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Événements contenant la ou les locutions cherchées



41 événements affichés, le premier en 1795 - le dernier en 1878



Mariage de Louis Baraguey d'Hilliers avec Marie-Ève Zittier

Marie-Ève Zittier est divorcée de Pierre-Joseph Daniels, docteur en médecine.

Louis Baraguey d'Hilliers épouse à Paris le 26 janvier 1795 Marie-Ève Zittier. Leurs enfants sont :



Naissance d'Achille Baraguey d'Hilliers

Achille Baraguey d'Hilliers naît à Paris le 6 septembre 1795, fils de Louis Baraguey d'Hilliers et de Marie-Ève Zittier.



Achille Baraguey d'Hilliers Au 9e régiment de dragons

Achille Baraguey d'Hilliers s'engage au 9e régiment de dragons en 1806.



Achille Baraguey d'Hilliers au prytanée militaire de la Flèche

En 1807, Achille Baraguey d'Hilliers est admis au prytanée militaire de la Flèche.



Achille Baraguey d'Hilliers Sous-lieutenant au 2e régiment de chasseurs à cheval

Achille Baraguey d'Hilliers quitte le prytanée militaire de la Flèche, en 1812 avec le grade de sous-lieutenant pour être affecté au 2e régiment de chasseurs à cheval.



Mort de Louis Baraguey d'Hilliers

Louis Baraguey d'Hilliers meurt à Berlin le 6 janvier 1813 de fièvre.

Il est inhumé dans la 8e alvéole de la crypte des gouverneurs dans la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides à Paris 7e.

Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile à Paris.

Louis Baraguey d'Hilliers est Médaillé de Sainte-Hélène etChevalier de la Légion d'honneur.

Achille Baraguey d'Hilliers lui succède et devient comte héréditaire.



Achille Baraguey d'Hilliers Aide de camp d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont

Promu lieutenant le 1er août 1813, Achille Baraguey d'Hilliers est nommé aide de camp d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont lors de la campagne d'Allemagne.


Napoléon Ier et Joseph Poniatowski à Leipzig- par January Suchodolski Gebhard Leberecht von Blücher - Prince de Wahlstatt

Bataille de Leipzig

Mort de Joseph Poniatowski

Gebhard Leberecht von Blücher Feld-maréchal

Napoléon Ier décide d'en finir et de battre successivement les armées prussiennes et russes à Leipzig, petite localité au sud de Berlin.

Le 13 octobre 1813 à 13 heures, l'assaut est lancé par les Coalisés qui chargent pour rompre la défense française.

120 000 Coalisés font face à 70 000 français.

Antoine Louis Alexis Morand participe à cette bataille.

Jacques Louis César Alexandre Randon combat à Leipzig en qualité d'aide de camp de Jean Gabriel Marchand, son oncle.

Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld participe à cette bataille.

Frédéric-Guillaume des Pays-Bas participe à cette bataille.

Armand Gaston Félix d'Andlau, chef d'escadron du 3e régiment de Gardes d'honneur, participe à cette bataille.

Napoléon Ier recule au sud de la ville, tandis qu'il gagne du terrain au nord.

Le soir, les pertes sont lourdes pour chaque camp : 15 000 morts français et 35 000 morts ennemis.

Napoléon Ier a capturé le général Merveltd et espère pouvoir le monnayer contre un arrangement à l'amiable.

Mais les Alliés, trop conscient de la victoire qui s'offre à eux, ne répondent pas à cet appel.

Le 16 octobre 1813, le combat reprend intensivement.

La division Jean Gabriel Marchand est engagée lors de cette bataille.

Jean-Baptiste Jules Bernadotte passé à l'ennemi prend part à cette bataille du 16 au 19 octobre 1813.

C'est que les corps de Jean-Baptiste Jules Bernadotte et de Gebhard Leberecht von Blücher inverse considérablement la balance.

Napoléon Ier, après concertation avec ses maréchaux, décide de préparer la retraite.

