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Événements contenant la ou les locutions cherchées



17 événements affichés, le premier en 1726 - le dernier en 1794



Naissance d'Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès naît à Aurillac dans le Cantal le 30 mai 1726, fils de Jean Emmanuel de Crussol d'Uzès (né en 1699), Comte d'Amboise d'Aubijoux, et d'Anne Marthe Louise Maboul de Fors.



Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Mousquetaire du roi

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès entre en service aux mousquetaires le 8 décembre 1740.



Levée dune compagnie par Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès

Par commission du 1er janvier 1741, Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès lève une compagnie dans le régiment de cavalerie Royal-Pologne et devient capitaine de cavalerie.



Mariage d'Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès avec Claude Louise Angélique Bersin

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès épouse le 16 mars 1747 Claude Louise Angélique Bersin (morte en 1794).

Leur enfant est :


Hermann Maurice de Saxe à la bataille de Lauffeld - œuvre contemporaine de Pierre Lenfant

Bataille de Lauffeld

Ligonier Prisonnier

Prise de Bergen-op-Zoom

Pendant l'invasion française des Pays-Bas autrichiens, Hermann Maurice de Saxe mène l'armée française contre les forces combinées des gardes Écossais sous la bannière de William Augustus de Grande-Bretagne, et des Provinces-Unies, combattant sous les ordres de Guillaume IV d'Orange-Nassau.

William Augustus de Grande-Bretagne essaie d'anéantir un détachement de l'armée française commandée par Gaspard de Clermont-Tonnerre, mais une marche forcée d'Hermann Maurice de Saxe déjoue sa manœuvre.

William Augustus de Grande-Bretagne est maintenant face à l'armée française toute entière le 2 juillet 1747.

Le général Ligonier lui conseil d'occuper et de fortifier les villages sur une ligne de défense, pour faire face à l'avancée alliée, mais William Augustus de Grande-Bretagne ignore ce conseil compromettant ainsi ses chances de succès.

La bataille de Lauffeld ou bataille de Maastricht ou bataille de Val a lieu à Lauffeld ou Lafelt ou Lawfeld qui fait maintenant partie de Riemst, juste à l'ouest de Maastricht.

De nouveau, comme à la bataille de Rocourt les Autrichiens de l'aile droite refusent de se placer contre le flanc français ouvert.

Les villages changent de mains plusieurs fois jusqu'à ce qu'Hermann Maurice de Saxe prenne le dessus.

Les Néerlandais battent en retraite devant l'avance des Français qui menacent maintenant d'anéantir l'infanterie britannique.

Ligonier mène une charge de cavalerie qui sauve l'armée alliée, mais il est capturé.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux est Guidon de la compagnie des gendarmes de la reine, avec grade de lieutenant-colonel de cavalerie.

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès participe à cette bataille.

Noël Jourda de Vaux, Anne Léon II de Montmorency-Fosseux et Gaston Pierre de Lévis-Mirepoix combattent lors de cette bataille.

Jean Baptiste Charles Henri Hector d'Estaing participe à cette bataille.

Antoine-Chrétien de Nicolaï reçoit une blessure lors de cette bataille.

Philippe Henri de Ségur perd un bras à la bataille de Lauffeld.

Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre commande la brigade du Régiment du Roi-Cavalerie lors de cette bataille.

Claude-Louis-François de Régnier se distingue lors de cette bataille.

Célébrée par les Français, la victoire n'est cependant pas décisive.

L'armée alliée n'est pas totalement défaite et retraite en bon ordre, laissant le champ de bataille aux Français, mais les empêchant dans l'immédiat de capturer Maastricht.

Hermann Maurice de Saxe envoie 30 000 hommes prendre la ville de Bergen-op-Zoom le 29 août 1747 pour conclure cette année de campagne.

Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre sert jusqu'à la prise de celte place.

Noël Jourda de Vaux reçoit une cinquième blessure pendant ce siège.

Maastricht passe une nouvelle fois brièvement sous domination française après la bataille de Lauffeld.



Prise de Maastricht

Louis XV n'était pas loin de réaliser le vieux rêve français d'établir la frontière septentrionale du pays le long du Rhin.

Le processus de paix commence en avril 1748.

À l'ouverture de la campagne de 1748, les Français investissent Maastricht.

Après un bref siège, Maastricht tombe le 7 mai 1748.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux et Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès participent à ce siège.

Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre participent à ce siège.

Les protestants habitant Maastricht perdent les droits qui les rendent égaux aux autres chrétiens



Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Capitaine lieutenant de la compagnie des chevau-légers du Berry

Le 1er février 1749, Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès est nommé Capitaine lieutenant de la compagnie des chevau-légers du Berry.



Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Chevalier de Saint-Louis

Le 3 janvier 1757, Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès est fait chevalier de Saint-Louis.


Combat de Sondershausen

Combat de Sondershausen

En 1758, Charles de Rohan-Soubise reçoit le commandement d'une armée avec laquelle il espère effacer l'affront de la bataille de Rossbach.

Suite a la bataille de Krefeld, Charles de Rohan-Soubise reçoit pour instruction de reconquérir la Hesse-Cassel.

