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Événements contenant la ou les locutions cherchées
22 événements affichés, le premier en 1048 - le dernier en 1154
Naissance de Alexis Ier Comnène
Alexis Ier Comnène naît en 1048, fils du curopalate Jean Comnène et d'Anne Dallassène, neveu de l'empereur Isaac Ier Comnène.
Il est élevé, ainsi que ses frères, par sa mère en vue du trône.
Roussel de Bailleul Prisonnier
Sous l'empereur Michel VII Doukas, Alexis Ier Comnène, un général capable, réprime la révolte du mercenaire normand Roussel de Bailleul.
Roussel de Bailleul soutient un usurpateur candidat à l'empire mais il est bientôt capturé par Alexis Ier Comnène, futur empereur, qui le retient prisonnier en 1074.
Mariage d'Alexis Ier Comnène avec Irène Doukas
Alexis Ier Comnène épouse en 1078 Irène Doukas. Leurs enfants sont :
Insurrection de Nicéphore Bryennius
Avec l'aide d'Alexis Ier Comnène, Nicéphore III Botaniatès écarte ses rivaux, dont le général Nicéphore Bryenne, et réussit à se faire accepter par l'aristocratie et le clergé.
Son règne est une suite de révoltes et de guerres civiles.
Le parti de la bureaucratie civile s'étant effondré, le Sénat se trouve privé de toute autorité.
Déposition de Nicéphore III Botaniatès
Dynastie des Comnènes
Alexis Ier Comnène Empereur byzantin
Mort de Nicéphore III Botaniatès
En 1081, avec l'appui de Constantin Doukas, Alexis Ier Comnène oblige Nicéphore III Botaniatès à abdiquer et le relègue au couvent de Péribleptos. Alexis Ier Comnène devient Empereur byzantin.
Pendant son règne, Alexis Ier Comnène parvient à vaincre les Normands de Robert Guiscard de Hauteville en Épire et reconquiert des territoires dans les Balkans.
Alexis Ier Comnène bat les Petchenègues en Thrace.
Diplomate hors pair, Alexis Ier Comnène réussit par d'habiles négociations à relever l'Empire byzantin.
Nicéphore III Botaniatès meurt en 1081.
Attaque de l'Empire romain d'Orient
La dernière grande expédition de Robert Guiscard de Hauteville est d'attaquer l'Empire romain d'Orient avec ses vassaux. Son objectif est peut-être, même, de s'emparer de Byzance.
En effet, les Normands détestent les Byzantins, qu'ils trouvent trop efféminés, et l'ambitieux Normand songe à prendre la capitale de l'Empire espérant se saisir du trône du basileus, prenant dès lors la cause de Michel VII Doukas.
De plus, l'une de ses filles, Olympias, était fiancée à Constantin Doukas, fils de Michel VII Doukas, avant le renversement de sa famille.
Robert Guiscard de Hauteville s'embarque donc avec 16.000 hommes (des troupes en majorité non normandes) en mai 1081.
Bohémond Ier de Hauteville, son fils, participe à cette expédition et le seconde entre 1081 et 1085.
Robert Guiscard de Hauteville infligé une lourde défaite à l'empereur Alexis Ier Comnène en octobre 1081.
Accord entre Byzance et Venise
En mai de 1082, Alexis Ier Comnène conclut un accord avec Venise, appelé le Chrysobulle ou crisobolo ou la bulle d'or.
Alexis Ier Comnène reçoit l'aide de la flotte de Venise, en échange de privilèges et d'exemptions de taxes dans tout l'empire.
Cette concession sera renouvelée plusieurs fois et ensuite étendue et appuyée par d'autres actes dans lesquels les empereurs récompenseront dans un premier temps, et ensuite payeront le soutien naval de leurs anciens sujets.
Pèlerinage de Robert Ier de Flandre à Jérusalem
Robert II de Flandre assure la régence du comté lorsque son père effectue le pèlerinage vers Jérusalem en 1085. L'absence de Robert Ier de Flandre dure 6 ans, durant lesquels il se rend à Jérusalem et au Mont Sinaï, et aide Alexis Ier Comnène dans sa lutte contre les Bulgares et les Sarrasins.
Naissance de Jean II Comnène
Ioannes Kaloioannes ou Komnenos ou Comnenus ou Jean II Comnène dit le Beau (Kaloiannis) naît le 13 septembre 1087 ou 1088, fils d'Alexis Ier Comnène et d'Irène Doukas.
Retour de Robert Ier de Flandre en Flandre
En 1091, Robert Ier de Flandre ramène une lettre d'appel au secours d'Alexis Ier Comnène, se reconnaissant même vassal des princes latins, lettre qui eut un écho très large.
Prêche de la Première Croisade
Levée de l'excommunication d'Alexis Ier Comnène
Pour clore le concile, Urbain II prononce un discours en présence d'une foule de clercs et de laïcs réunis dans un champ (Herm), à l'extérieur de la ville.
