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Événements contenant la ou les locutions cherchées
19 événements affichés, le premier en 1330 - le dernier en 1383
Mariage d'Aymon V de Savoie avec Yolande de Montferrat
Aymon V de Savoie épouse à Casal Monferrato le 1er mai 1330 Yolande de Montferrat, fille de Théodore Ier de Montferrat et d'Argentina Spinola. Leurs enfants sont :
Naissance d'Amédée VI de Savoie
Amédée VI de Savoie, dit le Comte Vert, naît à Chambéry le 4 janvier 1334, fils d'Aymon V de Savoie et de Yolande de Montferrat.
Amédée VI de Savoie est surnommé le Comte Vert en raison d'une armure et d'une livrée de couleur verte qu'il portait lors d'un tournoi à Chambéry.
Mariage de Pierre Ier de Bourbon avec Isabelle de Valois
Pierre Ier de Bourbon épouse le 25 janvier 1336 Isabelle de Valois, fille de Charles Ier de Valois et de Mathilde de Châtillon-Saint-Pol. eurs enfants sont :
Mort d'Aymon V de Savoie
Amédée VI de Savoie Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne
Aymon V de Savoie établit son testament le 13 juin 1343.
Aymon V de Savoie meurt à Montmélian le 22 juin 1343.
Il est inhumé dans l'abbaye de Hautecombe à Saint-Pierre-de-Curtille dans la chapelle des Princes qu'il a lui-même fait construire pour y rassembler les restes des ses aïeux.
Aymon V de Savoie crée les Assises Générales de Savoie, qu'il préside lui-même et qui ont lieu en mai chaque année.
Aymon V de Savoie établit une cour permanente de justice à Chambéry qui décharge le Conseil suprême, lequel suivait les déplacements du comte.
Aymon V de Savoie installe définitivement au château de Chambéry la chambre des Comptes, où les châtelains viennent rendre leur comptabilité.
Il agrandit les bâtiments du château et y faire construire une chapelle.
Amédée VI de Savoie devient Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne en 1343.
Partage d'Ivrée
En 1344, Jean II de Montferrat partage Ivrée avec Amédée VI de Savoie.
Prise d'Alba et siège de Gamenario
Bataille de Gamenario
Construction de église Saint-George à Asti
Les Gibelins, c'est-à-dire les communes libres du Piémont et de Lombardie, forment une alliance anti-angevine, et choisissent Jean II de Montferrat comme chef.
En 1345, Reforce d'Agoult reprend Alba et assiège Gamenario, un château situé dans les environs de Santena.
Le 22 avril 1345, Jean II de Montferrat rencontre Reforce d'Agoult dans le nord-ouest de l'Italie dans le Piémont près de l'actuelle commune de Santena à environ 15 km de Turin.
L'engagement est bref mais sanglant.
Au début incertain, il tourne à la victoire des Gibelins, qui libèrent la forteresse assiégée de Gamenario et inflige une sanglante défaite, 30 000 morts selon les sources contemporaines, qui met fin à l'influence angevine dans le Piémont.
Afin de célébrer cette victoire, Jean II de Montferrat bâtit une nouvelle église à Asti en l'honneur de Saint-George, dont c'était la fête le jour de la bataille.
Par la suite le Piémont est partagé entre les vainqueurs.
Jean II de Montferrat reçoit Alba, Acqui Terme, Ivrée, et Valenza.
Luchino Visconti, seigneur de Milan, prend Alexandrie.
Amédée VI de Savoie allié des Paléologues de Montferrat recoit Chieri.
Les Angevins perdent définitivement le contrôle de la région.
De nombreuses cités même en France se déclarent également indépendantes.
Traité de Paris
En 1355, le Traité de Paris est passé entre Jean II le Bon et Amédée VI de Savoie.
Il permet de tracer les frontières entre la Savoie et le Dauphiné et évite ainsi les causes de conflit du passé.
La région de la Chartreuse fait notamment l'objet d'un rattachement partiel au Dauphiné.
Les comtes d'Entremonts jouent habilement sur le fait que dans le traité, la frontière est délimitée par le Guiers sans qu'il soit précisé s'il s'agit du Guier-Vif ou du Guier-Mort.
Mariage d'Amédée VI de Savoie avec Bonne de Bourbon
Traité de Paris
Amédée VI de Savoie épouse à Paris en août 1355 Bonne de Bourbon, fille de Pierre Ier de Bourbon, et d'Isabelle de Valois. Leurs enfants sont :
Sous l'impulsion de Bonne de Bourbon, Ripaille et Thonon deviennent le lieu de résidence de la cour.
En 1355, Amédée VI de Savoie acquiert définitivement la province du Faucigny, par le traité de Paris.
En 1355, Amédée VI de Savoie signe un traité avec la France qui fixe la frontière entre la Savoie et le Dauphiné.
Thonon, qui ne relève plus d'une position stratégique essentielle, connaît une nouvelle prospérité.
