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Événements contenant la ou les locutions cherchées



321 événements affichés, le premier en 1404 - le dernier en 1845


Tombeau de Philippe II Le Hardi au palais des Ducs de Bourgogne de Dijon Jean sans Peur Blason de Jean sans Peur

Mort de Philippe II le Hardi

Jean sans Peur Duc de Bourgogne

Philippe de Bourgogne Comte de Nevers et de Charolais

Philippe II le Hardi meurt à l'Hôtel du Cerf à Halle en Belgique le 26 ou le 27 avril 1404.

Le corps de Philippe II le Hardi est éviscéré et embaumé, puis placé dans un cercueil de plomb.

Il est déposé dans le chœur de la Chartreuse de Champmol le 16 juin 1404.

Ses viscères sont expédiés à Notre-Dame de Hal.

Dès 1378, Philippe II le Hardi acquiert le domaine de Champmol pour y faire construire une chartreuse (1383-1388) destinée à accueillir sa dépouille après son décès.

Ce bâtiment est devenu depuis un hôpital de Dijon.

Son tombeau et son gisant sont réalisé par Jean de Marville (1381-1389), Claus Sluter (1389-1406) et Claus de Werve (1406-1410).

Jean Malouel, peintre officiel du duc, s'est chargé de la polychromie et des dorures.

En 1792, son corps est transféré à la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon.

Son tombeau est remonté un peu plus tard et endommagé par les révolutionnaires en 1793.

Il est restauré dans la première moitié du XIXe siècle et se trouve aujourd'hui au musée des Beaux-arts de Dijon dans le Palais des Ducs de Bourgogne

Philippe II le Hardi renforce le pouvoir central de la maison de Bourgogne.

Tout en maintenant les institutions locales, il leur impose une autorité de tutelle.

Le cadre institutionnel ainsi mis en place limite les pouvoirs régionaux.

Le duché de Bourgogne est à l'apogée de son pouvoir politique au sein du conseil.

Mais Philippe II le Hardi lègue à son fils Jean sans Peur des caisses vides et une obligation de démagogie s'il veut garder un parti.

En 1404, Jean Ier de Bourgogne, dit Jean sans Peur succède à son père et devient Duc de Bourgogne.

Philippe de Bourgogne reçoit en apanage le comté de Nevers en 1404 (jusqu'en 1419), par renonciation de ses frères Jean sans Peur et Antoine de Bourgogne.

Jean sans Peur prend le contrôle du conseil mais est politiquement moins puissant que son père.

Louis Ier d'Orléans sait qu'il doit profiter de la disparition de Philippe II le Hardi pour reprendre les rênes du pouvoir.

Des rumeurs font état d'une liaison entre Isabeau de Bavière et Louis Ier d'Orléans.

En raison des intrigues à la cour de Charles VI de France et de l'inimitié d'Isabeau de Bavière, Valentine Visconti doit quitter Paris et partir en exil à Saint-Pol.

Par sa prodigalité, Louis Ier d'Orléans s'attire une croissante impopularité, soigneusement exploitée par Jean sans Peur.

Il est accusé d'avoir voulu séduire ou, pis, violer la duchesse de Bourgogne.

Jean Sans Peur est nommé lieutenant général en Picardie en 1404.


Louis-Frédéric de Wurtemberg Jules-Frédéric de Wurtemberg-Weiltingen Élisabeth-Madeleine de Hesse-Darmstadt

Traité des cinq frères

Louis-Frédéric de Wurtemberg Comte de Montbéliard

Mariage de Louis-Frédéric de Wurtemberg avec Élisabeth-Madeleine de Hesse-Darmstadt

Au cours de 1617 :

concluent entre frères une convention connue sous le nom de Traité des cinq frères.

Le comté de Montbéliard et toutes ses dépendances sont cédés à Louis-Frédéric de Wurtemberg.

Le 28 mai 1617, Jules-Frédéric de Wurtemberg-Weiltingen reçoit les seigneuries de Weiltingen et Brenz an der Brenz et une part de Heidenheim, plus une allocation annuelle de 15 000florins.

Jules-Frédéric de Wurtemberg-Weiltingen continue de régner sur le Wurtemberg jusqu'à sa mort.

C'est ainsi que naquirent les 2 branches parallèles :

Frédéric-Achille de Wurtemberg-Neuenstadt reçoit le château de Neuenstadt.

Magnus de Wurtemberg-Neuenbourg reçoit le château de Neuenbürg.

En 1617, Louis-Frédéric de Wurtemberg confirme les Franchises de la ville de Montbéliard aux bourgeois

Louis-Frédéric de Wurtemberg épouse à Stuttgart le 13 juillet 1617 Élisabeth-Madeleine de Hesse-Darmstadt, fille de Louis Ier de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :

Le couple se rend pour la première fois à Montbéliard en octobre 1617.

Ils reçoivent un excellent accueil de la population.



Mariage de Claude Guillouet d'Orvilliers avec Marie-Claude de Vic-de-Pontgibaud

Claude Guillouet d'Orvilliers épouse à Moulins le 8 février 1706 Marie-Claude de Vic-de-Pontgibaud. Leurs enfants sont :


Scipion Sidoine Apollinaire Gaspard de Polignac

Mariage de Scipion-Sidoine Apollinaire Gaspard de Polignac avec Françoise de Mailly-Rubempré

Scipion-Sidoine Apollinaire Gaspard de Polignac est veuf dzMarie Armande de Rambures.

Scipion-Sidoine Apollinaire Gaspard de Polignac épouse à Versailles le 9 juillet 1709 Françoise de Mailly-Rubempré, fille de Louis de Mailly-Rubempré (1662-1699), Seigneur de Rubempré, et d'Anne-Marie Françoise de Sainte-Hermine (1663-1737). Leurs enfants sont :



Mariage de Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern avec Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg

Ferdinand-Albert II de Brunswick-Bevern épouse à Brunswick en Basse-Saxe le samedi 15 octobre 1712 Antoinette-Amélie de Brunswick-Blankenberg, fille de Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel. Leurs enfants sont :



Mariage de Nicolas-Antoine de Choiseul-Beaupré avec Anne Charlotte de Distot de Marcheville

Nicolas-Antoine de Choiseul-Beaupré est cantonné en garnison et reforme en janvier 1714.

Le contrat de mariage est signé le 6 août 1714 par devant Maitre Genin, notaire à Fresnets.

Nicolas-Antoine de Choiseul-Beaupré épouse à Marcheville-en-Woëvre dans la Meuse le 7 août 1714 Anne Charlotte de Distot de Marcheville (vers 1695-19 mai 1788 ou en 1789), Dame de Sommeville, fille de Joseph Diftot de Marcheville (mort en 1698) et de Marie Le Mosleur. Leurs enfants sont :



Mariage de François-Victor Le Tonnelier de Breteuil avec Marie-Anne-Angélique Charpentier d'Ennery

François-Victor Le Tonnelier de Breteuil épouse au château d'Ennery le 15 ou le 23 octobre 1714 Marie-Anne-Angélique Charpentier d'Ennery (1689 ou 1690-1760), fille de Jacques d'Ennery. Leurs enfants sont :


Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Majorité de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Majorité de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym

Mariage de Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym avec Charlotte Louise d'Isenburg-Büdingen-Birstein

En 1714, Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym prend le gouvernement d'Holzappel-Schaumbourg.

Victor Ier d'Anhalt-Bernbourg-Schaumbourg-Hoym épouse à Birstein le 22 novembre 1714 Charlotte Louise d'Isenburg-Büdingen-Birstein (Büdingen 31 juillet 1680-Schaumbourg 2 janvier 1739), fille de Guillaume-Maurice d'Isenburg-Büdingen-Birstein. Leurs enfants sont :

Charlotte Louise d'Isenburg-Büdingen-Birstein est âgée de 14 ans de plus que lui.


Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise - par Nicolas de Largillière

Mariage d'Hercule II Mériadec de Rohan-Guémené avec Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise

Hercule II Meriadec de Rohan-Guémené épouse à l'abbaye de Jouarre le 4 août 1718 Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise (1704-1780), fille d'Hercule-Mériadec de Rohan-Soubise et d'Anne-Geneviève de Lévis-Ventadour, Princesse de Guémené. Leurs enfants sont :



Mariage de Charles de Rohan-Rochefort avec Éléonore Eugénie de Béthisy

Charles de Rohan-Rochefort épouse le 29 mars 1722 Éléonore Eugénie de Béthisy (1707-1757). Leurs enfants sont :


Charles-François d'Estaing - Portrait vers 1722 - par Nicolas de Largillière

Mort de Charlotte Marguerite Catherine Du Bellai

Mariage de Charles-François d'Estaing avec Marie-Henriette de Colbert Maulévrier

Charlotte Marguerite Catherine Du Bellai meurt le 23 avril 1722.

Charles-François d'Estaingest veuf de Charlotte Marguerite Catherine Du Bellai.

Charles-François d'Estaing (1683-29 août 1746) épouse à Versailles le 12 août 1722 Marie-Henriette Colbert Maulévrier (1703-1737), fille de François Édouard de Colbert Maulévrier (1674-1706) et d'Henriette Marthe de Froulay De Tessé (1678-1751). Leurs enfants sont :



Mariage de Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne avec Marie-Charlotte Sobieska

Marie-Charlotte Sobieska est veuve de Frédéric Maurice Casimir de La Tour d'Auvergne.

Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne, 5e duc de Bouillon et de Bœuf, épouse à Paris le 2 avril 1724 Marie-Charlotte Sobieska. Leurs enfants sont :

Le mariage ne sera pas heureux.


Marie Hortense Victoire de La Tour d'Auvergne - comtesse de Talmont - par Jean Marc Nattier - en 1741- Landesmuseum, Mainz

Mariage de Guy XXV de Laval avec Marie Hortense Victoire de La Tour d'Auvergne

Guy XXV de Laval épouse le 29 janvier 1725 Marie Hortense Victoire de La Tour d'Auvergne, sa cousine. Leur enfant est :



Mariage de Frédéric V Christian de Brandebourg-Bayreuth avec Victoria-Charlotte d'Anhalt-Zeitz-Hoym

Considéré comme le " mouton noir " de la famille, Frédéric V Christian de Brandebourg-Bayreuth sert dans l'armée danoise comme général de corps d'armée et mène une vie retirée à Wandsbeck, près de Hambourg.

Frédéric V Christian de Brandebourg-Bayreuth épouse en 1732 Victoria-Charlotte d'Anhalt-Zeitz-Hoym (1715-1792), fille de Victor Ier d'Anhalt-Bernburg-Schaumburg-Hoym.

Leurs enfants sont :



Mariage de Jean Paul Timoléon de Cossé-Brissac avec Marie Josèphe Durey de Sauroy

Jean Paul Timoléon de Cossé-Brissac épouse à Paris le 10 juillet 1732 Marie Josèphe Durey de Sauroy (vers 1716-18 juin 1756 à-Paris), fille de Joseph Durey de Sauroy (1677-1752) et de Marie Claire Joseph d'Estaing.

