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Événements contenant la ou les locutions cherchées
31 événements affichés, le premier en 1774 - le dernier en 1825
Mariage de Charles Louis de Bade avec Amélie de Hesse-Darmstadt
Charles Louis de Bade épouse le 15 juillet 1774 Amélie de Hesse-Darmstadt, fille Louis IX de Hesse-Darmstadt et de Caroline-Henriette de Deux-Ponts-Birkenfeld. Leurs enfants sont :
Mariage de Paul Ier de Russie avec Sophie-Dorothée de Wurtemberg
Paul Ier de Russie est veuf de Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt.
Frédéric II de Prusse propose Sophie-Dorothée de Wurtemberg, sa nièce, en mariage.
Louis de Hesse-Darmstadt reçoit une compensation financière pour la rupture des fiançailles.
Catherine II de Russie se réjouit de cette union, car Sophie-Dorothée de Wurtemberg et elle-même ont reçu le même genre d'éducation et sont natives toutes deux de Stettin.
Frédéric II de Prusse arrange donc le mariage et invite Paul Ier de Russie et Sophie-Dorothée de Wurtemberg à Berlin.
Les deux jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre.
Sophie-Dorothée de Wurtemberg se rend à Saint-Pétersbourg, en septembre 1776 et se convertit à la foi orthodoxe russe en prenant le nom de Marie Féodorovna.
Paul Ier de Russie épouse à la chapelle du palais d'Hiver de Saint-Pétersbourg le 6 ou le 26 septembre 1776 Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Leurs enfants sont :
Paul Ier de Russie est d'un caractère difficile, mais Sophie-Dorothée de Wurtemberg se montre satisfaite de son sort : Mon cher mari est un ange parfait et je l'aime à la folie écrit-elle à un ami.
Ces sentiments ne changeront jamais.
Contrairement aux autres membres de la famille impériale, Sophie-Dorothée de Wurtemberg est une personne frugale, vertu rare pour une princesse de cette époque.
Sa parcimonie est telle qu'elle n'hésite pas à se vêtir des vêtements de Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt, la première épouse Paul Ier de Russie ; elle chausse même les pantoufles de la défunte.
Naissance d'Alexandre Ier de Russie
Alexandre Ier de Russie naît à Saint-Pétersbourg le 23 décembre 1777, fils de Paul Ier de Russie et de Sophie-Dorothée de Wurtemberg.
Catherine II de Russie retire Alexandre Ier de Russie à ses parents afin de l'éduquer selon sa convenance et sans l'ingérence des parents.
Catherine II de Russie donne le palais de Pavlovsk Paul Ier de Russie et à Sophie-Dorothée de Wurtemberg en hommage à la naissance de son premier petit-fils.
Privée de l'éducation de son fils, Sophie-Dorothée de Wurtemberg consacre son temps à la décoration de ce Palais.
Mariage d'Alexandre Ier de Russie avec Louise Augusta de Bade
Catherine II de Russie choisit l'épouse d'Alexandre Ier de Russie, son petit-fils.
Alexandre Ier de Russie épouse en 1793 Louise Augusta de Bade.
Elle prend les prénoms d'Élisabeth Alexeïevna pour la religion orthodoxe.
Dès lors, les sœurs de Louise Augusta de Bade (sauf Catherine Amélie Christiane Louise de Bade qui mourra célibataire) contracteront des unions brillantes en Europe et notamment au sein de l'Empire germanique.
En effet, les princes confrontés à la Révolution puis à l'Empire français, à la suprématie de l'Autriche et aux ambitions Prussiennes ont besoin d'une protection puissante.
Mort de José De Ribas
Mort de Paul Ier de Russie
Alexandre Ier Empereur de Russie
Une conspiration est organisée notamment par les comtes Pahlen et Panine, et un aventurier mi-espagnol mi-napolitain, l'amiral José De Ribas.
La mort de José de Ribas en retarde l'exécution.
Dans la nuit du 23 mars 1801, après avoir pris un souper très arrosé ensemble, un groupe d'ex-officiers menés par Levin August Gottlieb Theophil von Bennigsen, font irruption au palais Saint-Michel à Saint-Pétersbourg dans la chambre de Paul Ier de Russie.
Ils obligent l'empereur à signer son abdication.
Paul Ier de Russie résiste, l'un des assaillants le frappe avec une épée, puis il est étranglé et piétiné à mort.
L'un des meurtriers, le général Zoubov, annonce à Alexandre Ier de Russie, qui réside au palais, son accession au trône.
Le prétendant au trône de France, Louis XVIII, déclare à l'époque que :
Paul Ier est victime d'une conspiration de palais où se trouvent l'or et la main du gouvernement britannique.
On ignore toujours :
Traité de Florence
Le traité de Florence est un traité signé entre la France et le royaume de Naples le 28 mars 1801 mettant fin aux hostilités entre ces deux nations durant la guerre de la Deuxième Coalition.
Napoléon Ier signe ce traité qui cède à la France :
L'île d'Elbe devient ainsi entièrement française
L'état des Présides est rétrocédé au royaume d'Étrurie.
Le traité engage Naples dans une alliance contre les Britanniques.
Le royaume de Naples octroie à la France des privilèges commerciaux et s'engage à fermer ses ports à la marine britannique.
Pour mieux contrôler l'Adriatique, la France peut disposer de garnisons à Brindisi, Otrante et Pescara.
Une division destinée à embarquer pour l'Égypte occupe temporairement Tarente.
Napoléon Ier est relativement souple avec le royaume de Naples afin de ne pas froisser Alexandre Ier de Russie qui est inquiet des progrès français en Italie, soutient le roi de Naples.
Napoléon Ier est contraint de ménager Ferdinand Ier des Deux-Siciles.
Convention de paix secrète entre Alexandre Ier de Russie et Napoléon Ier
Alexandre Ier de Russie conclue une convention de paix secrète avec Napoléon Ier le 10 octobre 1801.
Henri-Jacques-Guillaume Clarke est chargé de diriger vers leur patrie, en octobre 1801, les soldats russes prisonniers des Français.
