrâce de Nicolas Fouquet.

Sur le chemin de retour, de nouvelles émeutes se déclenchent à Valence.

Grâce à son sang-froid, à ses talents oratoires et à son courage personnel, Nicolas Fouquet parvient à calmer le jeu.



Conversion au catholicisme de Charles de Sainte-Maure

Comme sa religion est un obstacle à son union, Charles de Sainte-Maure, calviniste, se convertit au catholicisme peu de temps avant son mariage.

Sa conversion est l'œuvre de sa tante paternelle la comtesse de Brassac, Dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche.

Mme de Brassac, n'ayant pas d'enfant, s'intéresse très vivement à son neveu qu'elle regarde comme son principal héritier.

Pour le convaincre et l'instruire, elle fait choix de François Faure, prédicateur de la reine.



Antoine II de Nicolaï Marquis de Goussainville

Anne d'Autriche, voulant récompenser les services rendus à la monarchie par la maison de Nicolaï depuis plusieurs générations, érige la terre de Goussainville en marquisat en faveur d'Antoine II de Nicolaï et de ses descendants, par lettres patentes du 15 mai 1645.



Mariage de Charles de Souvré avec Marguerite Barentin

Le contrat de mariage est signé le 16 mai 1645 au Palais Royal à Paris.

Charles de Souvré (vers 1616-1646), Seigneur de La Chapelle épouse le 17 mai 1645 Marguerite Barentin. Leur enfant est :

.Les témoins sont :


Louis XIV en costume romain

Jules Mazarin Surintendant au gouvernement et à la conduite de la personne du roi et de celle de Monsieur le duc d'Anjou

Hugues de Lionne Secrétaire des commandements de la régente

En plus de ses fonctions ministérielles, Jules Mazarin, parrain de Louis XIV, se voit attribuer par la reine en mars 1646 la responsabilité de l'éducation du jeune monarque et de son frère.

Jules Mazarin devient également surintendant au gouvernement et à la conduite de la personne du roi et de celle de Monsieur le duc d'Anjou.

Malgré les efforts des différents précepteurs engagés pour prodiguer cours de latin, histoire, mathématiques, italien et dessin, Louis n'est pas un élève très travailleur.

Mais, suivant l'exemple du grand collectionneur d'art qu'est Jules Mazarin, Louis XIV se montre très sensible à la peinture, à l'architecture, à la musique et surtout à la danse qui est à l'époque une composante essentielle de l'éducation d'un gentilhomme : on dit que le jeune Louis s'entraîne à danser environ deux heures par jour de l'âge de 7 à 27 ans ! Il est aussi grand amateur de chasse et du jeu de paume.

En 1646, Hugues de Lionne devient secrétaire des commandements de la régente Anne d'Autriche.



Johann Eberhard Nithard Précepteur des enfants de Ferdinand III d'Autriche

En 1646, Ferdinand III de Habsbourg choisit Johann Eberhard Nithard comme précepteur de ses enfants :



Mort de Balthazar-Charles d'Espagne

Marie-Anne d'Autriche est promise à Balthazar-Charles d'Espagne son cousin,

Balthazar-Charles d'Espagne meurt en 1646.


Louise-Marie de Gonzague-Nevers

Mariage de Ladislav-Sigismond IV Vasa avec Louise-Marie de Gonzague-Nevers

Ladislav-Sigismond IV Vasa est veuf de Cécile Renée d'Autriche.

Ladislav-Sigismond IV Vasa se rapproche de la France.

Anne d'Autriche et Jules Mazarin le marient avec Louise-Marie de Gonzague-Nevers.

Le contrat de mariage entre Ladislas IV de Pologne et Marie-Louise de Gonzague-Nevers est signé dans la chambre du Roi à Fontainebleau le 25 septembre 1645.

Il est richement doté par Jules Mazarin.

Ladislav-Sigismond IV Vasa épouse en 1646 Louise-Marie de Gonzague-Nevers.

Louise-Marie de Gonzague-Nevers jouera un grand rôle politique, notamment dans les relations avec la France.

Elle fait venir nombre d'ordres religieux français en Pologne, ainsi des lazaristes, ou des filles de la Charité, fondés par Vincent de Paul.



Nicolas V de Neufville de Villeroy Gouverneur de Louis XIV

En mars 1646, Nicolas V de Neufville de Villeroy est nommé par Anne d'Autriche, la Reine mère, comme gouverneur de Louis XIV, sous l'autorité du cardinal Jules Mazarin.

Jules Mazarin est surintendant au gouvernement et à la conduite du Roi.

Il est difficile de lui attribuer quelque influence, bonne ou mauvaise, sur la formation du jeune roi.



Exil d'Henriette-Anne Stuart

Craignant pour la vie d'Henriette-Anne Stuart, Lady Morton s'échappe durant l'été 1646 pour rejoindre les réfugiés anglais à la cour de Louis XIV, déguisée en paysanne et faisant passer l'enfant pour son fils.

Elle est accueillie assez fraîchement par la reine Henriette-Marie de France, puis congédiée assez rapidement.

Henriette-Anne Stuart est élevée dans le catholicisme le plus strict au couvent de Chaillot par les Sœurs de la Visitation.

La princesse grandit dans le souvenir de Charles Ier Stuart, son père.

Elle est très liée avec son frère aîné Charles II Stuart.

Elle est entourée de beaucoup d'égards par sa tante, Anne d'Autriche, régente de France.



Mort de Marie-Anne d'Autriche

Marie-Anne d'Autriche, épouse de Ferdinand III de Habsbourg, meurt en 1646.


Tombe de Henri II de Bourbon-Condé dans l'église de Vallery Le Grand Condé du sculpteur français Antoine Coysevox en 1688 - musée du Louvre

Mort d'Henri II de Bourbon-Condé Prince de Condé

Louis II de Bourbon-Condé Prince de Condé

Louis II de Bourbon-Condé Duc de Bourbon, de Montmorency, de Châteauroux, de Bellegarde, de Fronsac

Louis II de Bourbon-Condé Gouverneur du Berry

Louis II de Bourbon-Condé Comte de Sancerre

Henri II de Bourbon-Condé meurt à Paris en 1646.

Charlotte-Marguerite de Montmorency n'en paraît pas affectée.

Louis II de Bourbon-Condé devient 4e Prince de Condé, Duc de Bourbon, de Montmorency, de Châteauroux, de Bellegarde, de Fronsac, Gouverneur du Berry, Comte de Sancerre.

Il sert le jeune roi avec fidélité, mais a du mal à supporter Jules Mazarin.

Anne d'Autriche n'apprécie guère la fière Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, Duchesse de Longueville.

Armand de Bourbon-Conti est soumis à la décision d'un conseil de famille qui décide de le maintenir un an de plus chez les Jésuites, à son grand déplaisir.



Siège de Dunkerque

Devenu maitre de l'armée, Louis II de Bourbon-Condé entreprend aussitôt le siège de Dunkerque.

Louis II de Bourbon-Condé commence par isoler complètement la ville.

Louis II de Bourbon-Condé:

En quelques jours, Louis II de Bourbon-Condé trace ses lignes de circonvolution.

Louis II de Bourbon-Condé bouche les écluses que les Dunkerquois ont ouvertes pour inonder les plaines, et fait barrer la grève par une estacade.

Dans l'armée de siège, figurent 3 000 fantassins polonais, expédiés en France par leur reine Marie Louise de Mantoue qu'Anne d'Autriche et Jules Mazarin ont marié l'hiver dernier au vieux roi de Pologne, Ladislas IV de Pologne.

C'est la première fois que les Polonais viennent servir la France et c'est le point de départ de la longue fraternité militaire des deux peuples.

Maarten Tromp est là malgré les coups de vent d'équinoxe, pour fermer la mer aux assiégés, avec 10 vaisseaux hollandais, auxquels se joignent 15 frégates normandes et picardes.

Les Espagnols ne tentent rien de sérieux pour conserver la première ville maritime de Flandre, si ce n'est de solliciter l'assistance du parlement d'Angleterre.

Les chefs de la révolution anglaise décident de ne pas rompre avec la France.

La résistance quoique courageuse et bien dirigée doit céder à la vigueur et à l'intelligence de l'attaque de Louis II de Bourbon-Condé.

Charles Amédée II de Savoie-Nemours est blessé durant ce siège.

Jacques de Castelnau-Bochetel mène l'assaut lors de ce siège.

Dunkerque ouvre ses portes le 11 octobre 1646.

