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Événements contenant la ou les locutions cherchées



16 événements affichés, le premier en 1600 - le dernier en 1690



Naissance d'Henri de Nesmond

Henri de Nesmond naît vers 1600, fils d'André de Nesmond (1553-1616) et d'Olive daste (née vers 1570).



Mariage d'Henri de Nesmond avec Marie de Tarneau

Henri de Nesmond épouse Marie de Tarneau (née vers 1615). Parmi leurs 6 enfants citons :



Naissance d'André de Nesmond

André de Nesmond naît à Bordeaux le 17 novembre 1641, fils d'Henri de Nesmond et de Marie de Tarneau.



André de Nesmond dans l'Ordre de Malte

Le 31 mai 1658, André de Nesmond est reçu dans l'Ordre de Malte, grâce à de faux titres de noblesse.



André de Nesmond Lieutenant de vaisseau

En 1662, André de Nesmond entre dans la Marine royale.

Le 15 novembre 1662, André de Nesmond est promu lieutenant de vaisseau avec un traitement annuel de 1 000 livres.



André de Nesmonde blessé

En 1663, alors qu'il fait route vers Lisbonne à bord de L'Infante, André de Nesmond est blessé au combat contre 3 navires corsaires barbaresques (algériens).



André de Nesmond Capitaine de vaisseau

André de Nesmond est promu capitaine de vaisseau à Rochefort le 1er janvier 1667.



Expédition de Candie

Mort de François de Vendôme

Louis-Joseph de Vendôme Duc de Vendôme

Mort de Louis Chalon du Blé

Nicolas Chalon du Blé Capitaine et gouverneur de la ville et citadelle de Chalon-sur-Saône

Mort d'Armand Fortin de La Hoguette

Charles Fortin de La Hoguette Marquis de la Hoguette

En 1669, François de Vendôme, duc de Beaufort et François de Rose, marquis de Provenchère conduisent des secours aux Vénitiens contre les Turcs, et dirige les troupes françaises défendant Candie contre les troupes ottomanes.

Louis Victor de Rochechouart commande l'escadre composée de 15 bâtiments à rames.

Anne Hilarion de Costentin participe à l'expédition de Candie en 1669.

Il protège le commerce français et s'oppose aux Turcs.

Charles-Paris d'Orléans-Longueville prend la tête de 100 gentilshommes pour combattre les Turcs au siège de Candie sans parvenir à faire lever le siège.

César III Auguste de Choiseul obtient en 1669 un brevet de Maréchal de camp pour aller servir à Candie.

André de Nesmond se bat sous les ordres de François de Vendôme.

François de Vendôme meurt le 25 juin 1669, tué durant un assaut.

François de Vendôme est surnommé le Roi des Halles par les Parisiens.

Louis-Joseph de Vendôme devient:

Louis Victor de Rochechouart monte alors le vaisseau amiral et tente de poursuivre la lutte.

Louis Victor de Rochechouart est blessé lors d'un combat le 24 juillet 1669,

Charles-Auguste de Goyon-Matignon participe à cette expédition de Candie où il est blessé.

Louis Chalon du Blé meurt en août 1669 sans descendance.

Nicolas Chalon du Blé abandonne alors l'état ecclésiastique et reprend toutes les charges de son frère, capitaine et gouverneur de la ville et citadelle de Chalon-sur-Saône.

Armand Fortin de La Hoguette meurt lors de ce siège.

Charles Fortin de La Hoguette devient Marquis de la Hoguette.

Louis Victor de Rochechouart constate l'impossibilité de forcer les lignes turques et lève le siège le 21 août 1669

Louis Victor de Rochechouart ramène la flotte à Toulon le 28 octobre 1669.


Bataille de Solebay

Bataille de Solebay

Mort d'Édouard Montagu

Pendant la guerre de Hollande, sur mer, le 28 mai ou le 7 juin 1672, à la bataille de Solebay, au large du Suffolk, l'alliance franco-anglaise est surprise et attaquée par la flotte hollandaise du Lieutenant-Admiraal Michiel Adriaenszoon de Ruyter qui sauve ainsi son pays du blocus.

Anne Hilarion de Costentin brille à la bataille de Solebay.

André de Nesmond commande Le Vaillant, 64 canons, lors de cette bataille.

Philippe Ier Le Valois de Villette commande en second un vaisseau de troisième rang, Le Fort, commandé par Monsieur de Blenac.

Cloudesley Shovell participe à cette bataille.

Édouard Montagu meurt durant cette bataille sur le HMS Royal James. Son corps est récupéré quelques jours plus tard et inhumé en l'Abbaye de Westminster, avec son beau-fils Philip Carteret.

La vie d'Édouard Montagu est régulièrement mentionnée par Samuel Pepys, le fils de son cousin germain, qui est son commis avant de devenir clerc des Actes au Conseil de la Marine sous Charles II Stuart, puis secrétaire de l'Amirauté sous Jacques II Stuart.