Henri-Jacques-Guillaume Clarke se comporte avec tant de bienveillance envers les prisonniers, que Alexandre Ier de Russie témoigne sa reconnaissance par le don d'une épée magnifique, enrichie de diamants.
Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot Gouverneur de la ville d'Odessa et de la Nouvelle Russie
En 1803, Alexandre Ier de Russie nomme Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot gouverneur de la ville d'Odessa et de la Nouvelle Russie, région qui englobe tout le Sud de la Russie et qu'il faut coloniser et peupler.
Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot est reconnu comme l'artisan du développement de la ville d'Odessa, petit village qu'il transforme en capitale de cette province conquise aux Turcs.
Bataille de Wischau
Bataille d'Austerlitz
Napoléon Ier continue la poursuite des armées autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen.
Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien et il ne dispose que de 55 000 hommes à cet instant précis, face à 85 000 austro-russes.
Les ennemis, ayant appris ce déséquilibre numérique, arrêtent de fuir et cherchent le combat.
Il y a un petit affrontement à Wischau, où Joachim Murat, pourtant bien accompagné, se laisse surprendre.
Cela redonne confiance aux autrichiens.
Le 1er décembre 1805, veille de la bataille, la situation est la suivante :
sont retranchés sur le plateau de Pratzen,
Jean-Andoche Junot, André Burthe d'Annelet et Henri Gatien Bertrand participent à cette bataille.
Victor Léopold Berthier se fait remarquer lors de cette bataille où il enfonce le centre des Russes.
Victor Léopold Berthier est fait commandeur de la Légion d'honneur.
À la tête de de la 95e demi-brigade d'infanterie, Marc Nicolas Louis Pécheux se signale lors de cette bataille.
Nicolas Louis Pécheux cause une grande perte à la cavalerie de la Garde russe, qui ne peut entamer ses carrés.
Incorporé avec son régiment dans la Grande Armée de 1805 à 1807, Martial Bardet se couvre de gloire à Austerlitz.
Face à eux, les généraux Bagration, Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre côté, sur le versant.
Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Louis Nicolas Davout.
Napoléon Ier met en place un plan stratégique quasi imparable...
Napoléon Ier laisse s'approcher les austro-russes pour mieux les combattre.
Il renforce Louis Nicolas Davout pour contrer le colonel Buxhowden, et en contrepartie dégarnit le plateau.
Le 2 décembre 1805, les autrichiens, confiants, attaquent en masse avant l'arrivée du corps de Bennigsen et de l'archiduc Charles.
Charles-Philippe de Schwarzenberg fait preuve de son intrépidité habituelle.
Vu l'expérience des soldats laissés par Napoléon Ier, les ennemis, pourtant 6 fois plus nombreux, n'avance pas d'un centimètre.
C'est alors que, dans le courant de l'après-midi, le Nicolas Jean-de-Dieu Soult referme l'étau, et entoure les austro-russes.
Avec la division Saint-Hilaire, Charles Antoine Louis Alexis Morand attaque, de front, le plateau de Pratzen.
L'armée française, victorieuse, ne voit pas les positions ennemies, en raison d'un immense brouillard.
Tout d'un coup, celui-ci se dissipe, et laisse la place à un miraculeux soleil qui illumine le champ de bataille.
Bagratrion, alerté, vient à la rescousse, et bouscule les français.
Mais Napoléon Ier lance alors Michel Ney et Jean Lannes qui chargent les autrichiens avec une violence à peine imaginable.
Les autrichiens sont écrasés, les russes se débandent vers les marais gelés.
Maurice Étienne Gérard est blessé à Austerlitz en chargeant brillamment à la tête de ses escadrons contre la garde impériale russe.
Napoléon Ier aperçoit la fuite des russes au loin, rendue difficile par la glace.
Il donne l'ordre de monter son artillerie sur le plateau et de pilonner vers les étangs gelés.
La glace explose, et des dizaines de russes se noient ou meurent de froid dans l'eau libérée.
Philippe Paul de Ségur se trouve à Austerlitz.
On appellera cet affrontement la bataille des Trois Empereurs, car elle oppose simultanément :
Cette victoire met fin à la guerre de la troisième coalition.
L'Europe est désormais sous la domination complète de Napoléon.
Les États Allemands, la Norvège et l'Empire Turc cherche son appui ou même sa protection...
Une trêve est conclue le 4 décembre 1805 et les négociations commencent.
Louis François Foucher, un des meilleurs artilleurs de la grande armée, participe à cette bataille.
Thomas Robert Bugeaud est promu caporal lors cette bataille.
Léopold Ier de Belgique à la cour de Napoléon Ier
En 1806, Léopold Ier de Belgique séjourne brièvement à la cour de Napoléon Ier après la conquête du duché de Saxe-Cobourg-Saalfeld par les troupes napoléoniennes.
L'adolescent refuse le grade d'adjudant offert par l'empereur des Français et se rend dans la Russie d'Alexandre Ier de Russie, son beau-frère.
Bataille de Saalfeld
Mort de Louis-Ferdinand de Prusse
Bataille d'Auerstaedt
Mort de Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel
Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel Duc de Brunswick-Wolfenbüttel
Bataille d'Iéna
Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre.
Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe.
Sous la pression des Russes et poussé par Louise de Mecklembourg-Strelit, son épouse, Frédéric-Guillaume III de Prusse entre dans la Quatrième Coalition, décrète le réarmement en octobre 1806.
Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime.
En 2 semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée.
Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne :
les français sont prêts à la contre-offensive.
Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen, général d'infanterie, commande l'aile gauche des forces prussiennes s'opposant à Napoléon Ier.
Il a sous ses ordres :
ainsi que l'ensemble du contingent saxon.
Des conflits éclatent bientôt entre Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen et Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel, le commandant en chef.
Le 7 octobre 1806, Frédéric-Guillaume III de Prusse envoie un ultimatum à Napoléon Ier, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des États allemands de la future Confédération du Rhin.
Napoléon Ier refuse, l'affrontement est inéluctable...
Farouche partisan de la reprise de la guerre contre la France, Louis-Ferdinand de Prusse, fraîchement nommé lieutenant-général, conduit un corps de 8 500 hommes à l'avant garde des troupes prussiennes.
