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Événements contenant la ou les locutions cherchées



23 événements affichés, le premier en 1802 - le dernier en 1869



Naissance d'Adolphe Jean Casimir Niel

Adolphe Jean Casimir Niel naît à Muret en Haute-Garonne le 12 vendémiaire de l'an XI doit le 4 octobre 1802, fils de Joseph Niel.

Joseph Niel, son père, est avocat au parlement de Toulouse.



Adolphe Jean Casimir Niel à l'École polytechnique

Adolphe Jean Casimir Niel, brillant élève, est admis en 1821 à l'École polytechnique.



Adolphe Jean Casimir Niel à école d'application de Metz

Adolphe Jean Casimir Niel intègre l'école d'application de Metz en 1823.



Adolphe Jean Casimir Niel Lieutenant

Adolphe Jean Casimir Niel est nommé Lieutenant en 1827.



Adolphe Jean Casimir Niel Capitaine

Adolphe Jean Casimir Niel est promu capitaine en 1835.


Expédition de Constantine de 1836

Expédition de Constantine de 1836

En novembre 1836, en Algérie, une grande expédition de l'armée française est résolue contre Ahmed Bey. Il s'agit de conquérir Constantine.

Bertrand de Clauzel doit commander l'armée.

Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans doit prend part aux fatigues, aux dangers et à la gloire de l'expédition.

Adolphe Jean Casimir Niel s'embarquepour l'Afrique en tant qu'attaché à l'état-major du génie du corps expéditionnaire.

Le 8 novembre 1836, la brigade d'avant-garde commandée par Alexandre Gaulthier de Rigny reçoit ordre d'aller prendre position à Ghelma.

Cette brigade, composée au départ de 2 970 hommes, se trouve réduite à 1 800 devant Constantine parce que Bertrand de Clauzel garde près de lui les troupes du Bey et deux compagnies du génie.

L'armée proprement dite, forte d'environ 7 000 hommes, part de Bône le 13 novembre 1836

Le 18 novembre 1836, elle franchit le col de Râs-el-Akba.

Après un campement à Raz-Oued-Zenati, l'armée française subit des conditions climatiques difficiles.

L'armée est parvenue dans des régions très élevées. Pendant la nuit, la pluie, la neige et la grêle tombent avec tant d'abondance et de continuité, que les soldats, au bivouac, sont exposés à toutes les rigueurs d'un hiver de la Russie. Les terres, entièrement défoncées, rappelaient les boues de la Pologne.

L'armée se met toutefois en marche le 20 novembre 1836, et parvient, à l'exception des bagages et d'une arrière-garde, au monument de Constantin, où elle est obligée de s'arrêter.

Plusieurs hommes ont les pieds gelés. D'autres périssent pendant la nuit, car depuis Raz-el-Akba on ne trouve plus de bois.

On double et triple les attelages pour amener les bagages.

Le 21 novembre 1836, l'armée française franchit, le Bou-Merzoug, un des affluents de l'Oued Rhummel et prend position sous les murs de Constantine.

La ville est défendue un ravin de 60 mètres de largeur, d'une immense profondeur, et au fond duquel coule l'Oued-Rammel.

Constantine présente pour escarpe et contrescarpe un roc taillé à pic, inattaquable par la mine comme par le boulet.

Le plateau de Mansourah communique avec la ville par un pont très étroit et aboutissant à une double porte très forte et bien défendue par les feux de mousqueterie des maisons et des jardins qui l'environnent.

Bertrand de Clauzel occupe le plateau de Mansourah avec Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans et les troupes du général Trézel.

Alexandre Gaulthier de Rigny a ordre de s'emparer des mamelons de Koudiat-Aty, d'occuper les marabouts et les cimetières en face de la porte Ez-Rabahah et de bloquer cette porte.

Il était cependant impossible pour l'armée française de conduire sur ce point, le seul attaquable, l'artillerie de campagne.

Le bey Ahmed a craint de s'enfermer dans Constantine. Il en a confié la défense à son lieutenant Ben Haïssa, et a introduit dans la ville 1 500 berbères, chaouis et kabyles et arabes bien déterminés à la défendre.

La brigade d'avant-garde française se porte sur les hauteurs qui sont successivement enlevées.

Bertrand de Clauzel fait diriger le feu de l'artillerie contre la porte El-Cantara.

Le 22 novembre 1836, la brigade d'avant-garde française soutient un combat contre les musulmans sortis par celle des portes que l'armée ne pouvait bloquer, puisqu'elle ne comptait plus que 3 000 hommes sous les armes.

Le temps continue à être affreux : la neige tombe à gros flocons, le vent est glacial et enfin munitions et vivres sont épuisés.

Le 23 novembre 1836, une nouvelle attaque contre les Français est repoussée.

