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Événements contenant la ou les locutions cherchées



21 événements affichés, le premier en -450 - le dernier en 1696



Naissance d'Alcibiade

Alcibiade naît à Athènes vers 450 avant Jésus-Christ, fils de Clinias, un Eupatride, et de Dinomaché.

Dinomaché est descendante de Mégaclès, membre de la puissante famille des Alcméonides.

Il est éduqué par Périclès, son oncle et tuteur, et devient le disciple et l'ami de Socrate.

Il mène la vie de la jeunesse dorée d'Athènes, multipliant les scandales. Il est renommé pour sa grande beauté.



Alcibiade Disciple de Socrate

Alcibiade devient disciple de Socrate dès 431 avant Jésus-Christ.



Capitulation de Potidée devant Athènes

La carrière militaire d'Alcibiade commence lors du siège de Potidée.

Socrate qui y participe également sauve la vie à Alcibiade.

En 430 avant Jésus-Christ, Potidée est forcée de capituler devant Athènes.



Tentative d'invasion de l'Attique

En 425 avant Jésus-Christ, Agis II échoue dans une tentative d'invasion de l'Attique.

Agis II rencontre des difficultés en secourant Épidaure qui était sous la menace d'Argos.

Une trêve est signée avec les Argiens, vite rompue par ces derniers sur les conseils d'Alcibiade.


Attique et Béotie

Bataille de Délion

Mort d'Hippocrate

Mais le projet d'invasion de la Béotie est dénoncé par un Phocidien, Nicomaque, ce qui permet aux Béotiens d'occuper Siphes et Chéronée par l'envoi de troupes qui restent groupées avant le début des opérations athéniennes.

Les partisans de la cause athénienne ne peuvent que se résigner et ne provoquent aucun soulèvement.

À l'approche de l'hiver 424 avant Jésus-Christ, le convoi met le cap sur Siphes mais, par une incompréhensible erreur de date, se présente devant la place en avance, Hippocrate n'ayant pas encore atteint Délion.

Démosthène n'obtient aucun résultat devant son objectif.

Lorsqu'à l'hiver 424 avant Jésus-Christ, Hippocrate atteint Délion et s'y installe, les forces béotiennes ont déjà quitté Siphes et marchent sur lui.

Durant 5 jours, Hippocrate utilise l'armée pour fortifier Délion en faisant creuser un fossé autour du sanctuaire et du temple et élever un rempart fait d'un remblai de terre mêlée de pierres, briques et branches et surmonté de pieux.

L'opération arrivant à son achèvement, Hippocrate renvoie l'armée vers l'Attique, les hoplites s'arrêtant à 10 stades de Délion pour l'attendre, la majeure partie des troupes légères poursuivant vers Athènes et lui-même s'attardant au sanctuaire pour parachever les fortifications et organiser la garde.

Durant ce temps, les forces thébaines arrivent à Tanagra. S'y rassemblent les forces venues de toute la Béotie.

Apprenant que les troupes athéniennes se préparent à rentrer en Attique, de nombreux chefs béotiens souhaitent laisser partir les Athéniens qui sont à la frontière et sur le point de quitter le territoire béotien. Pagondas, béotarque thébain en charge du commandement, les exhorte à se battre.

Les ayant convaincus, Pagondas met immédiatement en marche l'armée jusqu'à une position proche des troupes athéniennes qu'il atteint dans l'après-midi et la déploie en ligne de combat, cachée de celles-ci par une colline.

La phalange de 7 000 hoplites béotiens se compose :

Seuls les Thébains sont organisés sur 25 rangs, profondeur inhabituelle et qui restera la marque de leur phalange. 1 000 cavaliers, 10 000 guerriers d'infanterie légère et 500 peltastes prolongent les ailes.

On pense que ces contingents, très importants, représentent environ les 2/3 des forces de la Béotie.

Hippocrate, apprenant l'approche thébaine, ordonne à ses hoplites de prendre leurs positions de combat et les rejoint peu après, laissant à Délion 300 cavaliers pour garder le fort et éventuellement intervenir lors du combat.