Le 10 octobre 1806, Louis-Ferdinand de Prusse s'oppose au 5e corps de Jean Lannes lors de la bataille de Saalfeld.
En très nette infériorité numérique et hors d'état de résister, Louis-Ferdinand de Prusse refuse pourtant de se rendre au maréchal des logis Jean-Baptiste Guindey.
D'un coup de sabre, il taillade celui-ci au visage.
En retour, Guindey lui administre un coup de sabre au bas du crâne puis un coup mortel à la poitrine.
Eu égard à son rang et à sa vaillance, Jean Lannes fait rendre les honneurs au prince.
Son corps est déposé dans le tombeau des princes de Cobourg à Saalfeld.
La gravure reproduite ici est tirée d'un ouvrage sur la reine Louise édité à Berlin en 1896, œuvre de Richard Knötel (1857-1914), et s'inspire d'un tableau du peintre français Jean-Laurent Mosnier qui avait fui la France à la Révolution.
En plus d'être un vaillant soldat, Louis-Ferdinand de Prusse est également un élève de Beethoven qui lui dédie son Concerto pour piano nº 3.
Louis-Ferdinand de Prusse est un grand pianiste qui brille dans de nombreux salons à Berlin où il improvise au piano.
C'est aussi un compositeur talentueux.
Le 14 octobre 1806, commence la campagne de Prusse.
Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, maréchal de camp de l'armée prussienne, commande à la bataille d'Auerstaedt.
Guillaume de Prusse combat à la tête d'une brigade de cavalerie.
Au nord, Louis Nicolas Davout détruit la moitié de l'armée prussienne à la bataille Auerstäedt le 14 octobre 1806.
Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel est mortellement blessé.
Ferdinand Baptista von Schill est blessé lors de cette Bataille.
Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.
Gebhard Leberecht von Blücher est chef d'avant-garde à Auerstaedt.
Le 3e corps, soit environ 30 000 hommes, triomphe d'une armée prussienne au moins deux fois plus forte;
À la fin de l'action, Louis Nicolas Davout dit à Charles Antoine Louis Alexis Morand, devant sa division : Général, vous avez sauvé le corps d'armée !
S'étant échappé, Ferdinand Baptista von Schill se réfugie en Poméranie, à Colberg.
La bataille d'Iéna à lieu le 14 octobre 1806.
Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel participe à cette bataille.
Henri Gatien Bertrand participe à cette.
Henri-Jacques-Guillaume Clarke prend part à cette bataille, où il fait capituler les grenadiers saxons de Hundt, qui lui remettent leur drapeau et une batterie de plusieurs pièces de canon attelées et approvisionnées.
Adrien Victor de Feuchères participe à cette bataille.
Philippe Paul de Ségur se trouve à Iéna.
Louis François Foucher participe à cette bataille.
Jean Gabriel Marchand participe à cette bataille.
Nicolas Jean-de-Dieu Soult, sur la droite, avec sa puissante artillerie, pilonne les postions prussiennes les obligeant à se replier.
Michel Ney se poste en avant-garde et contient les contre-offensives allemandes.
Face à lui, le général prussien Hohenlohe, visionnaire militaire de son temps, sait que ses hommes n'ont pas été entraînés, et que la bataille va sûrement être perdue.
Messembach, son ami général, le rejoint au moment où la situation devient critique.
Les prussiens se positionnent sur le plateau d'Iéna, qui est jugé imprenable.
Mais Napoléon Ier observe un vaste champ de raisins bordant tout le plateau.
Il décide de faire passer ses hommes et le matériel à cet endroit.
Les vignes cachent les français montant la colline.
Oui mais, les canons n'avancent plus dans leur ascension, la pente devient trop raide.
Napoléon Ier joue le tout pour le tout, il décide de lancer l'assaut sans l'aide de l'artillerie.
Celui-ci débute à 6 heures du matin, sur des prussiens ébahis et mal réveillés.
Maurice Étienne Gérard charge la cavalerie prussienne à la tête du 4e régiment de hussards, la culbute et lui fit un grand nombre de prisonniers.
La victoire est totale, et les derniers régiments qui tentent de s'enfuir sont pilonnés par l'artillerie ayant finalement réussie à gravir les derniers mètres pendant la bataille.
Cette bataille entraîne la capitulation prussienne et engendre le terrible duel : France-Russie...
Napoléon Ier n'apprend la victoire Auerstäedt que le soir du 14 octobre 1806.
Les Français occupent, entre autres, de grandes parties de l'Allemagne du Nord, dont le Mecklembourg-Schwerin.
Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin se réfugie sous la protection du Danemark à Altona près de Hambourg, dans le Schleswig-Holstein.
Poursuivi par les Français jusqu'en Prusse-Orientale, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit alors s'exiler avec les débris de son armée chez le tsar Alexandre Ier de Russie.
Lorsque Napoléon Ier occupe Berlin en 1806, Wilhelmine de Hesse-Cassel est l'un des seuls membres de la famille royale à rester dans la capitale.
Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen fait preuve de courage au cours de cette bataille mais son armée est quasiment détruite.
Frédéric-Louis de Hohenlohe-Ingelfingen parvient à rassembler une partie de son corps d'armée près d'Erfurt.
Poursuite de l'armée russe
L'armée de Napoléon Ier prend position sur les terres russes (bientôt polonaises après le traité de Tilsit).
Six mois de marches et de regroupements stratégiques visant à détruire l'armée d'Alexandre Ier de Russie pour obtenir la paix.
Celle-ci, déjà bousculée à maintes reprises, s'est repliée en bon ordre derrière la Vistule.
Bennigsen, le commandant en chef des armées russes, conçoit un plan démoniaque, visant à couper l'armée française en deux.
Celle-ci s'étend de la Baltique à Varsovie, avec Jean Lannes et Joachim Murat en pointe.
En décembre 1806, les français ignorent toujours la position réelle de l'ennemi.
Premier traité de Tilsit
Second traité de Tilsit
Frédéric-Auguste III de Saxe Duc de Varsovie
Jérôme Bonaparte Roi de Westphalie
Les traités de Tilsit sont deux accords signés en juillet 1807 dans la ville de Tilsit par Napoléon Ier après avoir remporté la bataille de Friedland.