La gestion d'Aymar VI de Poitiers-Valentinois en tant que gouverneur du Dauphiné semble ne pas convenir à Charles V le Sage.
Aymar VI de Poitiers-Valentinois est condamné à verser 1 000 marcs d'argent, commués en 15 000 florins d'or, qui ne seront payés que par Louis II de Poitiers-Valentinois, son successeur.
Lutte entre Amédée VI de Savoie et Jacques de Savoie-Achaïe
Amédée VI de Savoie combat son cousin Jacques de Savoie-Achaïe, Prince de Piémont avant de parvenir à un accord en 1357, qu'il impose par ailleurs au fils et successeur de ce dernier.
Naissance d'Amédée VII de Savoie
Amédée VII de Savoie, dit le comte Rouge, naît dans le château d'Aveillane le 24 février 1360, fils d'Amédée VI de Savoie et de Bonne de Bourbon.
Fondation de l'Ordre du Collier de Savoie
Amédée VI de Savoie fonde en 1362 l'Ordre du Collier de Savoie qui deviendra l'Ordre de chevalerie de l'Annonciade
Charles Ier de Luxembourg Roi d'Arles
Amédée VI de Savoie Vicaire de l'Empire dans l'ancien royaume d'Arles
Charles IV est très francophile, suivant en cela l'exemple de son père, Jean Ier de Luxembourg.
Pour affirmer les droits de l'Empire sur le royaume d'Arles, comme son prédécesseur Frédéric Ier Barberousse, Charles Ier de Luxembourg, vient après son passage à Avignon, se faire couronner le 4 juin 1365 Roi d'Arles à l'Église Saint-Trophime.
Charles Ier de Luxembourg garantit à Jeanne Ire d'Anjou ses droits sur la Provence.
Amédée VI de Savoie réussit à obtenir le titre de "vicaire perpétuel et héréditaire de l'Empire dans l'ancien royaume d'Arles" des mains de Charles Ier de Luxembourg de passage à Chambéry, lui permettant d'exiger l'hommage des évêques de Tarentaise, Maurienne, Belley, Sion et Genève, même si ce dernier se dérobe vite.
Siège dans le château de Navarin
Hugues de Lusignan semble avoir rapidement quitté Chypre pour suivre sa mère Marie de Bourbon en Morée.
En 1366, Hugues de Lusignan et Marie de Bourbon sont assiégés dans le château de Navarin par les troupes de l'archevêque de Patras et doivent faire appel à la médiation d'Amédée VI de Savoie.
Hugues de Lusignan semble rester ensuite dans la principauté comme auxiliaire de Marie de Bourbon sa mère.
Mort d'Arnaud de Cervole
Bataille de Gallipoli
Au début de 1366, Arnaud de Cervole s'enrôle dans la croisade qu'organise Amédée VI de Savoie.
Il rassemble ses gens et se met en route.
Arnaud de Cervole meurt le 25 mai 1366, tué par un de ses soldats alors que son armée campe près de Mâcon, avant de passer la Saône.
Au moment de sa mort, Arnaud de Cervole porte les titres suivants : Seigneur de Châteauvillain, Archiprêtre de Vélines, Sire de Châteauneuf-sur-Charente, Seigneur de Concressan et de Leuroux.
Guerrier, Amédée VI de Savoie, accompagné d'Aymon III de Genève, passe les mers en 1366.
Il triomphe des Bulgares et arrête pour un temps à Gallipoli, sur les Dardanelles, la marche des Turcs.
Ils se rendent en mer Noire afin de libérer Jean V Paléologue, cousin d'Amédée VI de Savoie.
Mort de Jean II de Montferrat
Jean II de Montferrat fait son testament en 1372.
Il confère à Othon IV de Brunswick-Grubenhagen et à Amédée VI de Savoie le soin d'éduquer ses enfants : Secondotto et Jean III.
Jean II de Montferrat meurt le 19 mars 1372.
Il est inhumé à Chivasso.
Siège d'Asti
Guerre entre Grégoire XI et Barnabé Visconti
Bataille contre la Ligue
Francesco da Fogliano Prisonnier
Mort de Francesco da Fogliano
En Lombardie, le 22 février 1372, Odon de Villars participe à la victoire d'Amédée VI de Savoie, Comte Vert, sur Galéas II Visconti
Odon de Villars suit la voie de ses pères. Il est damoiseau d'Amédée VI de Savoie, le Comte Vert.
Au début de l'été 1372, Odon de Villars rejoint Othon IV de Brunswick-Grubenhagen, assiégé dans Asti, la capitale du Montferrat, en compagnie de Gaspard de Montmayeur.
À la tête de 500 lances, les deux capitaines savoyards repoussent les troupes de Galéas II Visconti et d'Ambrogio Visconti et s'emparent de quelques bastions.
