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5 événements affichés, le premier en 1646 - le dernier en 1730



Naissance d'Alain Emmanuel de Coëtlogon

Alain Emmanuel de Coëtlogon naît en 1646.


Coupe du brûlot anglais lancé sur Saint-Malo

Raid sur Saint-Malo

Le 26 novembre 1693, une flotte anglo-hollandaise de 30 à 40 voiles apparaît au large du cap Fréhel.

Après avoir bombardé le fort La Latte et l'archipel des Ébihens, elle vient mouiller devant Saint-Malo.

Cette flotte comprend :

Cette flotte est commandée par :

Le 27 novembre 1693, les Anglais paraissent à la pointe du jour et s'emparent du fort de la Conchée, encore inachevé.

Ils font prisonniers 30 ou 40 maçons qui travaillent alors sur l'édifice et brûlent une remise dans laquelle ces derniers rangent leurs outils.

Des bombes sont tirées par les Français depuis le fort Royal et la ville, empêchant la flotte de s'approcher comme elle avait pu le faire la veille.

Un des boulets coupe le mât d'une galiote alors qu'un autre fracasse la proue d'une seconde.

Les tirs anglais reprennent à 21 h (seules 22 bombes sont tirées).

Les tirs anglais reprennent à nouveau à 5 h le 28 novembre 1693.

Les dégâts causés par ces bombardements sont minimes… sur les 50 à 60 bombes tirées au petit matin, seule une vingtaine atteint la ville.

Une maison est touchée, sans prendre feu, quelques toitures sont endommagées et des vitres brisées.

Le 28 novembre 1693 au matin, le navire corsaire malouin Le Maupertuis, paraît à la pointe du cap Fréhel avec une prise hollandaise L'Isabelle, de 300 tonneaux et 21 canons.

L'escadre anglaise tente, en arborant le pavillon blanc, couleur du pavillon français, d'arraisonner le malouin qui parvient à s'échapper en abandonnant malgré tout sa prise, qui est moins bonne marcheuse.

Le 28 novembre 1693, Charles d'Albert d'Ailly, gouverneur de Bretagne, et M. l'Intendant arrivent à Saint-Malo accompagnés de plusieurs membres de la noblesse afin d'organiser la défense de la ville.

Deux chefs d'escadre, Alain Emmanuel de Coëtlogon et le marquis d'Infreville, qui se trouvent à proximité de Saint-Malo se rendent également sur place accompagnés d'une vingtaine d'officiers, la plupart capitaines de vaisseau.

Un grand nombre de canonniers et d'officiers d'artillerie sont également appelés en renfort par Charles d'Albert d'Ailly.

Le 28 novembre 1693, les Anglais débarquent sur l'île de Cézembre sur laquelle il ne reste, dans le monastère, qu'un père et deux frères récollets, les autres s'étant réfugiés à Saint-Servan.

Le soir, Charles Henri de Sainte-Maure est envoyé en reconnaissance à bord d'une chaloupe et s'approche très près de la flotte ennemie.

Pendant la nuit du 28 novembre 1693, plusieurs chaloupes anglaises viennent reconnaître les rochers entourant la ville.

Le 29 novembre 1693, vers 6 h, commence un bombardement inoffensif pour la cité.

Les Anglais bombardent le Fort Royal.

À la nuit tombée, ils lancent la machine infernale, laquelle doit aller se cramponner au mur de la ville, près du château, et renverser, incendier par son explosion toute la cité.

L'objectif défini par Guillaume III d'Orange-Nassau est la Tour Bidouane qui sert alors de poudrière à Saint-Malo.

Ce navire arrive sans obstacle jusqu'à cinquante pas de la muraille, sans que personne ne le voit ni n'essaye de l'arrêter.

Mais tandis qu'il longe la ligne des roches qui va du Fort Royal au Fort de la Reine, un violent coup de vent d'ouest s'abat sur le navire et le précipite sur un écueil, nommé par la suite les roches aux Anglais ou le Rocher de Gros Malo à l'ouest de la ville fortifiée, et s'ouvre par le fond.

Pressé par la circonstance, l'ingénieur y met le feu.

L'effet est loin d'être complet, parce que les poudres ont commencé à se mouiller, et que, le brûlot est incliné vers le large, les carcasses ne tombent pas sur la ville.

Le feu mis avec précipitation produit une explosion épouvantable, les maisons en sont secouées à 2 lieues à la ronde, tout le ciel pendant quelques minutes flambe comme une monstrueuse fournaise.

Une pluie de projectiles tombe sur la ville.

Les dégâts matériels sont importants, toutes les vitres de la ville volent en éclats et les ardoises de 300 maisons sont arrachées, mais pas un mur n'est renversé, et pas un homme tué.

Seul le cabestan, pesant 2 milliers, est lancé dans la place, et écrase une maison.

Les seules victimes sur terre sont un chat et deux chiens.

Une rue est appelée Rue du Chat qui Danse dans la vieille ville de Saint-Malo en référence à cet épisode et à l'unique chat qui aurait reçu une braise sur la queue après l'explosion du brûlot.

Les Anglais ont 5 ou 6 morts à déplorer : les hommes chargés de conduire la machine infernale, qui n'ont pu s'enfuir à temps et dont la chaloupe a sombré sous les montagnes d'eau soulevées par l'explosion.

Malgré l'échec du plan initial, des dommages considérables sont infligés et les forces commandées par John Benbow s'emparent du fort de La Conchée, emportant l'artillerie et les prisonniers à Guernesey.

John Benbow, insatisfait du résultat de la campagne, fait passer le capitaine Henry Tourville en cour martiale, l'accusant de couardise pour n'avoir pas amené ses navires plus près de Saint-Malo.

Ce dernier n'est cependant pas condamné, et il s'avère que ses mortiers étaient défectueux.



Mort d'Alain Emmanuel de Coëtlogon

Charles Henri de Sainte-Maure Vice-amiral de la flotte du Levant

Alain Emmanuel de Coëtlogon meurt à Paris le 6 juin 1730.

Charles Henri de Sainte-Maure remplace Alain Emmanuel de Coëtlogon et est promu Vice-amiral de la flotte du Levant, basée à Toulon, le 8 juin 1730.

Charles Henri de Sainte-Maure ne prend plus la mer.



Alain Emmanuel de Coëtlogon Maréchal de France

Alain Emmanuel de Coëtlogon, Marquis de Coëtlogon, est fait Maréchal de France en 1730 par Louis XV.



Mort d'Alain Emmanuel de Coëtlogon

Alain Emmanuel de Coëtlogon meurt en 1730.


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