Charles de Rohan-Soubise détache de ses 20 000 hommes un corps d'armée sous les ordres de Victor-François de Broglie avec pour mission de pourchasser les Hessois et de les contraindre à livrer bataille.

Les troupes françaises comportent 5 600 fantassins et 1 200 cavaliers appuyés par 28 canons.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux et Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès participent au combat de Sundershausen.

Les troupes hessoises commandées par Johann Casimir von Isenburg-Birstein sont majoritairement composées de conscrits.

Les troupes hessoises comportent 4 000 hommes et 1 250 cavaliers appuyés par 10 canons.

Johann Casimir von Isenburg-Birstein décide de se retrancher derrière l'Eder prés de Fritzlar.

Le 22 juillet 1758 Johann Casimir von Isenburg-Birstein se retranche au-delà de la Fulda vers Cassel.

Le 23 juillet 1758 Victor-François de Broglie se porte à l'attaque du village de Sandershausen, près de Cassel, où les Hessois ont installé leur campement.

Vers 11 heures l'infanterie de Victor-François de Broglie franchit la Fulda suivie par la cavalerie.

Les avant-postes Hessois sont bousculés rapidement mais les français sont stoppés par le tir de 2 bouches à feu ennemies couvrant leur infanterie.

Victor-François de Broglie déploie à son tour de l'artillerie pour procéder à un tir de contre-batterie mais l'adversaire bat en retraite vers ses positions de Sondershausen.

Au son du canon les Hessois sortent de leur camp et se déploient le long de la route menant vers Hannoversch Münden :

L'artillerie est répartie sur la ligne de bataille.

Victor-François de Broglie forme son armée en 3 colonnes d'assaut, celle de droite appuyée à elle seule par 10 canons, la cavalerie couvrant les arrières.

Toute l'armée se met en marche vers 16 heures.

La colonne de droite bute sur la ferme d'Ellenbach obligeant de Victor-François de Broglie à procéder à un puissant tir d'artillerie sur celle-ci avant de faire donner ses grenadiers.

Johann Casimir von Isenburg-Birstein contre-attaque avec sa cavalerie, obligeant les Français à faire de même.

Une mêlée de cavaliers s'ensuit au cours de laquelle les Hessois sont d'abord rejetés puis les Français lorsqu'ils tentent d'exploiter leur succès.

La bataille devient confuse et seule une charge à la baïonnette de l'infanterie royale finit par submerger les Hessois sur leur gauche, emportant la décision vers 18 heures 30.

Couverts par leur cavalerie et notamment les Chasseurs qui verrouillent la vallée d'Ellenbach, les Hessois battent en retraite.

Victor-François de Broglie, constatant l'épuisement de ses troupes, s'abstient de les poursuivre.

Les pertes françaises sont de 600 morts et 1400 blessés.

Les pertes hessoises sont de 1 500 tués, blessés et prisonniers ainsi que 7 pièces d'artillerie perdues.

Les Français occupent Marbourg et Cassel et restent provisoirement maîtres de la Hesse.



Bataille de Lutzelberg

La bataille de Lutzelberg ou de Lutterberg (actuellement Staufenberg en Allemagne) est un épisode de la guerre de Sept Ans qui a lieu le 10 octobre 1758.

Les Hessois et les Hanovriens tentent de couper les approvisionnements des Français

Les forces françaises comportent 42 000 hommes.

Anne Léon II de Montmorency-Fosseux et Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès participent à cette bataille.

Les forces hessoises et hanovriennes comportent 14 000 hommes.

Charles de Rohan-Soubise attaque d'abord au centre mais il est refoulé.

Charles de Rohan-Soubise lance une offensive sur le flanc et, après un furieux corps-à-corps, parvient à refouler ses ennemis.

Le mérite de la victoire revient plus particulièrement à François de Chevert.

Charles de Rohan-Soubise ne peut exploiter davantage la victoire.

La saison est déjà bien avancée et Charles de Rohan-Soubise prend ses quartiers d'hiver à Francfort-sur-le-Main.

François de Chevert est récompensé par le roi de Pologne qui lui décerne l'ordre de l'Aigle blanc.

Les forces françaises perdent 600 morts ou blessés.

Les forces hessoises et hanovriennes perdent 3 000 à 4 000 morts ou blessés et comptent 800 prisonniers.



Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Colonel-lieutenant du régiment d'infanterie de la reine

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès est créé brigadier le 10 février 1759.

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès est fait Colonel-lieutenant du régiment d'infanterie de la reine.


Bataille de Kloster Kampen - En bleu les mouvements français Mort du chevalier d'Assas

Bataille de Kloster Kampen

Mort de Louis d'Assas

Pendant la guerre de Sept Ans, au cours de l'automne 1760, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, commandant de l'armée alliée, menace Hanovre occupée par les Français.

Pour créer une diversion, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg attire 20 000 soldats français plus à l'ouest.

Le commandement français se prépare à défendre la ville de Wesel, sur la rive orientale du Rhin, et décide de brûler les ponts à proximité de l'embouchure de la Lippe.