Leurs enfants sont :



Mariage de Daniel de Talleyrand-Périgord avec Marie-Élisabeth Chamillart

Daniel de Talleyrand-Périgord épouse le 3 août 1732 Marie-Élisabeth Chamillart (1713-1788).

Leurs enfants sont :



Mariage de François III Étienne de Lorraine avec Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

François III Étienne de Lorraine épouse le 12 février 1736 Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, fille de Charles VI de Habsbourg et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel.

Leurs enfants sont :

Marie-Thérèse est une épouse très amoureuse.

On l'a dite parfois envahissante !

Ils sont les fondateurs de la Maison de Habsbourg-Lorraine.

Les époux vont ensuite prendre possession de la Toscane où ils ne restent que 3 mois.

Marie-Thérèse décide qu'elle sera la marraine de la fille aînée de chacun de ses enfants, qui tous devront donner à leur fille aînée le prénom de leur grand-mère.


Marie-Amélie de Saxe vers 1750

Mariage de Charles III d'Espagne avec Marie-Amélie de Saxe

Charles III d'Espagne épouse en 1738 Marie-Amélie de Saxe, fille de Frédéric-Auguste II de Saxe et de Marie-Josèphe d'Autriche. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis-Héraclès de Polignac avec Marie Diane-Adélaïde-Zéphyrine Mancini

Louis-Héraclès de Polignac épouse le 16 novembre 1738 Marie Diane-Adélaïde-Zéphyrine Mancini. Leurs enfants sont :



Mariage de Victor Riqueti de Mirabeau avec Marie Geneviève de Vassan

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, son cousin, et Lefranc de Pompignan, un poète, ses deux amis, semblent pousser Victor Riqueti de Mirabeau à faire un riche mariage pour payer ses dettes qui s'accumulent et continuer à faire la fête.

Marie Geneviève de Vassan est veuve de Jean François de Ferrières, Marquis de Sauvebœuf, Grand sénéchal d'Auvergne, Capitaine au Régiment Royal Infanterie, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Le contrat de mariage est signé le 11 avril 1743.

Victor Riqueti de Mirabeau (1715-1789) épouse à Aigueperse à Saint-Bonnet-Briance en Haute-Vienne le 21 avril 1743 Marie Geneviève de Vassan, fille de de Charles de Vassan et d'Anne Thérèse de Ferrières de Sauvebœuf. Leurs enfants sont :

Selon les contemporains, la mariée est fort riche, mais point belle.

Victor Riqueti de Mirabeau se marie sans avoir rencontré précédemment son épouse.

Victor Riqueti de Mirabeau va tester sur les terres de son épouse ses théories agronomiques.


Louise-Ulrique de Prusse

Mariage d'Adolphe-Frédéric Ier de Suède avec Louise-Ulrique de Prusse

Anne Amélie de Prusse, plus douce et plus jolie, est choisie par l'ambassadeur de Suède pour épouser Adolphe-Frédéric Ier de Suède.

Frédéric II de Prusse, son frère, appuie au début Anne Amélie de Prusse, au caractère plus doux et donc soumise aux intérêts de la Prusse.

Louise-Ulrique de Prusse, sa sœur, l'en dissuade en lui représentant qu'elle devra abandonner le calvinisme pour le luthéranisme.

Anne Amélie de Prusse refuse ce mariage.

Louise-Ulrique de Prusse se convertit sans scrupule.

Adolphe-Frédéric Ier de Suède épouse le 17 juillet 1744 à Drottningholm à Stockholm le samedi 29 août 1744 Louise-Ulrique de Prusse, fille de Frédéric-Guillaume Ier de Prusse. Leurs enfants sont :

Frédéric II de Prusse appuie finalement ce mariage.

Ce mariage est aussi soutenu par Élisabeth Ire de Russie.

Louise-Ulrique de Prusse pousse en vain Adolphe-Frédéric Ier de Suède à rétablir l'absolutisme et à mettre fin au pouvoir sans partage du parlement.

Louise-Ulrique de Prusse est cultivée et teint une cour de bon goût dans son palais de Drottningholm.



Naissance de Jules François Armand de Polignac

Jules François Armand de Polignac naît à Claye-Souilly le 7 juin 1745, fils de Louis-Héracle de Polignac (1717-1792), Marquis d'Alençon, et de Marie Diane-Adélaïde-Zéphyrine Mancini.



Mariage de Charles de Rohan-Soubise avec Anna Viktoria von Hessen-Rheinfels-Rotenburg

Charles de Rohan-Soubise est veuf d'Anne-Thérèse de Savoie-Carignan.

Charles de Rohan-Soubise épouse le 12 décembre 1745 Anna Viktoria von Hessen-Rheinfels-Rotenburg (1728-1792).



Mariage de Jean Baptiste Charles Henri Hector d'Estaing avec Marie Sophie Rousselet de Crozon

Jean Baptiste Charles Henri Hector d'Estaing Lieutenant au régiment de Rouergue

Jean Baptiste Charles Henri Hector d'Estaing épouse en 1746 Marie Sophie Rousselet de Crozon de Chateaurenault (1727-1792), petite fille du vice-amiral le Marquis de Châteaurenault (1637-1716).

Leur enfant est :

Jean Baptiste Charles Henri Hector d'Estaing est promu lieutenant au régiment de Rouergue en 1746.



Naissance de René Ange Augustin VI de Maupeou

René Ange Augustin VI de Maupeou naît le 3 décembre 1745 ou 1746, fils de René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou (1713-1792), Marquis de Morangles, et d'Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles (1724-1751), Marquise de Bully.

Il est baptisé en la paroisse de la Sainte-Chapelle à Paris.



Naissance de Jeanne Françoise Aglaé d'Andlau

Jeanne Françoise Aglaé d'Andlau naît à Auxerre le 16 décembre 1746, fille de François Éléonor d'Andlau (1710-1763) et de Marie Henriette de Polastron (vers 1716-1792).

Marie Henriette de Polastron, sa mère est en exil, loin de la cour d'où elle a été chassée pour avoir mis entre les mains de la princesse Marie-Adélaïde de France, dont elle est la gouvernante, un livre tenu pour infâme.



Mariage d'André III Potier avec Marie Philippe Tachereau

André III Potier épouse à Paris le 23 février 1747 Marie Philippe Tachereau. Leurs enfants sont :



Mariage de François Aimery de Durfort Civrac avec Marie Françoise de Pardaillan de Gondrin

François Aimery de Durfort Civrac (1727-1773) épouse à Notre Dame de Versailles le 14 mai 1747 Marie Françoise de Pardaillan de Gondrin (1728-1764). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :


Marie Antoinette de Bavière - par Pietro Antonio Rotari

Mariage de Frédéric-Christian de Saxe avec Marie Antoinette de Bavière

Frederick Christian, électeur de Saxe, et de Maria Antonia Walpurgis de Bavière.

Frédéric-Christian de Saxe épouse le 20 juin 1747 Marie Antoinette de Bavière. Leurs enfants sont :

Après son mariage, Marie Antoinette de Bavière s'installe à Dresde.

Ce mariage est célébré par des représentations d'opéras, dont :

Marie Antoinette de Bavière devient membre de l'Accademia dell'Arcadia de Rome, une institution qui joua un rôle significatif dans la réforme de l'opéra.

Elle poursuit ses études de musique avec Nicola Porpora et Johann Adolph Hasse.


Charlotte le Belin d'Éguilly

Mariage de Jean-Baptiste de Mac-Mahon avec Charlotte le Belin d'Éguilly

Charlotte le Belin d'Éguilly, veuve de Jean-Baptiste Lazare de Morey, est touchée des soins portés à son époux et par la distinction de Jean-Baptiste de Mac-Mahon.

Passé le temps du veuvage, elle offre sa main à Jean-Baptiste de Mac-Mahon.

La fortune de Charlotte le Belin d'Éguilly est une des plus considérables du royaume.

Elle comprend notamment le château de Sully.

Jean-Baptiste de Mac-Mahon épouse en la chapelle du château de Sully le 13 avril 1750 Charlotte le Belin d'Éguilly. Parmi leurs 7 enfants citons :

Jean-Baptiste de Mac-Mahon reçoit du roi des lettres de naturalisation, fait ses preuves de noblesse pour entrer aux états de Bourgogne et, reconnu noble de nom et d'armes par le conseil d'État, il est autorisé à mettre la particule devant son nom et à prendre le titre de Marquis.


Wenzel Anton von Kaunitz

Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg chancelier de cour et d'État des Habsbourg

Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg est appelé par Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg au poste de chancelier de cour et d'État des Habsbourg, qu'il occupera de 1753 à 1792.

Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg confie au Comte Daun :

Farouchement anticlérical, partisan du despotisme éclairé, Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg amorce sous Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg une politique de réformes.



Naissance de François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac

François-Xavier-Marc-Antoine ou François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac naît au château de Marsan dans le Gers le 13 août 1755 ou le 3 août 1756, fils de Marc-Antoine de Montesquiou Fezensac (1701-1783), Seigneur d'Aubiet, et de Françoise Catherine de Narbonne-Lara (1724-1793).

François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac est baptisé à Marsan dans le Gers le 21 août 1755.

François de Narbonne (1720-1792), son oncle maternel, est son parrain.

Catherine de Montesquiou-Marsan-d'Estanson est sa marraine.



Naissance d'Henri Armand de Ribeyreys

Henri Armand de Ribeyreys ou de Ribereix naît le 23 décembre 1755, fils de Pierre Thibaut de Ribeyreys (vers 1729-1792), Seigneur de Nouzerines, et de Françoise de Ligondès (morte en 1792).



Mariage de François Claude Bernard Louis de Chauvelin avec Agnés Thérèse Mazade d'Argeville

François Claude Bernard Louis de Chauvelin épouse en 1759 Agnés Thérèse Mazade d'Argeville. Parmi leurs 3 enfants, citons :


Lucie Madeleine d'Estaing

Liaison de Louis XV avec Lucie Madeleine d'Estaing

Louis XV a une liaison entre 1760 et 1764 avec Lucie Madeleine d'Estaing. Leurs enfants sont :



Mariage d'Anne-Pierre de Montesquiou avec Jeanne Marie Hocquart de Montfermeil

Le contrat de mariage est signé à Versailles par Sa Majesté et la famille royale, le 12 avril 1760.

Anne-Pierre de Montesquiou épouse en l'Église Saint Roch à Paris le 16 avril 1760 Jeanne Marie Hocquart de Montfermeil (1743-1792), fille de Jean Hyacinthe II Hocquart et de Marie-Anne-Françoise Gaillard de la Bouexière. Leurs enfants sont :



Naissance de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul naît à Lunéville en Meurthe-et-Moselle le 26 août 1760, fils de Claude Antoine de Choiseul, comte de Choiseul-La Baume (1733-1794) et de Diane Gabrielle de La Baume (1729-1792), Marquise de Montrevel.



Mariage de Louis-Marie de Mailly avec Marie-Jeanne de Talleyrand-Périgord

Louis-Marie de Mailly épouse le 27 janvier 1762 Marie-Jeanne de Talleyrand-Périgord (1747-1792), fille de Gabriel Marie de Talleyrand-Périgord et de Marie Françoise Marguerite de Talleyrand-Périgord . Leurs enfants sont :



Naissance d'Anne Élisabeth Pierre de Montesquiou

Anne Élisabeth Pierre de Montesquiou naît à Paris le 30 septembre 1764, fils d'Anne-Pierre de Montesquiou (1739-1798) et de Jeanne Marie Hocquart de Montfermeil (1743-1792).