Cette force ne pourra être utilisée car les Thébains placent à proximité du sanctuaire des troupes qui la fixent dans le fort.

Hippocrate entreprend d'haranguer son armée :

Il n'a le temps que de parcourir la moitié du front quand apparaissent les Béotiens sur le haut de la colline.

Les adversaires s'avancent mais, en ce début de l'hiver, des torrents sur les côtés bloque les ailes de chaque armée et seuls les centres entrent en contact.

Toute la moitié gauche du front béotien est enfoncée et certains contingents, en particulier celui de Thespies, car leurs voisins ont reculé, se retrouvent encerclés et massacrés par les Athéniens.

L'aile droite, quant à elle, grâce à la poussée des 25 rangs thébains, fait plier l'ennemi.

Pagondas, voyant son aile gauche en difficulté, fait passer à l'abri des regards deux escadrons de cavalerie derrière la colline afin d'appuyer ce côté.

Leur apparition soudaine sur la ligne de crête déroute l'aile victorieuse athénienne qui prend peur, pensant qu'une autre armée marche sur eux.

L'aile athénienne recule puis s'enfuit, imitée par le reste de l'armée, vers Délion, Oropos ou le Parnès.

La cavalerie béotienne, appuyée par celle de Locride qui vient d'arriver sur le théâtre des opérations, se lance à la suite des fuyards et les massacre, mais la tombée de la nuit permet à la majorité de ceux-ci d'en réchapper.

Socrate et Lachès, pesamment armés, se retirent à pied avec quelques autres soldats. Alcibiade, à cheval, se tient à leurs côtés et les défend courageusement contre les ennemis, qui poursuivent les fuyards et en tuent un grand nombre.

Hippocrate trouve la mort lors des combats au côté de près de 1 000 de ses hoplites.

Les Béotiens, quant à eux, laissent près de 500 hoplites sur le terrain.

Le lendemain de la bataille, les troupes athéniennes ayant trouvé refuge à Délion ou Oropos embarquent et retournent par mer en Attique, laissant une garde dans ces postes.

Les Béotiens enlèvent leurs morts et laissent un poste de garde sur le lieu de la bataille avant de retourner à Tanagra.

Un héraut est alors envoyé aux Athéniens afin de résoudre la question de leurs morts : ils ont violé le sanctuaire, lieu sacré, en le fortifiant et en utilisant son eau réservée aux ablutions rituelles pour un usage courant, en conséquence de quoi, ils doivent quitter les lieux. C'est là la condition pour récupérer leurs morts.

Les Athéniens et les Béotiens mènent des pourparlers qui restent sans issue.

Les troupes béotiennes reçoivent le renfort de 2 000 hoplites corinthiens, d'archers et de frondeurs venus du golfe Maliaque ainsi que d'une garnison péloponnésienne en provenance de Nisée qu'elle avait évacué.

Soutenue par des Mégariens, les troupes béotiennes se décident à attaquer le camp retranché athénien dans le sanctuaire. Après plusieurs assauts infructueux, les Béotiens construisent une machine destinée à projeter des flammes et des débris incandescents vers les remparts faits en partie en bois.

Le fort est pris 16 jours après la bataille. Certains défenseurs sont tués et 200 sont faits prisonniers, mais le gros des troupes parvient à embarquer et à s'échapper.

Ayant repris la place, les Béotiens rendent leurs morts aux Athéniens sans autre condition.

Peu après, Démosthène tente un débarquement à Sicyone mais est repoussé et poursuivi sur mer où il subit quelques pertes.

Du côté spartiate, le général Brasidas secourt Mégare assiégée par les Athéniens.


Alcibiade - copie romaine d'un original grec du IVe siècle avant Jésus-Christ - musées du Capitole

Alcibiade Stratège

Alcibiade est chef des démocrates extrêmes.

Grâce à son expérience, Alcibiade est élu stratège en 420 avant Jésus-Christ.



Attaque de l'île de Milo par Athènes

En 416 avant Jésus-Christ, l'île de Milo est de nouveau attaquée par Athènes et vaincue.