On construit des ponts sur l'Elster, et on les couvre d'explosifs pour les détruire juste après le passage de Jean-Louis-Ébénézer Reynier qui commande l'arrière-garde.

À 9 heures, le 17 octobre 1813, le gros des troupes françaises est passé.

Charles-Philippe de Schwarzenberg ne voit que très tard la manœuvre, et il décide d'attaquer.

Les 20 000 hommes français qui n'ont pas encore passé le pont se voient littéralement enfermés dans les faubourgs de la ville, assiégés par 150 000 autrichiens.

Joseph Poniatowski, qui s'est battu comme un beau diable, meurt en 1813 emporté par les eaux alors qu'il tente de rappeler Napoléon Ier.

Tous ces hommes meurent héroïquement, détruisant les ponts minés pour bloquer les Alliés et faire prendre de l'avance à leurs camarades.

Le 18 octobre 1813, Achille Baraguey d'Hilliers a le poignet gauche emporté par un boulet de canon à Leipzig.

Pour la première fois, les Alliés remportent une immense victoire sur Napoléon Ier.

La bataille de Leipzig, ou bataille des Nations entraîne l'évacuation et la libération de l'Allemagne.

Napoléon Ier est obligé de repasser le Rhin avec son armée.

Elle sonne le glas des derniers espoirs de l'Empereur.

Gebhard Leberecht von Blücher est fait feld-maréchal le 19 octobre 1813.



Achille Baraguey d'Hilliers Capitaine

Achille Baraguey d'Hilliers est nommé Capitaine le 26 février 1814.

Achille Baraguey d'Hilliers reste aide de camp d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, puis est placé au 6e régiment de chasseurs à cheval.



Démission d'Achille Baraguey d'Hilliers

Achille Baraguey d'Hilliers démissionne le 8 juin 1815.



Achille Baraguey d'Hilliers Réintégré au 6e régiment de chasseurs à cheval

Achille Baraguey d'Hilliers est réintégré le 8 juillet 1815 toujours au 6e régiment de chasseurs à cheval.

Achille Baraguey d'Hilliers passe le 10 octobre 1815 au 2e régiment de grenadiers à cheval de la garde royale



Confirmation du titre de comte héréditaire à Achille Baraguey d'Hilliers

Le titre de comte héréditaire est confirmé à Achille Baraguey d'Hilliers par lettres patentes le 28 décembre 1816.



Achille Baraguey d'Hilliers Chef d'escadron

Achille Baraguey d'Hilliers devient Chef d'escadron en 1818.



Achille Baraguey d'Hilliers Au 9ème régiment de ligne

Le handicap d'Achille Baraguey d'Hilliers ne lui permet pas de monter à cheval et le contraint à passer dans l'infanterie en 1820.

Après un séjour en qualité de chef de bataillon dans la légion du Cher, Achille Baraguey d'Hilliers est affecté au 9ème régiment de ligne.



Expédition d'Espagne

Prise de Pampelune

En 1823, une expédition est organisée pour réduire la rébellion des libéraux espagnols

Charles-Albert de Savoie-Carignan y participe pour faire oublier ses actions libérales.

Achille Baraguey d'Hilliers prend part à cette campagne d'Espagne de 1823 à 1825.

Charles Louis Constant d'Agoult et Léonce-Louis-Melchior de Vogüé participent à cette campagne.

Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis prend part à cette expédition, comme chef de bataillon.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law commande le 2e corps de réserve de l'armée des Pyrénées.

Alexandre Gaulthier de Rigny a un commandement dans l'armée d'Espagne et s'y distingue par son courage et par son humanité.

Guillaume Dode de la Brunerie commande le génie dans l'expédition d'Espagne .

Guillaume Dode de la Brunerie emporte le palais du Trocadéro.

Guillaume Dode de la Brunerie assiège Cadix.

Victor-Guy Duperré commande l'escadre chargée du blocus de Cadix.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law assiège et prend Pampelune le 17 septembre 1823.

Jacques Jean Alexandre Bernard Law est nommé chevalier du Saint-Esprit et de l'ordre espagnol de la Toison d'Or.