Mariage de Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau avec Louise Randon

Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau épouse à Gargenville le 26 décembre 1764 Louise Randon (née en 1747). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



Mariage de Léopold II d'Autriche avec Marie-Louise de Bourbon

Léopold II d'Autriche épouse à Innsbruck le 5 août 1765 Marie-Louise de Bourbon (1745-1792), fille de Charles III d'Espagne et de Marie-Amélie de Saxe. Leurs enfants sont :

Léopold II d'Autriche devient Grand-Duc de Toscane en 1765.


Charles IV d'Espagne et Marie Louise de Bourbon-Parme - par Goya - la reine dominatrice est représentée au centre du tableau pour signifier sa domination sur son mari - musée du Prado Madrid

Mariage de Charles IV d'Espagne avec Marie Louise de Bourbon-Parme

Marie-Louise est nubile.

Charles IV d'Espagne épouse au palais de la Granja à San Ildefonso le 4 septembre 1765 Marie Louise de Bourbon-Parme, sa cousine. Leurs enfants sont :

Les relations amoureuses entre Manuel Godoy et Marie Louise de Bourbon-Parme seront de notoriété publique au point de lui attribuer la paternité des infants


Johann Ludwig de Wallmoden-Gimborn

Mariage de Johann Ludwig von Wallmoden-Gimborn avec Charlotte Christiane Auguste Wilhelmine von Wangenheim

Johann Ludwig von Wallmoden-Gimborn épouse à Hanovre le 18 avril 1766 Charlotte Christiane Auguste Wilhelmine von Wangenheim (1er mars 1740-21 juillet 1783). Leurs enfants sont :



Mariage de Gustave III de Suède avec Sophie-Madeleine de Danemark

Ce mariage a lieu sur proposition du Parlement mais contre l'avis de Louise-Ulrique de Prusse.

Gustave III de Suède épouse à Stockholm le 4 novembre 1766 Sophie-Madeleine de Danemark, fille de Frédéric V de Danemark et de Louise de Grande-Bretagne. Leurs enfants sont :


Marie-Louise de Savoie-Carignan - par Joseph Ducreux - 1776

Mariage de Louis Alexandre Stanislas de Bourbon avec Marie-Louise de Savoie-Carignan

Louis Alexandre Stanislas de Bourbon passant pour dévergondé, Louis Jean Marie de Bourbon, son père, décide de le marier pour tenter de l'assagir.

Louis Alexandre Stanislas de Bourbon épouse par procuration à Turin le 17 janvier 1767 Marie-Louise de Savoie-Carignan (1749-1792).

Le mariage est célébré en personne à Nangis le 31 janvier 1767.

Elle est une princesse douce et pieuse. Mais le prince ne tarde pas à reprendre ses dissipations, multipliant les infidélités.

Marie-Louise de Savoie-Carignan se réfugie auprès de Louis Jean Marie de Bourbon. Elle commence à développer ses accès de mélancolie et ses vapeurs qui la plongent dans des évanouissements plus ou moins longs.



Mariage d'Antoine-Louis Séguier avec Marguerite Henriette Vassal

Antoine-Louis Séguier épouse le 29 décembre 1767 Marguerite Henriette Vassal (1747-1792), fille de Jean Vassal et de Julie Duveil.Leurs enfants sont :


Ferdinand Ier des Deux-Siciles et Marie-Caroline d'Autriche avec leurs enfants – par Angelica Kauffmann - 1783

Mariage de Ferdinand Ier des Deux-Siciles avec Marie-Caroline d'Autriche

Ferdinand Ier des Deux-Siciles épouse le 12 mai 1768 Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :

Mariée pour des raisons purement politiques et diplomatiques, Marie-Caroline d'Autriche ne sera pas heureuse auprès de son époux. Possédant une forte personnalité, elle le dominera.

C'est elle qui gouvernera en réalité.

Le destin tragique de Marie-Antoinette d'Autriche, sa sœur cadette, en fait une adversaire acharnée de la Révolution.

Poursuivant la politique de sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, elle cherche à renforcer les liens tissés par cette dernière entre les Maison de Habsbourg-Lorraine et de Bourbon.

Pour ce faire, elle marie fort avantageusement ses enfants, accaparant les trônes d'Europe.



Naissance de Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem

Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem naît à Mussy-sur-Seine alors Mussy-L'Evêque dans l'Aube le 15 août 1768, fille de Armand-Marc de Montmorin Saint-Hérem (1746-1792) et de Françoise Gabrielle de Tane (1741-1794)



Naissance de François Séverin Marceau-Desgraviers

François Séverin Marceau-Desgraviers naît rue du Chapelet à Chartres le 1er mars 1769, fils de Louis Séverin François Marceau (1721-1792) et de Victoire Gaullier (1747-1798).

Il est baptisé à Saint-Saturnin à Chartres le 1er mars 1769.

Louis Séverin François Marceau est procureur au bailliage de Chartres.

François Séverin Marceau-Desgraviers est destiné au barreau


Marie-Amélie d'Autriche

Mariage de Ferdinand Ier de Parme avec Marie-Amélie d'Autriche

La France et l'Espagne mettent tout en œuvre pour organiser le mariage de Ferdinand Ier de Parme.

Guillaume du Tillot, Premier ministre toujours en exercice, préfère Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène, fille d'Hercule III d'Este duc de Modène.

À la mort de celui-ci, les duchés de Parme et de Modène auraient été réunis entre les mains de Ferdinand Ier de Parme.

Étienne-François de Choiseul propose Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans particulièrement riche, mais l'Espagne repousse cette proposition.

Pour sa part, l'empereur Joseph II d'Autriche calcule que si le duché reste sans héritier, il pourrait faire retour aux possessions autrichiennes.

La France et l'Espagne tergiversant, la cour de Vienne fait converger les avis de tous en proposant l'archiduchesse Marie-Amélie d'Autriche.

Le 21 juin 1769, Ferdinand Ier de Parme demande officiellement la main de Marie-Amélie d'Autriche.

Une fois obtenue la dispense papale nécessaire en raison de leur proche parenté, le mariage est célébré à Vienne par procuration le 27 juin 1769.

Marie-Amélie d'Autriche quitte l'Autriche le 1er juillet 1769.

Elle arrive à Mantoue le 16 juillet 1769, accompagnée de son frère Joseph II d'Autriche.

Ferdinand Ier de Parme va à leur encontre accompagné du Duc Sforza-Cesarini et du Duc Grillo.

Au cours d'une cérémonie, l'évêque confirme le mariage le 19 juillet 1769 dans le Palazzo Ducale de Colorno.

Leurs enfants sont :

S'ensuivent fêtes et spectacles.

Le couple ducal rejoint Parme le 24 juillet 1769 au matin.


Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon

Mariage de Louis Philippe II Joseph d'Orléans avec Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon

L'abbé de Breteuil, chancelier de la maison d'Orléans, est chargé de négocier, en substitution, un mariage avec Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon qui amène dans la maison d'Orléans l'héritage fabuleux de Louis Jean Marie de Bourbon.

Louis Philippe II Joseph d'Orléans épouse à Versailles le 5 avril 1769 Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon. Leurs enfants sont :

La dot, sans doute la plus importante qu'on ait jamais vue, se monte à 6 millions de livres, dont 3 865 000 livres sont remises sur-le-champ, sous forme d'une dotation produisant un revenu annuel de 245 000 livres.

Louis-Philippe Ier d'Orléans s'engage de son côté à loger, meubler, faire servir les époux et à leur assurer au surplus un revenu de 400 000 livres par an.

Louis Philippe II Joseph d'Orléans a la promesse que Louis Jean Marie de Bourbon, son beau-père, sollicitera pour lui la survivance de sa charge de grand amiral de France. Louis Philippe II Joseph d'Orléans s'y prépare en faisant une carrière d'officier de marine.


Mayer Amschel Rothschild

Mariage de Mayer Amschel Rothschild avec Gutlé Schnapper

Mayer Amschel Rothschild épouse le 29 août 1770 Gutlé Schnapper. Leurs enfants sont :



Mariage de Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier avec Adélaïde Marie Louise de Gouffier d'Heilly

Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier épouse en la paroisse Saint Roch à Paris le 23 septembre 1771 Adélaïde Marie Louise de Gouffier d'Heilly (1752-1816), fille de Charles Antoine de Gouffier, Marquis d'Heilly, et de Marie Catherine Phélypeaux d'Outreville. Leurs enfants sont :

Fille unique, Adélaïde Marie Louise de Gouffier d'Heilly apporte notamment le domaine et le château d'Heilly, près d'Amiens.


Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène - atelier d'Anton von Maron - Château de Versailles

Mariage de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine avec Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine épouse à Milan le 15 octobre 1771 Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène. Leurs enfants sont :

Ils donnent naissance à la branche de Modène (ou d'Este) de la maison impériale.

Dès ce mariage, la tutelle de François III de Modène s'achève sur Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine.



Mariage de Jean Baptiste Tavernier de Boullogne avec Louise Walckiers

Jean Baptiste Tavernier de Boullogne épouse le 31 janvier 1773 Louise Walckiers (1756-1796). Leurs enfants sont :



Mariage de Charles-François Lebrun avec Anne Delagoutte

Charles-François Lebrun épouse le 15 juin 1773 Anne Delagoutte. Leurs enfants sont :



Naissance de Sylvain Charles de Valée

Sylvain Charles de Valée naît à Brienne-le-Château dans l'Aube le 17 décembre 1773, fils de Charles Valée (1744-1776) et de Louise Bonjour (vers 1745-1792).

Il est baptisé à Brienne-le-Château le 18 décembre 1773.

Son parrain est Silvestre Bonjour

Sa marraine  est Marie Fournier.



Mariage de Frédéric de Danemark avec Sophie Frédérique de Mecklembourg-Schwerin

Frédéric de Danemark épouse en 1774 Sophie Frédérica ou Sophie Frédérique de Mecklembourg-Schwerin (1758-1794), fille de Louis de Mecklembourg-Schwerin (1725-1778). Leurs enfants sont :



Mariage de Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach avec Louise-Auguste de Hesse-Darmstadt

Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach épouse le 3 octobre 1775 Louise-Auguste de Hesse-Darmstadt, fille de Louis IX de Hesse-Darmstadt et de Caroline-Henriette de Deux-Ponts-Birkenfeld. Leurs enfants sont :


Sophie-Dorothée de Wurtemberg par Alexandre Roslin (1777) - 18 ans

Mariage de Paul Ier de Russie avec Sophie-Dorothée de Wurtemberg

Paul Ier de Russie est veuf de Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt.

Frédéric II de Prusse propose Sophie-Dorothée de Wurtemberg, sa nièce, en mariage.

Louis de Hesse-Darmstadt reçoit une compensation financière pour la rupture des fiançailles.