Toute l'Europe est secouée par la nouvelle que le redoutable nid des corsaires dunkerquois, d'où s'étaient élancées tant d'escadres, est désormais français.

Le maréchal de Josias de Rantzau est nommé gouverneur de la ville.



Johann Eberhard Nithard Aumônier et Confesseur de Marie-Anne d'Autriche

En 1647, Johann Eberhard Nithard devient de plus aumônier et confesseur de Marie-Anne d'Autriche.



Siège de Lérida

Louis II de Bourbon-Condé, Vice-royauté de Catalogne

Louis II de Bourbon-Condé, époux de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, sœur de Jean Armand de Maillé-Brézé, revendique comme un héritage de famille, les charges de Brézé.

Ce serait donner trop de pouvoirs à un seul homme.

Anne d'Autriche et les ministres ne peuvent s'y résoudre.

Les Condé crient qu'on leur enlève leur patrimoine, et Louis II de Bourbon-Condé demande en manière de dédommagement, une armée pour conquérir la Franche-Comté, dont on le ferait prince souverain.

La proposition n'est pas de nature à calmer les inquiétudes d'Anne d'Autriche et de Jules Mazarin.

On peut penser que le cardinal est fort soucieux d'occuper Louis II de Bourbon-Condé au dehors, et n'est pas fâché d'avoir à faire encore contre l'Espagne, une ou deux campagnes.

Jules Mazarin explique à Louis II de Bourbon-Condé que l'échec de Lérida de l'année précédente, compromet la possession de la Catalogne, et que là où le vainqueur de Turin : Henri de Lorraine-Harcourt avait échoué, le conquérant de Dunkerque, peut seul réussir.

Il fait accepter à Louis II de Bourbon-Condé, la vice-royauté de Catalogne, en lui promettant tous les moyens d'exécution disponibles.

Louis II de Bourbon-Condé arrive à Barcelone en avril 1647, relevant par sa présence et par sa renommé, le courage abattu des Catalans.

Louis II de Bourbon-Condé marche droit sur Lérida, et l'investit le 12 mai 1647.

Le siège commence heureusement, bien que les forces dont dispose le prince soient peu considérables.

On retrouve presque intactes les lignes de circonvallation que Henri de Lorraine-Harcourt a été obligé d'abandonner 6 mois plus tôt, et que les Espagnols ont négligé de détruire.

Henri de Lorraine-Harcourt n'avait pas réussi à réduire la place par la famine, Condé résout de l'emporter de vive force.

Dans la nuit du 27 au 28 mai 1647, Louis II de Bourbon-Condé fait ouvrir la tranchée, au son des violons.

À cette bravade, empruntée dit-on aux coutumes espagnoles, le gouverneur de Lérida répond par une furieuse sortie qui n'est repoussée qu'après 2 heures de combat.

La tranchée, entamée si gaiement, est arrosée de bien du sang et de sueur.

Les travailleurs sont bientôt arrêtés par le roc vif, sur lequel la citadelle est construite.

François-Marie de Broglie se couvre de gloire lors de ce siège.

Chaque pouce de terrain gagné, est disputé avec héroïsme par le gouverneur don Gregorio Britto qui a déjà l'année précédente, si opiniâtrement, défendu la ville contre Henri de Lorraine-Harcourt.

Après chaque engagement, le courtois Espagnol envoie au prince français des glaces et de la limonade pour le rafraîchir.

Les pertes se multiplient dans l'armée assiégeante : l'élite des officiers et des soldats périt sous le feu de l'ennemi.

Les mineurs contraints de travailler à découvert se font tuer les uns après les autres.

Les vivres commencent à manquer, et les troupes, surtout les Catalans, se démoralisent.

Plus de 3 000 hommes désertent ou passent à l'ennemi.

Pendant ce temps, l'armée espagnole grossit à Fraga et s'apprête à secourir Lérida.

Un désastre est imminent si l'on continue à s'obstiner.

Louis II de Bourbon-Condé a le bon sens de juger sa position, et le courage de se résigner à la nécessité.

Il lève le siège le 17 juin 1647.

C'est son premier échec personnel.

Jules Mazarin confie à Nicolas Fouquet une mission d'observation lors du siège de Lérida, en Espagne.



Henri II de La Ferté-Senneterre Lieutenant général

Henri II de La Ferté-Senneterre devient Lieutenant général en 1648.

Henri II de La Ferté-Senneterre reste fidèle à Anne d'Autriche et à Jules Mazarin pendant la Fronde.



Nicolas Fouquet Intendant à l'armée de Picardie

Nicolas Fouquet est nommé en 1648 intendant à l'armée de Picardie, sur décision personnelle d'Anne d'Autriche.



Mariage de Ferdinand III de Habsbourg avec Marie-Léopoldine de Tyrol

Ferdinand III de Habsbourg est veuf de Marie-Anne d'Autriche.

Ferdinand III de Habsbourg épouse en 1648 Marie-Léopoldine de Tyrol, fille de Léopold V d'Autriche-Tyrol, Comte de Tyrol, Électeur du Tyrol, et de Claude de Médicis.

Leur enfant est :



Fronde Parlementaire

Dés le début de son gouvernement, Jules Mazarin s'enrichit énormément en confondant les caisses de l'État avec sa caisse personnelle.

Il perçoit de nombreux pots de vin en échange de charges et profite de la faillite d'amis banquiers pour reconstituer à bon compte sa bibliothèque dispersée pendant la Fronde et enrichir sa collection d'œuvres de Titien, Caravage ou Raphaël, de statues, de médailles, de bijoux.

De cet enrichissement personnel naquirent les mazarinades, chansons créées par les ouvriers parisiens en signe de protestations.

Les difficultés financières s'aggravent, rendant les lourdes mesures fiscales de Jules Mazarin de plus en plus impopulaires.

L'une d'elles déclenche la première Fronde, la Fronde Parlementaire en 1648.

Jean-François Paul de Gondi convoite le gouvernement de Paris, détenu par Hercule de Rohan-Guémené.

Par ambition, il désir aussi obtenir le chapeau de cardinal.

Par goût naturel pour l'intrigue, il se lance dans la Fronde dès son début.

En 1648, les cours souveraines : le Parlement, la Cour des aides, le Grand Conseil et la Chambre des comptes, se réunissent en Chambre Saint-Louis.

Les magistrats proposent 27 articles qui reviennent à établir une nouvelle constitution.

Dans le long conflit qui s'ensuit entre Anne d'Autriche et le Parlement, Mathieu Molé, sans rien céder des droits de la juridiction, joue un rôle de conciliation.

Jean-François Paul de Gondi tente au départ de s'imposer comme médiateur entre Anne d'Autriche et les parlementaires.

Anne d'Autriche le congédie sans ménagement, et le jette ainsi dans le camp des Frondeurs.

Louis II de Bourbon-Condé adopte une attitude ambiguë et soutient d'abord la cour de Louis XIV et Anne d'Autriche, la reine mère.

D'abord proche des Frondeurs, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon se rallie à Jules Mazarin et obtient le commandement des armées royales.

François VI de La Rochefoucauld défend d'abord les intérêts de la Cour.

Mais Jules Mazarin n'est guère généreux avec François VI de La Rochefoucauld.

Il lui refuse le duché à titre personnel, et le tabouret à la Cour pour sa femme.

En décembre 1648, François VI de La Rochefoucauld rejoint donc la Fronde.

Louis II de Vendôme reste attaché au parti royal pendant la Fronde.

Louis Nicolas de Clerville prend le parti du roi pendant la Fronde.


Pierre Broussel

Journée des barricades

Pendant la Fronde parlementaire, Pierre Broussel, Conseiller au Parlement de Paris, devient populaire en s'opposant aux nouvelles taxes proposées par Jules Mazarin.

Anne d'Autriche fait arrêter Pierre Broussel le 26 août 1648.

Le peuple de Paris se soulève pendant la journée des barricades et exige son élargissement.

Mathieu Molé va trouver la reine et Jules Mazarin pour demander la libération de Pierre Broussel et de ses collègues.

Le 27 août 1648, le Parlement refait, en corps, la même démarche.

Sur le chemin du retour, les Parlementaires sont arrêtés par la foule.

Mathieu Molé est menacé de mort s'il ne ramène soit Pierre Broussel, soit Jules Mazarin comme otage.

On retrouve Louis d'Astarac au côté de Pierre de Gondi..

La plupart des magistrats s'enfuient, mais quelques-uns, conduits par Mathieu Molé retournent au Palais-Royal.

Pierre de Gondi écrit que Mathieu Molé est le plus intrépide homme … qui ait paru dans son siècle.

