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Événements contenant la ou les locutions cherchées
8 événements affichés, le premier en 1780 - le dernier en 1873
Retour à Constantinople de La famille Camondo
Mariage d'Haïm de Camondo
La famille Camondo est de retour à Constantinople au début des années 1780.
Haïm de Camondo épouse Segnoru. Leurs enfants sont :
Naissance d'Abraham-Salomon de Camondo
Abraham-Salomon de Camondo naît à Constantinople en 1781, fils d'Haïm de Camondo et de Segnoru.
Mariage d'Abraham-Salomon de Camondo avec Clara Lévy
Abraham-Salomon de Camondo épouse le 25 mai 1804 Clara Lévy (1791-8 mars 1866), fille de Haïm Sebetay Yuda Levy. Leur enfant est :
Naissance de Salomon-Raphaël de Camondo
Salomon-Raphaël de Camondo naît à Constantinople en 1810, fils d'Abraham-Salomon de Camondo et de Clara Lévy.
Mort d'Isaac Camondo
Abraham-Salomon de Camondo À la tête de la banque Isaac Camondo et Cie
En suivant l'exemple d'autres familles juives telles les Adjiman, Gabay ou Carmona, Isaac Camondo augmente considérablement la fortune familiale en se faisant saraf (changeur / prêteur).
Isaac de Camondo meurt en 1832 de la peste sans enfants.
En 1832, Abraham-Salomon de Camondo, son frère, hérite de la banque Isaac Camondo et Cie.
Abraham-Salomon de Camondo diversifie largement ses activités
Il est propriétaire :
Abraham Salomon de Camondo est conseiller à la cour ottomane.
Abraham-Salomon de Camondo négocie des crédits et des emprunts pour la Sublime Porte
Abraham-Salomon de Camondo édifie une des plus importantes fortunes de Turquie.
Abraham-Salomon de Camondo contribue à la construction de la partie européenne de Constantinople.
Considérés comme les Rothschild d'Orient, les Camondo contribuent par leur destin de grands banquiers juifs à ouvrir la voie de la modernité au judaïsme.
Philanthrope actif, ouvert et généreux, Abraham-Salomon de Camondo se préoccupe de l'intégration de sa communauté au sein de l'Empire Ottoman, et s'attache à la mettre sur la voie de la modernité notamment par le biais de l'éducation.
Abraham-Salomon de Camondo Comte de Camondo
Venise devient possession italienne.
Très attaché à l'Italie, terre d'asile de sa famille à la fin du XVIIIe siècle, Abraham-Salomon de Camondo adopte avec toute sa famille la nationalité italienne.
Abraham-Salomon de Camondo soutient financièrement Victor-Emmanuel II de Savoie dans son œuvre de réunification et participe au financement des chemins de fer italiens.
Touché par sa générosité, Victor-Emmanuel II de Savoie anoblit Abraham-Salomon de Camondo le 28 avril 1867 en lui donnant un titre de comte.
Établissement en France des Camondo
Bien que l'introduction du français et du turc dans les écoles juives d'Istanbul soit chose faite, la famille Camondo rencontre toujours des hostilités de la part de la frange conservatrice de la communauté séfarade.
En 1869, sur décision Abraham-Behor de Camondo et de Nissim de Camondo, la famille de Camondo, s'installe à Paris, tout en maintenant le siège de leur banque à Galata.
Abraham-Salomon de Camondo les suit.
Tout en gardant des liens étroits avec la Turquie, s'intégrer à la haute société parisienne est une préoccupation majeure des deux frères.
Très vite intégrés à l'aristocratie, ils mènent une existence fastueuse.
Croyant la France avant-gardiste et sa communauté juive progressiste, les Camondo pense arriver dans un pays évolué où leurs idées et leur commerce pourra se développer.
Au lieu de ça, ils arrivent dans un pays ravagé par la guerre et nettement hostile aux juifs.
Quant à la communauté juive, elle est bien plus progressiste que celle de la capitale de l'Empire, surtout afin de s'ouvrir aux influences qu'elle peut avoir dans l'économie et dans le gouvernement.
Ce qui va être un changement radical pour les Camondo, c'est l'antisémitisme ouvert des Français.
Dès leur arrivée et jusqu'à leur fin, les Camondo seront l'objet de critiques antisémites dans les journaux et dans les cercles.
Sous l'impulsion d'Abraham-Behor de Camondo, la maison de banque Isaac Camondo & Cie participe à de nombreuses affaires en France et dans le monde notamment en collaboration avec la Banque de Paris et des Pays-Bas dont il est administrateur.
Abraham-Behor de Camondo, malgré son éloignement, se consacrera à ses tâches d'éducation jusqu'à la fin de ses jours.
Nissim de Camondo achète un hôtel particulier au 63 rue de Monceau à Paris à l'entrepreneur Violet.
Cet hôtel est dépeint par Émile Zola comme l'hôtel Saccard dans La Curée.
Nissim de Camondo assemble des collections de peintures et d'objets d'art.
Nissim de Camondo devient président de la Société de Bienfaisance Italienne de Paris.
Pendant son enfance à Constantinople, Isaac de Camondo a appris le français avec le turc.
Cela permet à Isaac de Camondo d'obtenir son baccalauréat à son arrivée en France.
Mort d'Abraham-Salomon de Camondo
Abraham-Salomon de Camondo meurt au 63 rue de Monceau à Paris VIIIe le 30 mars 1873.
Sa dépouille est rapatriée.
Pachas, vizirs, imams, prêtres et toute la population d'Istanbul assistent aux funérailles.
Il est inhumé en grandes pompes le 14 avril 1873 dans le mausolée des Camondo à Hasköy ou d'Haskeuy à Istanbul.
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