À son retour de France, Jacques Jean Alexandre Bernard Law est nommé grand veneur.



Achille Baraguey d'Hilliers Major au 2e régiment d'infanterie de la garde royale

Achille Baraguey d'Hilliers devient Major au 2e régiment d'infanterie de la garde royale en 1825.



Achille Baraguey d'Hilliers Lieutenant-colonel au 2e régiment d'infanterie de ligne

Achille Baraguey d'Hilliers devient lieutenant-colonel au 2e régiment d'infanterie de ligne en 1827.



Achille Baraguey d'Hilliers Colonel au 1er régiment d'infanterie légère

Achille Baraguey d'Hilliers de 1830 à 1833, colonel au 1er régiment d'infanterie légère.


Victor-Guy Duperré- représenté en petite tenue d'amiral alors commandant la flotte de l'expédition d'Alger - Joseph-Désiré Court - 1832 Plaque commémorative sur une digue du quartier du Mourillon à Toulon Attaque d'Alger par mer - le 29 juin 1830 - par Théodore Gudin - 1831

Expédition d'Alger

Bataille de Staoueli

Prise d'Alger

Le dey d'Alger aurait offensé le consul de France.

Bien qu'hostile à l'expédition d'Alger, Victor-Guy Duperré est nommé le 5 février 1830 par Charles X de France, commandant de la flotte sous les ordres d'Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont, commandant en chef le corps expéditionnaire contre la régence d'Alger.

Cette flotte comporte 103 bâtiments de guerre, 572 navires de commerce transportant 35 000 soldats, 3 800 chevaux et 91 pièces d'artillerie de gros calibre.

En 1830, Charles-Marie Denys de Damrémont fait partie de l'expédition d'Afrique commandée par Auguste Frédéric Louis Viesse de Marmont.

L'expédition coloniale française débarque à Sidi Fredj le 14 juin 1830.

Charles-Marie Denys de Damrémont commande une brigade d'infanterie et est ainsi l'un des premiers à prendre possession de cette terre.

Patrice de Mac-Mahon sert d'abord lors de cette expédition d'Alger. Il se fait remarquer par sa capacité et sa bravoure.

Joseph Vinoy et Léonce-Louis-Melchior de Vogüé participent à cette expédition.

Les troupes françaises attendent du matériel de siège, qui tarde à arriver.

Les troupes de la Régence d'Alger se renforcent, s'établissent au campement de Staoueli et consolident leurs lignes face aux Français avec quelques batteries au centre de leurs positions.

L'attaque qu'ils déclenchent le 19 juin 1830 au point du jour, est repoussée au bout de quelques heures par les français qui s'emparent de l'artillerie algérienne et du campement de Staoueli, où ils s'établissent.

Joseph Vinoy est blessé.

Joseph Vinoy est nommé sous-lieutenant et conquiert successivement au sein de la Légion étrangère tous ses grades dans la colonie, jusqu'à celui de colonel du 2e Zouaves.

Achille Baraguey d'Hilliers commande le 1er régiment d'infanterie légère lors de la prise d'Alger.

Alger est prise le 6 juillet 1830.

Élie-Frédéric Forey prend part cette prise d'Alger et est nommé lieutenant pour s'y être distingué.

Claude Caprais Rigodit fait partie de l'escadre de l'amiral Victor-Guy Duperré comme commandant d'une frégate, aux côtés du capitaine de vaisseau Louis-Charles Maillard de Liscourt (1779-1835), son beau-père.



Achille Baraguey d'Hilliers Commandant en second de l'École militaire de Saint-Cyr

De retour en France, Achille Baraguey d'Hilliers commande en second l'École militaire de Saint-Cyr de 1833 à 1836.



Achille Baraguey d'Hilliers Commandant de l'École militaire de Saint-Cyr

Achille Baraguey d'Hilliers est nommé maréchal de camp et Commandant de l'École militaire de Saint-Cyr le 22 novembre 1836.