Pierre Broussel et Nicolas Blancmesnil sont libérés le 27 août 1648 malgré les réticences d'Anne d'Autriche.



Nicolas Fouquet Intendant de la généralité de Paris

En 1648, Nicolas Fouquet devient intendant de la généralité de Paris.

La Fronde donne à son poste une importance inespérée.

Il se range immédiatement du côté d'Anne d'Autriche et de Jules Mazarin, se gagnant ainsi la faveur indéfectible de la reine.

Après l'arrêt d'Union, il envoie à la reine une lettre conseillant de négocier et de diviser ses ennemis, attitude qu'il conservera tout au long de la Fronde.



Naissance de Charles-Paris d'Orléans-Longueville

Charles-Paris d'Orléans-Longueville naît à Paris le 21 ou le 28 ou le 29 janvier 1649, fils de François VI de La Rochefoucauld et d'Anne Geneviève de Bourbon-Condé.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville naît pendant la Fronde où Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, sa mère, joue un rôle actif.

Anne-Geneviève de Bourbon-Condé vit alors à l'hôtel de ville et donne Paris comme second prénom à son fils.

Henri II de Valois-Longueville semble avoir reconnu Charles-Paris d'Orléans-Longueville.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville reçoit pour une de ses marraines la ville de Paris qui soutient les princes du sang contre Anne d'Autriche et Jules Mazarin, son ministre.


Armand de Bourbon-Conti

Armand de Bourbon-Conti Commandant en chef de la Fronde

Siège de Paris

Bataille de Charenton

Mort de Frédéric Maurice de Durfort

Mort de Gaspard IV de Coligny Duc de Châtillon et Maréchal de France

Paix de Saint-Germain

Paix de Rueil

En janvier 1649, Anne-Geneviève de Bourbon-Condé est l'âme de cette Fronde parlementaire.

Elle amène Armand de Bourbon-Conti, son second frère, et Henri II de Valois-Longueville, son mari, aux mécontents.

Les frondeurs décident de renverser Jules Mazarin à qui on reproche ses trop lourds impôts.

Charlotte-Marguerite de Montmorency ne se mêle pas de politique et reste fidèle à la reine,

Charlotte-Marguerite de Montmorency suit la Cour en janvier 1649 à Saint-Germain-en-Laye.

Jean-François Paul de Gondi tente d'organiser la révolte en lui donnant un chef.

Louis II de Bourbon-Condé refuse ce rôle.

Jean-François Paul de Gondi doit se rabattre sur son frère cadet, Armand de Bourbon-Conti qui est reconnu pour généralissime par le Parlement.

Charles II de Lorraine-Guise offrit ses services aux Parisiens pendant la Fronde.

Il se déclare général de l'armée du roi, sous l'autorité du Parlement, mais Charles II de Lorraine-Guise n'est qu'un des lieutenants d'Armand de Bourbon-Conti.

Paris est assiégée par l'armée royale, qui ravage les villages de la région parisienne par pillages, incendies, viols...

Pendant le siège de Paris, Nicolas Fouquet s'occupe du service des subsistances.

Jean Hérauld de Gourville porte les messages entre les Frondeurs.

Bernardin Gigault empêche que des troupes normandes enrichissent les hommes de la Fronde assiégés à Paris par les soldats de Jules Mazarin.

Armand de Bourbon-Conti est battu à Charenton le 8 février 1649 par Louis II de Bourbon-Condé, son frère, resté fidèle à la Cour.

Gaspard IV de Coligny meurt après la bataille de Charenton au Château de Vincennes le 9 février 1649.

Mademoiselle observe dans ses Mémoires que l'affliction de Mme de Châtillon fut modérée par l'amitié que son mari avoit pour Mlle de Guerchy, et même dans le combat il avoit une de ses jarretières nouée à son bras.

En février 1649, François VI de La Rochefoucauld est tiré à bout touchant.

Frédéric Maurice de Durfort, Comte de Rozan, est impliqué dans le blocus de Paris au cours duquel il est blessé le 19 février 1649.

Mathieu Molé négocie le Traité de Rueil en 1649.

Michel IV Le Tellier est chargé des négociations avec les princes et participe à la signature du Traité de Rueil le11 mars 1649.

Mathieu Molé évite un affrontement entre les partisans de Louis II de Bourbon-Condé et ceux de Jean-François Paul de Gondi dans l'enceinte même du Palais de justice.

N'obtenant pas la soumission de la capitale, les partis concluent la paix de Saint-Germain le 1 avril 1649.

La Cour accorde l'amnistie générale.

Ce n'est qu'un répit.

Frédéric Maurice de Durfort meurt le 1er mai 1649 des suites de ses blessures.

La Cour regagne Paris.

Jules Mazarin revient à Paris le 18 août 1649.

François de Vendôme joue un rôle important pendant la Fronde en 1649.

Jean-François Paul de Gondi négocie en hâte avec Anne d'Autriche un codicille, réservant honneurs et places à lui-même et à ses amis.

Malheureusement, Mathieu Molé, président du Parlement de Paris, divulgue le contenu du codicille, faisant ainsi brusquement chuter la popularité de Jean-François Paul de Gondi.


Philippe IV d'Espagne - peint vers 1652-1655 Marie-Anne d'Autriche, - par Diego Vélasquez- vers 1655 - huile sur toile, 128,8 x 99 cm - Kunsthistorisches Museum de Vienne

Mariage de Philippe IV d'Espagne avec Marie-Anne d'Autriche

Philippe IV d'Espagne est veuf d'Élisabeth de France.

Philippe IV d'Espagne épouse en 1649 Marie-Anne d'Autriche, sa nièce, fille de Ferdinand III de Habsbourg et de Marie-Anne d'Autriche, sœur puînée de Philippe IV d'Espagne. Leurs enfants sont :

Marie-Anne d'Autriche, une jeune fille gaie, devient froide et moins enjouée après son mariage.

Elle est alors assujettit à l'implacable et oppressante étiquette de la cour Espagnole.

Marie-Thérèse d'Autriche, fille de Philippe IV d'Espagne, et d'Élisabeth de France, n'a que 3 ans de moins que Marie-Anne d'Autriche.

Elle est alors l'héritière de la couronne en l'absence d'héritier mâle.

Johann Eberhard Nithard suit Marie-Anne d'Autriche à Madrid. Il garde son rôle d'Aumônier et de Confesseur.

Johann Eberhard Nithard gagne la confiance de Philippe IV d'Espagne qui le nomme dans une série de commissions qui ont pour but d'améliorer le sort du peuple.

Johann Eberhard Nithard remplit ces tâches mineures à la satisfaction du roi qui, semble-t-il, souhaite le voir créer cardinal. Nithard, l'en dissuade. L'estime du roi n'en est que plus grande.



Charles de L'Aubespine à nouveau Garde des sceaux

Charles de L'Aubespine revient à Paris où il s'installe à Montrouge.

Grâce au crédit de Marie Aimée de Rohan, Anne d'Autriche rend les sceaux à Charles de L'Aubespine en mars 1650.



Naissance d'Anne Jules de Noailles

Anne Jules de Noailles naît à Paris le 4 ou 5 février 1650, fils d'Anne Ier de Noailles (1620-1678), 1er duc de Noailles, et d'Anne-Louise Boyer (1632-1697), Dame de Sainte-Geneviève-aux-Bois, Dame d'atours de la reine Anne d'Autriche.


Louis II de Bourbon-Conde dit le Grand Condé - par David Teniers le Jeune Louis II de Bourbon-Condé - par Juste d'Egmont (1602-1679)

La Fronde des princes

Louis II de Bourbon-Condé, Armand de Bourbon-Conti et Henri II de Valois-Longueville Prisonniers

Destruction du château de Verteuil

De 1650 à 1652, la Fronde des princes est une contestation de l'autorité royale par la haute noblesse. Elle va marquer durablement Louis XIV.

En réaction à ces événements, Louis XIV s'appliquera plus tard à affaiblir les membres de la noblesse d'épée en les obligeant à servir comme membres de sa cour en transférant la réalité du pouvoir à une administration très centralisée et à la noblesse de robe.

En 1650, par rivalité avec Jules Mazarin, Louis II de Bourbon-Condé passe du côté des frondeurs, ce qui déchire le cœur de Charlotte-Marguerite de Montmorency.

La Fronde est dès lors codirigée par Armand de Bourbon-Conti, Louis II de Bourbon-Condé et Henri II de Valois-Longueville.