Ces traités mettent fin à la guerre de la quatrième coalition européenne contre la France.
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord avait conseillé à Napoléon Ier de modérer ses exigences envers le vaincu.
Les deux traités constituent une étape importante dans sa mise à l'écart graduelle par l'empereur.
Le premier traité de Tilsit est signé en secret le 7 juillet 1807 par Alexandre Ier de Russie et Napoléon Ier, lors d'une rencontre sur un radeau au milieu du Niémen.
Alexandre Ier de Russie s'engage à adhérer au blocus contre l'Angleterre.
La Russie promet la fermeture de ses ports au commerce britannique et même de déclarer la guerre au Royaume-Uni si ce dernier refuse son offre de médiation.
En outre, Alexandre Ier de Russie rend Cattaro à la France et cède les îles Ioniennes.
Le duché d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld, tout d'abord dissous, lui est remis grâce à l'intervention d'Alexandre Ier de Russie.
Constantin Pavlovitch de Russie, frère d'Alexandre Ier de Russie, a pour épouse Julienne de Saxe-Cobourg-Saalfeld, sœur d'Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld.
En échange, Napoléon Ier laisse les mains libres à Alexandre Ier de Russie:
Sur la toile décrivant les adieux des deux empereurs, on peut constater qu'ils se sont échangés leurs ordres respectifs :
À Tilsit, le 3e corps de Louis Nicolas Davout a l'honneur de manœuvrer sous les ordres de Napoléon Ier, en présence d'Alexandre Ier de Russie et de Frédéric-Guillaume III de Prusse.
Le second traité de Tilsit est signé le 9 juillet 1807 avec Frédéric-Guillaume III de Prusse, Roi de Prusse
Le royaume de Prusse cède près de la moitié de ses territoires d'avant-guerre au profit d'États sous tutelle française.
La population de 10 000 000 d'habitants qu'il comptait avant les hostilités, est désormais réduite de moitié.
L'article XIV commande à la Prusse de renoncer à Dantzig, 101 500 km², qui devient une République indépendante théoriquement sous la protection conjointe de la Prusse et de la Saxe, en réalité protectorat français, avec des garnisons française et polonaise.
Napoléon Ier donne naissance au duché de Varsovie en privant la Prusse :
Le duché de Varsovie est attribué à Frédéric-Auguste III de Saxe qui devient duc de Varsovie sous le nom Fryderyk August Ier
Le district de Bialystok échoit à la Russie, naguère son plus fidèle allié, qui lui prend 200 000 habitants.
Dans l'article VI du traité, Frédéric-Guillaume III de Prusse doit reconnaître Jérôme Bonaparte comme Roi de Westphalie.
La Prusse cède les Territoires situés à l'ouest de l'Elbe au nouveau royaume de Westphalie nouvellement fondé :
La Prusse cède la Principauté de Frise Orientale, 3206 km², 119 500 habitants, au nouveau royaume de Hollande.
La Prusse cède :
au Grand-duché de Berg.
Les troupes françaises occupent le Hanovre et la principauté de Bayreuth.
La Prusse doit adhérer au blocus continental contre les Anglais, payer 100 000 000 de francs d'indemnité de guerre et réduire son armée à 42 000 hommes.
Les rentrées fiscales du royaume sont entamées dans une proportion considérable, car les provinces perdues sont les plus riches et les plus fertiles et aussi celles que depuis des années l'État modernisait à coups de millions de thalers.
La Prusse cède les territoires qu'elle avait gagnés à la suite des partitions de la Pologne, depuis le 1er janvier 1772, hormis l'Ermeland et des terres à l'ouest des territoires prussiens anciens.
Le duché de Saxe, ancienne principauté alliée de la Prusse, est le nouveau bénéficiaire de ces provinces.
Un observateur fait remarquer qu'alors qu'on rédige le traité, le roi de Prusse marche à l'écart le long du Niémen.
Selon McKay, Napoléon Ier n'a qu'à lever la main pour rayer la Prusse de la carte.
Plusieurs officiels prussiens et russes voient le traité comme un acte inique et une humiliation nationale.
Frédéric-Guillaume III de Prusse contraint d'accepter la situation, prépare la revanche à l'instigation de Louise de Mecklembourg-Strelitz, son épouse.
Dans cette tâche, Frédéric-Guillaume III de Prusse est efficacement soutenu par ses ministres dont :
qui réforment l'administration et l'armée.
Gustave IV Adolphe de Suède poursuit sa politique pro-britannique et refuse d'adhérer au blocus continental.
Guerre de Finlande
Alexandre Ier de Russie déclencher la Guerre de Finlande en février 1808.
Les armées russes progressent rapidement en Finlande, d'autant plus que les Suédois doivent également surveiller la frontière dano-norvégienne.
Congrès d'Erfurt
Rencontre d'Alexandre Ier de Russie et de Napoléon Ier
En 1808, Léopold Ier de Belgique accompagne Alexandre Ier de Russie, pendant sa rencontre avec Napoléon Ier à Erfurt.
En 1808, Jacques Jean Alexandre Bernard Law accompagne Napoléon au congrès d'Erfurt.
Jacques Jean Alexandre Bernard Law est fait Comte de l'Empire et combat en Espagne.
Durant l'entrevue d'Erfurt, à la requête de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, e Russie intercède auprès d'Anna Dorothea von Medem pour favoriser l'union d'Edmond de Talleyrand-Périgord, son neveu, avec Dorothea von Biron.
Annexion de l'Oldenbourg
Le 22 janvier 1811, l'Oldenbourg est annexé par Napoléon Ier.
Pierre Frédéric Georges d'Oldenbourg étant le beau-frère d Alexandre Ier de Russie, l'invasion napoléonienne est considérée comme une insulte faite aux Russes, un des nombreux griefs que donne le tsar contre l'empereur dans leur correspondance.
Peste à Odessa
En 1812, alors que la France et la Russie se déclarent la guerre, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot est sur le point de rejoindre la Volhynie, où sont basées ses troupes et ainsi rejoindre l'armée russe.
