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Événements contenant la ou les locutions cherchées
9 événements affichés, le premier en 1705 - le dernier en 1769
Mariage de Jean-Aymard Ier de Nicolaï avec Françoise-Élisabeth de Lamoignon
Jean-Aymard Ier de Nicolaï est veuf de Marie Catherine Le Camus.
Jean-Aymard Ier de Nicolaï épouse à Paris le 25 novembre 1705 Françoise-Élisabeth Lamoignon (1678-1733). Leurs enfants sont :
Naissance d'Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï
Aymard-Chrestien ou Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï ou Nicolay naît à Paris le 23 janvier 1721, fils de Jean-Aymard Ier de Nicolaï et de Françoise-Élisabeth Lamoignon.
Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï chanoine de Paris
Destiné à l'Église, Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï est chanoine de Paris en 1739.
Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï Premier aumônier de Marie-Josèphe de Saxe
Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï Agent général du clergé
Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï est nommé premier aumônier de Marie-Josèphe de Saxe, la dauphine, en 1745.
Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï est agent général du clergé de 1745 à 1750.
Présentation de Jeanne-Antoinette Poisson à la cour
Le 14 septembre 1745, Jeanne-Antoinette Poisson est officiellement présentée à la cour.
Louis-Ferdinand de France et Marie-Thérèse-Raphaëlle d'Espagne font front commun contre la nouvelle favorite.
La reine, appuyée par les milieux dévots, presse le roi de faire cesser cette relation.
Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï et Christophe de Beaumont, l'archevêque de Paris, sont considérés comme guides spirituels du clan des dévots.
Anne-Henriette de France, Marie-Adélaïde de France et Louis-Ferdinand de France forment un groupe uni qui, par amour pour leur mère, s'oppose à Jeanne-Antoinette Poisson, qu'ils appellent en privée "Maman Putain".
Les milieux dévots et les milieux aristocratiques conservateurs qui craignent l'influence grandissante de la bourgeoisie dans la société, concentrent leurs attaques sur la nouvelle maîtresse du roi. Elle a contre elle d'appartenir au Tiers-État.
Bourgeoise proche des milieux financiers, elle est aussi attaquée par le peuple qui hait ce monde de la finance qui l'exploite...
Les maîtresses officielles de Louis XIV, et celles de Louis XV jusqu'à présent, choisies dans les hautes sphères de l'aristocratie, avaient été d'autant plus tolérées qu'elles n'exerçaient aucune influence sur le gouvernement, à l'exception de Françoise d'Aubigné.
Parurent bientôt des chansons et des pamphlets injurieux appelés Poissonades, par allusion aux Mazarinades du siècle précédent. Par exemple :
Fille de sangsue et sangsue elle même
Poisson d'une arrogance extrême
Étale en ce château sans crainte et sans effroi
La substance du peuple et la honte du Roi
Jeanne-Antoinette Poisson est trop ambitieuse pour accepter dans l'entourage de Louis XV un prince du sang investi de missions importantes au service des stratégies européennes de la France.
Elle n'aura de cesse de diminuer l'influence de Louis-François Ier de Bourbon-Conti sur le Roi, ce qui est d'autant plus efficace qu'elle sait le Roi hésitant à accorder son entière confiance au prince.
Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï Évêque de Verdun
Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï est nommé Comte et Évêque de Verdun en 1754.
Dans la querelle lié au jansénisme, Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï soutient la politique papale et cherche à faire appliquer la bulle Unigenitus dans son diocèse.
Suppression des Jésuites en France
Condamnation de l'ordre des jésuites
Sous la direction de l'abbé Chauvin, le 17 avril 1762, la constitution de l'ordre est épluchée par le parlement.
On met en exergue des écrits de théologiens jésuites, afin de les accuser d'enseigner toutes sortes d'erreurs et de considérations immorales.
Jean-Aymard II de Nicolaï et Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï, Évêque de Verdun, font les plus grands efforts pour empêcher la suppression de l'ordre des jésuites.
Le 2 août 1762, le Parlement supprime les Jésuites en France, en imposant des conditions inacceptables à chacune de leurs demandes de rester dans le pays.
Le 6 août 1762, un arrêt ordonne la dissolution de l'ordre, mais un délai de 8 mois leur est accordé par Louis XV.
Clément Charles François de L'Averdy se rend populaire grâce à sa lutte contre les Jésuites.
Mort de Louis-Ferdinand de France Dauphin de France
Louis-Ferdinand de France confie à Jean-Aymard II de Nicolaï ses instructions secrètes qui ne devront être soumises à Louis XVI, son fils, que le jour ou ce dernier montera sur le trône.
Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï est si proche de Louis-Ferdinand de France et de Marie-Josèphe de Saxe que la cour pense qu'il serait nommé Premier ministre à l'avènement du prince.
Dans son testament, Louis-Ferdinand de France recommande à Louis XVI, la famille de Nicolaï qui a été de tout temps fidèle et dévouée à la nôtre.
Paul d'Albert de Luynes est ami de Louis-Ferdinand de France.
Il l'assiste dans ses derniers moments.
Louis-Ferdinand de France, Dauphin de France, meurt au château de Fontainebleau le 20 décembre 1765, de la tuberculose.
Il est inhumé dans la cathédrale Saint-Étienne à Sens.
Sa vie morale irréprochable édifie, Louis XV, son père.
Le bruit court qu'Étienne-François de Choiseul l'a fait empoisonner.
Louis XVI devient alors l'héritier au trône de France et devient le Dauphin.
Mort d'Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï
Aimar-Chrétien-François-Michel de Nicolaï meurt le 9 décembre 1769.
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