Listes | Recherche par nom de personne, de lieu,... | Recherche par Année | Carte |
---|---|---|---|
|
|
|
Événements contenant la ou les locutions cherchées
13 événements affichés, le premier en 1757 - le dernier en 1816
Mariage de Louis-Antoine-Auguste de Rohan-Chabot avec Élisabeth-Louise de La Rochefoucauld
Louis-Antoine-Auguste de Rohan-Chabot épouse le 12 avril 1757 Élisabeth-Louise de La Rochefoucauld. Leur enfant est :
Naissance d'Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot
Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot naît le 3 décembre 1761, fils de Louis-Antoine-Auguste de Rohan-Chabot.
Mariage d'Anne Léon II de Montmorency-Fosseux avec Charlotte Anne Françoise de Montmorency-Luxembourg
Anne Léon II de Montmorency-Fosseux Duc jure uxoris de Montmorency
Anne Léon II de Montmorency-Fosseux est veuf de Marie-Judith de Champagne.
Anne Léon II de Montmorency-Fosseux épouse à Paris le 21 septembre ou le 6 octobre 1767 Charlotte Anne Françoise de Montmorency-Luxembourg. Leurs enfants sont :
Anne Léon II de Montmorency-Fosseux devient Duc jure uxoris de Montmorency
Mariage d'Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot avec Anne Louise Élisabeth de Montmorency
Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot épouse à Paris le 29 mai ou le 20 juin 1785 Anne Louise Élisabeth de Montmorency. Leurs enfants sont :
Naissance de Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot
Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot naît à Paris le 29 février 1788, fils d'Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot et d'Anne Louise Élisabeth de Montmorency.
Il est titré était Comte de Chabot.
Émigration de la famille de Rohan-Chabot
En 1789 Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot, Anne Louise Élisabeth de Montmorency et Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot émigrent à l'étranger.
Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot est élevé par un oratorien réfractaire puis par un ancien régent de collège.
Naissance d'Anne-Louis-Fernand de Rohan-Chabot
Anne-Louis-Fernand de Rohan-Chabot naît à Paris le 14 octobre 1789, fils d'Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot et d'Anne Louise Élisabeth de Montmorency.
Retour en France de la famille de Rohan-Chabot
En 1800, Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot, Anne Louise Élisabeth de Montmorency, Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot reviennent en France à Paris.
Mort de Louis-Antoine-Auguste de Rohan-Chabot
Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot Duc de Rohan
Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot Prince de Léon
Louis-Antoine-Auguste de Rohan-Chabot meurt à Paris le 29 novembre 1807.
Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot, son fils, devient 7e duc de Rohan.
Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot, son petit-fils, devient Prince de Léon.
Invasion de l'Espagne
Prise de Madrid
Arrestation de Manuel Godoy
Abdication de Charles IV d'Espagne
Ferdinand VII d'Espagne Roi d'Espagne
Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon prisonnier et condamné à mort
En février 1808, Napoléon Ier, avec l'excuse que le blocus contre l'Angleterre n'était pas respecté par tous les ports espagnols, envoie une puissante armée aux ordres de Joachim Murat, son beau-frère.
Des troupes françaises entrent en Catalogne pour occuper les places qu'elles rencontrent à leur passage.
Bon Adrien Jeannot de Moncey prend part à cette campagne.
En février et mars 1808, des cités comme Barcelone et Pampelune restent sous domination française.
Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot participe à l'invasion militaire de l'Espagne par Joseph Bonaparte.
Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane fait cette campagne d'Espagne.
Lorsque Madrid est prise en 1808, Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot rallie Paris pour annoncer personnellement la nouvelle à Napoléon Ier en couvrant la distance deux fois plus vite que les courriers habituels.
Marc Nicolas Louis Pécheux se trouve à la prise de Madrid.
La présence des troupes françaises sur le territoire espagnol accroit l'opposition à Manuel Godoy, critiqué par les secteurs traditionnels pour sa politique réformiste et sa soumission à Napoléon Ier.