C'est à ce moment-là que la peste fait son apparition à Odessa.
Au lieu d'abandonner la ville pour prendre le commandement militaire où il est appelé par Alexandre Ier de Russie, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot reste auprès de la population pour la soutenir contre le fléau qui la décime.
Au bout de 2 ans, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot parvient par ses mesures à l'éradiquer totalement.
Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot décide alors de rejoindre les troupes russes et de rentrer en France.
Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot regrettera toujours de ne pas pouvoir retourner en Russie, où il est resté 15 ans.
Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot est accueilli par Louis XVIII qui le rétablit dans ses anciennes charges :
Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot est nommé pair de France et premier gentilhomme de la Chambre.
Entrée de Napoléon Ier en Russie
Alexandre Ier de Russie supporte de plus en plus mal le blocus continental, et il convoite toujours la Pologne libérée par Napoléon Ier.
Philippe-Paul de Ségur est aide de camp de Napoléon Ier et l'accompagne dans la campagne de Russie.
L'or anglais, comme toujours, accélère les choses...
Le 23 juin 1812, au soir, Charles Antoine Louis Alexis Morand passe le Niémen en avant-garde, avec 3 compagnies de voltigeurs.
Le 24 juin 1812, au matin, sa division entre la première en Russie, sur 3 ponts.
Le 24 juin 1812, la Grande Armée, forte de 600 000 soldats, franchit le Niémen, fleuve-frontière entre la Pologne et la Russie.
Jamais autant d'hommes n'avaient été réunis dans une même campagne avant cette date.
Mais l'ennemi se dérobe, se replie.
Napoléon Ier et sa Grande Armée s'épuisent à poursuivre les Russes et s'enfonce un peu plus dans les immenses steppes russes.
Lors des affrontements, les Russes engagent une brève défense avant de se retirer.
Esprit Victor Élisabeth Boniface de Castellane participe à la campagne de Russie.
Bataille de la Drissa
Mort de Jacob Petrovitch Koulnev
Nicolas Charles Marie Oudinot est chargé de couvrir le flanc gauche de la Grande Armée alors à Vitebsk.
Une attaque sur Saint-Pétersbourg, située à plus de 500 km, est chose impossible avec les effectifs dont Nicolas Charles Marie Oudinot dispose (28 000 hommes).
Une série de combats relativement mineurs ont lieu sur la rivière la Drissa au sud des villages de Yakoubovo, Kliastisty et Sivatchtchina du 30 juillet au 1er août 1812
Kliastitsy se trouve sur la route de Polotsk à Sebej (actuelle Biélorussie).
L'armée russe est commandée par Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg.
Le 28 juillet 1812, 12 escadrons de cavalerie français sont attaqués par surprise par 8 escadrons de hussards et de cosaques de Iakob Jacob Petrovitch Koulnev.
Malgré leur supériorité numérique, les cavaliers français perdent l'escarmouche et battent en retraite.
La bataille commence le 30 juillet 1812 à 14 heures.
L'avant-garde russe menée par Jacob Petrovitch Koulnev (4 000 hommes) affronte l'avant-garde française près du village de Yakoubovo.
Jacob Petrovitch Koulnev parvient à encercler les Français, mais ceux-ci gardent le contrôle du village.
Le 1er août 1812, après plusieurs attaques et contre-attaques, la pression des Russes force Nicolas Charles Marie Oudinot à faire retraite sur Kliastitsy.
Afin de poursuivre leur avance, les troupes russes doivent traverser la rivière Nichtcha.
Nicolas Charles Marie Oudinot commande d'incendier l'unique pont.
Tandis que la cavalerie russe patauge dans la Nichtcha, le 2e bataillon du régiment de grenadiers de Pavlovsk se précipite sur le pont en flammes.
Après avoir traversé la rivière Drissa, le 1er août 1812, Jacob Petrovitch Koulnev poursuit les Français avec plusieurs régiments de cavalerie et un bataillon d'infanterie, mais il commet l'erreur de combattre dos à la rivière.
Ses unités tombent dans un guet-apens et essuient des pertes sévères sous le feu de l'artillerie française.
Jacob Petrovitch Koulnev lui-même est mortellement blessé par un boulet de canon qui lui emporte les deux jambes.
Jacob Petrovitch Koulnev succombe le jour même.
Les Français comptent 5 500 morts ou blessés et 1 000 prisonniers
es rusees ont 3 500 à 4 500 morts ou blessés.
Après cette série de rencontres, Nicolas Charles Marie Oudinot se replie sur sa base de Polotsk, volontairement et sans être poursuivi.
Napoléon Ier ait été très mécontent de cette manœuvre
Louis Adolphe Pierre de Sayn-Wittgenstein-Ludwigsbourg reçoit l'ordre impérial et militaire de Saint-Georges de deuxième classe.
On rapporte qu'Alexandre Ier de Russie l'appelle désormais : le sauveur de Saint-Pétersbourg.
Le capitaine Krylov, dont l'unité a été la première à traverser la rivière sur le pont en flammes, reçoit pour sa part l'ordre de Saint-Georges de quatrième classe.
Prise de Moscou
Évacuation de Moscou
Avant l'ordre d'évacuation, Moscou compte environ 270 000 habitants.
La plupart évacuent la ville et les habitants restants se chargent de brûler ou de dérober les derniers stocks de nourriture pour en priver les Français.
Le 14 septembre 1812, à 2 heures de l'après-midi, Napoléon Ier, avec sa garde et le 1er corps, fait son entrée dans l'ancienne capitale de la Moscovie.
La ville est déserte.
Fédor Vassili Rostopchine est gouverneur général de Moscou qu'il vide de toute provision.
Il lance des pamphlets contre Napoléon, fait évacuer les pompes à incendie et libère des prisonniers avec la mission de mettre le feu chacun à un quartier.
L'incendie de Moscou qui en résulte, qui fera dire à Sophie Feodorovna Rostopchine, sa fille :J'ai vu comme une aurore boréale sur la ville.
Le 15 septembre 1812, Napoléon Ier s'installe au Kremlin, le palais des tsars situé au milieu de la ville.