Deux attaques simultanées contre les Français, dans la nuit du 23 au 24 novembre 1836, n'ont pas de succès.

Beaucoup d'hommes sont mis hors de combat.

Le 24 novembre 1836, Bertrand de Clauzel ordonne la retraite.

La garnison entière et une multitude de cavaliers attaquent l'arrière-garde avec acharnement dont le commandant Changarnier, du 2e léger.

Entouré d'ennemis, il forme son bataillon en carré et, au moment d'une terrible attaque, fait ouvrir un feu de deux rangs à bout portant, qui couvre d'hommes et de chevaux trois faces du carré.

Alexandre Gaulthier de Rigny prend le commandement de l'arrière-garde qui a beaucoup à souffrir de la poursuite de l'ennemi bien qu'il fasse plusieurs fois prier Bertrand de Clauzel de ralentir la marche du corps principal, pour la sûreté des troupes qu'il commande.

Alexandre Gaulthier de Rigny est suspendu le 26 novembre 1836 et mis aux arrêts pour les termes vifs employés dans cette demande.

Le 26 novembre 1836, l'armée française campe à Sidi Tamtam.

Le 27 novembre 1836, la sanction contre Alexandre Gaulthier de Rigny est levée.

Le 27 novembre 1836, l'armée passe le défilé difficile qui conduit au col de Ras el Akba, et les musulmans abandonnent la poursuite.

Le 28 novembre 1836, l'armée atteint Guelma où elle laisse ses malades.

Le 29 novembre 1836, parait un ordre du jour offensant pour Alexandre Gaulthier de Rigny qui s'empresse de s'en plaindre au ministre de la guerre en le priant de faire examiner sa conduite par un conseil de guerre. Cette lettre ne parviendra pas au ministre.

Le 1er décembre 1836, l'armée française est de retour à Bône : elle a eu dans cette expédition 453 morts ou égarés et 304 blessés.


Obsèques de Charles-Marie Denys de Damrémont devant Constantine - par Édouard Detaille Sylvain Charles de Valée

Expédition de Constantine de 1837

Mort de Charles-Marie Denys de Damrémont

Sylvain Charles de Valée Maréchal de France

Le 12 février 1837, Louis-Philippe Ier de France nomme Charles-Marie Denys de Damrémont gouverneur général des possessions françaises dans le nord de l'Afrique.

Constantine est encore aux mains d'Ahmed Bey.

À ce moment la monarchie de Juillet est consolidée et la prospérité économique est rétablie.

Louis-Philippe Ier de France envisage une dissolution de la Chambre des députés.

Il cherche à obtenir un meilleur résultat aux élections en offrant au pays un peu de gloire militaire et en vengeant l'échec de l'expédition de Constantine de 1836.

Louis-Philippe Ier de France et Louis-Mathieu Molé, le chef de son gouvernement, décident de lancer une nouvelle Expédition de Constantine par à l'été 1837.

La préparation de l'expédition est l'occasion, à fin août 1837, d'une vive rivalité entre les deux fils aînés de Louis-Philippe Ier de France :

qui se disputent l'honneur d'y participer.

Le premier estime qu'en tant qu'aîné, le premier rôle lui revient de droit, tandis que le second, qui a participé à l'expédition infructueuse de l'an passé, tient absolument à venger cette humiliation.

Ferdinand-Philippe d'Orléans s'incline.

L'armée se réunit dans le camp de Merdjez-Hammar, établi sur les bords de la Seybouse, en avant de Ghelma, à moitié chemin de Bône à Constantine.

Placée sous les ordres de Charles-Marie Denys de Damrémont elle a pour chef d'état-major :

Le tout ne comprend pas plus de 7 000 hommes.

Patrice de Mac-Mahon se distingue lors de ce siège de Constantine.

En 1837, à bord du vaisseau l'Hercule, François Ferdinand d'Orléans se rend à Gibraltar, à Tanger, à Ténériffe.

Il débarque à Bône en octobre 1837, et se met en route en toute hâte pour rejoindre l'armée qui marche contre Constantine.

Un témoin oculaire allemand qui sert l'armée en volontaire donne le récit de cette expédition.

L'armée française part de Bône le 1er octobre 1837 ; elle sort du camp de Merdjez-Hammar pour marcher sur Constantine..

Les deux premières brigades bivouaquentsur les hauteurs de Rez-el-Akba.

Le 2 octobre 1837, l'armée campe auprès du marabout de Sidi-Tamtam.

Les troisième et quatrième brigades, commandées par le général Rulhières et le colonel Combes, se tiennent une demi-journée en arrière pour protéger le convoi qui, avec sa multitude de voitures et de mulets, occupedeux lieues de route.

Le 3 octobre 1837, l'armée campe auprès de Ouad-el-Aria.

Depuis Rez-el-Akba, l'armée française marche dans un pays très-élevé, dont les vallées mêmes sont au moins à 1 500 pieds au-dessus du niveau de la mer.