Louis II de Bourbon-Condé, avide de récompenses pour lui et sa clientèle, s'oppose aux appétits du Cardinal.

Anne d'Autriche ne peut que se tourner vers Jean-François Paul de Gondi et sa puissante coterie. Grâce à Charlotte de Lorraine, sa maîtresse, Jean-François Paul de Gondi se retrouve conseiller intime de Gaston de France, oncle du roi. Anne d'Autriche rencontre Jean-François Paul de Gondi au cloître Saint-Honoré. Jean-François Paul de Gondi accepte de faire défection à la Fronde, en échange du chapeau de Cardinal tant convoité.

Sur ordre de Jules Mazarin, Armand de Bourbon-Conti, Louis II de Bourbon-Condé et Henri II de Valois-Longueville sont arrêtés au Palais-Royal le 14 ou 16 ou le 18 janvier 1650 et emprisonné au château de Vincennes, puis au château de Marcoussis et enfin au fort du Havre. Ils resteront 13 mois en détention.

Anne-Geneviève de Bourbon-Condé, Duchesse de Longueville, quitte la France.

Pendant la Fronde, Henri de Lorraine-Guise reste fidèle à la régente, mais il finit par se brouiller avec Jules Mazarin, et se retire en Alsace.

Durant la Fronde des Princes, François VI de La Rochefoucauld joue un rôle important.

Le château de Verteuil est rasé, par mesure de représailles.

Mais François VI de La Rochefoucauld est amnistié en septembre 1650.

Le 25 novembre 1650, après avoir transféré les princes au Havre, hors de portée de Jean-François Paul de Gondi, Jules Mazarin lui refuse la barrette de Cardinal.

De nouveau, Jean-François Paul de Gondi se retourne, entraînant Gaston de France avec lui. Il réclame le renvoi de Jules Mazarin.

Informé qu'Anne d'Autriche va emmener Louis XIV à Saint-Germain où a fui le cardinal, Jean-François Paul de Gondi ameute la foule, qui va au Palais-Royal vérifier que le roi est bien dans son lit.

Deux meneurs surveillent le sommeil royal. Louis XIV ne pardonnera jamais cette humiliation à Jean-François Paul de Gondi.

Antoine II de Nicolaï défend avec énergie l'autorité du roi durant les troubles de la Fronde.

Les princes tentent d'entraîner la chambre des comptes dans leurs intérêts. Antoine II de Nicolaï fait à Louis II de Bourbon-Condé cette fière réponse : Quand un prince, monseigneur, souffre que l'on méprise l'autorité du roi, il instruit les peuples au mépris de lui-même.



Nicolas Fouquet Procureur général du parlement de Paris

En novembre 1650, Nicolas Fouquet franchit un pas important en achetant pour 450 000 livres la charge de procureur général du parlement de Paris, avec la bénédiction de Jules Mazarin et d'Anne d'Autriche. Il entre ainsi dans l'élite de la robe.



François Faure Évêque de Glandèves

Dès qu'il atteint l'âge nécessaire pour prendre un état, François Faure entre dans l'ordre des Cordeliers.

François Faure devient, quelques années après, professeur de philosophie dans le couvent d'Angoulême.

François Faure devient provincial.

François Faure devient docteur en théologie de la Faculté de Paris.

François Faure devient prédicateur de la reine Anne d'Autriche.

François Faure est nommé, par brevet royal, le 6 mars 1651, à l'évêché de Glandèves.



Exil de Charles de L'Aubespine

Anne d'Autriche retire les sceaux à Charles de L'Aubespine en avril 1651 et l'exile, à l'occasion du rapprochement provisoire entre Jules Mazarin et la Vieille Fronde.



Naissance de Marguerite-Thérèse d'Autriche

Marguerite Teresa ou Marguerite-Thérèse d'Autriche naît le 12 juillet 1651, fille de Philippe IV d'Espagne et de Marie-Anne d'Autriche.


Louis II de Vendôme - par Dumonstier

Mariage de Louis II de Vendôme avec Laure Mancini

Pour se concilier la cour, Louis II de Vendôme est contraint d'épouser une nièce de Jules Mazarin.

Louis II de Vendôme épouse le 4 février 1651 ou en juillet 1651 à Brühl en Allemagne Laure Mancini, nièce de Jules Mazarin. Leurs enfants sont :

Ce n'est qu'avec ce mariage que César de Bourbon s'assagit.

Il restera fidèle à Anne d'Autriche durant toute la Fronde.



Exil de Jules Mazarin

Libération de Louis II de Bourbon-Condé, Armand de Bourbon-Conti et Henri II de Valois-Longueville

Le 7 février 1651, devant l'union des Frondes et suite à des émeutes, Jules Mazarin s'enfuit, obligé de s'exiler en Allemagne.

Le Parlement vote l'expulsion de Jules Mazarin qui a pris les devants.

Louis II de Bourbon-Condé, Armand de Bourbon-Conti et Henri II de Valois-Longueville sont libérés.

Armand Jean de Vignerot du Plessis se range dans le parti de Louis II de Bourbon-Condé.

Dominique d'Estampes-Valençay est membre du conseil de Louis II de Bourbon-Condé, aux côtés d'Armand de Bourbon-Conti et de François VI de La Rochefoucauld en 1651.

Le 8 février 1651, Anne d'Autriche et le jeune Louis XIV essaient de rejoindre Jules Mazarin en exil mais le peuple envahit le Palais du Louvre et empêche la famille royale de partir.

Officiellement, Nicolas Fouquet, procureur général, instruit contre Jules Mazarin.

En sous-main, il tient Jules Mazarin informé jusqu'à son retour en grâce, via son frère Basile Fouquet, dit l'abbé Fouquet, chef de la police secrète du cardinal.

Jules Mazarin continue de gouverner par l'intermédiaire d'Anne d'Autriche et de fidèles collaborateurs comme Hugues de Lionne et Michel IV Le Tellier.

Adepte du népotisme, Michel IV Le Tellier crée un réseau important de clients qui lui permettront d'asseoir son pouvoir à la cour.

Louis II de Bourbon-Condé devenu incontournable dans la direction de l'État, empêche Armand de Bourbon-Conti, son frère, d'épouser Charlotte-Marie de Lorraine, fille de Claude de Lorraine et de Marie Aimée de Rohan.

Armand de Bourbon-Conti se retire à Pézenas, en Languedoc

François-Henri de Montmorency-Bouteville partage les succès et revers de Louis II de Bourbon-Condé, son cousin pendant la Fronde des Princes.

Claude de Rouvroy se tient à l'écart des affaires politiques, bien qu'il prenne le parti d'Anne d'Autriche et de Jules Mazarin lors de la Fronde.

Léon Bouthillier reprend un peu de pouvoir pendant une courte période d'exil de Jules Mazarin en avril 1651.

Léon Bouthillier retombe ensuite dans ses petites intrigues qui ne mènent à rien.



Mort de Jeanne Isabelle de Cardaillac de Lomné

Jeanne Isabelle de Cardaillac de Lomné meurt après le 4 avril 1652 dans une quasi-misère.

Françoise d'Aubigné est à nouveau prise en charge par sa marraine de Niort, Mme de Villette, protestante notoire.

Mme de Neuillant, amie d'Anne d'Autriche, d'origine espagnole la récupère pour la reconvertir au catholicisme et abjurer sa foi calviniste par la force, avant de la placer :

Françoise d'Aubigné y rencontre le chevalier de Méré, qui se prend d'affection pour celle qu'il nomme "la jeune indienne".


Paul Scarron

Mariage de Paul Scarron avec Françoise d'Aubigné

Paul Scarron est le protégé de Madame de Neuillant, alors gouvernante des filles d'honneur de son amie, Anne d'Autriche.

Écrivain humoriste, fêtard et cultivé, ami de nombreux artistes, Paul Scarron propose à Françoise d'Aubigné, orpheline, de payer pour qu'elle puisse intégrer un couvent, ou de l'épouser.

Le 19 février 1652, Jeanne Isabelle de Cardaillac de Lomné signe une procuration pour mariage de Françoise d'Aubigné, sa fille.

Paul Scarron épouse en avril 1652 Françoise d'Aubigné, de vingt-cinq ans sa cadette.

Selon lui elle lui apporte 2 grands yeux forts mutins, un très beau corsage, une paire de belles mains, et beaucoup d'esprit.

La belle Indienne influencera la deuxième partie de l'œuvre de Paul Scarron, qui fera ensuite fréquemment référence à la nécessité d'aller aux Indes et à la Martinique.