Il reste alors le tiers de la population dont la plupart sont des commerçants étrangers, des serviteurs ou des personnes incapables ou ne voulant pas fuir.
Ils se tiennent à l'écart des troupes, y compris la nombreuse communauté française présente.
Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier est nommé gouverneur, avec ordre d'empêcher le pillage par tous les moyens.
Des secours sont donnés aux blessés russes qui encombrent les hôpitaux, ainsi qu'aux Moscovites qui n'ont pas voulu suivre l'armée de Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov.
Napoléon Ier pense que le tsar Alexandre Ier de Russie lui offrira sa capitulation sur le Mont Poklonnaïa.
Un armistice est accordé aux Russes et Napoléon Ier, fort de son triomphe, propose la paix à Alexandre Ier de Russie.
Il ne reçoit que des réponses évasives laissant vaguement espérer un arrangement, mais qui arrangent les deux parties.
Les Français ont ainsi le temps de reprendre des forces, les Russes attendent les grands froids qui obligeront les Français à évacuer la Russie.
Du 14 au 18 septembre 1812 du calendrier grégorien (2 au 6 septembre du calendrier julien), des feux commencent à Moscou, et ravagent la ville, essentiellement construite en bois, privant les Français d'abris.
À un signal donné, le feu éclate dans 1 000 endroits à la fois.
C'est en vain que les Français tentent d'éteindre l'incendie : le ravage des flammes ne s'arrête que dans la soirée du 20 septembre 1812, lorsque près de 7 000 maisons en bois et 4 000 maisons de pierres, les 9/10 de la ville, sont en cendres.
20 000 malades ou blessés sont victimes de ce désastre.
Occupant une ville en ruines, sans avoir reçu la capitulation russe, face à une manœuvre russe le poussant à quitter Moscou, Napoléon Ier entame sa longue retraite le 18 octobre 1812.
Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier a ordre d'abandonner le Kremlin le 23 octobre 1812, après l'avoir détruit, et de ne laisser en arrière ni blessés, ni malades.
la Grande Armée est alors constamment harcelée par l'ennemi.
Napoléon Ier estimera plus tard que son erreur a été de ne pas quitter Moscou 2 semaines plus tôt et de surprendre l'armée de Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov qui campe à proximité, à Tarutino.
Même si cela n'aurait pas suffi à vaincre immédiatement la Russie, celle-ci aurait été ensuite incapable d'affronter les Français.
Ivan Katayev estime les pertes au 3/4 des bâtiments de la ville :
On estime à 2 000 le nombre de soldats russes blessés qui ont péri dans les incendies.
12.000 corps en tout ont été retrouvés.
Sont été complètement détruits
De nombreuses œuvres d'art, notamment l'original de Le dit de la campagne d'Igor, ont disparu à jamais.
L'orphelinat de Moscou près de Kitai-Gorod, converti en hôpital, est sauvé par la police locale.
La population de Moscou estimée en 1811 à 270 000 âmes, est d'environ 215 000 résidents après la guerre.
La population de Moscou passera à 349 000 en 1840.
Contrairement aux déclarations de Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot qui prétendait que l'incendie de Moscou était la principale cause de l'échec de la campagne de 1812, la destruction de Moscou n'était pas si totale, pour qu'il ne reste pas suffisamment de maisons, de palais, d'églises ou de casernes pour accueillir l'ensemble de l'armée.
De plus, de nombreuses unités étaient stationnées en dehors de la ville, dans des régions éloignées comme les banlieues Ostankino (cavalerie légère) ou Khimki (corps d'italien), d'autres ont été envoyées au sud pour faire barrage aux mouvements des Russes.
Bataille de Dresde
Bataille de Kulm
Mort d'Henri LXI de Reuss-Schleiz
Pendant la Sixième Coalition, après la victoire française à la bataille de Dresde les 26 et 27 août 1813, Dominique-Joseph Vandamme poursuit les troupes alliées en retraite.
Napoléon Ier ordonne à Laurent de Gouvion-Saint-Cyr et Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont de soutenir Dominique-Joseph Vandamme.
Le 29 août 1813, Dominique-Joseph Vandamme commande 32 000 à 34 000 hommes et 84 canons.
Michel Barclay de Tolly commande 54 000 hommes des forces coalisées d'Autriche, Prusse et Russie, sous les ordres du général Barclay de Tolly.
Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï commande 13 000 à 14 000 soldats.
La rencontre a lieu près de la ville de Kulm, actuellement Chlumec, à 8 km d'Ústí nad Labem, en République tchèque.
Les troupes de Dominique-Joseph Vandamme ne percent pas.
Henri LXI de Reuss-Schleiz meurt à Kulm le 29 août 1813 lors de la bataille de Kulm, à la tête de la 2e brigade de la 5e division (général Dufour) du 2e corps de la Grande Armée.
Son corps déposé dans un fourgon est pris par l'ennemi à Kulm, le 30 août 1813.
Le 30 août 1813, Friedrich Kleist von Nollendorf et ses Prussiens attaquent la position de Dominique-Joseph Vandamme sur ses arrières et des renforts austro-russes renforcent la position d'Alexandre Ivanovitch Ostermann-Tolstoï.
Dans le corps de Dominique-Joseph Vandamme, il y avait 2 régiments de lanciers polonais dans la division de Jean Corbineau.
L'un était commandé par le colonel Maximilien Fredro qui défend un défilé et doit se rendre.
Le second sous le commandement du comte Tomasz Lubienski peut se retirer.
Les troupes françaises inexpérimentées doivent battre en retraite.
Les Français comptent :
Les coalisés comptent 11 000 soldats tués ou blessés.
Raymond Aymery Philippe Joseph de Montesquiou Fezensac donne de nouvelles preuves de valeur lors de cette bataille.
La brigade qu'il commande est presque entièrement détruite par le feu de l'ennemi.
Alexandre Ier de Russie aurait reproché à Dominique-Joseph Vandamme, prisonnier, sa conduite et ses saccages. Ce dernier aurait répondu au tsar :
Je ne suis ni un brigand ni un pilleur, mais ni l'histoire ni mes hommes ne peuvent me reprocher la mort de mon père,
rappelant ainsi la manière dont le tsar était arrivé sur le trône.