La marche des soldats français jusqu'à Constantine dura près de 6 jours, quoique cette ville ne soit éloignée que de 19 lieues de Merdjez-el-Hammar et de 41 lieues de Bone.

Dès qu'il fait assez jour pour distinguer la route, l'avant-garde française se met en marche.

Tous les corps suivent dans l'ordre prescrit.

L'artillerie et l'immense convoi se traînent ensuite, puis viennent la troisième et la quatrième brigade.

Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans passe la Seybousse à la tête de 3 brigades.

L'armée prend position sous les murs de la ville le 6 octobre 1837.

Sans perdre un instant les batteries de brèche sont établies.

Le 10 octobre 1837, toutes les pièces de 24 sont placées sur la colline.

Le 11 octobre 1837 les forces françaises commencent à lancer leurs boulets contre les murs, entre les portes Bal-el-Oued et Bab-el-Decheddid.

Charles-Marie Denys de Damrémont, Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans et le général Perregaux, se rendent de Mansourah à Coudiat-Aty pour observer les effets produits par les batteries de brèche.

La communication entre ces deux positions n'a jamais été interrompue, mais le passage du Rummel est toujours dangereux.

300 Arabes environ campent sur les hauteurs auprès de l'aqueduc colossal des Romains ; leur quartier général est à une petite demi-lieue au sud de Coudiat-Aty.

Ces derniers s'approchent quelquefois des tirailleurs français jusqu'à une demi-portée de fusil.

Dans la matinée du le 12 octobre 1837, la brèche est devenue large.

Vers huit heures, Charles-Marie Denys de Damrémont fait cesser le feu parce qu'il attenda le retour d'un parlementaire envoyé dans la ville pour sommer les habitants de se rendre.

Charles-Marie Denys de Damrémont meurt le 12 octobre 1837 mortellement touché par un boulet alors qu'il se rendait à la batterie de brèche

Il est inhumé à l'hôtel des Invalides.

Lors de sa messe funéraire, est joué pour la première fois le Requiem de Berlioz.

Un conseil de guerre est convoqué et le commandement de l'armée est confié à Sylvain Charles de Valée.

Il est opposé au système de négociations et de traités que les français ont adopté depuis quelque temps.

Sylvain Charles de Valée donne sur-le-champ l'ordre de doubler le nombre et la célérité des coups.

Le 13 octobre 1837 au matin, la première colonne d'attaque française est formée par :

La seconde colonne d'assaut se compose :

Le colonel Combe, qui la commande, arrive devant la brèche au moment où les Zouaves demandent des échelles.

La ville de Constantine a encore au moment de l'assaut 6 000 défenseurs.

Les habitants continuent quelque temps encore leur résistance dans les rues, pour s'assurer la retraite vers la Kasbah et une issue hors la ville.

Vers 9 heures, le drapeau tricolore remplace sur le rocher le drapeau rouge.

Adolphe Jean Casimir Niel se distingue lors de la prise de la ville.

Cependant, le mauvais temps et la difficulté des routes retardent François Ferdinand d'Orléans, et il n'arrive que le 17 octobre 1837 alors que le drapeau français flotte déjà sur les murs de la ville.

Le ministre de la Guerre félicite Adolphe Jean Casimir Niel le 26 octobre 1837 après le rapport qu'a fait Sylvain Charles de Valée.

L'armée française reste à Constantine jusqu'à fin novembre 1837.

Sylvain Charles de Valée laisse alors une garnison sous les ordres du général Bernelle et revient à Bône avec Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans.

Il y reçoit la nouvelle de sa promotion.

Sylvain Charles de Valée, Comte de Valée, est fait Maréchal de France le 11 novembre 1837 par Louis-Philippe Ier de France.

Avec le regret d'avoir manqué une occasion d'acquérir de la gloire, François Ferdinand d'Orléans reprend la mer, explore les côtes du Sénégal et visite Gorée.

François Ferdinand d'Orléans fait également plusieurs excursions à l'intérieur du continent noir, où il rend visite à quelques chefs de tribus.

Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans revient ensuite en France par Gibraltar et l'Atlantique.

Sur le chemin de retour, Louis Charles Philippe Raphaël d'Orléans se blesse au bras, ce qui ne l'empêche pas d'assister à l'ouverture des Chambres, le 18 décembre 1837.



Mariage d'Adolphe Jean Casimir Niel avec Clémence Maillères

Adolphe Jean Casimir Niel épouse à l'église Saint-Laurent à Paris en 1843 Clémence Maillères, fille d'un receveur des douanes. Leurs enfants sont :



Adolphe Jean Casimir Niel Colonel

Adolphe Jean Casimir Niel est nommé Colonel en 1846.