En mars 1808, face à l'occupation française, Manuel Godoy conseille à Charles IV d'Espagne et à Ferdinand VII d'Espagne de quitter l'Espagne.
Profitant de la présence royale au Palais d'Aranjuez, le Soulèvement d'Aranjuez, le 17 mars 1808, provoque l'arrestation de Manuel Godoy.
Le 19 mars 1808, Ferdinand VII d'Espagne écarte son père du trône.
Charles IV d'Espagne abdique en faveur de son fils Ferdinand VII d'Espagne.
Ferdinand VII d'Espagne revient à Madrid.
Le père et le fils se trouvent virtuellement prisonniers de l'armée française.
Napoléon Ier les oblige tous les deux, d'abord le père puis le fils, à le rejoindre à Bayonne.
Ferdinand VII arrive à Bayonne le 20 avril 1808.
Ayant pris part à la défense de Madrid assiégée par les Français, Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon est pris et condamné à mort.
Françoise Marie de Rouvroy, sa fille, arrache sa grâce à Napoléon Ier.
La peine est commuée, et Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon enfermé dans la citadelle de Besançon, où Françoise Marie de Rouvroy le rejoint, compagne volontaire de sa prison.
Bataille de la Moskova
Mort d'Auguste Caulincourt
Le 4 septembre 1812, les éclaireurs de Joachim Murat repèrent les positions ennemies sur le plateau de Borodino sur la rive droite de la Kolotscha (affluent de la Moskova ou Moskowa).
Les russes, emmenés par Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov vont dresser un certain nombre de redoutes, flèches et tranchées en tout genre pour barrer la route de Moscou La Sainte aux français.
La supériorité en nombre et en matériel confère aux russes une certaine confiance :
Louis Nicolas Davout propose à Napoléon Ier d'effectuer une marche de nuit à travers la forêt d'Outitza pour tomber sur les arrières ennemis, mais ce dernier refuse, pendant qu'il a juste assez de monde pour effectuer une manœuvre classique.
Il prévoit l'attaque de Michel Ney et de Jean-Andoche Junot sur les flèches de la Kolotscha, soit 80 000 hommes sur un front de trois kilomètres.
Joseph Poniatowski et ses fiers lanciers polonais devront contourner Kutusov pour l'enfermer au maximum, et il reviendra à Louis Nicolas Davout d'écraser le tout quand le moment sera venu.
Jean-Andoche Junot commande le 8e corps avec compétence.
Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac commande le 4e régiment de ligne à la bataille de la Moskowa.
Mais, en plus des formidables défenses russes, les corps d'Ostermann, de Platov, d'Udarov, de Rajevski, de Doktorov et de Pahlen sont là pour mener la vie dure à la Grande Armée...
Les premiers affrontements commencent à partir du 5 septembre 1812.
Les français du 61ème régiment d'infanterie du général Compans enlèvent, avec beaucoup de difficultés, la redoute de Schwardino.
Deux jours plus tard, le 7 septembre 1812, dans le courant de la nuit, les premiers coups de canons réveillent les deux armées.
A 6 heures du matin, le véritable affrontement s'engage.
À gauche, les Italiens d'Eugène de Beauharnais enlèvent Borodino, mais ne peuvent maintenir la position très longtemps.
À Borodino, Pierre de Bagration subit l'essentiel de l'attaque française, sur la gauche de son armée.
André Burthe d'Annelet est blessé lors de cette bataille.
Pierre de Bagration résiste vaillamment mais reçoit une blessure mortelle en fin de journée.
Louis Nicolas Davout se rend maître de la redoute de Semenovskoïe, mais doit lui-aussi battre en retraite après la contre-attaque russe.
Joachim Murat se présente en soutien avec deux régiments de cuirassiers et repousse l'offensive de la Garde Impériale Russe, déblaie le terrain et ouvre la voie aux corps d'armées de Ney et de Louis Nicolas Davout.