Catherine II de Russie se réjouit de cette union, car Sophie-Dorothée de Wurtemberg et elle-même ont reçu le même genre d'éducation et sont natives toutes deux de Stettin.

Frédéric II de Prusse arrange donc le mariage et invite Paul Ier de Russie et Sophie-Dorothée de Wurtemberg à Berlin.

Les deux jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre.

Sophie-Dorothée de Wurtemberg se rend à Saint-Pétersbourg, en septembre 1776 et se convertit à la foi orthodoxe russe en prenant le nom de Marie Féodorovna.

Paul Ier de Russie épouse à la chapelle du palais d'Hiver de Saint-Pétersbourg le 6 ou le 26 septembre 1776 Sophie-Dorothée de Wurtemberg. Leurs enfants sont :

Paul Ier de Russie est d'un caractère difficile, mais Sophie-Dorothée de Wurtemberg se montre satisfaite de son sort : Mon cher mari est un ange parfait et je l'aime à la folie écrit-elle à un ami.

Ces sentiments ne changeront jamais.

Contrairement aux autres membres de la famille impériale, Sophie-Dorothée de Wurtemberg est une personne frugale, vertu rare pour une princesse de cette époque.

Sa parcimonie est telle qu'elle n'hésite pas à se vêtir des vêtements de Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt, la première épouse Paul Ier de Russie ; elle chausse même les pantoufles de la défunte.



Mariage de François de Saxe-Cobourg-Saalfeld avec Auguste Caroline Sophie Reuss d'Ebersdorf

François de Saxe-Cobourg-Saalfeld est veuf de Sophie de Saxe-Hildburghausen.

François de Saxe-Cobourg-Saalfeld épouse le 13 juin 1777 Auguste Caroline Sophie Reuss d'Ebersdorf, fille d'Henri XXIV de Reuss. Leurs enfants sont :



Liaison de Guillaume IX de Hesse-Cassel avec Rosa Dorothea Ritter

Guillaume IX de Hesse-Cassel a une liaison avec Rosa Dorothea Ritter (1759-1833). Leurs enfants sont :


Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet - par Élisabeth Louise Vigée Le Brun - 1785

Mariage d'Augustin-Joseph de Mailly avec Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet

Augustin-Joseph de Mailly est veuf de Michelle de Séricourt.

Voyant qu'il n'a pas de postérité mâle, Augustin-Joseph de Mailly épouse le 6 avril 1780 Marie Blanche Félicité de Narbonne-Pelet (1763-1840), fille d'un brigadier des armées du Roi. Leur enfant est :



Liaison de Louis Philippe II Joseph d'Orléans avec Marguerite Françoise Bouvier de la Mothe de Cépoy

Louis Philippe II Joseph d'Orléans a une liaison avec Marguerite Françoise Bouvier de la Mothe de Cépoy, Comtesse de Buffon, qu'il rencontre au Palais-Royal au début des années 1780. Leur enfant est :

Elle le reçoit régulièrement à Montbard dans une des dépendances de l'Hôtel de Buffon, le Petit Fontenet.



Années de jeunesse et de formation (1759-1792)

En 1782, Joseph Fouché devient professeur de sciences.

Il est considéré comme un excellent pédagogue.

Il enseigne au collège de Niort, puis dans les villes de Saumur, Vendôme, Juilly et Arras.

À Arras, Joseph Fouché fait la connaissance de Maximilien de Robespierre.

Joseph Fouché devient franc-maçon et ne quittera jamais la maçonnerie.



Faillite d'Henri Louis Marie de Rohan-Guémené

Henri Louis Marie de Rohan-Guémené et Victoire Armande Josèphe de Rohan, son épouse, se signalent par l'éclat des fêtes qu'ils donnent, la somptuosité de leur maison et par de folles prodigalités.

Henri Louis Marie de Rohan-Guémené n'a pas moins de 2 000 000 de rente.

On dit qu'ils empruntent de l'argent à charge de rentes viagères.

Ils vivent dans un milieu où la considération pour les personnes du monde dépend de la noblesse de leur naissance et celle de leur caractère, et est indépendante de la richesse.

Avec un passif de 33 millions de livres, Henri Louis Marie de Rohan-Guémené fait une faillite retentissante, le 2 octobre 1782.

Guillaume Imbert de Boudeaux, explique que de nombreux prêteurs sont ruinés.

Les gens plus atteints sont des domestiques, de petits marchands, des portiers, qui portent leurs épargnes au prince ... il a des recruteurs d'argent à Brest et dans tous les ports de Bretagne pour séduire les pauvres matelots ... Ils les éblouissent par l'apparence d'un placement avantageux et accaparent ainsi tout leur argent.

Il semble qu'Henri Louis Marie de Rohan-Guémené ait agi en connaissance de cause.

Victoire Armande Josèphe de Rohan est obligée de se démettre de sa charge de gouvernante des Enfants de France et de quitter la Cour.

Les rentes échues sont payées par les autres membres de la famille Rohan, par Louis V Joseph de Bourbon-Condé, et surtout par la princesse de Guémenée dont les biens sont importants.

La liquidation ne sera terminée qu'en 1792.



Mariage de Georges Ier de Saxe-Meiningen avec Louise-Éléonore de Hohenlohe-Langenbourg

Georges Ier de Saxe-Meiningen épouse le 27 novembre 1782 Louise-Éléonore de Hohenlohe-Langenbourg (1763-1837), fille de Christian de Hohenlohe-Langenbourg. Leurs enfants sont :



Mariage de Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen avec Maria Theresia von Wildenstein

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen épouse en 1783 Maria Theresia von Wildenstein. Leurs enfants sont :



Mariage de Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen avec Marie-Thérèse von Wildenstein

Frédéric-François-Xavier de Hohenzollern-Hechingen épouse à Kalsdorf bei Graz le 12 juin 1783. Leurs enfants sont :



Mariage d'Hyacinthe-Hughes Timoléon Ier de Cossé-Brissac avec Françoise Dorothée d'Orléans-Rothelin

Hyacinthe-Hughes Timoléon Ier de Cossé-Brissac épouse le 24 mai 1784 Françoise Dorothée d'Orléans-Rothelin (1752-1818). Leurs enfants sont :


Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg

Mariage de Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg avec Marie Anne Czartoryski

Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg épouse à Siedlic en Pologne le 28 octobre 1784 Marie Anne Czartoryski, fille d'Adam Kazimierz Czartoryski. Leur enfant est :


Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz

Mariage de Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen avec Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen épouse le 3 septembre 1785 Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz, fille de Charles II de Mecklembourg-Strelitz. Leurs enfants sont :


Wilhelmine de Hesse-Darmstadt

Mariage de Maximilien Ier Joseph de Bavière avec Wilhelmine de Hesse-Darmstadt

Maximilien Ier Joseph de Bavière épouse en 1785 Wilhelmine de Hesse-Darmstadt, fille de Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt et de Louise de Linange ou Leiningen. Leurs enfants sont :


Erik Magnus de Staël-Holstein - vers 1782

Mariage d'Erik Magnus de Staël-Holstein avec Anne-Louise Germaine Necker

Erik Magnus de Staël-Holstein épouse en 1786 Anne-Louise Germaine Necker. Leurs enfants sont :

Erik Magnus de Staël-Holstein est ambassadeur de Gustave III de Suède auprès de la cour de France à Versailles.



Mariage de Catherine-Dominique de Pérignon avec Hélène-Catherine de Grenier

Catherine-Dominique de Pérignon épouse à Montech dans le Tarn-et-Garonne le 14 février 1786 Hélène-Catherine de Grenier. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean-Didier Mesnard avec Marguerite Victoire Louise Le Normant de Flaghac

Jean-Didier Mesnard (1758-1794), Comte de Chousy, épouse à Paris le 24 février 1786, Marguerite Victoire Louise Le Normant de Flaghac (1768-1830). Leurs enfants sont :



Mariage de Georges Jacques Danton avec Gabrielle Charpentier

Georges Jacques Danton épouse à Saint-Germain l'Auxerrois à Paris le 10 juin 1787 Gabrielle Charpentier (1760-1793). Leurs enfants sont :

Gabrielle Charpentier est la fille d'un riche cafetier parisien.

Ce mariage lui permet d'obtenir la charge d'avocat au Conseil du roi en 1787.



Mariage de Louis Jean Baptiste François de Machault avecngélique Jeanne Marie de Machault d'Arnouville

Louis Jean Baptiste François de Machault ou de la Forest (1757-1807) épouse en 1788 Angélique Jeanne Marie de Machault d'Arnouville. Leur enfant est :


Louise Caroline Geyer von Geyersberg

Mariage de Charles Ier Frédéric de Bade avec Louise-Caroline Geyer von Geyersberg

Charles Ier Frédéric de Bade est veuf de Caroline-Louise de Hesse-Darmstadt.

Toujours ardent, Charles-Frédéric de Bade cherche à se remarier.

Charles Louis de Bade est connu pour son avarice qui l'aurait poussé à empêcher Charles Ier Frédéric de Bade, son père, de se remarier avec une princesse de sang royal.

Charles Louis de Bade, son fils aîné, et Amélie de Hesse-Darmstadt, sa belle-fille, n'ayant pas alors de descendance mâle et craignant de perdre leur prérogatives au profit de demi-frère plus jeunes, incitent le vieux margrave à prendre une maîtresse.

Leur choix se porte sur une ravissante jeune fille de leur entourage, Louise-Caroline. La jeune fille refuse de devenir une favorite et réclame le mariage.

Charles Ier Frédéric de Bade épouse morganatiquement en 1788 Louise-Caroline Geyer von Geyersberg, fille du baron Louis Henri Geyer de Geyersberg ou von Geyersberg. Leurs enfants sont :

Louise-Caroline Geyer von Geyersberg est créée Comtesse von Hochberg.

Les enfants de ce second lit sont non dynastes, ils portent le nom et le titre de leur mère.

Cependant, d'aucuns prétendent que les plus jeunes enfants seraient issus de la relation adultérine de Louise-Caroline Geyer von Geyersberg et de Louis Ier de Bade, son beau-fils, un débauché notoire.



Mariage de Johann Ludwig von Wallmoden-Gimborn avec Luise Christine Lichtenstein

Johann Ludwig von Wallmoden-Gimborn épouse à Bückeburg le 3 août 1788 Luise Christiane ou Luise Christine de Lichtenstein (10 avril 1763-25 février 1809), fille de Friedrich Karl von Liechtenstein et de Charlotte Ernestine von Berckefeld. Leurs enfants sont :



Étienne-Charles de Loménie de Brienne Archevêque de Sens

Étienne-Charles de Loménie de Brienne Abbé commendataire de Corbie

Intrigant, Étienne-Charles de Loménie de Brienne troque l'archevêché de Toulouse contre celui de Sens, plus lucratif.

Étienne-Charles de Loménie de Brienne est nommé archevêque de Sens et Primat des Gaules et de Germanie de 1788 à 1790.

Étienne-Charles de Loménie de Brienne est nommé Abbé commendataire de Saint-Pierre de Corbie de 1788 à 1792.


Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers Jeanne-Robertine Rilliet - par Jacques Louis David - 1790 - Huile sur toile - 131 x 98 cm - Musée du Louvre

Mariage de Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers avec Jeanne-Robertine Rilliet

Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers épouse le 24 février 1789 Jeanne-Robertine Rilliet (4 décembre 1772-22 septembre 1862), fille d'un banquier. Leurs enfants sont :



Jean-Baptiste Kléber Architecte de la ville de Belfort

De 1789 à 1792, Jean-Baptiste Kléber est l'architecte officiel de la ville de Belfort.


Jean Népomucène Hermann Nast

Mariage de Jean Népomucène Hermann Nast avec Marguerite Edmée Lecoutre

Jean Népomucène Hermann Nast épouseà Paris le 25 août 1789 Marguerite Edmée Lecoutre (née en 1762), fille d'un maître-boulanger. Leurs enfants sont :



Mariage de Victor-Emmanuel Ier de Savoie avec Marie-Thérèse d'Autriche-Este

Victor-Emmanuel Ier de Savoie épouse le 25 avril 1789 Marie-Thérèse d'Autriche-Este, fille de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine et de Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène, Leurs enfants sont :



Mariage de Gilles-Toussaint Hocquart de Turtot avec Henriette Jacqueline Pourrat

Gilles-Toussaint Hocquart de Turtot épouse à Paris le 5 juin 1789 Jeanne ou Henriette Jacqueline Pourrat (1770-1855). Leur enfant est :



Jean-Étienne Noël Maire de Champs-sur-Marne

Jean-Étienne Noël est Maire de Champs-sur-Marne de 1790 à 1792.



Louis-Antoine-Auguste de Rohan-Chabot Émigré

Émigré de 1790 à 1792, Louis-Antoine-Auguste de Rohan-Chabot entretient une correspondance avec Jeanne Bécu et est convaincu d'avoir reçu un prêt de 200 000 livres de sa part pour soutenir le soulèvement vendéen.



Liaison de Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara avec Anne-Louise Germaine Necker

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara revient toutefois à Paris.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara a une liaison avec Anne-Louise Germaine Necker. Leurs enfants sont :



Mariage de Frédéric VI de Danemark avec Marie Sophie de Hesse-Cassel

Frédéric VI de Danemark épouse en 1790 Marie Sophie de Hesse-Cassel (1767-1852), fille de Charles de Hesse-Cassel. Leurs enfants sont :



Mariage de Bon Adrien Jeannot de Moncey avec Charlotte Remillet

Bon Adrien Jeannot de Moncey épouse en la paroisse Saint-Pierre de Besançon le 30 septembre 1790 Charlotte Remillet (1761-à Besançon 13 mai 1842). Leurs enfants sont :


Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins et Anne Louise Lucile Laridon-Duplessis et leur bébé Horace - par Jacques-Louis David - Musée national du Château de Versailles - 1792

Mariage de Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins avec Anne Louise Lucile Laridon-Duplessis

Le succès du journal assure à Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins d'importants revenus.

Il peut ainsi se marier.

Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins épouse en l'église Saint-Sulpice à Paris le 11 décembre 1790 Anne Louise Lucile Laridon-Duplessis (1771-1794), riche héritière d'un haut fonctionnaire des finances. Leur enfant est :

Les témoins sont :



Mariage de Claude-Victor Perrin avec Joséphine Muguet

Après s'être fixé à Valence, Claude-Victor Perrin se lance dans le commerce.

Claude-Victor Perrin épouse à Valence dans la Drôme le 16 mai 1791 Joséphine Muguet (1772-1826). Leurs enfants sont :



Mariage de Jean André François Joseph Louis Menier avec Renée Catherine Vernet

Jean André François Joseph Louis Menier (31 mars 1769-22 septembre 1822) épouse à Bourgueil le 14 février 1791 Renée Catherine Vernet. Leurs enfants sont :



Fabrication de l'armoire de fer de Louis XVI

Décidé au voyage de Varennes et ne sachant à qui confier des papiers qu'il ne peut emporter, Louis XVI fait fabriquer une armoire de fer en mai 1791. Il confie cette tâche à François Gamain.

François Gamain assurera plus tard que ces travaux ont eu lieu en mai 1792 mais c'est peut probable car Louis XVI est alors surveillé dans ses moindres mouvements.

L'armoire est pratiquée dans l'épaisseur d'un mur, près de la chambre à coucher du roi.

Elle est fermée par une porte en tôle de fer recouverte d'une couche de peinture imitant la pierre.

L'ouverture de la serrure se trouve dissimulée dans les rayures de la pierre et il est impossible de découvrir cette cachette.

Y sont placés des documents qui attestent de tractations secrètes avec des cours européennes et des correspondances de Louis XVI avec Honoré-Gabriel Riqueti, Charles François du Perrier du Mouriez et Gilbert Motier de La Fayette.



Mariage de Jean-Baptiste Berthier avec Françoise Chéron

Jean-Baptiste Berthier est veuf de Marie-Françoise Lhuillier de La Serre.

Jean-Baptiste Berthier épouse le 5 juin 1791 Françoise Chéron (morte vers 1795). Leur enfant est :



Jean Baptiste Annibal Aubert du Bayet Député indépendant de l'Isère à l'Assemblée nationale législative

Du 28 août 1791 au 20 septembre 1792, Jean Baptiste Annibal Aubert du Bayet est député indépendant de l'Isère à l'Assemblée nationale législative



Mariage de Guillaume Ier des Pays-Bas avec Frederika Louise Wilhelmine de Prusse

Guillaume Ier des Pays-Bas épouse en 1791 Frederika Louise Wilhelmine de Prusse (1774-1837), fille de Frédéric-Guillaume II de Prusse et de Frédérique de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :



Louis François Joseph de Bourbon-Conti à Paris

Au mois de janvier 1792, Louis François Joseph de Bourbon-Conti s'installe à Paris, rue de Grenelle, où il séjourne sans discontinuer jusqu'au 10 juillet 1792.



Naissan ce de François Jean Nast

Francis ou François Jean Nast naît à Paris le 6 janvier 1792, fils de Jean Népomucène Hermann Nast (1754-1817) et de Marguerite Edmée Lecoutre (née en 1762).

François Jean Nast est baptisé à Saint-Ambroise à Paris XIe.



Mort d'Antoine-Louis Séguier

Antoine-Louis Séguier meurt à Tournai le 26 janvier 1792.

Il est inhumé dans l'église Saint-Jacques à Tournai.

Sa pierre tombale est située à l'entrée à droite.



Frédéric-Séraphin de La Tour-du-Pin Ministre plénipotentiaire à La Haye

Frédéric-Séraphin de La Tour-du-Pin devient Ministre plénipotentiaire à La Haye en 1792 avant d'émigrer.



Loi sur le divorce

Après l'adoption de la loi sur le divorce en 1792, Jérôme Pétion et Marie-Élisabeth le Tellier, ses parents, divorcent.



Suppression de la charge de prévôt de Paris

En 1792, la fonction de prévôt de Paris d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est supprimée.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux doit dès 1792, fournir des documents prouvant qu'il réside toujours à Paris.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux n'émigre pas et prête le serment de liberté et d'égalité.



Philippe Bertrand Directeur du canal du Rhône au Rhin

Philippe Bertrand est nommé Directeur du canal du Rhône au Rhin en 1792.



Divorce de Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg et de Marie Anne Czartoryski

Un divorce intervient entre Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg et Marie Anne Czartoryski entre 1792 et 1793.



Naissance de Charles Joachim Ephrussi

Charles Joachim Ephrussi naît à Odessa en 1792 ou en 1793.



Naissance d'Aimée-Justine Menier

Aimée-Justine Menier naît en 1792, fille de Jean André François Joseph Louis Menier et de Renée Catherine Vernet.


Maurice François de Mac-Mahon Pélagie Edme Marie de Riquet de Caraman

Mariage de Maurice François de Mac-Mahon avec Pélagie Edme Marie de Riquet de Caraman

Maurice François de Mac-Mahon (1754-1831) épouse à Bruxelles le 1er février 1792 Pélagie Edme Marie de Riquet de Caraman. Leurs enfants sont :

Le contrat de mariage est passé devant Brichard, notaire à Paris, le 8 janvier 1792.



Jean Étienne Vachier Adjudant-général

À partir de 1792, les noms nobles ou composés devenant mal vus, Jean Étienne Vachier qui signe Grand-Championnet ne signe plus que sous le nom de Championnet.

Jean Étienne Vachier devient Adjudant-général en 1792.



Louis de Carbonnières Émigré

En 1792, Louis de Carbonnières émigre.

Ses biens sont saisis.



Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche Commandant le Languedoc

Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche devient Commandant le Languedoc en 1792.



Antoine Charles Louis de Lasalle à Paris

Face à la répression qui s'exerce contre la noblesse, Antoine Charles Louis de Lasalle doit quitter son régiment pour rejoindre Paris où sa famille a déménagé au cours de 1792.



Suppression de l'école de Brienne

Sylvain Charles de Valée passe à l'École d'artillerie de Châlons

En 1792, l'école de Brienne est supprimée.

Sylvain Charles de Valée passe à l'École d'artillerie de Châlons, comme élève sous-lieutenant.

Sylvain Charles de Valée s'y trouve avec, notamment :


Jeanne-Robertine Rilliet - par François Xavier Fabre

Naissance d'Aglaé Tourteau d'Orvilliers

Aglaé Tourteau d'Orvilliers naît en 1792, fille de Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers et de Jeanne-Robertine Rilliet.



François Gamain Membre du conseil général de la commune de Versailles

François Gamain est influencé par son entourage. Il adopte avec enthousiasme les principes de la Révolution.

Le 7 janvier 1792, il est nommé Membre du conseil général de la commune de Versailles.

Marie-Antoinette d'Autriche ayant appris que François Gamain est devenu jacobin et haït la royauté sinon le roi, met Louis XVI en garde contre lui. Sur ses instances, le roi consent à retirer de l'armoire de fer les pièces les plus compromettantes, surtout celles qui ont trait aux subsides accordés à Honoré-Gabriel Riqueti.

Madame Campan raconte qu'elle assiste à cette opération et reçoit du roi en dépôt un grand nombre de pièces.



Antoine-Guillaume Rampon Sous-lieutenant

Antoine-Guillaume Rampon reçoit l'épaulette de sous-lieutenant le 12 janvier 1792.



Armand-Louis de Gontaut Biron Lieutenant général

Armand-Louis de Gontaut Biron devient Lieutenant général le 13 janvier 1792.



Henri-Jacques-Guillaume Clarke Chef d'escadron au 2e régiment de cavalerie légère puis Lieutenant-colonel

Henri-Jacques-Guillaume Clarke passe de ce grade à celui de chef d'escadron au 2e régiment de cavalerie légère le 5 février 1792, où il devient bientôt lieutenant-colonel.



Émigration de Pierre-Marc-Gaston de Lévis

Pierre-Marc-Gaston de Lévis émigre en 1792.



Jean-Frédéric de La Tour-du-Pin Gouvernet Au comité de Gouvernement

En 1792, Louis XVI rappelle Jean-Frédéric de La Tour-du-Pin Gouvernet pour faire partie du Comité de Gouvernement.