Proclamation de la république romaine

Prise de Civita-Vecchia

Prise de Rome

Nicolas-Charles-Victor Oudinot Grand officier de la Légion d'honneur

Un gouvernement républicain s'est installé à Rome et en a chassé le pouvoir pontifical de Pie IX.

Une expédition française part de Marseille le 18 avril 1849, sous le commandement de Nicolas-Charles-Victor Oudinot,

Adolphe Jean Casimir Niel y participe avec le titre de chef d'état-major du génie.

Le corps expéditionnaire français débarque le 24 ou le 25 avril 1849 à Civita-Vecchia et occupe la ville sans coup férir.

Le 30 avril 1849, 6 000 des soldats français se présentent devant Rome, et rencontrent sous ses murs une résistance imprévue, essuyant de nombreux coups de canon.

200 hommes du 20e de ligne emportés par leur ardeur entrent par la porte Saint-Pancrace et sont faits prisonniers.

Un repli stratégique est ordonné pour instaurer un siège efficace.

Il se replie à Civita-vecchia et demande des renforts.

Un second corps expéditionnaire français arrive fort de plus de 30 000 soldats et de puissants moyens de siège aux ordres de Nicolas-Charles-Victor Oudinot

La première attaque contre les fortifications a lieu le 3 juin 1849 à l'aube.

Les opérations se continuent pendant tout le mois avec d'autant plus de lenteur que Nicolas-Charles-Victor Oudinot, pour ménager les monuments, dirige les attaques du côté où ceux-ci sont moins exposés au feu des batteries françaises.

Le 28 juin 1849, un vigoureux combat d'artillerie ouvre une brèche qui devient praticable le lendemain.

Après deux assauts livrés, la municipalité romaine se présente le 30 juin 1849 au soir au quartier général, demandant une capitulation.

Les termes de cette capitulation sont débattus le 1er et le 2 juillet 1849.

Le 2 juillet 1849 au soir, l'assemblée constituante de la République romaine approuve la reddition de la ville et renonce à fixer des conditions et ouvre ses portes.

Le 3 juillet 1849, Nicolas-Charles-Victor Oudinot entre vainqueur dans Rome.

Le 5 juillet 1849, Nicolas-Charles-Victor Oudinot prend possession du Château Saint-Ange.

La modération des exigences de Nicolas-Charles-Victor Oudinot provient d'un profond agrément des consignes de Napoléon III, soucieux par bonne politique de ménager en France les partisans de l'ordre ultramontain et les tenants démocrates d'une république autoritaire.

L'aide française à Pie IX s'inscrit dans ce cadre.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot est promu Grand officier de la Légion d'honneur le 12 juillet 1849.

Adolphe Jean Casimir Niel porte les clés de Rome au Pape Pie IX réfugié à Gaeta.

Le 17 juillet 1849, Nicolas-Charles-Victor Oudinot rend la ville au pape Pie IX après lui avoir réitéré les mesures de tempérances dont il a fait preuve au cours de son parcours militaire.

Mais une impitoyable répression s'abat sur la ville sainte terrorisée.

Napoléon III informé immédiatement par Nicolas-Charles-Victor Oudinot dénonce les excès romains, en particulier dans une lettre au colonel Ney divulguée opportunément à la presse.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot découvrant l'hypocrisie du pardon politique du saint Père revient en France avec un dégoût chrétien alors que Napoléon III accentue son virage libéral au moment où les forces réactionnaires, tant autrichiennes en Italie que russes en Pologne ou austro-russes en Hongrie, l'emportent avec morgue.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot aurait pu obtenir par cette mission apparemment facile, mais délicate et prudemment menée son bâton de maréchal.

Nicolas-Charles-Victor Oudinot, rentré en France peu après cette expédition, revient reprendre sa place à l'Assemblée législative.



Adolphe Jean Casimir Niel Général de brigade

Adolphe Jean Casimir Niel est promu général de brigade.



Adolphe Jean Casimir Niel Général de division

Adolphe Jean Casimir Niel devient Général de division en 1853.


Louis Achille Baraguey d'Hilliers

Prise de la forteresse de Bamarsund dans l'île d'Aland

Achille Baraguey d'Hilliers Maréchal de France

Rappelé en France, Achille Baraguey d'Hilliers reçoit, lors de la guerre de Crimée, le commandement du corps expéditionnaire de la Baltique.

Adolphe Jean Casimir Niel est commandant en second de l'escadre.

Achille Baraguey d'Hilliers s'empare de la forteresse de Bamarsund ou Bomarsund dans l'île d'Aland le 16 août 1854, bloquant ainsi la flotte de Nicolas Ier de Russie à Cronstadt.

À la suite de cette modeste victoire, Achille Baraguey d'Hilliers, 2e comte Baraguey d'Hilliers, est fait Maréchal de France le 28 août 1854 par Napoléon III.