Il y restera jusqu'en 1841.

Bien qu'apprécié pour son impartialité, Achille Baraguey d'Hilliers s'y fait une réputation légendaire de sévérité et de dureté qui est à l'origine d'une tradition toujours en vigueur à Saint-Cyr.

À l'issue de chaque promotion, le buste d'Achille Baraguey d'Hilliers disparait de son emplacement habituel pour réapparaître dans le bureau de l'officier supérieur jugé le plus sévère par les élèves officiers.



Achille Baraguey d'Hilliers Commandant la province d'Alger

Affecté en Algérie, Achille Baraguey d'Hilliers commande la province d'Alger,

Achille Baraguey d'Hilliers se montre très dur avec les troupes, fatiguant abusivement ses soldats par des marches incessantes et parfois inutiles et est redouté par les arabes.



Achille Baraguey d'Hilliers Lieutenant général

Promu Lieutenant général le 6 août 1843, Achille Baraguey d'Hilliers est renvoyé en France où il assure l'inspection du 21e arrondissement d'infanterie



Achille Baraguey d'Hilliers Commandant de la 6e division militaire à Besançon

Le 4 mars 1848, Achille Baraguey d'Hilliers se voit confier la 6e division militaire à Besançon.



Achille Baraguey d'Hilliers Commandant de la 2e division de l'armée des Alpes

Achille Baraguey d'Hilliers est nommé Commandant de la 2e division de l'armée des Alpes le 10 avril 1848.



Achille Baraguey d'Hilliers Député du Doubs

Achille Baraguey d'Hilliers devient Député du Doubs à la Constituante en 1848.


Campagne électorale 1848 - Napoléon III contre Cavaignac - Illustrierte Zeitung Allemagne

Napoléon III Président de la République française

Napoléon III est candidat à l'élection présidentielle contre Louis Eugène Cavaignac.

Harriet Howard finance la campagne de Napoléon III.

Frédéric Alfred Pierre de Falloux soutient la candidature de Napoléon III.

Napoléon III est élu au suffrage universel masculin pour 4 ans le 10 décembre 1848 avec 74 % des voix.

Ces voix sont issues notamment du parti de l'Ordre, profitant de la division des gauches et de la légende impériale.

Napoléon III est le premier chef d'État français élu au suffrage universel.

Napoléon III prête serment à l'Assemblée constituante le 20 décembre 1848 et s'installe le soir même à l'Élysée.

Achille Baraguey d'Hilliers se rallie au Prince-Président dès sa désignation.

Harriet Howard, Alexandre-Louis Eugène Bure, Alexandre Louis-Ernest Bure et Martin Constantin Haryett, déménagent rue du Cirque, une rue adjacente au palais de l'Élysée, où, en tant que maîtresse, Harriet Howard reste dans l'ombre.

Napoléon III est politiquement isolé, sans assise parlementaire pour le soutenir et externe au milieu politique français.

Rejeté par les républicains, Napoléon III doit former, contre son gré, un gouvernement dont les hommes forts sont les monarchistes Odilon Barrot et Alfred de Falloux.



Achille Baraguey d'Hilliers Député du Doubs

Achille Baraguey d'Hilliers devient Député du Doubs à la Législative de 13 mai 1849 à 1851.



Achille Baraguey d'Hilliers Ministre plénipotentiaire auprès du pape

Le 4 novembre 1849, Achille Baraguey d'Hilliers est mis à la tête du corps expéditionnaire de la Méditerrannée.

Il ne prend pas ce commandement pour assurer avec éclat une mission d'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la République auprès du pape Pie IX.

Pie IX rentre dans la ville le 25 novembre 1849, après que l'opposition libérale ait été réprimée.



Achille Baraguey d'Hilliers Commandant des troupes de la 1ère division militaire

À l'issue de sa mission auprès du Pape, Achille Baraguey d'Hilliers prend le commandement des troupes de la 1ère division militaire le 9 janvier 1851.