Sur l'instigation d'Alcibiade, semble-t-il, les Athéniens tuent tous les hommes en âge de porter les armes et réduisent en esclavage les femmes et les enfants.

Cet épisode qui reste longtemps dans la mémoire grecque comme un grief contre Athènes, inspire à Thucydide son célèbre dialogue des Athéniens et des Méliens, exposant la Realpolitik d'Athènes.



Guerre entre Syracuse et Athènes

Expédition de Sicile

Condamnation à mort d'Alcibiade

Alcibiade à Sparte

Liaison d'Alcibiade

A son apogée, la cité Grecque de Syracuse est surnommée l'Athènes de l'Occident et devient la rivale de l'Athènes de Périclès, en Grèce.

Les Elymes de Ségeste s'opposent aux Grecs de Sélinonte et rejoignent les uns l'alliance athénienne et les autres celle de Syracuse.

En 415 avant Jésus-Christ, la ville de Ségeste se sentant menacée appelle Athènes au secours.

L'impérialisme ambitieux d'Alcibiade contribue en majeure partie à la rupture de la paix de Nicias et à l'envoi, en 415 avant Jésus-Christ, de l'expédition de Sicile, dont il est un des 3 chefs.

La mutilation des Hermai juste avant le départ de l'expédition passe pour être l'œuvre d'Alcibiade et de ses partisans. Alcibiade est aussi accusé d'avoir profané les mystères d'Éleusis.

Il est néanmoins décidé qu'Alcibiade peut s'embarquer et qu'il sera jugé plus tard.

Lorsqu' Alcibiade est convoqué à Athènes pour le procès, on lui permet de faire le voyage sur son propre vaisseau, mais Alcibiade s'échappe à Thourioi.

Alcibiade est condamné à mort en son absence, et ses biens son confisqués.

Alcibiade se rend à Sparte. Il conseille aux Spartiates d'envoyer le général Gylippe aider les Siciliens.

Il leurs conseille également d'occuper Décélie en Attique, ce qui serait une menace permanente pour Athènes.

Réfugié à Sparte vers 415 avant Jésus-Christ ou 414 avant Jésus-Christ, Alcibiade aurait une liaison avec la femme d'Agis II.



Activisme d'Alcibiade

En 412 avant Jésus-Christ, Alcibiade part en Ionie et, avec une armée spartiate. Alcibiade fomente une révolte contre Athènes, d'abord à Chios, et ensuite dans d'autres cités, mais les Spartiates ne tardent pas à se méfier de lui.

Alcibiade entreprend des négociations avec Tissapherne, le satrape perse qui, extraordinairement, ne semble soutenir ni Athènes, ni Sparte.



Alcibiade Général de la flotte athénienne à Samos

Alcibiade a désormais très envie de revenir à Athènes. Après des mois de diplomatie délicate, la le fait général de la flotte athénienne à Samos pendant l'été 411 avant Jésus-Christ. Alcibiade dirige alors les opérations militaires.



Lysandre Navarque de Sparte

Lysandre est le fils d'un nommé Aristocritos.

Selon Plutarque, Lysandre appartient à la lignée des Héraclides mais sa famille est pauvre.

Lysandre parvient à se hisser dans les sphères du pouvoir. En 407 avant Jésus-Christ, il est nommé navarque, c'est-à-dire commandant de la flotte spartiate.

Lysandre est envoyé à Éphèse, où il s'efforce de remettre à niveau la flotte.

Là, Lysandre noue des liens avec Cyrus le Jeune, fils cadet du Grand Roi Darius II.

Habilement, Lysandre se plaint du satrape Tissapherne, ennemi personnel de Cyrus, l'accusant de s'être laissé circonvenir par Alcibiade.

Cyrus le Jeune accorde à Lysandre alors d'amples subsides, de l'ordre de 10 000 dariques, soit 200 000 drachmes. Cela lui permet d'augmenter la solde des marins, qui passe de 3 à 4 oboles. Lysandre peut non seulement recruter sans problèmes, mais aussi débaucher les équipages ennemis.



Rappel d'Alcibiade

En 407 avant Jésus-Christ, le régime démocratique restauré à Athènes rappelle Alcibiade, espérant trouver en lui un capitaine capable et un moyen d'alliance avec les Perses.