Bataille de l'Alma

Bataille de l'Alma

Sébastopol est le port d'attache de la Marine impériale russe sur la mer Noire. Cette flotte menace la Méditerranée.

Avant que Sébastopol ne soit encerclée, l'armée impériale russe et le prince Alexandre Menchikov, son commandant, parviennent à s'échapper.

L'importance stratégique de Sébastopol n'est pas évidente. C'est Nicolas Ier de Russie qui décide seul de défendre cet arsenal jusqu'au bout.

Les ressources russes, limitées, opèrent en faveur des Alliés.

La mer apporte aux assiégeants tout ce dont ils ont besoin, alors que les routes du désert du sud de la Russie sont jonchées de corps d'hommes et de chevaux qui sont morts avant d'arriver à Sébastopol.

Adolphe Jean Casimir Niel dirige l'investissement de Sébastopol de 1854 à 1855. Cette mission lui vaudra d'être nommé commandant en chef du génie de l'armée d'Orient.

Le 14 septembre 1854, les troupes alliées : britanniques, françaises et sardes débarquent leurs troupes à Eupatoria.

À Sébastopol, Alexandre Menchikov, aussitôt informé, rassemble le maximum d'unités éparpillées en Crimée.

Alexandre Menchikov décide de livrer bataille sur l'Alma, où ses troupes se trouveront en surplomb des forces adverses.

Alexandre Menchikov aligne 40 000 hommes soit 42 bataillons et demi, 16 escadrons de cavalerie, 11 sotnias de cosaques et une centaine de pièces d'artillerie.

En face se trouvent les forces franco-britanno-turques d'Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud et de Lord Raglan:

La flotte tient la côte.

Dans l'après-midi du 19 septembre 1854, quelques accrochages ont lieu entre Russes et Britanniques pour tâter la résistance des alliées.

Les troupes alliées ne sont cependant pas toutes rassemblées. Certaines unités britanniques arriveront encore dans la nuit.

Le 20 septembre 1854, les armées franco-britanniques aux ordres du maréchal Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud et de Lord Raglan viennent de quitter Gallipoli.

En route pour Sébastopol, elles arrivent en vue du petit fleuve Alma, un petit cours d'eau perpendiculaire à la côte.

En face, les Russes sont postés derrière leurs canons. Alexandre Menchikov veut arrêter les alliés avant Sébastopol.

Pendant que les Britanniques paradent.

Les Français montent à l'assaut des pentes menant au plateau de l'Aklèse avec le bataillon de marche de la Légion étrangère commandé par le commandant Nayral, en tête du dispositif.

François Certain de Canrobert ordonne aux autres troupes de suivre la Légion à l'exception des zouaves qui franchissent le fleuve sur un pont, à son embouchure, et contournent les Russes.

Les zouaves de l'Armée d'Afrique sont issus principalement de l'Afrique du nord de l'empire colonial français.

Les zouaves du 3e régiment de zouaves de la division Pierre Joseph François Bosquet accomplissent la manœuvre décisive : escaladant la falaise avec le soutien des canons de la flotte, ils s'emparent de l'artillerie russe et la retournent contre les troupes d'Alexandre Menchikov.

Se retrouvant alors en pointe, ils doivent résister aux vagues d'infanterie qui leur sont opposées en attendant les renforts.

Sous le feu russe, le reste de l'armée française peine et stoppe finalement vers le village de Bourliouk.

L'artillerie de François Certain de Canrobert parvient au pied de la falaise, mais les pentes sont trop raides et les canons ne peuvent monter en position pour renforcer les zouaves.

Sur le flanc gauche des Français, les Britanniques rattrapent leur retard, mais une erreur dans la manœuvre de Sir George Brown met à mal la formation de l'armée britannique.

Espérant profiter de cette désorganisation, les Russes chargent mais sont repoussés par les fusiliers britanniques.

Il s'ensuit une série d'échanges assez confus :

Croyant faire face à des divisions, l'infanterie russe se retrouve face à des bataillons et des tirailleurs, avec le gros des Britanniques sur ses flancs.

Malgré des ordres contradictoires, les commandants des unités britanniques ne laissent pas passer l'occasion et déciment leur adversaire.

À l'extrême flanc gauche du front britannique, 3 bataillons, soit 2 000 à 3 000 hommes, font face à plus de 10 000 troupes russes, fraîches, qui n'ont pas encore participé à la bataille.

Les Britanniques, étirés en une fine ligne de deux rangs sur pratiquement 2 kilomètres, avancent en faisant feu, une manœuvre difficile à l'époque.

Dans la fumée et la confusion de la bataille, les Russes surestiment le nombre de troupes qui leur font face et se retirent.

Sur la droite, François Certain de Canrobert parvient finalement à hisser ses canons en haut de la falaise.