Démission d'Achille Baraguey d'Hilliers

Achille Baraguey d'Hilliers démissionne de son commandement des troupes de la 1ère division militaire le 10 juillet 1851 afin d'éviter tout rôle dans le coup d'État du 2 décembre auquel il est cependant favorable.



Achille Baraguey d'Hilliers Sénateur

Achille Baraguey d'Hilliers devient Sénateur du 26 janvier 1852 à 1870.

Achille Baraguey d'Hilliers devient l'un des vice-présidents du Sénat, fonction qu'il occupera jusqu'en 1870.



Achille Baraguey d'Hilliers Ambassadeur extraordinaire auprès de l'Empire Ottoman

En 1853, Achille Baraguey d'Hilliers est chargé d'une ambassade extraordinaire auprès de l'Empire Ottoman.

Cette mission sera un échec mettant à mal les relations diplomatiques de la France avec ce pays et avec l'Angleterre.


Louis Achille Baraguey d'Hilliers

Prise de la forteresse de Bamarsund dans l'île d'Aland

Achille Baraguey d'Hilliers Maréchal de France

Rappelé en France, Achille Baraguey d'Hilliers reçoit, lors de la guerre de Crimée, le commandement du corps expéditionnaire de la Baltique.

Adolphe Jean Casimir Niel est commandant en second de l'escadre.

Achille Baraguey d'Hilliers s'empare de la forteresse de Bamarsund ou Bomarsund dans l'île d'Aland le 16 août 1854, bloquant ainsi la flotte de Nicolas Ier de Russie à Cronstadt.

À la suite de cette modeste victoire, Achille Baraguey d'Hilliers, 2e comte Baraguey d'Hilliers, est fait Maréchal de France le 28 août 1854 par Napoléon III.



Achille Baraguey d'Hilliers commandant du 1er corps de l'armée du nord

Achille Baraguey d'Hilliers est nommé à la tête du 1er corps de l'armée du nord à Boulogne en mars 1855.



Achille Baraguey d'Hilliers Commandant supérieur des divisions de l'ouest

En 1856, Achille Baraguey d'Hilliers est nommé Commandant supérieur des divisions de l'ouest dont dépendent les divisions de Tours, Rennes, Nantes, Limoges et Bourges.

Achille Baraguey d'Hilliers installe son état-major dans l'ancien couvent des Minimes à Tours.


Attaque du château de Melegnano

Entrée de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Napoléon III à Milan

Bataille de Melegnano

Le 8 juin 1859, Victor-Emmanuel II de Savoie et Napoléon III victorieusement dans Milan, défilant sous l'arche de Paix, cours Sempione.

Pendant ce temps, l'armée autrichienne se retire vers l'est en 3 grandes colonnes :

35 000 hommes, commandés par le général Roden, s'arrêtent à Melegnano.

Comprenant l'importance de cette position pour arrêter la marche des Français vers Lodi, la brigade Roden élève des travaux tout autour du village.

En défendant Melegnano, Roden couvre les lignes de retraite autrichiennes.

Napoléon III ordonne le 9 juin 1859 à Achille Baraguey d'Hilliers, auquel est adjoint le 2e corps d'armée commandé par Patrice de Mac-Mahon, de s'emparer le jour même des positions occupées par les Autrichiens.

D'après le plan français, Patrice de Mac-Mahon doit d'abord se déplacer le long de la route principale, jusqu'à San Giuliano, au nord de Melegnano, avant de traverser la rivière Lambro pour tourner le flanc droit de Roden.

Le 1er corps d'armée doit suivre pour menacer le village par le nord et l'ouest.

Malheureusement Achille Baraguey d'Hilliers souffre des délais habituels : le train du 2e Corps d'Armée bloque la route principale, et les rizières voisines sont infranchissables.

La 3e division de François Achille Bazaine n'atteint pas Melegnano avant 15h30, et sa colonne offre une cible privilégiée pour les canons autrichiens qui font feu sur la route.

Le tempérament impatient de Achille Baraguey d'Hilliers, ainsi que l'heure tardive, l'incitent à attaquer tout de suite, sans attendre le mouvement tournant de Patrice de Mac-Mahon.