Exil de Fédor Vassili Rostopchine
L'incendie de Moscou en 1812 a entrainé l'hostilité de ceux qui ont perdu leur habitation : aristocrates comme commerçants.
Fédor Vassili Rostopchine est disgracié par Alexandre Ier de Russie et préfère s'exiler, seul avec simplement un domestique, en Pologne en 1814.
Mort de Joséphine de Beauharnais
Passionnée de botanique, elle contribue à introduire de nombreuses espèces florales en France, notamment dans ses serres chaudes du château de la Petite Malmaison.
Toutes les têtes couronnées d'Europe victorieuses défilent chez Joséphine de Beauharnais au château de Malmaison au printemps 1814.
Elle souhaite montrer au tsar Alexandre Ier de Russie son jardin, vêtue d'une simple robe d'été.
Elle prend froid et contracte une pneumonie. Joséphine de Beauharnais meurt à Rueil-Malmaison le 29 mai 1814.
Elle est enterrée dans l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Rueil-Malmaison.
Louis XVIII accepte de régler les dernières dettes.
Eugène de Beauharnais hérite du château de Malmaison.
Liaison d'Alexandre Ier de Russie avec Hortense de Beauharnais
Hortense de Beauharnais Duchesse de Saint-Leu-la-Forêt
Pendant la Première Restauration, en 1814, Hortense de Beauharnais flirte quelque temps avec le tsar Alexandre Ier de Russie qui lui accorde sa protection.
À la demande d'Alexandre Ier de Russie, Louis XVIII fait Hortense de Beauharnais duchesse de Saint-Leu-la-Forêt.
Congrès de Vienne
Marie-Louise d'Autriche Duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla
Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin
Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot rejoint Alexandre Ier de Russie au congrès de Vienne, afin de défendre la cause de Louis XVIII auprès des princes étrangers.
Ami personnel d'Alexandre Ier de Russie, Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot exerce sur lui une grande influence au sein du Conseil des alliés.
L'acte du Congrès de Vienne est signé le 9 juin 1815.
Victor-Emmanuel Ier de Savoie reçoit le territoire de la défunte république de Gênes
L'article 99 remet en cause les droits sur Parme de Napoléon II. Marie-Louise d'Autriche devient à titre viager duchesse de Parme, de Plaisance et de Guastalla, où elle règne jusqu'à sa mort.
Mais suite à la désastreuse Campagne de Russie et à la politique française de plus en plus répressionnaire, Maximilien Ier Joseph de Bavière se range finalement du coté de la coalition antinapoléonienne.
Lors du Congrès de Vienne, Maximilien Ier Joseph de Bavière se voit reconnaître les annexions territoriales de 1801, son titre royal et retrouve le Palatinat rhénan.
Pour se venger de sa fidélité à Napoléon Ier, les Alliés enlèvent à Frédéric-Auguste III de Saxe le duché de Varsovie ainsi qu'une grande partie de ses États héréditaires qui sont attribuée à la Prusse.
Le partage de la Pologne de 1795 est confirmé.
Le congrès de Vienne attribue au tsar Alexandre Ier de Russie le duché de Varsovie.
La partie administrée par la Russie est agrandie.
Un royaume du Congrès est créé dont le tsar de Russie est le roi.
On parle même de donner le royaume entier à la Prusse, Frédéric-Auguste III de Saxe recevant en compensation la Rhénanie récemment libérée du joug Français. Il conserve son trône à grand peine.
Les négociateurs de Frédéric-Guillaume III de Prusse obtiennent de vastes territoires notamment en Rhénanie sauf l'annexion de toute la Saxe qu'il espérait.
La Prusse est désormais un état bipolaire séparé par les pays Hessois.
Ayant retrouvé son trône et sa pleine liberté d'action, Frédéric-Guillaume III de Prusse abandonne rapidement les promesses faites à son peuple de doter la Prusse d'une constitution.
Le Congrès de Vienne conserve la principauté de Sigmaringen indépendante et la laisse à Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, son propriétaire légitime.
Après le congrès de Vienne, Frédéric-François Ier de Mecklembourg-Schwerin devient Grand-duc de Mecklembourg-Schwerin en 1815.
Le Congrès de Vienne élève Charles II de Mecklembourg-Strelitz au titre de Grand-duc de Mecklembourg-Strelitz.
Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld reçoit du Congrès de Vienne un petit territoire.
Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen rejoint la Confédération germanique.
Le Mecklembourg-Strelitz rejoint la Confédération germanique en 1815.
Pierre Ier d'Oldenbourg réclame l'annexion de la Frise orientale et de l'Emsland, mais il n'obtient que la principauté de Birkenfeld.
Le duché d'Oldenbourg est élevé au rang de grand-duché, mais Pierre Ier d'Oldenbourg décline le titre de grand-duc (Großherzog).
La principauté de Waldeck-Pyrmont adhère à la Confédération germanique le 8 juin 1815.
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord fait insérer au Traité de Vienne certaines clauses, concernant le patrimoine de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier, son vieil ami.
En 1815, la principauté de de Schaumbourg-Lippe adhère à la Confédération germanique.
Alexandre Ier de Russie Roi de Pologne
Józef Zajaczek Vice-roi de Pologne
Constantin Pavlovitch Romanov Commandant de l'armée du royaume de Pologne
Alexandre Ier de Russie devient officiellement Roi de Pologne et dote le pays d'une constitution d'orientation libérale.
Cette constitution prévoit la fonction de Vice-roi ou Lieutenant (en polonais namiestnik) qui est attribuée à un ancien adversaire, le prince Józef Zajaczek (1752-1826).
Constantin Pavlovitch Romanov est affecté à la fonction, non prévue par la constitution, de commandant de l'armée du royaume de Pologne.
De fait, Constantin Pavlovitch Romanov apparaît comme le véritable vice-roi, Józef Zajaczek se bornant à l'aspect honorifique de son rôle.
Exil en Pologne de Charles Antoine Louis Alexis Morand
Charles Antoine Louis Alexis Morand, Émilie Lucile Parys, son épouse, et leurs enfants sont autorisés à s'exiler en Pologne.