Les zouaves repartent à l'assaut et parviennent à percer et prendre le point culminant jusqu'alors occupé par l'état-major russe.

Les Russes vaincus se retirent en ordre sur tout le front.

Ils n'ont pas de réserves capables de s'opposer aux Franco-britanniques. La bataille s'achève en déroute.

Les forces franco-britanno-turques d'Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud et de Lord Raglan emportent la victoire, le 20 septembre 1854,

Alexandre Menchikov perd 180 tués et 3 900 blessés sur le terrain.

La coalition perd 3 300 hommes.

Les Français perdent 140 tués et 1 200 blessés.

La Légion perd 5 officiers blessés et 55 légionnaires blessés ou tués.

Les Britanniques perdent 343 tués et 1 612 blessés.

Miné depuis longtemps par une péricardite, Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud contracte le choléra.

Le 26 septembre 1854 Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud remet le commandement à François Certain de Canrobert.

En souvenir de cette bataille et pour saluer leur courage, sera réalisé le Zouave du pont de l'Alma à Paris par le sculpteur Georges Diebolt.

Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte commande avec bravoure une division lors de la bataille de l'Alma.

En raison de désaccords avec François Certain de Canrobert, Napoléon Jérôme Joseph Charles Paul Bonaparte décide de rentrer en France avant la fin du conflit, ce qui lui vaut le perfide surnom de Craint-plomb.



Adolphe Jean Casimir Niel Aide de camp de Napoléon III

Adolphe Jean Casimir Niel est nommé aide de camp de Napoléon III en 1855.


Prise de Malakoff par Horace Vernet

Fin du Siège de Sébastopol

Bataille du Pont Traktir

En juillet 1855, les Russes perdent en moyenne 250 hommes par jour.

Il est décidé que Gorchakov et l'infanterie russe doient lancer un nouvel assaut à Chernaya, le premier depuis la bataille d'Inkerman.

Le 16 août 1855, le corps du général Pavel Petrovich Liprandi et du général Read attaquent violemment les 37 000 Français et Sardes au-dessus du Pont Traktir.

Les assaillants arrivent avec la plus grande détermination possible, mais l'issue du combat ne fait aucun doute à aucun moment.

À la fin de la journée, les Russes se retirent du champ de bataille, laissant derrière eux 260 officiers et 8 000 hommes, les Alliés n'en ayant perdu que 1 700.

La dernière chance pour les Russes de sauver Sébastopol s'envole.

Le même jour, les bombardements alliés avaient une fois de plus réduit Malakoff et ses alentours au silence, et c'est avec une confiance absolue que le général Aimable Pélissier planifie l'assaut final.

La Tour de Malakoff, une grande tour de pierre, couvre la banlieue de Sébastopol, entourée de chaque côté par le Redan et le Petit Redan.

Le 8 septembre 1855 à midi, le corps d'armée commandé par Pierre Joseph François Bosquet s'abat soudainement sur Malakoff.

Louis-Jules Trochu est blessé grièvement.

Le combat est des plus désespéré côté russe :

Même à l'ouest, dans la direction opposée au fort et aux bastions centraux, un intense corps-à-corps a lieu entre les deux armées.

Les Français réussissent à s'emparer de la position fortifiée de Malakoff grâce à un assaut parfaitement coordonné.

La forteresse devient alors intenable.

Pendant la nuit, les Russes fuient grâce aux ponts sur la rive Nord après avoir détruit ses fortifications.

Le 9 septembre 1855, les vainqueurs prennent possession du bâtiment vide mais en proie aux flammes.

Patrice de Mac-Mahon prononce alors son célèbre J'y suis, j'y reste !

Eugène Libaut, un zouave français, parvient à hisser le drapeau français en haut de la forteresse russe.

Dans l'assaut final les Alliés ont perdu environ 10 000 hommes, les Russes 13 000; pas moins de 19 généraux sont morts ce jour-là.

Le 11 septembre 1855, après 11 mois de siège pénible et meurtrier, Sébastopol finit par se rendre.

Sébastopol a été défendue héroïquement.

Les amiraux russes Vladimir Istomin et Vladimir Kornilov sont tués.

Son attaque a coûté la vie à de nombreux Alliés.

Toutefois sa chute marque le début de la défaite russe lors de la guerre de Crimée.

Aucune opération sérieuse ne sera entreprise contre Gorchakov, qui, avec son infanterie et les restes de la garnison, continue à tenir les hauteurs de la ferme Mackenzies.

Kinburn est attaquée par la mer, et d'un point de vue naval, l'attaque est intéressante dans la mesure où elle voit le premier important déploiement de cuirassés.

En France, une commune des Hauts-de-Seine, Malakoff, sera nommée en l'honneur de la victoire.

À la suite de la prise de Sébastopol, Adolphe Jean Casimir Niel est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur.