Pour faire plaisir à sa jeune épouse, Paul Scarron accepte d'enlever de son œuvre des répliques trop grivoises.

L'humoriste investi 3 000 livres dans une société commerçant avec la Martinique.

Françoise d'Aubigné, Madame Scarron, devient l'animatrice du salon ouvert par son mari, dans le quartier du Marais, très fréquenté par les écrivains de l'époque.

Dès lors, Françoise d'Aubigné se tisse un solide réseau de relations avec les beaux esprits du Marais parmi lesquels se trouvent :

Paul Scarron possède une propriété de campagne à Fontenay-aux-Roses.

À l'annonce de son mariage, la reine Anne d'Autriche s'écrie :

Une femme ? C'est le meuble le plus inutile de sa maison !



Fidélité au roi de François de Créquy

Charles III de Blanchefort-Créquy Comte de Créquy et Pair de France

François de Créquy gagne les faveurs de Louis XIV par sa fidélité envers la Cour lors de la seconde Fronde de 1652 à 1653.

Pour le remercier de ses bons et loyaux services pendant la minorité du roi, Anne d'Autriche et Jules Mazarin font Charles III de Blanchefort-Créquy Comte de Créquy et l'élèvent à la dignité de pair de France en 1652. Il est le seul à avoir porté ce titre.


César Phœbus d'Albret

César Phœbus d'Albret Maréchal de France

César Phœbus d'Albret, Comte de Miossens, fait preuve d'attachement de à Anne d'Autriche et à Jules Mazarin pendant la Fronde.

Par lettres du 15 février 1653, César Phœbus d'Albret est nommé Maréchal de France le 1er juin 1653 par Louis XIV.

Il quitte alors le nom de Miossens pour prendre celui d'Albret.



Construction du pavillon du Roi à Vincennes

Soucieux de la sécurité du jeune Louis XIV et de la préservation de ses collections d'art, Jules Mazarin confie à l'architecte Louis Le Vau les travaux de construction de nouveaux bâtiments à Vincennes.

En 1654, Le Vau entreprend la construction du pavillon du Roi en doublant le pavillon de Marie de Médicis.

Les travaux dureront jusqu'en 1661.

Anne d'Autriche y séjournera en compagnie du jeune Louis XIV et de Jules Mazarin.


Portrait de Laure Martinozzi, d'après une peinture à l'huile dans le monastère de l'Ordre de la Visitation de Sainte Marie à Modène

Mariage d'Alphonse IV d'Este avec Laure Martinozzi

Alphonse IV d'Este épouse en la chapelle du château de Compiègne le 30 mai 1655 Laure Martinozzi, nièce de Jules Mazarin. Leurs enfants sont :

Louis XIV et d'Anne d'Autriche assiste à ce mariage qui renforce les liens du duché d'Este avec la France.



Mariage de Louis-Henri de Loménie de Brienne avec Henriette Bouthillier

Louis-Henri de Loménie de Brienne épouse à Paris le 15 janvier 1656 Henriette Bouthillier. Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



François Adhémar de Monteil de Grignan Lieutenant-capitaine des chevau-légers de la reine-mère Anne d'Autriche

En 1656, François Adhémar de Monteil de Grignan est promu lieutenant-capitaine des chevau-légers d'Anne d'Autriche, la reine-mère.



Baptême de Louis-Joseph de Vendôme

Louis-Joseph de Vendôme est baptisé en la Sainte Chapelle du château de Vincennes le 27 octobre 1656.

Son Parrain est Louis XIV.

Sa marraine est Anne d'Autriche (1601-1666)



Marie d'Hautefort Dame d'honneur d'Anne d'Autriche

Marie d'Hautefort devient dame d'honneur d'Anne d'Autriche en 1657.



Mariage d'Eugène-Maurice de Savoie-Carignan avec Olympe Mancini

Certains s'imaginent que Louis XIV espère épouser Olympe Mancini, mais c'est compter sans Anne d'Autriche.

Jules Mazarin décide alors de marier Olympe Mancini au comte de Soissons.

Louis XIV ne s'en offusque pas.

Eugène-Maurice de Savoie-Carignan épouse à Paris le 20 ou le 21 février 1657 Olympe Mancini, fille de Michel-Laurent Mancini et d'Hiéronime Mazarin. Leurs enfants sont :

Le comte de Soissons est dépité de voir Louis XIV se détourner d'Olympe.



Consécration de l'église Saint-Montain de La Fère

César d'Estrées consacre l'église Saint-Montain de La Fère, dans l'Aisne, en 1657, en présence:



Intoxication alimentaire de Louis XIV

Le 30 juin 1658, Louis XIV est victime d'une grave intoxication alimentaire lors de la prise de Bergues dans le Nord.

Le lundi 8 juillet 1658, on donne à Louis XIV les derniers sacrements et on commence à préparer la succession.

Des courtisans affluent alors autour de Philippe Ier d'Orléans, son frère, premier dans l'ordre de succession, mais qui par l'éducation reçue n'aurait pas été prêt pour cette charge.

Mais Guénaut, le médecin d'Anne d'Autriche, donne à Louis XIV un émétique à base d'antimoine et de vin qui guérit miraculeusement le Roi.


Maquette du château de Saint-Cloud - Musée historique du parc

Achat du château de Saint-Cloud

Le 8 octobre 1658, Barthélemy Hervart organise à Saint-Cloud une fête somptueuse en l'honneur du jeune Louis XIV, de Philippe Ier d'Orléans, de leur mère Anne d'Autriche et de Jules Mazarin.

Quelques jours plus tard, le 25 octobre 1658, Philippe Ier d'Orléans achète le domaine de Saint-Cloud pour 240 000 livres.

On pense que cette vente a été imposée par Jules Mazarin, qui contribue ainsi à la politique de constitution d'un réseau de châteaux royaux dans l'Ouest parisien.

Jusqu'à sa mort, Philippe Ier d'Orléans fera des travaux au château de Saint-Cloud.

Ils sont dirigés par son architecte, Antoine Le Pautre.

Le château affecte la forme d'un U ouvert vers l'est, face à la Seine.

Le château des Gondi est intégré dans l'aile gauche.

Sur l'arrière, une longue orangerie forme aile dans le prolongement de l'aile droite sur cour.

L'avenue d'entrée, bordée par les communs et les dépendances (conservés), part en biais en direction du pont.

Hardouin-Mansart construit dans l'aile gauche un grand escalier dans le style de l'escalier des Ambassadeurs de Versailles.

Il sera détruit en 1752.

Le décor intérieur de l'appartement de l'aile gauche, l'appartement de Madame, est exécuté en 1660 par Jean Nocret

Celui de la galerie d'Apollon, longue de 45 mètres, située dans l'aile droite, est réalisé par Pierre Mignard de 1677 à 1680.

La magnificence de cet ensemble vaut au peintre de supplanter à Versailles son rival Charles Le Brun.

L'orangerie, quant à elle, est décorée de fresques par Jean Rousseau.

Le parc de Saint-Cloud est considérablement agrandi, entre 1659 et 1695, quasiment jusqu'à l'emprise actuelle.

André Le Nôtre l'ordonne comme il en a l'habitude, selon deux axes perpendiculaires dont l'un est parallèle à la Seine.

Il tire parti d'un relief accidenté, le château se trouvant implanté à mi-colline.

La Grande Cascade, aujourd'hui conservée, est construite en 1664 et 1665 par Antoine Le Pautre.

Le bassin et le canal du bas sont ajoutés par Hardouin-Mansart en 1698.

Le montant des achats ainsi réalisés atteint 156 000 livres.



Construction de l'hôtel de Beauvais

On dit souvent que Mademoiselle Catherine de Beauvais, surnommée Cateau La Borgnesse, a eu l'honneur de déniaiser le roi, mais les historiens en doutent fortement.

Cependant, cette femme issue de peu aura l'extrême honneur de recevoir un cadeau étonnant d'Anne d'Autriche (la Reine mère) : elle est payée en pierres prévues initialement pour les travaux du Louvre et avec lesquelles elle s'est construit un hôtel particulier à Paris, aujourd'hui situé au 68 Place des Vosges, l'hôtel de Beauvais.


Fort Saint-Nicolas à Marseille

Construction du fort Saint-Nicolas

L'intervention de Louis XIV devient inévitable devant une telle rébellion.

De la côte basque où il vient de signer le traité des Pyrénées, Louis XIV, accompagné de Jules Mazarin, d'Anne d'Autriche et de la Cour, se rend à Toulouse, Beaucaire, Tarascon.