En juin de 1372, Othon IV de Brunswick-Grubenhagen quitte Asti assiégée et arrive à Avignon à la recherche d'alliés.
Grégoire XI prêche la croisade contre les Visconti et forma une Ligue, placée sous le commandement d'Amédée VI de Savoie, pour rabattre leur superbe.
Grégoire XI prend à son service (contre 10 000 ducats sonnants et trébuchants) le condottière anglais John Hawkwood.
Raymond VIII de Turenne s'illustre en tant que Capitaine pontifical en Italie et succède à Juan Fernandez de Heredia comme Capitaine Général des Armes du Comtat Venaissin.
En juin 1372, l'armée de Barnabé Visconti défait les troupes de la Ligue et le capitaine Francesco da Fogliano est fait prisonnier. Barnabé Visconti demande, en échange de sa vie, que lui soient cédés les châteaux qu'il possède autour de Reggio d'Émilie, mais son frère Guido da Fogliano n'ayant pas accepté le chantage, Francesco est pendu aux créneaux des murs de Reggio d'Émilie.
En juillet de 1372, Grégoire XI nomme Gantonnet d'Abzac, Capitaine général de Verceil, en Lombardie.
Le 12 octobre 1372, Grégoire XI envoie Hugues de la Roche en Lombardie, avec le titre de conseiller, rejoindre Raymond VIII de Turenne et Nicolas Roger de Beaufort qui guerroient contre les Visconti.
Grégoire XI obtient l'appui de Charles Ier de Luxembourg, l'Empereur, de la reine de Naples et du roi de Hongrie.
Au retour de sa première campagne d'Italie, où Raymond VIII de Turenne est fait chevalier d'armes devant Cuneo par Amédée VI de Savoie en 1372.
Rixe entre soldats à Vimercate
Au cours de février 1373, Raymond VIII de Turenne, Capitaine pontifical, et son oncle Nicolas Roger de Beaufort, rejoignent Amédée VII de Savoie à Vimercate avec 500 lances. Leur arrivée provoque une rixe avec quelques bandouliers d'Odon de Villars.
Les coupables sont emprisonnés par Amédée VI de Savoie. Informé, Grégoire XI ordonne qu'on lui envoie à Avignon ces prisonniers tous originaires du diocèse de Limoges.
Mouvement de Louis Ier d'Anjou vers Naples
Mort de Jeanne Ire d'Anjou Reine de Jérusalem et de Sicile, Duchesse de Pouille et Princesse de Capoue, Comtesse de Provence et de Forcalquier
Louis Ier d'Anjou Roi de Naples
Louis Ier d'Anjou Roi titulaire de Jérusalem
Louis Ier d'Anjou se décide enfin à agir et se lance dans les préparatifs d'une action conjointe avec Clément VII en Italie mettre la main sur son double héritage de Naples et de Provence.
Louis Ier d'Anjou abandonne la présidence du conseil de régence du Roi Charles VI de France.
Il part d'Avignon pour Naples à la tête d'une puissante armée le 30 mai 1382. Il passe par Turin et Milan.
Amédée VII de Savoie envoie une troupe pour aider Louis Ier d'Anjou.
Amédée VI de Savoie et Pierre III de Genève accompagne Louis Ier d'Anjou.
Charles III de Durazzo pense qu'il ne pourra résister à Louis Ier d'Anjou. Il fait transférer la reine au Château de Muro Lucano où il la fait assassiner le 22 mai ou le 27 juillet 1382. Il venge ainsi les meurtres d'André de Hongrie et de Louis d'Anjou-Durazzo. Elle est étouffée sous des oreillers afin de faire croire à une mort naturelle. Ainsi se termine la première maison d'Anjou.
Louis Ier d'Anjou hérite des titres Roi de Naples et de Roi titulaire de Jérusalem.
Début septembre 1382, Louis Ier d'Anjou se trouve à Amatrice, proche de Rome.
Charles III de Durazzo garnit ses places, évite le combat et laisse l'armée ennemie s'épuiser par les fatigues et le climat.
Guy II de Chauvigny accompagne Louis II d'Anjou lorsqu'il va prendre possession de son royaume de Sicile légué par la Jeanne Ire d'Anjou entre 1382 et 1383,
Mort d'Amédée VI de Savoie
Amédée VII de Savoie Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne
Amédée VI s'engagea dans une campagne napolitaine de 1382-1383.
Amédée VI de Savoie meurt à Naples le 1er mars 1383 de la peste.
La Place du Comte Vert à Monthey en Suisse témoigne de l'importance qu'a eu la maison de Savoie sur le Chablais.
Amédée VII de Savoie devient Comte de Savoie, d'Aoste et de Maurienne en 1383.
Amateur de joute et grand chef de guerre, on dit que le sang ennemi constellait souvent son armure d'où son surnom. En réalité, ce surnom était du au fait qu'il était le seul à toujours porter des vêtements rouges, comme son père, Amédée VI, portait des vêtements verts.
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