Bataille de Magenta - par Gerolamo Induno - Musée de l'Armée à Paris Patrice de Mac-Mahon Maréchal de France

Bataille de Magenta

Mort de Jean Joseph Gustave Cler

Mort de Charles-Marie-Esprit Espinasse

Patrice de Mac-Mahon Maréchal de France

Ferencz Gyulai s'aperçoit du piège et ordonne que le gros de l'armée soit déplacé, à travers Vigevano et Abbiategrasso, de Lomellina à Magenta.

Les Autrichiens reculent, établissant ainsi une ligne défensive entre Naviglio Grande et le Tessin, faisant sauter le grand pont napoléonien de Boffalora sopra Ticino, entre Magenta et Trecate qui résiste et restera partiellement exploitable.

La nuit du 2 au 3 juin 1859, le génie français, protégé par l'artillerie, jette un pont de barques de 180 mètres à Turbigo : le IIe corps d'armée peut commencer à traverser afin de soutenir les premiers combats à Turbigo et Robecchetto.

Le matin du 4 juin 1859, Patrice de Mac-Mahon partage ses troupes en 2 colonnes :

Pendant ce temps, les troupes autrichiennes tardent à arriver et le général autrichien Clam-Gallas dispose ses troupes en triangle avec pour sommets Magenta, Marcallo et Boffalora.

Dès que Napoléon III entend tonner le canon, de son observatoire dans la tour de San Martino al Basto, convaincu que l'attaque de Patrice de Mac-Mahon est engagée, il ordonne aux troupes en attente près du Tessin de se déplacer vers les ponts :

Les Autrichiens font sauter le pont de la douane et celui de la voie ferrée, un peu plus bas. Il reste l'unique passage pour rejoindre la berge gauche du canal.

Patrice de Mac-Mahon est arrêté dans l'attente de coordonner ses 2 colonnes et le IIIe corps d'armée français tarde depuis Novare à rejoindre le champ de bataille.

D'Abbiategrasso, le gros des troupes autrichiennes commence à arriver et son entrée rend la situation critique pour les Français à tel point qu'un télégramme est envoyé à Vienne qui annonce la victoire.

Patrice de Mac-Mahon repousse l'attaque à Boffalora.

Les Autrichiens, menacés sur leur flanc droit par Patrice de Mac-Mahon, se retirent à Magenta.

Après de féroces combats, les Français réussissent à passer sur le ponte Nuovo

Le général français Jean Joseph Gustave Cler tombe.

La bataille se propage autour de la gare ferroviaire de Magenta.

Les Autrichiens se réfugient dans les habitations espérant défendre le territoire mètre par mètre.

Conduisant sa division en pointe, Charles-Marie-Esprit Espinasse est blessé à proximité de Casa Giacobbe, mais sa colonne et celle de Patrice de Mac-Mahon, par une manœuvre en tenaille, attaquent l'ennemi retranché dans la ville.

Le soir, les Bersaglieri de la division du général Manfredo Fanti arrivent à couvrir le côté gauche des alliés.

Ferencz Gyulai décide de se retirer momentanément envisageant une contre-attaque qui n'aura pas lieu.

Adolphe Jean Casimir Niel, commandant le 4e corps, se distingue lors de cette bataille.

Jean Louis Metman se couvre de gloire à Magenta, en enlevant avec son régiment le pont et les ouvrages du naviglio Grande. Le régiment y perd un tiers de son effectif, mais Jean Louis Metman y gagne la croix de Commandeur de la Légion d'Honneur.

Louis-Jules Trochu est divisionnaire.

Charles-Marie-Esprit Espinasse meurt.

Au soir du 4 juin 1859, Patrice de Mac-Mahon, Comte de Mac-Mahon, est fait Maréchal de France et Duc de Magenta, par Napoléon III.

Louis Charles Auguste Morand commande son bataillon au 2e régiment de Zouaves lors de la prise de Magenta, action pour laquelle le drapeau du régiment est décoré.


Plan de la bataille de Solférino

Batailles de Solférino, de Medole et de de San Martino

L'armée d'Italie se tourne vers l'Est pour poursuivre l'ennemi. La progression est ralentie par les destructions opérées par les troupes autrichiennes et par les pluies incessantes.

L'ennemi se replie successivement derrière plusieurs affluents du Pô : l'Adda, l'Oglio et la Chiese.

Grâce à l'efficacité du génie français, le gros de l'armée franco-sarde traverse le Chiese au cours de la journée du 22 juin 1859 et elle se prépare à avancer rapidement vers le Mincio, encouragée par les rapports des patrouilles de reconnaissance qui ont pu vérifier le repli de l'ennemi.

Dans la matinée du 23 juin 1859, François-Joseph Ier d'Autriche donne l'ordre à ses troupes de se tourner vers l'ouest.