Louis XIV est à Arles le 13 janvier 1660.

Louis XIV est à Aix-en-Provence le 18 janvier 1660.

Le 19 janvier 1660, Louis XIV adresse une lettre à Louis II de Vendôme précisant sa décision d'envoyer des troupes sur Marseille afin d'empêcher la continuation des désordres.

Cette lettre est accompagnée d'une instruction qui prescrit à Louis II de Vendôme plusieurs obligations dont la construction d'une citadelle en l'endroit de ladite ville qui sera jugé le plus propre.

Ce projet a été suggéré à Jules Mazarin par Louis II de Vendôme et Henri de Forbin-Maynier.

Jules Mazarin envoie à Marseille Louis Nicolas de Clerville, qu'il fait venir exprès de Nancy.

Louis Nicolas de Clerville procède en premier lieu au choix de l'implantation qui doit permettre à la fois la surveillance de la ville mais également sa protection contre une attaque en provenance de la mer.

Louis Nicolas de Clerville écarte la colline Saint-Charles car trop éloignée du rivage pour permettre un ravitaillement par mer.

Louis Nicolas de Clerville retient donc l'emplacement actuel, derrière l'abbaye de Saint Victor et dont l'étendue est suffisante pour y maintenir pour jamais l'autorité du roi.

Cet emplacement est de plus doté d'une fontaine d'eau douce qui figure sur les anciennes cartes.

Jules Mazarin ne se range pas immédiatement à cet avis et envoie à Marseille César Ier de Choiseul pour avoir une autre opinion.

Celui-ci aurait préféré une implantation à l'endroit où se trouve actuellement le palais du Pharo, mais se range à l'avis de Louis Nicolas de Clerville.

La construction durera jusqu'en 1664.



Séjour de Louis XIV, Anne d'Autriche et Jules Mazarin au Château de l'Empéri

Louis XIV, Anne d'Autriche et Jules Mazarin séjournent au Château de l'Empéri à Salon-de-Provence en 1660.



Mort de Paul Scarron

Paul Scarron meurt à Paris le 6 octobre 1660.

De son mariage, Françoise d'Aubigné a gagné l'art de plaire et en a conservé les relations;

Scarron ne lègue à Françoise d'Aubigné que des dettes.

Anne d'Autriche, sollicitée par des amis communs, accorde à Françoise d'Aubigné, la veuve Scarron une petite pension.



Mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d'Autriche

Louis XIV est amoureux de Marie Mancini.

Conscient des intérêts de la France et des siens, Jules Mazarin préfère faire épouser Louis XIV et l'infante d'Espagne.

En 1670, Jean Racine s'inspirera de l'histoire du Roi et de Marie Mancini pour écrire "Bérénice".

Louis XIV accepte bon gré, mal gré de respecter une des clauses du traité des Pyrénées pour rapprocher la France de l'Espagne.

Antoine III de Gramont, Ambassadeur à Madrid, organise le mariage de Louis XIV.

C'est encore lui qui accueille à Bayonne Louis XIV, Anne d'Autriche, Mazarin et le reste de la Cour.

Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche se rencontrent sur l'île des Faisans en plein milieu la rivière de la Bidassoa.

Louis XIV épouse à Saint-Jean-de-Luz le 9 juin 1660 l'infante Marie-Thérèse d'Autriche, fille de Philippe IV d'Espagne, et d'Élisabeth de France. Leurs enfants sont :

Il est à noter que les époux sont doublement cousins germains :

Louis XIV donne procuration à Antoine III de Gramont pour le représenter au mariage célébré à Madrid.

Louis XIV ne connaît sa femme que depuis 3 jours.

Celle-ci ne parle pas un mot de français.

Mais le Roi l'honore fougueusement et devant témoins dès la nuit de noce.

Marie Mancini tombe en disgrâce après le mariage du roi.

Olympe Mancini conserve l'estime du roi et demeure à la cour avec Eugène-Maurice de Savoie-Carignan, son époux, et ses enfants.

Marie-Françoise de Paule de Béthisy est sous-gouvernante des filles d'honneur de la reine Marie-Thérèse d'Autriche.

Perrette Dufour devient femme de chambre de Marie-Thérèse d'Autriche.

Antoine III de Gramont accueille à Bayonne Louis XIV, Anne d'Autriche, Mazarin et le reste de la Cour.


Anne d'Autriche par Moncornet en 1660 Louis XIV en 1661 par Charles Le Brun.

Mort de Jules Mazarin

Prise du pouvoir par Louis XIV

Retraite d'Anne d'Autriche au Val-de-Grâce

Ayant brisé toutes les oppositions, Jules Mazarin reste premier ministre jusqu'à sa mort.

Deux jours avant sa mort, le 7 mars 1661, Jules Mazarin fait appeler les 3 ministres du Conseil :

et les recommande chaudement au Roi.

À la mort de Jules Mazarin, le palais Mazarin est partagé entre Hortense Mancini et Philippe-Julien Mancini.

Jules Mazarin suggère à Louis XIV de prendre Jean-Baptiste Colbert à son service.

Mais le lendemain, veille de sa mort, sur les conseils de Jean-Baptiste Colbert, Jules Mazarin revient sur ses propos concernant Nicolas Fouquet jugé trop ambitieux et conseille au Roi de s'en méfier et de choisir Jean-Baptiste Colbert comme Intendant des finances.

Jules Mazarin meurt au château de Vincennes le 9 mars 1661 des suites d'une longue maladie.

À la mort de Jules Mazarin, le 9 mars 1661, la première décision de Louis XIV âgé de 23 ans, est de supprimer le poste de premier ministre et de prendre le contrôle du gouvernement.

Le règne personnel du Roi-Soleil commence, devenant monarque absolu.

Également connu sous le nom de Louis le Grand, Louis XIV renforce la monarchie qui devient monarchie absolue de droit divin.

Principal soutien de la Compagnie du Saint-Sacrement, Anne d'Autriche se retire jusqu'à sa mort au Val-de-Grâce, bien que toujours tenue en grande vénération par son fils.

Outre l'héritage politique, Jules Mazarin laisse une fortune de 35 millions de livres, dont 8 millions en espèces, soit l'équivalent de l'encaisse de la Banque d'Amsterdam, banque la plus importante du monde à l'époque.

Jules Mazarin a tout perdu tout pendant la Fronde, il avait donc accumulé ces richesses entre 1652 et sa mort, soit en moins de 9 ans.

Sous l'Ancien Régime, aucun héritage n'atteignit ce niveau, les plus élevés étant ceux du Cardinal de Richelieu (16 millions nets) et de Charles Gonzague (5,5 millions en 1637).

Sa rapacité était telle qu'il songe même, lui qui ne fut jamais ordonné prêtre, à devenir Archevêque d'un des riches territoires nouvellement conquis, mais le pape s'oppose à un zèle si intéressé.

Pour éviter que ne soit fait un inventaire de ses biens, et donc de ses agissements, il lègue tous ses biens au Roi, qui hésite 3 jours avant de les accepter, puis l'ayant fait, les laisse à ses héritiers, manœuvre classique en ces temps pour éviter les recherches de justice.

Louis XIV s'installe au Louvre.

Philippe Ier d'Orléans son frère reçoit le Palais-Royal en apanage.

Philippe-Julien Mancini hérite d'une partie de la colossale richesse de Jules Mazarin.

Après la mort de Mazarin, Anne Ier de Noailles devient Premier capitaine des gardes.



Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart au service d'Henriette-Anne Stuart

Anne de Rochechouart de Mortemart, tante de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, est une des camarades de jeu d'Anne d'Autriche

Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart arrive à la Cour de France, grâce à l'intervention d'Anne d'Autriche.

Elle est attachée au service d'Henriette-Anne Stuart, belle-sœur de Louis XIV.



Liaison de Lord Jermyn avec Henriette-Marie de France

Henriette-Marie de France vit une idylle avec Lord Jermyn.

Henriette-Marie de France entretient de bonnes relations avec Anne d'Autriche, sa belle-sœur.



Naissance de Charles II d'Espagne

Charles II d'Espagne ou de Habsbourg surnommé l'ensorcelé (el Hechizado) naît à Madrid le 6 novembre 1661, fils de Philippe IV d'Espagne et de Marie-Anne d'Autriche.

Les mariages consanguins successifs de la famille produisent une telle dégénérescence que Charles est rachitique, maladif et débile.

Il ne peut marcher et parler qu'à 5 ans.