Le 4 octobre 1760, le régiment d'Auvergne quitte Weildungen, où il était cantonné, pour se rapprocher du Rhin.

Le régiment d'Auvergne arrive le 13 octobre 1760 à Neuss.

Le régiment d'Auvergne entre le 13 octobre 1760 dans le camp de Moers, non loin de la route qui va à l'abbaye de Camp ou Kloster Kamp.

Charles Eugène Gabriel de La Croix vient renforcer la garnison locale.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg entame alors le siège de Wesel avec la création de 2 ponts de bateaux.

Il se résout à une bataille contre l'armée de Charles Eugène Gabriel de La Croix dans le Kloster Kampen à l'ouest de la rivière.

Le général George Augustus Elliot commande l'avant-garde constituée :

La cavalerie hessoise et celle de Hanovre doivent constituer la réserve.

La bataille de Kloster Kampen ou Clostercamp (selon l'orthographe fluctuante de l'époque) en Westphalie commence au milieu de la nuit le 15 octobre 1760 et finie le 16 octobre 1760.

L'avant-garde alliée repousse les Français de Kloster Kampen et prend le pont sur le canal.

Le son de la bataille prévient le gros de l'armée française du début de l'offensive adverse.

L'aube s'est alors levée alors que les Anglais et les Prussiens s'apprêtent à passer à l'attaque.

Les régiments de Highlanders se mettent alors à déborder les ailes françaises.

Cela oblige les Français à se replier.

En danger, Charles Eugène Gabriel de La Croix décide de faire entrer dans la bataille ses réserves, qui rallient les régiments en retraite.

Il lance alors une contre-offensive contre l'infanterie alliée.

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès commande le régiment de la reine lors de cette bataille.

L'attaque française surprend Anglais et Prussiens dont les régiments se désorganisent.

Ces derniers doivent alors se replier de l'autre côté du canal.

Malgré la mise en branle par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg de ses réserves, celles-ci, trop éloignées du champ de bataille, ne peuvent arrêter la contre-offensive française.

À l'extrémité ouest du canal, George Augustus Elliot conduit 3 régiments de cavalerie britannique dans une charge qui provoque la confusion dans les rangs français.

Cela permet aux autres forces battant en retraite de toutes se replier sur l'autre rive sans trop de dommages.

Mais Ferdinand de Brunswick-Lunebourg est conscient que la victoire lui a échappé.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg réorganise ses troupes et se replie en direction du Rhin.

À son arrivée, Ferdinand de Brunswick-Lunebourg constate que les ponts flottants qu'il avait établis ont été détruits.

La traversée durera 2 jours.

Heureusement pour lui et ses hommes, Charles Eugène Gabriel de La Croix n'a pas ordonné la poursuite.

Le régiment d'Auvergne est sous les ordres :

Louis d'Assas en est capitaine en second des chasseurs d'Auvergne.

Charles Eugène Gabriel de La Croix se doutant d'une surprise, envoie Louis d'Assas à la nuit à la découverte.

À peine a-t-il fait quelques pas dans le bois voisin, des grenadiers ennemis l'environnent, le saisissent, et lui présentent la baïonnette, l'avertissant qu'au moindre bruit, il est mort.

Louis d'Assas semble d'abord obéir, puis tout à coup, renforçant sa voix, il crie :

A moi, Auvergne ; voici l'ennemi !

Il tombe percé de coups mais n'expire pas sur le coup.

La relation de la bataille ne fait nullement mention du dévouement de Louis d'Assas ; il se trouve seulement porté le premier des capitaines d'Auvergne tués.

Ce mot sublime appartient au valeureux Dubois, sergent de ce régiment et par une erreur presque inévitable un jour de combat, il sera attribué à l'officier.

Louis d'Assas répète à ceux qui le transportent : Enfants, ce n'est pas moi qui ai crié, c'est Dubois.

Le régiment d'Auvergne perd 800 soldats, a 58 officiers tués ou blessés dont ses colonel, lieutenant-colonel et capitaines commandant.

À la compagnie des chasseurs, il ne survit que 7 soldats et son capitaine commandant.

Cette victoire tactique française est lourde de pertes, mais les ennemis quittent le terrain et abandonnent la manœuvre de diversion.

Jean Henri Becays Ferrand est grièvement blessé lors de ce combat.

Les espoirs des Britanniques de mettre fin à la guerre avec des conditions avantageuses pour eux dispaissent malgré leurs nombreux succès en Amérique du Nord.



Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Général de brigade

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès devient Maréchal de camp en 1762.

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès est promu Général de brigade le 25 juillet 1762.



Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Lieutenant général

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès est promu lieutenant général le 1er mars 1780.



Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Député par la noblesse

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès est élu député par la noblesse de la Sénéchaussée de Poitiers aux États-généraux de 1789.



Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Suspect aux jacobins

En 1793, Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès devient suspect aux jacobins.



Mort d'Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Marquis d'Amboise

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès est arrêté et mis en jugement.

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès meurt à Paris le 8 thermidor an II soit le 26 juillet 1794 guillotiné la veille de la chute de Robespierre.


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