Première bataille de Schooneveld

Première bataille navale de Schooneveld

Michiel Adriaenszoon de Ruyter a pour plan de bloquer la flotte anglaise principale dans la Tamise en coulant des navires dans sa partie la plus étroite.

Mais la flotte anglaise prend la mer à temps pour empêcher cette opération.

Le 15 mai 1673, de Michiel Adriaenszoon Ruyter bat en retraite sur le bassin de Schooneveld, près de l'île de Walcheren, afin d'empêcher la flotte combinée franco-anglaise d'établir la supériorité navale dont ils ont besoin pour débarquer la force de 6 000 soldats qui attend à Yarmouth.

Le bassin de Schooneveld est si étroit que les franco-anglais ne peuvent y tirer avantage de leur supériorité numérique.

Michiel Adriaenszoon de Ruyter y est rejoint par Martinus Cornelis Tromp qui ajoute 2 escadres à la flotte principale.

Le 2 juin 1673, les franco-anglais, considérant qu'ils ont attendu assez longtemps, s'approchent de la flotte néerlandaise.

Le Prince Rupert a un avantage considérable en termes de navires (86 contre 64), d'hommes et de puissance de feu alors que l'amirauté frisonne n'a pu se joindre à la flotte néerlandaise car les provinces du nord ont été attaquées par Bernhard von Galen, le prince-évêque de Münster.

Une violente tempête retarde la bataille de quelques jours.

Le 7 juin 1673, un an jour pour jour après la bataille de Solebay, le Prince Rupert fait une nouvelle tentative, plaçant son escadre à l'avant, l'escadre française de Jean II d'Estrées au centre, et l'escadre d'Édouard Sprague à l'arrière.

André de Nesmond est capitaine en second du vaisseau Le Conquérant, 70 canons. Joseph-Antoine Le Febvre de la Barre commande Le Sage, un des navires de l'escadre de Jean II d'Estrées. Anne Hilarion de Costentin prend part à ce combat.

L'avant de la flotte néerlandaise est commandé par Martinus Cornelis Tromp, le centre par Michiel Adriaenszoon de Ruyter, et l'arrière par Adriaen Banckert.

Le Prince Rupert, convaincu que les néerlandais vont se replier sur Hellevoetsluis, détache de sa flotte 9 navires pour leur couper la retraite.

Mais, quand Michiel Adriaenszoon de Ruyter fait mouvement, c'est pour se diriger vers la flotte adverse ce qui force le Prince Rupert à attaquer immédiatement.

La bataille débute à midi et fait rage pendant 9 heures.

Utilisant sa connaissance des eaux côtières, de Ruyter fait manœuvrer sa flotte si près des bancs de sable que ses adversaires éprouvent des difficultés à l'attaquer sans s'échouer.

Avec la moitié de sa flotte, le Prince Rupert entre en contact avec l'escadre de Martinus Cornelis Tromp et tente de l'encercler depuis le nord avec ses frégates alors que ses vaisseaux les plus lourds l'attaqueront depuis l'ouest, mais les frégates échouent à réaliser cette manœuvre compliquée.

Les deux flottes commencent alors à se bombarder, les néerlandais compensant leur infériorité numérique par une plus longue portée de tir et une ligne de bataille beaucoup mieux organisée.

Michiel Adriaenszoon de Ruyter a tout d'abord l'intention de rejoindre Martinus Cornelis Tromp.

mais, remarquant qu'une flottille française a rejoint Sprague pour s'attaquer à Banckert, créant ainsi une brèche dans la ligne française, Michiel Adriaenszoon de Ruyter vire brusquement de bord vers le sud-ouest, à la grande surprise des français mais en séparant ainsi Martinus Cornelis Tromp du reste de la flotte.

Les français se désengagent lentement vers le nord-ouest pour garder l'avantage du vent, permettant au centre néerlandais de se déplacer derrière l'escadre de Sprague, qui comprend que ses navires risquent d'être pris entre deux feux.

Sprague brise alors sa formation et parvient à s'échapper de justesse en direction de l'ouest.

L'escadre de Banckert se joint à celle de Michiel Adriaenszoon de Ruyter, qui bénéficie désormais d'une excellente position, la flotte ennemie étant en effet séparée en 4 groupes désorganisés.

Mais de Michiel Adriaenszoon Ruyter ne connait pas la situation de Martinus Cornelis Tromp et préfère ne prendre aucun risque en allant l'aider plutôt que d'attaquer l'escadre de Sprague.

Le gros de la flotte néerlandaise rejoint donc l'escadre de Martinus Cornelis Tromp et forme une ligne de bataille parfaite alors que la formation des alliés est confuse, Sprague s'étant dirigé trop au nord dans le but de se mesurer à Martinus Cornelis Tromp, son ennemi mortel, et ayant inséré son escadre entre celles de du Prince Rupert et de Jean II d'Estrées.