À 10 heures, des mêlées d'une violence inouïe s'engagent sur la Grande Redoute.
La victoire reste aux français, tandis que les artilleries de chaque camp noient le plateau de la Moskova d'un déluge de feu.
Le front russe risque de craquer, et Pierre de Bagration, avec l'approbation de Barclay de Tolly, demande des renforts urgents à Kutusov.
Kutusov se présente sur le champ de bataille, à l'abri des tirs français.
Cela donne un regain d'optimisme dans l'armée du Tsar.
La Grande Redoute retombe aux mains des russes.
Ney et Louis Nicolas Davout sont attaqués furieusement par Pierre de Bagration, et battent en retraite.
L'Empereur lance alors ses compagnies de Wurtembourgeois menés par Marchand.
Ceux-ci résistent aux charges successives et bousculent les fantassins russes.
3 heures plus tard, la situation commence à devenir critique pour les russes pourtant bien partis dans la bataille.
Leur résistance s'affaiblit, et ils n'arrivent pas à enfoncer les lignes françaises.
Mais, ils sont toujours en possession de la Grande Redoute, qui se révèle être le point stratégique capitale de l'affrontement.
Ney et Joachim Murat se concerte : une victoire éclatante est à portée de main si Napoléon Ier décide de faire donner la Garde.
Mais il refuse de se séparer de sa dernière réserve.
Il place 300 pièces d'artillerie pour faire tomber la Grande Redoute.
Il charge Auguste Caulincourt, le frère du Grand Écuyer de l'Empire, de renforcer cette offensive.
Celui-ci s'élance avec courage, sabrant lui-même les tirailleurs russes, et enlève finalement la Redoute avant de tomber, mortellement blessé.
Emmanuel de Grouchy se porte alors en renfort, et conforte les nouvelles positions françaises.
Là aussi, il faudrait des troupes fraîches pour exploiter le succès, mais l'Empereur ne veut toujours pas risquer sa dernière réserve.
Cependant les russes ne veulent pas quitter le champ de bataille.
Napoléon décide de les pilonner.
Il prononcera cette phrase célèbre : Puisqu'ils en veulent, dit-il au général d'artillerie Sorbier, donnez-leur en.
Ce n'est pas moins de 400 canons qui vomissent la mort selon le commandant Lachouque sur les pauvres fuyards russes.
A 15 heures, la bataille la plus meurtrière de l'Empire est finie.
La victoire aura été particulièrement difficile...
Le carnage aura duré 14 heures :
48 généraux sont morts pendant cet affrontement :
Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot est laissé pour mort sur le champ de bataille.
Retrouvé parmi les cadavres par son aide de camp, il est envoyé à Berlin pour soigner ses 17 blessures et se rétablir.
Louis François Foucher participe à cette bataille.
La conduitede Jacques Louis César Alexandre Randon lors de cette bataille lui a vaut le grade de Sous-lieutenant.
Napoléon Ier résume ainsi la Moskova : Jamais je ne vis briller dans mon armée autant de mérite.
La route de Moscou, située à 125 km, est ouverte.
Cession des châteaux de Pontivy et de Josselin
Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot rachète plusieurs des domaines familiaux à Louis de Janzé en 1814.
Les châteaux de Pontivy et de Josselin sont toujours détenus par les ducs de Rohan.
Mort d'Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot
Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot Duc de Rohan et Comte de Porhoët
Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot meurt à Paris le 8 février 1816.
Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot devient le 8e Duc de Rohan et Comte de Porhoët.
Le domaine du Château de La Roche-Guyon est partagé entre ses 6 enfants. Le château, le parc et un sixième des terres reviennent alors à Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot
Si, dans le résultat d'une recherche, un nom de personne ou de lieu ou une date vous interpelle, sélectionnez-le et faites un clique droit pour lancer une nouvelle recherche. Si ce site vous est utile, placez le dans vos favoris ou marques-pages ! |