Pierre-Marc-Gaston de Lévis Émigré

Pierre-Marc-Gaston de Lévis émigre en 1792.



Cession du le château de Ternay

En 1792 le château de Ternay est vendu comme bien national.



Hôtel de Lassay Bien national

En 1792, l'hôtel de Lassay est confisqué comme bien national.



François Claude Amour du Chariol Émigré

François Claude Amour du Chariol émigre, et se réfugie à Coblence.

François Claude Amour du Chariol fait des démarches auprès des différentes cours pour obtenir la délivrance de Louis XVI.

François Claude Amour du Chariol forme le projet d'engager les puissances étrangères à combattre la France.

François Claude Amour du Chariol a, sur ce point, des conférences avec Gustave III de Suède à Aix-la-Chapelle, et lui fait goûter ses projets.

François Claude Amour du Chariol est dans l'armée de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé en 1792.



Séparation de Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et de Marie-Eugénie Rouillé du Coudray

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt Émigrés en Russie

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et Marie-Eugénie Rouillé du Coudray se séparèrent en mai 1792.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt émigre à l'expiration de son mandat de député.

Une grande partie des biens du couple est saisie et vendu aux enchères

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt rejoint l'armée de Condé au sein de laquelle il fait la campagne de 1792.

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt et Louis Eugène Augustin Hilaire de Choiseul d'Aillecourt, son fils, émigrent en Russie en 1792.



Marie-Françoise Lallemant de Betz Émigrée

Marie-Françoise Lallemant de Betz figure sur la liste des émigrés en 1792.



Naissance de Thérèse de Saxe-Hildburghausen

Thérèse de Saxe-Hildburghausen naît en 1792, fille de Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen et de Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz.



Émigration de Marie-Rose-Josèphe Levasseur

Marie-Rose-Josèphe Levasseur émigre et rejoint Florimond-Claude de Mercy-Argenteau en 1792.



Louis Lazare Hoche Adjudant

Louis Lazare Hoche s'engage dans la garde nationale de Paris.

En janvier 1792 Louis Lazare Hoche s'engage dans l'armée proprement dite, au 104e Régiment d'Infanterie, avec le grade d'adjudant.

Louis Lazare Hoche devient ensuite officier et est pourvu d'une lieutenance au régiment de Rouergue.



Mort de Marie Henriette de Polastron

Marie Henriette de Polastron meurt à Paris en 1792.



Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord en mission diplomatique à Londres

François-Bernard de Chauvelin Ambassadeur à Londres

Alors qu'il n'est plus député, du 24 janvier au 10 mars 1792, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est envoyé en mission diplomatique à Londres :

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord y retourne le 29 avril 1792.

François-Bernard de Chauvelin est nommé ambassadeur à Londres comme prête-nom à de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.

En dépit de l'atmosphère hostile, ils obtiennent la neutralité des Britanniques le 25 mai 1792.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord rentre à Paris le 5 juillet 1792



Mariage de François-Bernard de Chauvelin avec Herminie Félicienne Joséphine de Tavernier de Boullongne

François-Bernard de Chauvelin épouse en 1792 Herminie Félicienne Joséphine de Tavernier de Boullongne.



Mort de Pierre Thiroux de Monregard

Pierre Thiroux de Monregard meurt en 1792 en exil.



André Burthe d'Annelet à l'armée du Nord

André Burthe d'Annelet sert à l'armée du Nord en 1792.



Le château de Bizy Résidence principale de Louis Jean Marie de Bourbon et de Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon

En 1792, Louis Jean Marie de Bourbon fait du château de Bizy sa résidence principale, où il s'installe avec Louise Henriette Marie Adélaïde de Bourbon, sa fille.



Henri François Fornésy dans l'armée de la République française

Après le licenciement des régiments suisses en 1792, Henri François Fornésy s'engage dans l'armée de la République.



Mariage de Louis César Gabriel Berthier avec Louise Thérèse Augustine d'Aiguillon

Louis César Gabriel Berthier épouse Louise Thérèse Augustine d'Aiguillon (à Versailles 1770 ou 1771-à Paris 8 février 1848). Leurs enfants sont :



Naissance de Caroline-Auguste de Bavière

Caroline-Auguste de Bavière à Mannheim naît le 8 février 1792, fille de Maximilien Ier Joseph de Bavière et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt.


Adam Philippe de Custine

Nicolas de Luckner Commandant de l'armée du Nord

Adam Philippe de Custine Commandant de l'armée du Rhin

Le 26 février 1792, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara présente Nicolas de Luckner à l'assemblée nationale : Luckner a le cœur plus français que l'accent.

C'est à Nicolas de Luckner que Rouget de Lisle dédie, en avril 1792, son célèbre Chant de guerre pour l'armée du Rhin, autrement nommé, par la suite, la Marseillaise...

Nicolas de Luckner se voit confier le commandement de l'armée du Nord en mai 1792.

Adam Philippe de Custine reçoit en mai 1792 le commandement de l'armée du Rhin à la place de Nicolas de Luckner.

Jean-Baptiste Kléber s'engage dans l'armée du Rhin



Étienne Radet Adjudant-général de légion

Étienne Radet remplit le 15 juin 1792 les fonctions d'aide-de-camp provisoire des généraux Arthur Dillon et Alexis Dubois.

Étienne Radet devient adjudant-général de légion le 25 juin 1792,

Étienne Radet est une nouvelle fois arrêté en 1792.

Étienne Radet est traduit au tribunal révolutionnaire :

Étienne Radet est acquitté par le tribunal de Saint-Mihiel, et renvoyé auprès du général Alexis Dubois.



Émigration d'Antoine Auguste Alexandre de Salignac-Fénelon

Antoine Auguste Alexandre de Salignac-Fénelon émigre en 1792.



Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers Émigré en Angleterre

Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers se retire à Boulogne-sur-Mer.

Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers émigre en Angleterre en 1792.



Le 1er bataillon de la Haute Vienne dans l'armée du Nord

Après 6 mois d'instruction les jeunes volontaires du 1er bataillon de la Haute Vienne prennent le départ vers le nord pour servir en avril 1792 l'armée du Nord, dans la 49e demi-brigade (Casabianca) de la 3e division d'infanterie.



Jean Baptiste Cacault Maréchal-des-logis

Jean Baptiste Cacault Commandant du 3e bataillon de l'Égalité-sur-Marne

Jean Baptiste Cacault entre comme Maréchal-des-logis dans les hussards de la Légion des Ardennes le 22 avril 1792.

Jean Baptiste Cacault est choisi le 10 septembre 1792 pour commander le 3e bataillon de l'Égalité-sur-Marne.



Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier Émigré

Refusant d'obéir à la Convention, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier s'oppose, de crainte d'être guillotiné, à son rappel en France.

Charles-Louis Huguet de Sémonville, un autre ambassadeur, est envoyé à Constantinople pour le remplacer.

En 1792, Marie-Gabriel-Florent-Auguste de Choiseul-Gouffier émigre en Russie où il sera nommé directeur de l'Académie des Arts et des Bibliothèques impériales de Russie.

L'impératrice Catherine II de Russie lui vouent une grande amitié et lui donnent des terres et un domaine, à Plateliai, en Zemaitija, dans l'actuelle Lituanie.


Pedro Pablo Abarca de Bolea

Pedro Pablo Abarca de Bolea Premier ministre

José Moñino y Redondo est disgracié par Charles IV d'Espagne en 1792.

Il restera plusieurs années emprisonné à Pampelune.

Pedro Pablo Abarca de Bolea est nommé le 28 février 1792 secrétaire d'État, équivalent de premier ministre, par Charles IV d'Espagne.

Pedro Pablo Abarca de Bolea est ami de François-Marie Arouet de Voltaire et d'autres révolutionnaires français.

Il doit faire face a la France révolutionnaire et essaie de sauver Louis XVI.



Victor-Emmanuel Ier de Savoie Marquis de Rivoli

Victor-Emmanuel Ier de Savoie devient Marquis de Rivoli en 1792.



Mort de Marie-Louise de Bourbon

Marie-Louise de Bourbon meurt en 1792.



François-Xavier Donzelot Sous-lieutenant au 21e régiment de cavalerie

François-Xavier Donzelot est employé au ministère de la guerre.

François-Xavier Donzelot est nommé Sous-lieutenant au 21e régiment de cavalerie, en 1792.



Naissance d'Édouard-Hyacinthe-Armand Hocquart

Édouard-Hyacinthe-Armand Hocquart de Turtot naît en 1792, fils de Gilles-Toussaint Hocquart de Turtot et de Henriette Jacqueline Pourrat.



Mort de Claire Spinucci

Claire Spinucci meurt en 1792.

François-Xavier de Saxe charge le sculpteur Domenico Cardelli (1767-1796) d'exécuter le monument funéraire de sa femme, toujours visible dans l'église métropolitaine de Fermo.



Jean-Rémy Moët directeur de la maison Maison Moët

En 1792, Jean-Rémy Moët prend la direction de la maison Maison Moët.

Il fait construire son nouvel hôtel particulier à Épernay, au faubourg de la Folie, aujourd'hui avenue de Champagne, près du site où sont installés les caves et les entrepôts de l'entreprise familiale.

Il développe l'activité de négoce.



Naissance d'Émilie Lucile Parys

Émilie Lucile Parys naît 19 juin 1792, fille du comte Parys, colonel au service du roi de Saxe.



Transfert des restes d'Henry Louis de Lorraine-Chaligny

Les restes d'Henry Louis de Lorraine-Chaligny sont transférés en l'église Saint-Epvre le 8 mars 1792.



Destruction du château de Madrid

En 1787, un arrêt du Conseil signé de Louis XVI ordonne que soient vendus en vue d'être démoli, le château de Madrid, le château de la Muette, le château de Vincennes et le château de Blois.

Le château de Madrid est adjugé le 27 mars 1792 à une société d'entrepreneurs de démolition qui le paient en assignats.



Antoine Auguste Alexandre de Salignac-Fénelon

Selon Michaud,... Antoine Auguste Alexandre de Salignac-Fénelon émigre en 1792.


Gustave IV Adolphe de Suède

Mort de Gustave III de Suède

Gustave IV Adolphe de Suède Roi de Suède

Au cours du bal masqué de l'opéra royal de Stockholm, Gustave III de Suède meurt à Stockholm le 16 ou 29 mars 1792 assassiné d'un coup de pistolet par Jacob Johan Anckarström.

Il est inhumé dans la crypte située sous la chapelle Gustave-Adolphe de l'église de Riddarholmen de Stockholm.

Gustave IV Adolphe de Suède, son fils, lui succède et devient Roi de Suède.

Charles XIII de Suède, frère du roi défunt et duc de Södermanland, assure la régence.

Il confie le pouvoir à Gustaf Adolf Reuterholm, un de ses proches.



Mort de Balthazar Ignace Hurtado Marquis d'Amezaga

Balthazar Ignace Hurtado meurt en 1792.


François Ier d'Autriche

Mort de Léopold II d'Autriche

François Ier d'Autriche Roi des Romains

François Ier d'Autriche Archiduc d'Autriche

François Ier d'Autriche Roi de Hongrie

François Ier d'Autriche Roi de Bohême

Léopold II d'Autriche meurt à Vienne le 1er mars 1792 soudainement.