Au passage, à Vienne, Charles Antoine Louis Alexis Morand est reçu aimablement par l'empereur François Ier d'Autriche, qui se souvient de sa modération lorsqu'il était gouverneur de Vienne, en 1805.
À Varsovie, Alexandre Ier de Russie lui offre de servir dans l'armée russe.
Charles Antoine Louis Alexis Morand refuse de manière courtoise.
En Pologne, Charles Antoine Louis Alexis Morand achète une petite propriété, à Kawenczyn, à quelques lieues de Cracovie, où il mène la vie d'un gentilhomme-fermier.
Ayant pu emporter avec lui sa très belle bibliothèque Charles Antoine Louis Alexis Morand lit et écrit.
Mort de Charles II Frédéric de Bade
Louis Ier de Bade Grand-duc de Bade
Victime de ses excès, Charles II Frédéric de Bade meurt à Rastatt le 8 décembre 1818 apparemment sans héritier masculin.
Maximilien Ier Joseph de Bavière réclame au nom de Frederica Caroline Wilhelmina de Bade, son épouse, l'héritage du grand-duché de Bade.
Louis Ier de Bade devient Grand-duc de Bade en 1818.
Louis Ier de Bade, son oncle, lui succède et devient Grand-duc de Bade.
Charles II Frédéric de Bade laisse Stéphanie de Beauharnais, Grande-duchesse douairière de Bade, seule, sans appui au milieu d'une cour et d'une Europe hostile aux Napoléonides, avec 3 filles en bas âge.
Stéphanie de Beauharnais se réfugie à Mannheim, terre catholique, où sa conduite irréprochable, et puisée dans une foi profonde, lui attire le respect puis la sympathie de toutes les cours d'Europe.
Elle bénéficie notamment de la sympathie :
Lors de la création de la constitution de 1818, les droits à la succession des enfants de Louise-Caroline Geyer von Geyersberg et de Charles Ier Frédéric de Bade sont consolidés.
Ils portent le titre de princes et princesses de Bade avec le titre d'altesse grand-ducale de Bade.
Naissance de Victoria de Grande-Bretagne
Alexandrine Victoire de Hanovre ou Alexandrina Victoria of Hanover ou Victoria de Grande-Bretagne, dite Drina, naît au palais de Kensington à Londres le 24 mai 1819, fille d'Édouard-Auguste de Kent et de Marie-Louise-Victoria de Saxe Cobourg-Saalfeld.
Elle est baptisée le 24 juin 1819 au palais de Kensington par l'archevêque de Cantorbéry.
Son parrain est le tsar Alexandre Ier de Russie, en l'honneur duquel elle reçoit son prénom.
Ses marraines sont ;
Charlotte Augusta Mathilde du Royaume-Uni n'assiste toutefois pas au baptême.
Bien que son prénom de baptême soit Alexandrina Victoria, elle est officiellement reconnue comme étant la princesse Victoria, qui est également le prénom de sa mère.
Acte testamentaire d'Alexandre Ier de Russie
Selon l'ordre de succession, Constantin Pavlovitch Romanov doit succéder à Alexandre Ier de Russie, son frère.
En raison des affaires matrimoniales de Constantin Pavlovitch Romanov, Alexandre Ier de Russie envisage de l'écarter du trône de Russie.
Constantin Pavlovitch Romanov y renonce lui-même confiant à Alexandre Ier de Russie, à maintes reprises, son refus d'accéder à la couronne de Russie.
Par un acte testamentaire, Alexandre Ier de Russie désigne Nicolas Ier de Russie, son jeune frère, comme héritier présomptif de la Couronne de Russie.
Nicolas Ier de Russie, informé par sa mère de l'existence de cet acte, refuse d'abord.
Nicolas Ier de Russie considère Constantin Pavlovitch Romanov, son aîné, comme seul héritier légitime du trône.
Mort d'Alexandre Ier de Russie
Nicolas Ier de Russie Empereur de Russie
Nicolas Ier de Russie Roi de Pologne
Nicolas Ier de Russie Grand-duc de Finlande
Alexandre Ier de Russie meurt à Taganrog le 19 novembre ou le 1er décembre 1825.
Nicolas Ier de Russie continue d'ignorer les dispositions qu'Alexandre Ier de Russie a prises.
Le 8 décembre 1825, Nicolas Ier de Russie prête serment à Constantin Pavlovitch Romanov.
Alexandre Ier de Russie est inhumé le 10 décembre 1825.
Le Conseil d'Empire se réunit. Les membres prennent connaissance des dernières volontés d'Alexandre Ier de Russie.
Ils se rendent auprès de Nicolas Ier de Russie et le supplient d'accepter la couronne de Russie. Mais il reste inébranlable dans sa décision.
Constantin Pavlovitch Romanov se trouve alors à Varsovie.
Nicolas Ier de Russie écrit une lettre à Constantin Pavlovitch Romanov en s'adressant à l'empereur et en le suppliant de ne pas abandonner la Russie.
Constantin Pavlovitch Romanov répond en refusant catégoriquement la couronne.
Il écrit :
Je vous annonce que d'ordre de feu notre maître, j'ai envoyé à ma mère une lettre qui contient mes volontés irrévocables et qui d'avance ont été sanctionnées tant par feu l'empereur que par ma mère.
Ne doutant pas que vous, qui étiez si attaché de cœur et d'âme à feu l'empereur, ne remplissiez ponctuellement ses volontés et ce qui a été fait de son consentement, je vous invite, cher frère, à vous y conformer scrupuleusement et ne doute pas que vous le fassiez et que vous n'honoriez pas la mémoire d'un frère qui vous chérissait et auquel notre pays doit la gloire et le degré d'élévation auquel il est monté.
Cependant, Constantin Pavlovitch Romanov refuse de venir à Saint-Pétersbourg proclamer publiquement sa renonciation à la couronne ou de rédiger un acte officiel d'abdication.
Nicolas Ier de Russie succède à son frère et devient Empereur de Russie, Roi de Pologne et Grand-duc de Finlande.
Frédérique-Louise-Charlotte-Wilhelmine de Hohenzollern devient impératrice de Russie.
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