Publication des mémoires de François VI de La Rochefoucauld

En 1662 La Rochefoucauld rencontre Marie-Madeleine de la Fayette.

C'est le début d'une grande amitié, à laquelle on a longtemps attribué l'écriture à deux mains de La Princesse de Clèves.

François VI de La Rochefoucauld fréquente des épicuriens, des philosophes, des gens du monde, des lettrés ou des ecclésiastiques, dans les salons :

Des influences très variées se rencontrent ainsi dans ces salons, où l'on cultive l'idéal de l'honnête homme, l'intérêt pour la psychologie, et la curiosité à l'égard des différents courants de pensée en vogue.

Les Mémoires de François VI de La Rochefoucauld sont publiés à Bruxelles en 1662.

Consacrés notamment à la régence d'Anne d'Autriche, elles fournissent un témoignage sur les années 1624-1659.

La publication de ces mémoires par les Elzeviers cause du trouble dans le petit monde des salons.

Beaucoup de ses amis sont profondément blessés et il se hâte d'en nier l'authenticité.



Catherine de Bonne Dame d'honneur d'Anne d'Autriche

Catherine de Bonne est Dame d'honneur, sans gages, d'Anne d'Autriche, épouse Louis XIII, de 1664 à 1665.



Mort de Marie-Anne d'Autriche

Marie-Anne d'Autriche, veuve de Maximilien Ier de Bavière, meurt le 25 juillet 1665.


Charles II d'Espagne

Mort de Philippe IV d'Espagne

Charles II d'Espagne Roi d'Espagne

Marie-Anne d'Autriche Régente d'Espagne

Philippe IV appelle Johann Eberhard Nithard à son chevet pour le soutenir spirituellement lors de ses derniers moments.

Philippe IV d'Espagne meurt à Madrid le 17 septembre 1665.

L'histoire le retient comme un homme politique médiocre.

Philippe IV compte parmi les mécènes les plus importants et est l'un des plus grands collectionneurs de tous les temps. La collection du Prado lui doit beaucoup.

II fait venir à la Cour, le jeune Vélasquez, à peine âgé de 20 ans, et le soutient tout au long de sa carrière.

Il protège la plupart des peintres espagnols de son époque et commande des œuvres importantes à de nombreux artistes étrangers (Rubens, Poussin, Claude Gellée, Stanzione ...).

Il achète de nombreux tableaux anciens, notamment à la vente des biens de Charles Ier d'Angleterre ou à la succession Rubens.

Charles II d'Espagne devient Roi d'Espagne.

Marie-Anne d'Autriche assure la régence d'Espagne.

Bernardin Gigault est l'envoyé extraordinaire de France à Madrid pour félicité Charles II d'Espagne de son accession au trône.

En sus de son impotence, Charles II d'Espagne a à affronter un conflit sur sa succession opposant :

Ce prince faible sera sans cesse gouverné :


Johann Eberhard Nithard

Johann Eberhard Nithard Au conseil de régence espagnol

Peu préparée à jouer un rôle politique, Marie-Anne d'Autriche se tourne de plus en plus vers Johann Eberhard Nithard, son confesseur, pour obtenir conseil.

Les consultations se font quotidiennes… L'influence de Johann Eberhard Nithard grandit.

Pour le faire entrer au conseil de régence, Marie-Anne d'Autriche lui octroie la nationalité espagnole. Il est connu dès lors comme Nitardo.

Johann Eberhard Nithard, dépassant son rôle spirituel de confesseur, devient de facto le premier ministre du royaume.

Marie-Anne d'Autriche obtient du pape Alexandre VII que Johann Eberhard Nithard soit dispensé de ses vœux de jésuite pour qu'il puisse être nommé inquisiteur général d'Espagne.

Johann Eberhard Nithard reste un étranger pour la noblesse espagnole.

Son ascendance de parents luthériens ne lui gagne aucun ami dans le haut et le bas clergé de l'Espagne catholique.

Cependant, Johann Eberhard Nithard est un bon et irréprochable administrateur.



Mort d'Anne d'Autriche

Anne d'Autriche meurt le 20 janvier 1666 à Paris d'un cancer du sein.

Françoise d'Aubigné et Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart se sont rencontré chez César Phœbus d'Albret, cousin par alliance de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart et proche de Paul Scarron.

À la mort d'Anne d'Autriche, la pension de Françoise d'Aubigné est rétablie grâce à Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart qui n'est pas encore favorite.


Françoise Louise de La Baume Le Blanc ou Louise de La Vallière

Officialisation de la liaison entre Louis XIV et Françoise Louise de La Baume Le Blanc

Rencontre de Louis XIV et de Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart

Après la mort d'Anne d'Autriche en 1666, Louis XIV affiche publiquement sa liaison avec Françoise Louise de La Baume Le Blanc.

Cela déplaît beaucoup à Françoise Louise de La Baume Le Blanc qui, aux fastes d'une liaison publique avec le roi, préfère les démonstrations de tendresse en aparté.

Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart se lie avec Françoise Louise de La Baume Le Blanc.

À partir de l'automne 1666, Louis XIV rencontre alors souvent Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart chez sa maîtresse et chez la reine.

Louis XIV ne fait tout d'abord pas attention à elle. Mais insensiblement, il remarque sa conversation piquante, naturelle et enjouée.

À la plus surprenante beauté, elle joint l'esprit le plus vif, le plus fin, le mieux cultivé, cet esprit héréditaire dans sa famille dira Mme de Sévigné.

Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, Madame de Montespan, ridiculise beaucoup de gens, uniquement pour amuser le roi. Ses sarcasmes sont craints des courtisans.


Marguerite-Thérèse d'Autriche - 1659 - Musée du Prado à Madrid

Mariage de Léopold Ier de Habsbourg avec Marguerite-Thérèse d'Autriche

Léopold Ier de Habsbourg épouse en 1666 Marguerite-Thérèse d'Autriche, sa nièce, fille de Philippe IV d'Espagne et de Marie-Anne d'Autriche. Leurs enfants sont :



Nouveau nom donné aux îles Mariannes

En 1668, le missionnaire jésuite Diego Luis San Vitores nomme les îles Mariannes dans le Pacifique Nord en hommage à Marie-Anne d'Autriche.



Traité de Lisbonne

Indépendance du Portugal

Pour protéger sa frontière occidentale, Marie-Anne d'Autriche doit signer avec Pierre II du Portugal le traité de Lisbonne qui reconnait l'indépendance du Portugal le 12 février 1668.



Johann Eberhard Nithard Ambassadeur d'Espagne à Rome

Un attentat contre la vie de Johann Eberhard Nithard échoue.

Un des serviteurs de Johann Eberhard Nithard est assassiné.

Il semble que Juan José d'Autriche, comte d'Oñate, soit à l'origine de l'attentat.

Juan José d'Autriche prend la fuite pour éviter l'arrestation.

Juan José d'Autriche est fort populaire :

À Saragosse où il est populaire Juan José d'Autriche rassemble une force de 600 chevaux et menace de monter sur Madrid si Johann Eberhard Nithard n'est pas écarté.

Une guerre civile menace.

Suite à l'intervention, par son nonce, du pape Clément IX, Marie-Anne d'Autriche accepte de se séparer de Johann Eberhard Nithard.

Pour ne pas perdre la face et ne pas humilier cet homme digne de sa confiance, Marie-Anne d'Autriche le nomme ambassadeur extraordinaire d'Espagne près le Saint Siège, avec promesse du chapeau cardinalice.

Le 25 février 1669, il part en exil à Rome

Il passe la plus grande partie de son temps à écrire les 21 volumes de ses mémoires et d'autres ouvrages pieux.


Bataille de Sinsheim

Bataille de Sinsheim

En 1674, favorable à l'alliance autrichienne, Marie-Anne d'Autriche s'allie de nouveau aux puissances Européennes contre la France et s'engage dans la Guerre de Hollande.

L'essentiel des forces françaises est mobilisé :

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon, chargé de contenir les Impériaux, reste en Alsace avec de maigres effectifs.

En désaccord avec la stratégie de Louis XIV, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon voit dans l'Alsace un lieu hautement stratégique dont il veut à tout prix éviter l'invasion.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon va donc attaquer plutôt que défendre, pour éviter que la guerre ne soit portée en Alsace.