François Ier d'Autriche est couronné Roi de Hongrie à Buda le 6 juin 1792.

François Ier d'Autriche devient le dernier Roi des Romains le 7 juin 1792 sous le nom de François II. Il le restera jusqu'en 1806.

François Ier d'Autriche devient Archiduc souverain d'Autriche et est couronné à Francfort-sur-le-Main le 14 juillet 1792.

François Ier d'Autriche est couronné Roi de Bohême le 5 août 1792.

Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg est démis par François Ier d'Autriche en août 1792.


Jean-Marie Roland

Jean-Marie Roland Ministre de l'intérieur

Le parti girondin se constitue chez les Roland.

Grâce aux relations de sa femme Jean-Marie Roland entre en mars 1792 dans le ministère Girondin où il devient ministre de l'intérieur.

Son aspect bourgeois ne manque pas de choquer les courtisans et les huissiers du palais.

Le 10 juin 1792, Jean-Marie Roland adresse une lettre à Louis XVI rédigée par Manon Roland, son épouse, dans laquelle il adjure le roi de renoncer à son véto et de sanctionner les décrets.

Sa lettre rendue publique, Jean-Marie Roland est renvoyé le 13 juin 1792, ainsi que Clavière.

Jean-Marie Roland, plutôt favorable jusqu'alors à une monarchie constitutionnelle, rejoint le camp des Républicains.



Mort de Louis Guillouet d'Orvilliers

Louis Guillouet d'Orvilliers meurt en 1792.



Jacques Jean Alexandre Bernard Law Aide-de-camp du général Beauvoir

Jacques Jean Alexandre Bernard Law devient aide-de-camp du général Beauvoir en 1792.



Tentative d'intégration à Lagny-sur-Marne des habitants du bout-du-pont du coté de Thorigny et de Pomponne

En 1792, l'Assemblée nationale veut réunir les habitants du bout-du-pont du coté de Thorigny et de Pomponne, soit l'actuel quartier de la gare.

Devant les protestations, les choses en restent là.



Naissance d'Alexandre Joseph Berthier

Alexandre Joseph Berthier naît en 1792, fils de Jean-Baptiste Berthier et de Françoise Chéron.



Naissance de Marie Béatrice de Savoie

Marie Béatrice de Savoie ou de Sardaigne naît en 1792, fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie et de Marie-Thérèse d'Autriche-Este.



Amédée Emmanuel François Laharpe condamné à mort

En 1792, Amédée Emmanuel François Laharpe est condamné, par contumace, à la peine de mort par leurs Excellences qui confisquent ses biens.


Séance du Tribunal révolutionnaire de Paris -Salle de la Liberté

Création du tribunal révolutionnaire

Le Tribunal révolutionnaire est une juridiction criminelle extraordinaire créée par l'Assemblée nationale le 17 avril 1792.

Le Tribunal révolutionnaire de Paris tient séance au Palais de justice dans la Grande chambre rebaptisée Salle de la Liberté, devant un parterre de personnes désœuvrées, essentiellement des femmes, qui reçoivent des secours de la Commune pour y occuper les places et représenter l'opinion.



Mort de Nicolas Jacques Pelletier

Nicolas Jacques Pelletier, un simple voleur, meurt le 25 avril 1792 guillotiné en Place de Grève.

Il est le premier à être guillotiné.

La foule, accoutumée depuis le Moyen Âge à des supplices plus raffinés, se montre déçue de la rapidité du procédé. Le lendemain, une chanson courait les rues : Rendez-moi ma potence de bois, rendez-moi ma potence.


Frédéric Josias de Saxe-Cobourg

Guerre entre la France et l'Autriche

Le 20 avril 1792, l'Assemblée législative, sur proposition du roi Louis XVI, déclare la guerre à François Ier d'Autriche.

Il est le neveu de la reine Marie-Antoinette d'Autriche.

Il n'a pas encore été couronné Empereur et est notre allié depuis 1756.

Cette guerre durera 23 ans

Alexandre de Beauharnais rejoint l'armée et fait venir son fils auprès de lui.

Eugène de Beauharnais partage alors son temps entre un collège strasbourgeois et le quartier général de Wissembourg.

Frédéric Josias de Saxe-Cobourg est mis à la tête de l'armée autrichienne dans la première coalition destinée à envahir la France en 1792.

François-Sébastien de Croix est mis à la tête d'un corps de 12 000 Autrichiens pour attaquer la France de concert avec l'armée prussienne.

Guillaume IX de Hesse-Cassel entre dans cette coalition.



Alexandre de Beauharnais à l'armée du Nord

En avril 1792, Alexandre de Beauharnais part pour l'armée du Nord.

Il commande le camp de Soissons, sous les ordres d'Adam Philippe de Custine.

En mai 1792 Alexandre de Beauharnais est promu adjudant-général avec rang de colonel et envoyé à Metz sous les ordres du général Nicolas de Luckner.



Combat de Quiévrain

Les troupes françaises pénètrent dans les Pays-Bas autrichiens pour aider la Révolution brabançonne.

L'armée française du Nord commandée par Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau prend l'offensive contre les Coalisés.

Le 28 avril 1792 cette armée divisée en 3 colonnes, marche sur Mons, Tournai et Furnes.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est aide de camp de Jean-Baptiste Donatien de Vimeur de Rochambeau.

En avril 1792, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est colonel du 5e dragons sous les ordres de Armand-Louis de Gontaut Biron.

Armand-Louis de Gontaut Biron sort de Valenciennes pour mener des opérations sur Mons.

Il dispose :

L'avant-garde est sous les ordres d'Armand-Louis de Gontaut Biron et le 1er bataillon de volontaires du Nord qui en fait partie est chargé d'occuper le village de Quiévrain.

Armand-Louis de Gontaut Biron arrive le 28 avril 1792 sur Quiévrain où se trouvent les Autrichiens de Johann Pierre de Beaulieu.

Armand-Louis de Gontaut Biron organise ses troupes en 3 colonnes.

Avec les colonnes de gauche et du centre, Armand-Louis de Gontaut Biron repousse quelques Autrichiens.

Mais la colonne de droite tombe nez à nez avec une force autrichienne plus importante.

Armand-Louis de Gontaut Biron est harcelé par les avant-postes ennemis.

Dans la nuit du 29 au 30 avril 1792, un échange de coups de feu provoque brusquement la fuite des 5e et 6e dragons qui se débandent aux cris de Trahison ! Sauve qui peut !.

En cherchant à rallier les fuyards, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre est renversé et foulé aux pieds des chevaux.

Le matin du 30 avril 1792, Armand-Louis de Gontaut Biron qui approche de Mons, rebrousse chemin et retrouve les troupes qui sont restées sur place.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier a un cheval tué sous lui.

La colonne du général Théobald Dillon s'enfuit prés de Tournai.

Armand-Louis de Gontaut Biron songe à passer à l'offensive avant d'apprendre la déroute d'Arthur Dillon depuis Tournai.

La troisième colonne, sans soutien, est obligée de battre en retraite sans avoir repéré l'ennemi.

Johann Pierre de Beaulieu décide à passer à l'offensive sur le flanc gauche français provoquant la débandade.

L'armée fait retraite jusqu'à Valenciennes et s'y enferme.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles démissionne en mai 1792 après cette déroute.

L'offensive de l'armée du Centre de Gilbert du Motier de La Fayette, qui doit, en remontant la vallée de la Meuse, prendre Namur puis Liège est immédiatement stoppée à Givet.

Les divers évènements en Pologne ne permettent pas aux Autrichiens de profiter de leurs avantages et de pénétrer, seuls, en Flandre française, sauvant, selon toute vraisemblance, les armées françaises d'une déroute totale.

Charles-Philippe de Schwarzenberg, aide de camp du général François-Sébastien de Croix, se distingue lors de l'affaire de Quiévrain, le 1er mai 1792.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles démissionne en mai 1792 après la déroute de Quiévrain à cause de l'indiscipline des troupes.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles se rend alors en Angleterre.



Louis François Foucher Capitaine de la 3e compagnie d'artillerie à cheval

Louis François Foucher est promu capitaine de la 3e compagnie d'artillerie à cheval le 1er mai 1792.



Naissance de Giovanni Maria Mastai Ferretti

Giovanni Maria Mastai Ferretti futur pape Pie IX naît à Senigallia en Italie le 13 mai 1792, fils de Girolamo Mastai Ferretti et de Caterina Solazzi.



Naissance de Jacob James Jacques Mayer de Rothschild

Jacob James Jacques Mayer de Rothschild naît à Francfort-sur-le-Main le 15 mai 1792, fils de Mayer Anschel Rothschild et de Gutlé Schnapper.



Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier à Maubeuge

L'unité d'Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier est envoyée renforcer la garnison de Maubeuge entre mai et octobre 1792.


Deuxième partage de la Pologne

Deuxième partage de la Pologne

Le deuxième partage de la Pologne est le résultat de la demande d'aide faite à la Russie par la confédération de Targowica, le 4 mai 1792.

La Russie accepte et envoie des troupes, de même que la Prusse.

Un accord entre ces deux pays aboutit au deuxième partage qui est, lui aussi, ratifié par la diète polonaise.

L'Autriche a les mains liées par la guerre que lui a déclarée son ex-alliée, la France.

La Russie reçoit l'essentiel de la Biélorussie lituanienne (la voïvodie de Minsk et partiellement la voïvodie de Navahroudak et celle de Brest-Litovsk) et l'Ouest de l'Ukraine.

La Prusse obtient notamment les villes de Dantzig et Thorn, ainsi que le reste de la Grande-Pologne et une partie de la Mazovie.

Après le deuxième partage, le peuple commence à se révolter.



Mort de Louis-Héraclès de Polignac

Louis-Héraclès de Polignac est Vicomte de Polignac, Baron de La Voulte, Marquis d'Alençon, Seigneur de Claye.

Louis-Héraclès de Polignac meurt à Vienne en 1792.


Maximilien de Saxe

Mariage de Maximilien de Saxe avec Caroline de Bourbon-Parme

Maximilien de Saxe épouse le 9 mai 1792 Caroline de Bourbon-Parme, fille de Ferdinand Ier de Parme et de Marie-Amélie d'Autriche. Leurs enfants sont :



La Tour des pins de Montpellier transformée en Prison

En 1792, la Tour des pins de Montpellier est confisquée aux Bénédictins et transformée en prison.



Louis Philippe II Joseph d'Orléans renommé Philippe Égalité

Louis Philippe II Joseph d'Orléans renonce à son patronyme et à son titre d'Orléans en 1792 et choisit le nom de Philippe Égalité.



Lazare Nicolas Marguerite Carnot élu à la Convention

Lazare Nicolas Marguerite Carnot est élu à la Convention en 1792.

Lazare Nicolas Marguerite Carnot siège d'abord avec les députés de la Plaine avant de rejoindre les Montagnards.

Membre du comité militaire, Lazare Nicolas Marguerite Carnot fait décréter l'armement d'une nombreuse garde nationale et le licenciement de la garde du roi.