On ne connaît pas le discours exact du pape mais de nombreux témoignages nous ont permis d'en connaître les grands thèmes.
Le 27 novembre 1095, répondant à l'appel de l'empereur byzantin Alexis Ier Comnène, Urbain II prêche la première Croisade, exhortant les chrétiens d'Occident à défendre ceux d'Orient et à reprendre le Saint-Sépulcre aux Turcs Seldjoukides.
Après avoir évoqué les malheurs et souffrances des chrétiens d'Orient, Urbain II adjure les chrétiens d'Occident de cesser leurs guerres fratricides et de s'unir pour combattre les païens et délivrer leurs frères en Orient, ce qui est une cause plus juste.
En même temps les chrétiens pourront expier leurs péchés une fois arrivés à Jérusalem, ville sainte par excellence.
Il invite les chevaliers à prendre la croix.
Urbain II en fixe le début au 15 août 1096.
Pour en assurer la direction spirituelle, il nomme Adhémar de Monteil, évêque du Puy, le commandement militaire revenant à Raymond VI de Toulouse.
La Croisade est conçue par lui comme un moyen d'unifier la chrétienté occidentale sous l'autorité pontificale.
Pour la motiver, Urbain II accorde l'indulgence plénière, la rémission de tous les péchés, en contrepartie de leur sacrifice.
Urbain II développe ses objectifs dans plusieurs lettres aux clergés de différentes régions d'Europe.
L'excommunication de l'empereur Alexis Ier Comnène est levée par le pape Urbain II.
Parallèlement, Urbain II encourage la Reconquista ou reconquête de l'Espagne occupée par les Maures.
Cet appel apparaît en contradiction avec les valeurs ancestrales de l'Église.
C'est en réalité une évolution logique.
La guerre sainte était apparue avec l'empereur, afin d'agrandir l'espace chrétien.
Dans un monde féodal où les rapports de puissance se jouent par la force (la diplomatie est inexistante), la guerre sainte permet à la chevalerie d'aller faire la guerre ailleurs.
La réforme grégorienne commence à aboutir, l'Église est indépendante et Clément III est isolé.
Les valeurs de l'Église s'affirment complètement dans la société féodale.
L'action des rois est influencée par le serment du sacre : maintenir la justice, défendre les faibles.
Godefroy et les barons reçus par l'empereur Alexis Ier Comnène
Alexis Ier Comnène demande aux croisés de prêter le serment de lui rendre tous les territoires conquis sur les Turcs en échange de leur traversée du Bosphore.
Ils négocient longuement et acceptent finalement ces conditions sans aucune intention de tenir parole.
Tancrède de Hauteville refuse de jurer.
Raymond VI de Toulouse se contente de promettre de protéger l'empereur et de ne pas lutter contre ses intérêts.
Étienne-Henri de Blois arrive à Constantinople le 14 mai 1097.
Siège de Nicée
Mort de Guillaume III de Forez Comte de Lyon et de Forez
En mai 1097, Tancrède de Hauteville, Godefroy de Bouillon, Robert II de Flandre, Hugues Ier de Vermandois, Étienne-Henri de Blois, Thomas de Marle mènent le siège de Nicée.
Les chroniques mentionnent la présence de Gaston IV de Béarn pour la première fois à Nicée.
Albert d'Aix nomme Guillaume III de Forez parmi ceux qui prennent part à ce siège.
Roger de Choiseul participe à ce siège.
Hugues II d'Amboise participe à ce siège,
Guillaume III de Forez meurt à Nicée en juin 1097.
Le 29juin 1097, la ville se rend à l'armée d'Alexis Ier Comnène après des négociations secrètes avec les Turcs Seldjoukides.
Les drapeaux sont immédiatement hissés sur les remparts et les croisés sont très déçus de ne pas pouvoir piller la ville.
Cela provoque une défiance de Tancrède de Hauteville à l'égard des Byzantins.
Siège d'Antioche par les turcs
Mort d'Héracle II de Polignac
Kerbogha, rejoint par les renforts de Duqâq de Damas, Soqman ibn Ortoq et Janah al Dawla, émir d'Alep, n'atteint Antioche que le 4 ou 5 juin 1098.
Seule résiste encore la citadelle, commandée par Shams al-Dawla, qui est contraint de la remettre à Kerbogha.
Il tente de prendre la ville à partir de la citadelle, mais sans succès, et doit se résoudre à assiéger la ville.
Kerbogha ne regrettera jamais assez d'avoir perdu 3 semaines au siège d'Édesse.
D'assiégeants, les francs deviennent assiégés.
Mais au sein des assiégeants, les dissensions commencent à diviser l'armée de Kerbogha.