Elles regagnent la rive droite du Mincio où elles reviennent occuper les positions abandonnées quelques jours auparavant.

Cette manœuvre est destinée à :

Aux premières heures du 23 juin 1859, Napoléon III et Victor-Emmanuel II de Savoie se rencontrent sur la colline de Lonato pour discuter d'une dépêche envoyée par l'impératrice Eugénie de Montijo, qui contient d'inquiétantes informations sur d'importants mouvements de troupes prussiennes sur le Rhin.

La lettre contient une invitation pressante à la conclusion rapide de la campagne d'Italie afin que l'armée française puisse rentrer chez elle pour défendre ses frontières.

Après un bref entretien privé, les souverains regagnent leurs quartiers généraux.

Les combats des patrouilles de reconnaissance qui se produisent tout au long de la journée convainquent les Autrichiens qu'ils ont intercepté les premières avant-gardes franco-sardes et ceux-ci pensent avoir établi le contact avec l'arrière-garde autrichienne, tout comme à Melegnano.

En fait, les 2 armées sont déployées sur deux lignes parallèles très proches l'une de l'autre et qui s'étend du Nord au Sud sur 20 km.

Selon le plan établi, à l'aube du 24 juin 1859, l'armée franco-sarde se déplace vers l'Est afin de se déployer le long de la rive droite du Mincio.

Comme première étape matinale, l'armée française aurait dû occuper :

Après quelques kilomètres, inévitablement, les colonnes franco-sardes entrent en contact, les unes après les autres, avec les troupes autrichiennes, fortement implantées précisément à :

En quelques heures, de 4 h à 7 h, de violents combats ont lieu qui conduisent à une mêlée générale, chaotique et très violente, qui dure plus de 18 heures.

L'absence de plan de bataille ordonné, l'équilibre des forces en jeu et la détermination féroce des 2 camps sont les principales causes du carnage.

De nombreux combats se déroulent à Medole, Solférino et San Martino qui correspondent, respectivement, aux secteurs sud, central et nord d'un vaste front.


Sacrifice du colonel Maleville au cours de la bataille de Medole

Bataille de Medole

Les combats débutent à Medole, dans le secteur sud du front, vers 4 heures du matin.

Au cours de la marche qui doit le conduire à Guidizzolo, en passant par le village de Medole, le 4e corps d'armée français affronte un régiment avancé de la Ire armée autrichienne.

Adolphe Jean Casimir Niel décide d'engager immédiatement la bataille, et faisant preuve d'une stratégie peu commune, il déploie ses forces aux limites Est du territoire de Medole, empêchant ainsi les trois corps de l'armée autrichienne, présents à Guidizzolo, de soutenir les soldats de la IIe armée placés sur les hauteurs de Solférino et durement attaqués par les colonnes françaises d'Achille Baraguey d'Hilliers et de Patrice de Mac-Mahon.

Les troupes de Adolphe Jean Casimir Niel, même si elles sont numériquement inférieures et déployées sur une ligne de 5 km, réussissent à contenir les assauts ennemis par une habile alternance d'actions de défense et de contre-attaques sur les points névralgiques de Crocevia, Quagliara, Casa Nuova, Baite et Rebecco.

Les combats, qui durent 15 heures et jusqu'à la retraite des Autrichiens, provoquent dans les deux camps la perte 14 279 hommes.


Adolphe Jean Casimir Niel

Adolphe Jean Casimir Niel Maréchal de France

Adolphe Jean Casimir Niel est fait Maréchal de France en 1859 par Napoléon III.



Adolphe Jean Casimir Niel Ministre de la Guerre

Jacques Louis César Alexandre Randon est en conflit avec Napoléon III quant à l'augmentation des effectifs de l'armée.

Adolphe Jean Casimir Niel succède à Jacques Louis César Alexandre Randon et devient Ministre de la Guerre en 1867.

Adolphe Jean Casimir Niel entreprend une réforme de l'armée en vue de la moderniser malgré des oppositions.



Institution de la garde mobile

Adolphe Jean Casimir Niel institue la garde mobile, mise sur pied par la loi du 1er février 1868.

Adolphe Jean Casimir Niel dote par ailleurs les fantassins de l'excellent fusil Chassepot.



Mort d'Adolphe Jean Casimir Niel

Adolphe Jean Casimir Niel meurt à Paris le 13 août 1869, des suites d'une intervention chirurgicale rendue nécessaire par l'aggravation de la maladie de la pierre dont il était atteint.

Les funérailles ont lieu à l'église des Invalides.

Le char funèbre, attelé de 6 chevaux conduits par 6 palefreniers en grande livrée, traverse Paris pour se rendre du ministère de la Guerre aux Invalides.

Le maréchal Niel est inhumé au cimetière de Muret.

Le maréchal Niel était surnommé le Poliorcète : Stratège spécialisé dans l'art de mener un siège.


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