Parti d'Haguenau, Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon passe le Rhin près de Philippsburg, sur un pont de bateaux, avec 6 000 cavaliers et 1 500 fantassins.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon accomplit 160 kilomètres en 5 jours pour rattraper les Lorrains d'Aeneas Sylvius de Caprara (7 000 cavaliers, 2 000 fantassins) et les empêcher de faire leur jonction avec l'armée des Cercles, commandée par Alexandre II Hippolyte Balthazar de Bournonville.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon oblige Aeneas Sylvius de Caprara à combattre, le 16 juin 1674, à Sinsheim ou Sinzheim (au sud-est de Heidelberg).

L'infanterie d'Aeneas Sylvius de Caprara s'aligne le long des haies et des jardins, à l'entrée de la ville.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon déploie ses fantassins et ses dragons à pied.

Ils forcent les avant-postes, traversent l'Elsenz, entrent dans Sinsheim.

Les Impériaux se replient à travers la ville.

Ils se mettent en ligne sur le plateau.

Pour y accéder, les Français doivent gravir un étroit défilé.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon dispose fantassins et dragons dans les haies qui flanquent le défilé, ainsi que dans le château et le vignoble.

La cavalerie française peut s'engager dans le défilé.

Une contre-attaque ennemie est enrayée par les tirs de l'infanterie présente dans le vignoble.

Les Impériaux sont repoussés du plateau.

Ils se retirent.

Il y a 2 000 à 3 000 morts, selon les sources.

La ville est entièrement détruite.

Alexis Bidal, César III Auguste de Choiseul et Édouard François Colbert participent à cette bataille.

Il s'agit pour Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon d'un succès limité, puisque les Allemands finiront tout de même par opérer leur jonction, près de Heidelberg.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon repart aussitôt surveiller le gros de l'armée impériale, stationné sur la Moselle.



Majorité de Charles II d'Espagne

Charles II d'Espagne atteint sa majorité en 1675.

Marie-Anne d'Autriche, la régente, gardera cependant le contrôle de l'Espagne jusqu'à sa mort en 1696.


Éléonore de Neubourg Éléonore de Neubourg

Mariage de Léopold Ier de Habsbourg avec Éléonore de Neubourg

Léopold Ier de Habsbourg est veuf de Claude-Félicité d'Autriche-Tyrol.

La réputation d'extrême fécondité des princesses de la maison de Neubourg fait de ces dernières l'objet d'alliances très recherchées des souverains européens.

Cette fois, la candidature d'Éléonore de Neubourg est agréée.

Léopold Ier de Habsbourg épouse en 1676 Éléonore de Neubourg, fille de Philippe-Guillaume de Wittelsbach-Neubourg et d'Élisabeth-Amalie de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :

Devenue impératrice à son tour, Éléonore de Neubourg se souvient du prince Lobkowitz, en faisant élever les enfants du ministre disgracié aux premiers honneurs de la Cour Impériale.

Très proche de son mari qui lui est fidèle, elle le soigne elle-même pendant ses maladies.



Mort de Juan José d'Autriche

Juan José d'Autriche meurt en 1679.

Marie-Anne d'Autriche peut reprendre les rênes du pouvoir.



Mariage de Charles II d'Espagne avec Marie-Louise d'Orléans

Marie-Anne d'Autriche ne peut empêcher le mariage de Charles II d'Espagne, son fils, avec une nièce de Louis XIV.

Charles II d'Espagne épouse dans la chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau par procuration le 31 août 1679 Marie-Louise d'Orléans, fille de Philippe Ier d'Orléans et d'Henriette-Anne Stuart.

Marie-Louise d'Orléans se fait la championne de la politique impérialiste de la France, inclinant Charles II d'Espagne à demeurer neutre.



Naissance de Marie-Anne d'Autriche

Marie-Anne d'Autriche naît en 1683, fille de Léopold Ier de Habsbourg et d'Éléonore de Neubourg.



Mariage de Pierre II du Portugal avec Marie Sophie Élisabeth de Palatinat-Neuburg

Pierre II du Portugal épouse en 1687 Marie Sophie Élisabeth de Palatinat-Neuburg. Leurs enfants sont :



Mort de Marie-Louise d'Orléans

Marie-Louise d'Orléans meurt le 12 février 1689.

Les français font courir le bruit quelle a été empoisonnée sur les ordres de Marie-Anne d'Autriche.

Les ministres espagnols doivent rapidement trouver une nouvelle épouse à Charles II Espagne.

Marie-Anne est choisie à cause de la haute fertilité des femmes de sa famille. De plus, elle est la sœur d'Éléonore de Neubourg épouse de Léopold Ier de Habsbourg renforçant ainsi les liens avec le rameau autrichien de la maison de Habsbourg.



Mort de Marie-Anne d'Autriche

Marie-Anne d'Autriche meurt à Madrid le 16 mai 1696.

Elle est inhumée à l'Escurial.


Marie-Anne d'Autriche

Mariage de Jean V de Portugal avec Marie-Anne d'Autriche

Jean V de Portugal épouse le 28 octobre 1708 Marie-Anne d'Autriche, fille de Léopold Ier de Habsbourg et d'Éléonore de Neubourg. Leurs enfants sont :



Naissance de Marie-Barbara de Portugal

Marie-Barbara de Portugal ou de Bragance naît en 1711, fille de Jean V de Portugal et de avec Marie-Anne d'Autriche.



Naissance de Joseph Ier du Portugal

Joseph Ier du Portugal dit le Réformateur naît le 6 juin 1714, fils de Jean V de Portugal et de Marie-Anne d'Autriche.



Naissance de Pierre III de Portugal

Pedro ou Pierre III de Portugal dit le Sacristain naît à Lisbonne en 1717, fils de Jean V de Portugal et de Marie-Anne d'Autriche.


Marie-Barbara de Portugal - par Jacopo Amigoni - 1758

Mariage de Ferdinand VI d'Espagne avec Marie-Barbara de Portugal

L'adolescence de Ferdinand VI d'Espagne est assez déprimante. Élisabeth Farnèse est une femme autoritaire qui n'a d'affection que pour ses propres enfants, et qui regarde Ferdinand VI d'Espagne comme un obstacle à leur fortune. L'hypocondrie de Philippe V d'Espagne laisse Élisabeth maîtresse du palais. Ferdinand VI d'Espagne est d'un tempérament mélancolique, timide, méfiant et renfermé.

Ferdinand VI d'Espagne épouse en 1729 Marie-Barbara de Portugal, fille de Jean V de Portugal et de Marie-Anne d'Autriche.

Il forme avec elle un couple harmonieux, mais la santé de la reine étant mauvaise, ils n'auront pas de postérité.



Mariage de François III Étienne de Lorraine avec Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

François III Étienne de Lorraine épouse le 12 février 1736 Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, fille de Charles VI de Habsbourg et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel.

Leurs enfants sont :

Marie-Thérèse est une épouse très amoureuse.

On l'a dite parfois envahissante !

Ils sont les fondateurs de la Maison de Habsbourg-Lorraine.

Les époux vont ensuite prendre possession de la Toscane où ils ne restent que 3 mois.

Marie-Thérèse décide qu'elle sera la marraine de la fille aînée de chacun de ses enfants, qui tous devront donner à leur fille aînée le prénom de leur grand-mère.



Mort de Marie-Anne d'Autriche

Marie-Anne d'Autriche meurt en 1754.


Mariage de François III Étienne et Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg et leur famille en 1754 - par Martin van Meytens

Naissance de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine

Ferdinand Karl von Österreich-Este ou Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine naît au palais de Schönbrunn à Vienne le 1er juin 1754, fils de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse d'Autriche.

La famille impériale de gauche à droite :


Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples - portrait par Élisabeth Vigée-Le Brun - 1790

Mariage de François Ier d'Autriche avec Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples

Mariage de Ferdinand III de Toscane avec Louise-Marie de Bourbon-Siciles

François Ier d'Autriche est veuf d'Élisabeth-Wilhelmine de Wurtemberg.

François Ier d'Autriche épouse le 15 août 1790 Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples (1772-1807), sa double cousine, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :

Bien qu'ayant un caractère très différent de celui de François Ier d'Autriche, Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples forme avec l'empereur un couple uni ne serait-ce que sur le plan de la sensualité.

Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples se montre une mère froide et distante, n'accordant à ses enfants ni affection, ni soutien.

Marie-Louise d'Autriche, sa fille, est une sœur pleine d'attention avec ses frère et sœurs.

Marie-Thérèse Caroline Joséphine de Bourbon-Naples s'intéresse à la politique et aura une certaine influence sur François Ier d'Autriche qu'elle incite à la guerre contre la France révolutionnaire et impériale.

Ferdinand III de Toscane épouse à Naples le 15 août 1790 Louise-Marie de Bourbon-Siciles, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :


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