L'exigence de Kerbogha de se faire remettre la citadelle soulève les inquiétudes des émirs syriens qui craignent qu'il n'en profite pour s'implanter en Syrie et ne la domine.
Ridwan d'Alep n'a pas rejoint la grande armée seldjoukide, au contraire de son frère et ennemi Duqâq de Damas.
Ridwan d'Alep craint que Duqâq de Damas ne complote avec Kerbogha.
Ridwan d'Alep attise les rivalités au sein de l'armée.
Chez les croisés, la situation est critique et le moral est bas.
Durant les 2 jours qui séparent la prise de la ville de l'arrivée de Kerbogha, les Croisés n'ont pas pu reconstituer les réserves de vivres de la ville.
Les désertions se multiplient.
Hugues Ier de Vermandois, découragé, abandonne les croisés et revient en France sans avoir accomplit son vœu.
Étienne-Henri de Blois affirme à Alexis Ier Comnène que la ville est déjà tombée et que tous les croisés sont morts et le dissuade de continuer vers Antioche.
La situation semble désespérée lorsqu'un moine Pierre Barthélémy prétend, grâce à une vision et la révélation de saint André, avoir découvert la Sainte Lance qui perça le flanc de Jésus-Christ (malgré que la soi-disante vraie lance se trouvait déjà à Byzance !).
Cela redonne un moral d'acier à l'armée chrétienne.
Fort de leur assurance retrouvée, Pierre l'Ermite et un certain Herluin qui parle turc, sont envoyés comme émissaires par les princes chrétiens afin de rencontrer Kerbogha pour proposer une entente entre les parties. Kerbogha, qui pense avoir le dessus, refuse la proposition.
La bataille a lieu le 28 juin 1098.
Les chefs chrétiens qui sourient entre eux s'emparent de la relique.
L'armée des francs sort de la ville pour affronter l'ennemi.
Kerbogha, malgré les avis des émirs, attend la sortie de toute l'armée croisée, au lieu de les attaquer au fur et à mesure de leur sortie.
Il craint que les survivants ne se replient dans la ville et sent que son armée se désagrège, ce qui ne lui permettrait pas la poursuite du siège.
Gaston IV de Béarn reçoit son premier commandement important et conduit les nobles de Gascogne et du Poitou, avec à ses côtés le légat pontifical à la recherche de Raymond de Saint-Gilles, malade.
Les turcs font preuve d'un manque total de cohésion entre leurs positions. Alors que les émirs commencent à déserter le champ de bataille, les chrétiens chargent l'armée musulmane et la mettent en déroute.
Déconsidéré et brisé, Kerbogha doit battre en retraite et rentrer à Mossoul.
Bohémond Ier de Hauteville conserve la ville, malgré les véhémentes protestations de Raymond VI de Toulouse.
Bohémond Ier de Hauteville fait de la ville le centre d'une principauté et devient Bohémond Ier d'Antioche.
Ses descendants indirects gouverneront tant bien que mal durant plus de deux siècles.
Voyant que les autres chefs de la croisade s'attardent dans la ville, Raymond VI de Toulouse organise une mise en scène pour relancer l'armée croisée vers Jérusalem.
Raymond VI de Toulouse se joint aux pèlerins non combattants, pieds nus et portant une robe de pèlerins, et part avec eux devant les soldats croisés.
Ceux-ci se décident alors à marcher vers Jérusalem, entraînant derrière eux les chefs croisés.
Héracle II de Polignac est blessé sous les murs d'Antioche le 28 juin 1098.
Héracle II de Polignac meurt le 9 juillet 1098.
Conquêtes d'Alexis Ier Comnène en Asie Mineure
Avec l'aide des forces occidentales de la première croisade, Alexis Ier Comnène chasse les Turcs Seldjoukides de l'Ouest et du centre de l'Asie Mineure.
Alexis Ier Comnène ne parvient pas à contrôler totalement les forces de la Première Croisade, qui forment des États croisés en Palestine, et ses conquêtes en Asie Mineure ne lui survivent pas.
Mort de Constantin Ier d'Arménie
Thoros Ier d'Arménie Prince des Montagnes
Constantin Ier d'Arménie meurt :
Il est inhumé dans le couvent de Gasdaghon.
Thoros Ier d'Arménie succède à Constantin Ier d'Arménie, son père, et devient Prince des Montagnes en 1102.
Il prend le titre de seigneur des Montagnes, indiquant par là son indépendance et son contrôle des montagnes ciliciennes.
Pour sauver la face, Alexis Ier Comnène lui accorde le titre de curopalate.
Mais cela ne empêche pas Thoros Ier d'Arménie de s'étendre vers le sud dans les plaines ciliciennes en occupant des territoires byzantins, entre autres la région des affluents de Djeihoun et les forteresses d'Anazarbe et de Kendrawkaw.