Les néerlandais profitent des nombreuses brèches dans la ligne alliée. Le Prince Rupert, inquiet du désordre régnant dans sa flotte, bat en retraite à la nuit tombée.

La bataille se solde par une victoire des Provinces-Unies.

Le bilan des pertes s'élève à deux navires français coulés alors qu'un navire néerlandais coule le lendemain après s'être échoué.

Le capitaine Tivas meurt lors de cette bataille.


Bataille de Texel Bataille de Texel

Bataille navale de Texel

Une flotte combinée franco-anglaise essaie de débarquer des troupes aux Pays-Bas

Michiel Adriaenszoon de Ruyter, à la tête de la flotte néerlandaise inférieure en nombre, bat la flotte franco-anglaise à la bataille de Texel le 20 ou 21 août 1673.

André de Nesmond commande Le Vaillant lors de cette bataille.

Cloudesley Shovell prend part à ce combat.



André de Nesmond commandant de L'Actif

En 1674 et 1675, André de Nesmond commande L'Actif.



Bataille du Cap Lizard

En janvier 1675, François-Louis Rousselet reçoit l'ordre de convoyer des navires des principaux ports marchands de France, et détache à cet effet 3 des 5 bâtiments de guerre qu'il commande.

Ne disposant plus que de 2 bâtiments, l'un de 50 canons et l'autre de 30 canons, François-Louis Rousselet rencontre, le 1er février 1675, à 7 lieues du cap Lizard, une flotte de 120 navires hollandais, qui sort de la Manche sous la conduite d'Engel Michielszoon de Ruyter.

Cette flotte, majoritairement composée de navires marchands hollandais, compte néanmoins 8 bâtiments armés de 50 à 60 canons chacun et de 600 hommes d'équipage, 4 le sont de 40 à 50 canons.

Malgré l'inégalité flagrante des forces en présence, François-Louis Rousselet donne l'ordre d'attaquer.

En compagnie d'André de Nesmond, il force 2 bâtiments ennemis de 60 canons à amener leur pavillon.

Le combat se poursuit à la nuit tombée.

Les Français en passe une partie à poursuivre et harceler les Hollandais.

Aux premières lueurs du jour, le combat reprend.

François-Louis Rousselet ordonne à ses canonniers de ne tirer qu'à portée de pistolet et à ses 60 mousquetaires de faire leur décharge dans les sabords de l'ennemi.

Obligé par un changement de vent à prendre le large, François-Louis Rousselet parvient à démâter, et rendre inopérants un grand nombre de navires ennemis

André de Nesmond contraint le vaisseau amiral hollandais à se rendre à Falmouth en Angleterre, pour réparations.

Cette action lui vaudra d'être cité dans La Gazette de France.



Mariage d'André de Nesmond avec Catherine Métivier

En 1685, André de Nesmond quitte l'ordre de Malte qui impose le célibat.

André de Nesmond épouse en 1685 Catherine Métivier ou Metiviet (née vers 1665), fille d'un conseiller au Parlement de Bordeaux.

Leur enfant est :



François Louis Rousselet Lieutenant général des armées navales

André de Nesmond Chef d'escadre de Picardie

François Louis Rousselet est promu lieutenant général des armées navales.

Le 6 février 1688, André de Nesmond est promu chef d'escadre de Picardie, à sa place.


Bataille du cap Béveziers Bataille du cap Béveziers

Bataille navale du cap Béveziers

Le 10 juillet 1690 et les jours suivants, pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, Anne Hilarion de Costentin commande l'armée navale française composée de 75 vaisseaux.

L'armée navale française disperse la flotte anglo-hollandaise au Cap Béveziers à l'est de l'île de Wight (appelé Beachy Head par les Anglais).

Victor Marie d'Estrées, de retour dans la marine, commande 20 navires lors de cette bataille.

François-Louis Rousselet participe à cette bataille.

André de Nesmond participe à cette bataille comme capitaine du Souverain.

Philippe Ier Le Valois de Villette commande à bord du vaisseau Le Conquérant, 70 canons, une escadre.

François de Bricqueville articipe à cette bataille.

Cloudesley Shovell est promu Rear Admiral of the Blue et combat lors de cette bataille.

Philippe Ier Le Valois de Villette prend 9 ou 10 bâtiments hollandais et harcèle ceux qui n'ont pas eu le temps de fuir et de se réfugier dans la Tamise.

Quoique moribond, Jean-Baptiste Antoine Colbert participe également en personne à cette bataille.

Cette bataille est la victoire la plus éclatante de toute l'histoire de la marine française sur les Anglais et même la seule dans la Manche.

Anne Hilarion de Costentin fait subir de lourdes pertes aux coalisés. Il peut alors occuper la mer et protéger les côtes françaises.

Cependant, Louis XIV est déçu car Anne Hilarion de Costentin, faute de troupes de débarquement, n'exploite pas cette victoire

Selon certains historiens cette victoire sans suite détournera Louis XIV de continuer à investir beaucoup dans sa marine.


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