Bataille de Notion

Alcibiade n'est élu stratège ni pour 406 avant Jésus-Christ et ni pour 405 avant Jésus-Christ.

En 406 avant Jésus-Christ, Antiochos, qu'Alcibiade a laissé maître de la flotte athénienne, engage le combat avec Lysandre.

La flotte grecque est défaite à la bataille de Notion ce qui fait perdre son prestige à Alcibiade.

Lysandre remporte la victoire et prend 15 trières ennemies.

Alcibiade se retire en Chersonèse de Thrace.



Callicratidas Navarque de la flotte de Sparte

Bataille sur le rivage d'Aigos Potamos

La navarchie ne durant qu'un an, Lysandre est ensuite remplacé par Callicratidas qui, moins doué pour la diplomatie, déplaît à Cyrus le Jeune et n'obtient pas d'aides de sa part.

Lysandre se porte alors vers l'Hellespont, dans le but de couper l'approvisionnement en blé d'Athènes, et attaque Lampsaque.

La flotte athénienne, forte de 180 trières, contrôle les détroits pour assurer l'acheminement des blés de la mer noire vers Athènes, toutes les autres sources d'approvisionnement de la ville étant perdues à ce stade de la guerre.

Devant la différence des forces navales en présence, Lysandre choisit la ruse, et réussit à attirer les Athéniens à terre, où la supériorité terrestre spartiate lui donne la victoire, sur le rivage d'Aigos Potamos.

Les stratèges athéniens, malgré les conseils que leurs donne Alcibiade, tombent dans le piège.

Leur flotte est anéantie. Plus de 3 000 hommes sont faits prisonniers. La route du blé est coupée. La victoire spartiate dans guerre du Péloponnèse n'est plus l'affaire que de quelque mois.

Battu en 405 avant Jésus-Christ à Aigos Potamos, Conon rassemble quelques vaisseaux et s'enfuit à Chypre auprès du roi Évagoras.


Mort d'Alcibiade - Michele de Napoli - vers 1839

Mort d'Alcibiade

Alcibiade meurt à Melissa en Phrygie en 404 avant Jésus-Christ, assassiné à l'instigation de Lysandre.



Mort d'Agis II

Agésilas II Roi de Sparte

Agis II meurt en 399 avant Jésus-Christ ou en 398 avant Jésus-Christ.

Agésilas II, son frère, prend prétexte de la liaison supposée d'Alcibiade avec la femme d'Agis II pour évincer son neveu Léotychidès qu'il fait déclarer bâtard. Agésilas II reçoit l'appui de Lysandre.

Agésilas II devient Roi Eurypontide de Sparte.



Mariage de Casimir de Brandebourg-Kulmbach avec Suzanne II de Bavière

Casimir de Brandebourg-Kulmbach épouse le 25 août 1518 Suzanne II de Bavière, fille d'Albert IV de Bavière et de Cunégonde d'Autriche.

Leurs enfants sont :



Naissance d'Albert II Alcibiade de Brandebourg-Culmbach

Albert II Alcibiade de Brandebourg-Culmbach naît en 1522, fils de Casimir de Brandebourg-Kulmbach et de Suzanne II de Bavière.



Mise au ban d'Albert II Alcibiade de Brandebourg-Culmbach

Une mise au ban est prononcée contre Albert II Alcibiade de Brandebourg-Culmbach en 1554.

Cunégonde de Brandebourg-Culmbach l'héberge dans sa résidence à Pforzheim.



Mort d'Albert II Alcibiade de Brandebourg-Culmbach

Albert II Alcibiade de Brandebourg-Culmbach meurt à Pforzheim en 1557.



Naissance de Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis

Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, surnommé l'Alcibiade français, naît à Paris le 13 mars 1696, fils d'Armand-Jean de Vignerot du Plessis (1629-1715) et d'Anne-Marguerite d'Acigné.

Il est arrière-petit-neveu du cardinal de Richelieu.

Il est le filleul de Louis XIV et de Marie-Adélaïde de Savoie, Duchesse de Bourgogne.


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