Mariage de Bohémond Ier de Hauteville avec Constance de France
Mariage de Tancrède de Hauteville avec Cécile de France
En 1106, Bohémond Ier de Hauteville se rend en Europe pour obtenir des secours.
Pendant ce temps, Tancrède de Hauteville, son neveu, assure la régence de la principauté d'Antioche.
Bohémond Ier de Hauteville épouse en 1106 Constance de France, fille de Philippe Ier de France et de Berthe de Hollande. Leur enfant est :
Profitant de son prestige, Bohémond Ier de Hauteville négocie par la même occasion le mariage de Cécile de France, avec Tancrède de Hauteville.
Cécile de France se rend à Antioche par mer pour rejoindre Tancrède de Hauteville, son fiancé. Alexis Ier Comnène craignant que cette alliance se retourne contre lui, demande aux républiques de Gênes, de Pise et de Venise d'intercepter le navire afin d'empêcher l'alliance, mais il n'est pas entendu.
Tancrède de Hauteville épouse à fin 1106 Cécile de France.
Prise d'Avlona
Siège de Durazzo
Estimant que l'Empire Byzantin a trahi à plusieurs reprises les croisés, Bohémond Ier de Hauteville prêche la croisade contre Byzance.
À fin 1107, Bohémond Ier de Hauteville prend Avlona. Bohémond Ier de Hauteville débarque à Durazzo qu'il assiège.
Mais Bohémond Ier de Hauteville est vaincu par Alexis Ier Comnène en octobre 1107.
Traité de Déabolis
Humilié, en 1108, Bohémond Ier de Hauteville doit traiter avec Alexis Ier Comnène et signer le Traité de Déabolis par lequel il reconnaît que la principauté d'Antioche est vassale de Byzance.
Mort du prédicateur bogomile Vasili
En 1118, le grand prédicateur bogomile Vasili est condamné pour hérésie par l'empereur byzantin Alexis Ier Comnène et périt sur le bûcher.
La pensée bogomile, attribuée au prêtre Bogomil, dont le nom en bulgare signifie "l'ami de Dieu", est fondée sur un système manichéen, (Manichéisme) qui oppose la lumière et les ténèbres (le Bien et le Mal), et puise ses préceptes dans l'Évangile, n'acceptant dans l'Ancien Testament que les Psaumes et le Livre des Prophètes.
Les bogomiles considéraient que la création, qu'ils jugeaient mauvaise, ne pouvait être que l'œuvre d'un Dieu obscur, à laquelle ne saurait participer le Dieu bon.
Ils s'opposaient à l'Église officielle, pratiquaient un ascétisme très strict, refusaient les images (vénération de la croix, en particulier) et le temple, et rejetaient les trois sacrements (baptême, eucharistie, mariage).
Née au Xe siècle en Bulgarie, l'hérésie essaime dans une grande partie des Balkans puis en Asie mineure, en Bosnie, en Croatie, en Thrace et en Mésopotamie du sud.
Mort de Alexis Ier Comnène Empereur Byzantin
Jean II Comnène Empereur byzantin
Jean Axuch Grand Domestique et commandant de l'armée
Alexis Ier Comnène meurt le 15 août 1118 au monastère de Mangana.
Jean II Comnène est le favori d'Alexis Ier Comnène, son père.
Pendant l'agonie de ce dernier, Jean II Comnène s'empare, avec l'aide son frère Alexis, de l'anneau impérial et se fait proclamer Empereur byzantin par la foule en 1118 tandis que la garde du palais et Nicéphore Bryenne hésitent.
Jean II Comnène profite de cette hésitation pour consolider sa position en nommant ses proches st ses principaux soutiens aux postes-clés.
Jean Axuch, un ami d'enfance, d'origine turque, devient Grand Domestique et commandant de l'armée.
Anne Comnène, sœur de Jean II Comnène, tente de mettre son époux, Nicéphore Bryenne, sur le trône au détriment de Jean II Comnène avec l'appui de sa mère Irène.
Elle échoue en grande partie à cause de la pusillanimité de Nicéphore Bryenne.
Selon Nicétas Choniatès, Jean Axuch parvient à réconcilier l'empereur avec sa sœur Anne.
De façon générale Jean II Comnène se montre clément avec ceux qui se sont opposés à lui, une fois son trône affermi.
Mariage d'Iouri Ier Dolgorouki
Iouri Ier Dolgorouki épouse Hélène, membre de la dynastie des Comnènes. Leurs enfants sont :
Il se peut qu'Hélène soit la fille d'Isaac Comnène et donc la petite-fille d'Alexis Ier Comnène et d'Irène Doukas.
Selon l'historien Nikolaï Karamzine, Hélène retourne à Constantinople après sa mort)
Iouri Ier Dolgorouki a en tout eu près de 15 enfants.
On ne connaît pas les mères exactes pour certains d'entre eux.
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