Le village de Melegnano s'étend de chaque côté de la rivière Lambro, et comprend un vieux château, partiellement entouré de douves, dans sa partie ouest.

La brigade Roden a dépensé une énergie considérable à sa défense, en construisant une plateforme de feu dans les murs épais du cimetière de l'église, et en barrant la route de Milan par des abattis.

Aux côtés de ses propres troupes, Roden peut compter sur la brigade Boer derrière le village.

Pour une fois les Autrichiens combattent bravement.

Ils repoussent le 1er régiment de zouaves, qui mène l'assaut de François Achille Bazaine, et lance de féroces contre-attaques.

La 2e division de Louis René Paul de Ladmirault vient derrière François Achille Bazaine et tente un mouvement tournant resserré, mais les pistes s'arrêtent court, le sol est boueux et la Lambro s'avère inabordable.

Les hommes de Ladmirault improvisent des ponts avec des chariots et des troncs d'arbres, avant de forcer les Autrichiens à se replier sur le château, d'où les tireurs prennent position parmi les arbres longeant ses murs.

Achille Baraguey d'Hilliers et François Achille Bazaine dirigent un sauvage combat de rue au cours duquel le 33e régiment d'infanterie de ligne manque de perdre son aigle.

Ce n'est qu'après le tir des canons de Patrice de Mac-Mahon sur la route de Lodi que les Autrichiens décident d'abandonner.

La brigade Boer couvre la retraite de Roden, en occupant le château jusqu'à ce que les troupes autrichiennes à l'est de la Lambro soient évacuées.

Achille Baraguey d'Hilliers bat les Autrichiens malgré de lourdes pertes à ses divisions.


Plan de la bataille de Solférino

Batailles de Solférino, de Medole et de de San Martino

L'armée d'Italie se tourne vers l'Est pour poursuivre l'ennemi. La progression est ralentie par les destructions opérées par les troupes autrichiennes et par les pluies incessantes.

L'ennemi se replie successivement derrière plusieurs affluents du Pô : l'Adda, l'Oglio et la Chiese.

Grâce à l'efficacité du génie français, le gros de l'armée franco-sarde traverse le Chiese au cours de la journée du 22 juin 1859 et elle se prépare à avancer rapidement vers le Mincio, encouragée par les rapports des patrouilles de reconnaissance qui ont pu vérifier le repli de l'ennemi.

Dans la matinée du 23 juin 1859, François-Joseph Ier d'Autriche donne l'ordre à ses troupes de se tourner vers l'ouest.

Elles regagnent la rive droite du Mincio où elles reviennent occuper les positions abandonnées quelques jours auparavant.

Cette manœuvre est destinée à :

Aux premières heures du 23 juin 1859, Napoléon III et Victor-Emmanuel II de Savoie se rencontrent sur la colline de Lonato pour discuter d'une dépêche envoyée par l'impératrice Eugénie de Montijo, qui contient d'inquiétantes informations sur d'importants mouvements de troupes prussiennes sur le Rhin.

La lettre contient une invitation pressante à la conclusion rapide de la campagne d'Italie afin que l'armée française puisse rentrer chez elle pour défendre ses frontières.

Après un bref entretien privé, les souverains regagnent leurs quartiers généraux.

Les combats des patrouilles de reconnaissance qui se produisent tout au long de la journée convainquent les Autrichiens qu'ils ont intercepté les premières avant-gardes franco-sardes et ceux-ci pensent avoir établi le contact avec l'arrière-garde autrichienne, tout comme à Melegnano.

En fait, les 2 armées sont déployées sur deux lignes parallèles très proches l'une de l'autre et qui s'étend du Nord au Sud sur 20 km.

Selon le plan établi, à l'aube du 24 juin 1859, l'armée franco-sarde se déplace vers l'Est afin de se déployer le long de la rive droite du Mincio.

