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Événements contenant la ou les locutions cherchées



9 événements affichés, le premier en 272 - le dernier en 422



Naissance de Constantin Ier le Grand

Caius Flavius Valerius Aurelius Constantinus ou Constantin Ier le Grand naît à Naissus en Mésie supérieure ou en Illyrie (aujourd'hui Nic ou Niš en Serbie actuelle) le 27 février 272, fils de Constance Ier Chlore et d'Hélène.

Hélène, la mère de Constantin Ier, est une femme de basse extraction, aubergiste de son état selon Ambroise de Milan.

Plusieurs hypothèses conduisent à la détermination de son année de naissance entre 271 et 275 selon les sources qui fixent son âge lors de sa mort en 337 :

Certains historiens modernes ont avancé l'hypothèse qu'il serait né après 280.

Constantin Ier naît dans le contexte très particulier d'une restructuration d'un empire romain affaibli.



Naissance d'Ambroise de Milan

Aurelius Ambrosius ou Ambroise de Milan naît à Trèves vers 340, fils d'Ambrosius, préfet du prétoire des Gaules.

Selon la Vie d'Ambroise rédigée par son secrétaire Paulin de Milan, son berceau se trouve dans la salle du prétoire.

Un jour qu'il y dormait, un essaim d'abeilles survient tout à coup et couvre sa figure et sa bouche de telle sorte qu'il semble que les insectes entrent dans sa bouche et en sortent.

Les abeilles prennent ensuite leur envol et s'élevent en l'air à une telle hauteur que l'œil humain n'est plus capable de les distinguer.

L'événement frappe Ambrosius, son père, qui dit: Si ce petit enfant vit, ce sera quelque chose de grand.

En quittant son visage, les abeilles laissent un peu de miel dessus.

Ceci est considéré comme le présage de son éloquence.



Ambroise de Milan Administrateur de la province de Ligurie-Émilie

Puis le préfet du prétoire d'Illyricum, auprès duquel Ambroise de Milan travaille à partir de 370, lui confie l'administration de la province de Ligurie-Émilie, dont le siège est à Milan.


Mosaïque de la Basilique de Saint Ambroise de Milan

Ambroise de Milan Évêque de Milan

En 374, Ambroise de Milan intervient comme administrateur de la province de Ligurie-Émilie pour rétablir l'ordre lors de l'élection du successeur de l'évêque de tendance arienne, Auxence.

Paulin, secrétaire et hagiographe d'Ambroise de Milan, raconte :

Ambroise de Milan vient à Milan alors que le siège épiscopal est vacant.

Le peuple s'assemble pour choisir un évêque.

Une grande sédition s'éleve entre les ariens et les catholiques sur le choix du candidat.

Ambroise de Milan y vient pour apaiser la situation.

Tout à coup un enfant s'écrie : Ambroise évêque. Alors à l'unanimité, tous s'accordent à acclamer Ambroise évêque.

Quand il voit cela, afin de détourner l'assemblée de ce choix, il sort de l'église, monte sur son tribunal et, contre sa coutume, il condamne à des tourments ceux qui sont accusés.

En le voyant agir ainsi, le peuple criait néanmoins : Que ton péché retombe sur nous.

Alors il est bouleversé et rentre chez lui.

Il fait entrer chez lui publiquement des femmes de mauvaise vie, afin qu'en les voyant le peuple revienne sur son élection.

Considérant qu'il ne parvient pas à ses fins, et que le peuple crie toujours : Que ton péché retombe sur nous, il prend la fuite au milieu de la nuit.

Et au moment où il se croyait sur le bord du Tessin, il se retrouve, le matin, à une porte de Milan, appelée la porte de Rome. Reconnu, il est gardé à vue par le peuple.

On adresse un rapport au très clément empereur Valentinien Ier, qui apprend avec la plus grande joie qu'on choisit pour remplir les fonctions du sacerdoce ceux qu'il a envoyés pour être juges.

Ambroise de Milan devient Évêque de Milan en 374.



Conflit entre Justine et l'évêque Ambroise de Milan

Invasion de l'Italie par Maxime

Fuite de Valentinien II et de Justine en Orient

Justine est une adepte d'Arius et elle entre vite en conflit avec l'évêque Ambroise de Milan, farouche partisan de l'orthodoxie. Après une tentative d'assassinat ratée contre l'évêque, Justine promulgue un édit de tolérance qui met ariens et catholiques à égalité mais cela est un échec. Aussi Justine condamne Ambroise de Milan à l'exil mais il refuse de quitter son siège épiscopal et continue à haranguer ses fidèles.

Maxime décide de profiter de ce conflit, et feignant la plus stricte orthodoxie et fort du soutien des partisans d'Ambroise de Milan, il envahit l'Italie en 387. Valentinien II et Justine s'enfuient en Orient afin de demander justice à l'Empereur Théodose Ier le Grand. Étant catholique, Théodose Ier le Grand pose comme seule condition l'abandon de leurs croyances hérétiques et il s'engage à rétablir Valentinien II sur son trône.



Valentinien II rétabli sur le trône d'Occident

Théodose Ier le Grand pénétre en triomphateur à Milan.

Valentinien II, demeure le seul Empereur légitime d'Occident. Théodose Ier le Grand le rétablit sur son trône en 388, mais l'envoie gouverner la Gaule.

Théodose Ier le Grand se réserve l'administration de l'Italie et séjourne à Milan.

L'évêque Ambroise de Milan qui avait évité de soutenir Maxime, n'est pas inquiété.



Transfert de reliques

Vers 393, Ambroise de Milan et d'autres évêques d'Italie envoient de Rome et de Milan à Victrice de Rouen des reliques convoyées par Aelianus.

Victrice de Rouen se rend à Vienne en Dauphiné où il reçoit ces reliques :

Saint Paulin voit Victrice de Rouen à Vienne.

Il se recommande à ses prières comme à celle d'un homme favorisé du ciel et estimé des plus saints personnages de son temps.

À l'occasion de l'arrivée des reliques à Rouen, saint Victrice rédige un traité pour expliquer le sens théologique et l'importance du culte des saints et de leurs reliques dans les usages chrétiens.

C'est le De laude sanctorum, un ouvrage qui prend place dans la Patrologie latine.

Il semble qu'aucun monument particulier n'a été construit pour abriter ces reliques.

Il est naturel de penser qu'elles sont déposées dans le lieu qui sert de cathédrale.



Mort d'Ambroise de Milan

Ambroise de Milan meurt en 397.


Célestin Ier Pape

Mort du Pape Boniface Ier

Célestin Ier Pape

Boniface Ier meurt le 4 septembre 422.

Il est fait Saint.

Boniface Ier retire son mandat à Patrocle d'Arles, nommé par Zosime métropolite des provinces de Vienne et Narbonne. Ceci rassure le clergé gaulois. Il parvient à convaincre l'empereur d'Orient, Théodose II, de rendre à la juridiction de Rome la province d'Illyrie, alors qu'il l'a précédemment remise au patriarche de Constantinople.

Boniface Ier est l'auteur de décrets interdisant aux femmes, fussent-elles religieuses, de toucher les linges sacrés (y compris pour les laver) ou de venir à l'autel pour y brûler de l'encens. Il interdit également aux esclaves de devenir des clercs.

Célestin Ier devient le 43e Pape le 10 septembre 422. Probablement d'origine campanienne, il se fait remarquer comme diacre à Rome et vit un certain temps à Milan auprès d'Ambroise de Milan.

Léon Ier le Grand est archidiacre de Rome sous le pontificat de Célestin Ier.


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