Comme première étape matinale, l'armée française aurait dû occuper :

Après quelques kilomètres, inévitablement, les colonnes franco-sardes entrent en contact, les unes après les autres, avec les troupes autrichiennes, fortement implantées précisément à :

En quelques heures, de 4 h à 7 h, de violents combats ont lieu qui conduisent à une mêlée générale, chaotique et très violente, qui dure plus de 18 heures.

L'absence de plan de bataille ordonné, l'équilibre des forces en jeu et la détermination féroce des 2 camps sont les principales causes du carnage.

De nombreux combats se déroulent à Medole, Solférino et San Martino qui correspondent, respectivement, aux secteurs sud, central et nord d'un vaste front.


Napoléon III à la bataille de Solférino - par Jean-Louis-Ernest Meissonier - Huile sur toile - 1864

Bataille de Solférino

Mort d'Andoche Alfred Michel Junot

Vers 4h30, l'avant-garde du Ier corps d'armée française, commandé par Achille Baraguey d'Hilliers, établit le contact avec les troupes autrichiennes du Ve corps d'armée dirigée par le feld-maréchal Stadion à proximité de Grole sur le territoire de Castiglione delle Stiviere.

Une demi-heure plus tard, le IIe corps d'armée français, commandé par le maréchal Patrice de Mac-Mahon rencontre les divisions austro-hongroises postées au hameau de Ca' Morino sur le territoire de Medole.

Louis-Jules Trochu est divisionnaire.

Les troupes autrichiennes, fortes de 3 corps d'armée positionnés à Solférino, Cavriana et Volta Mantovana, résistent longtemps aux assauts conjugués des Ier et IIe corps français contraignant Napoléon III à engager la garde impériale dans la bataille.

Solférino est arrachée au Ve corps d'armée de Stadion en début d'après-midi et le déploiement français se poursuit pour conquérir Cavriana où il rencontre également une forte résistance du Ier corps d'armée du maréchal autrichien Clam-Gallas.

L'engagement de troupes fraiches vers 15 heures, composées du IIIe corps d'armée français de François Certain de Canrobert permet d'occuper Cavriana peu avant 18 heures.

Louis Charles Auguste Morand se distingue à Solférino.

Andoche Alfred Michel Junot meurt lors de cette bataille.


Sacrifice du colonel Maleville au cours de la bataille de Medole

Bataille de Medole

Les combats débutent à Medole, dans le secteur sud du front, vers 4 heures du matin.

Au cours de la marche qui doit le conduire à Guidizzolo, en passant par le village de Medole, le 4e corps d'armée français affronte un régiment avancé de la Ire armée autrichienne.

Adolphe Jean Casimir Niel décide d'engager immédiatement la bataille, et faisant preuve d'une stratégie peu commune, il déploie ses forces aux limites Est du territoire de Medole, empêchant ainsi les trois corps de l'armée autrichienne, présents à Guidizzolo, de soutenir les soldats de la IIe armée placés sur les hauteurs de Solférino et durement attaqués par les colonnes françaises d'Achille Baraguey d'Hilliers et de Patrice de Mac-Mahon.

Les troupes de Adolphe Jean Casimir Niel, même si elles sont numériquement inférieures et déployées sur une ligne de 5 km, réussissent à contenir les assauts ennemis par une habile alternance d'actions de défense et de contre-attaques sur les points névralgiques de Crocevia, Quagliara, Casa Nuova, Baite et Rebecco.

Les combats, qui durent 15 heures et jusqu'à la retraite des Autrichiens, provoquent dans les deux camps la perte 14 279 hommes.



Mort d'Achille Baraguey d'Hilliers

Achille Baraguey d'Hilliers est en cure à Amélie-les-Bains dans les Pyrénées-Orientales.

Constatant qu'il s'est oublié durant son sommeil et n'admettant pas qu'un maréchal de France puisse ainsi déchoir, Achille Baraguey d'Hilliers se suicide le 6 juin 1878.

Il est inhumé dans la 4e alvéole de la crypte des gouverneurs à Saint-Louis-des-Invalides à Paris 7e.


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