Antoine Christophe Saliceti Réélu à la Convention

Antoine Christophe Saliceti est réélu à la Convention par le département de la Corse en 1792.

Antoine Christophe Saliceti siège avec les Montagnards.



Pillage du château de Meudon

Le château de Meudon est en partie pillé en 1792.



Destruction de la statue de Louis XIV place Vendôme

La statue de Louis XIV de la place Vendôme est détruite en 1792.



Jean VI de Portugal au pouvoir

À partir de 1792, Jean VI de Portugal assume le pouvoir, à cause de la maladie mentale de Marie Ire du Portugal, sa mère. La maladie est peut-être due à des porphyries.



Renvoi de Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara comme Ministre de la guerre

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara ne cesse d'être attaqué par les brissotins et les députés cordeliers comme Chabot.

Au sein du ministère de la guerre, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara est la cible des royalistes comme Bertrand de Molleville. Celui-ci obtient son renvoi le 9 mars 1792.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara rejoint alors l'Armée de l'est puis l'état-major de Nicolas de Luckner à Strasbourg.



Changement de prénoms de Louis Charles d'Orléans Alphonse Léodgard

Louis Charles d'Orléans prend à partir de 1792 les prénoms Alphonse Léodgard.



Cession du château de Torcy-en-Brie

Mathieu-Bernard Goudin acquiert le château de Torcy-en-Brie en 1792.



Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon Dans l'armée des Princes

Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon fait la campagne de 1792 dans l'armée des Princes.



Louis Charles Antoine Desaix Aide de camp de Victor-François de Broglie

En 1792, la majeure partie de sa famille émigre, effrayée par la révolution.

Louis Charles Antoine Desaix se refuse à la suivre et part servir contre les forces de la coalition dans l'armée du Rhin. Il y est nommé aide de camp de Victor-François de Broglie, commandant en chef.



Engagement de Joseph Souham au 2e bataillon des volontaires de Corrèze

Joseph Souham s'engage dans le 2e bataillon des volontaires de Corrèze en 1792.



Claude-Victor Perrin Au troisième bataillon de la Drôme

Claude-Victor Perrin est aux frontières avec le troisième bataillon de la Drôme en 1792.

Claude-Victor Perrin s'élève en peu de temps au grade de chef de bataillon.



Construction du canal du Chesnay

Jean-Joseph Payen accumule une importante fortune qui attire rapidement des convoitises ainsi que la méfiance de la nouvelle administration révolutionnaire.

Le 6 mai 1792, la commune de Chelles cède à Jean-Joseph Payen, à titre de bail emphytéotique, 26 arpents de terres et les cours des eaux des rus des Ambles et des Pissottes.

En échange, Jean-Joseph Payen doit entretenir les eaux circulant dans l'Abbaye et notamment dans ses fossés.

Dans le but d'irriguer la ferme du domaine du Chesnay et favoriser l'exploitation des carrières à plâtre du coteau, Jean-Joseph Payen fait construire, sans la permission de la municipalité, un canal dit du Chesnay et une digue pour y détourner les eaux des rus des Ambles, des Pissottes et du ru Saint-Roch.

Cela a pour conséquence principale d'assécher les fossés qui passaient dans l'Abbaye de Chelles.

Dans les Registres de Délibérations de Gagny, on constate qu'à partir de 1792, la nouvelle administration révolutionnaire place Jean-Joseph Payen sous surveillance.



Mort de Guy XXVI de Laval

Guy XXVI de Laval est Duc de La Trémoille, Pair de France, Prince de Tarente, Comte de Laval, de Vitré et de Montfort, Dernier baron de Montreuil-Bellay.

Guy XXVI de Laval meurt à Chambéry ou à Aix-les-Bains le 15 ou le 19 mai 1792.


Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé Commandant de l'Armée Royale Française

En 1792, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé part aux Pays-Bas pour lever sa propre armée.

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé prend la tête de l'Armée Royale Française qui s'engage dans la tentative d'invasion avortée de la France aux côtés des armées alliées Autrichienne et Prussienne réunies sous le commandement du Duc Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick.

De 1792 à 1797, Charles Ferdinand d'Artois sert dans l'armée de Condé.

François VII de Beauharnais émigre et sert comme major général dans l'armée de Condé.

Après cet échec, Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé s'installe à Ettenheim, dans le margraviat de Bade, en compagnie de la princesse Charlotte de Rohan-Rochefort.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Sous-lieutenant à la 84e demi-brigade d'infanterie

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire reprend du service le 12 mai 1792 comme sous-lieutenant à la 84e demi-brigade d'infanterie



Joseph de Miaczynski Maréchal de camp

Joseph de Miaczynski devient Maréchal de camp le 25 mai 1792.


Hyacinthe Richaud tente de s'interposer - par Jules de Rigo - au Musée Lambinet à Versailles Socle de pierre noire au cimetière de Versailles

Mort de Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac Baron de Lamotte-Saint-Jean et de Pregny

Le 29 mai 1792 l'Assemblée décrète la dissolution de la Garde constitutionnelle de Louis XVI soupçonné d'opinions excessivement royalistes.

Son commandant, Louis François Perrin se retire dans le Brionnais.

L'assemblée accuse Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac, son chef, d'y faire régner un esprit contre-révolutionnaire et d'avoir fait prêter à ses hommes le serment d'accompagner le roi partout où il se rendrait.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est décrété d'accusation par un acte de l'Assemblée législative du 30 mai 1792.

L'hôtel de la rue de Grenelle habité par Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac au moment de son arrestation est dit porter tantôt le n 82, tantôt le n 92.

Le 31 mai 1792, Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est transféré à Orléans et écroué aux Minimes de cette ville, pour être jugé par la haute cour nationale.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est extrait de cette prison le 4 septembre 1792, en vertu de la loi du 2 septembre, qui ordonne la translation à Saumur des prisonniers d'Orléans.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac arrive à Versailles le 9 septembre 1792

Les prisonniers sont séparés de leur escorte et livrés à une bande d'égorgeurs qui les réclament.

Hyacinthe Richaud, Maire de Versailles de 1791 à 1792, s'interpose sans succès entre les victimes et leurs assassins pour tenter d'éviter le pire.

Homme de grande force et de grand courage, Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac résiste longtemps à ses assassins et reçoit plusieurs blessures.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac meurt abattu par un coup de sabre.

Son cadavre est mutilé et dépecé.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est inhumé au cimetière Saint-Louis de Versailles.

Le 9 septembre 1792, la tête de Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est coupée et portée à Jeanne Bécu, sa maîtresse.

Jeanne Bécu fait inhumer la tête de Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac dans le parc de son château de Louveciennes où elle sera retrouvée par hasard en 1901.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac s'est toujours distingué par son dévouement à Louis XVI, et il répond à quelqu'un qui lui témoigne beaucoup d'admiration pour sa conduite :

Je ne fais que ce que je dois à ses ancêtres et aux miens.

Louis-Hercule-Timoléon de Cossé-Brissac est un homme d'esprit, à la fois bibliophile et amateur d'art.

La collection de son hôtel parisien contient nombre de tableaux de maîtres hollandais qui sont maintenant au musée du Louvre.

Au cimetière de Versailles un socle de pierre noire indique :

Hic jacent quadraginta quatuor corpora eorum quos aurelianensie carcere versalia abductos advenoe sicarii municipum frustra reluctante manu mactaverunt die nefanto 9 sept.

Ici reposent les 44 corps de ceux-là, amenés de la prison d'Orléans à Versailles, que des assassins étrangers (à la ville), massacrèrent, malgré l'opposition des autorités locales, au jour néfaste du 9 septembre 1792.



Marc-René de Montalembert Inscrit sur la liste des émigrés

Marc-René de Montalembert est inscrit sur la liste des émigrés le 3 juin 1792, en résidence à Bath.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles en Angleterre

Louis Marie Marc Antoine de Noailles part de France et se rend en Angleterre le 5 juin 1792, à l'aide d'un passeport de la commune de Paris et avec l'agrément du ministre de la guerre Servan.

Dans les archives du ministère de la police, fonds de l'Émigration, se trouve un dossier au nom de Louis Marie Marc Antoine de Noailles, dont la pièce principale est un exposé de ses faits et gestes depuis son départ de France jusqu'au milieu de 1799.

Pendant son absence, son nom est porté sur les listes d'émigrés, ses biens sont confisqués et vendus.



Prise de Menin, de Courtrai et d'Ypres

Nicolas de Luckner prend la ville de Menin le 19 juin 1792.

Nicolas de Luckner prend Courtrai et d'Ypres le 20 juin 1792.

Nicolas de Luckner est obligé de se replier sur Valenciennes, n'étant pas soutenu.



Invasion des Tuileries

Le 20 juin 1792, Jérôme Pétion de Villeneuve tente d'empêcher les manifestants d'envahir le palais des Tuileries et des appartements royaux.

Jérôme Pétion de Villeneuve est accusé par le roi et le directoire du département d'avoir favorisé l'émeute et facilité, par son absence de réaction, l'invasion des Tuileries.



Jacques Gilles Henri Goguet volontaire au 1er bataillon de volontaires de l'Hérault

Jacques Gilles Henri Goguet entre comme volontaire au 1er bataillon de volontaires de l'Hérault le 26 juin 1792.



Mort de Ferdinand de Brunswick-Lunebourg

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg meurt le 3 juillet 1792.



Jérôme Pétion de Villeneuve suspendu de ses fonctions de Maire de Paris

Le 6 juillet 1792, Jérôme Pétion de Villeneuve est suspendu de ses fonctions par le département et remplacé par Philibert Borie, mais cette mesure accroît sa popularité.



Jean Baptiste Annibal Aubert du Bayet Président l'Assemblée nationale législative

Jean Baptiste Annibal Aubert du Bayet devient président l'Assemblée nationale législative du 8 juillet 1792 au 22 juillet 1792.

À la fin de son mandat le 21 septembre 1792, Jean Baptiste Annibal Aubert du Bayet rejoint l'armée.


Armand-Louis de Gontaut Biron -par Georges Rouget - en 1834

Armand-Louis de Gontaut Biron Général d'armée

Armand-Louis de Gontaut Biron devient général d'armée le 9 juillet 1792 sous la Convention.

Armand-Louis de Gontaut Biron combat d'abord à l'Armée du Nord, puis à l'Armée du Rhin.



Claude François Ferey Sous-lieutenant au régiment du Roi

Claude François Ferey est nommé sous-lieutenant au régiment du Roi, le 9 juillet 1792.



Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara à Paris

Gilbert Motier de La Fayette et Nicolas de Luckner à Paris

À l'été 1792, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara intrigue auprès du roi pour retrouver son ministère.

Nicolas de Luckner accompagne Gilbert Motier de La Fayette à Paris en juillet 1792 pour manifester sa sympathie à Louis XVI.



Naissance de Marie Jean Pierre Pie Frédéric Dombidau

Marie Jean Pierre Pie Frédéric Dombidau naît à Oloron dans les Pyrénées-Atlantiques le 11 juillet 1792.



Claude François Ferey Adjudant-major au 9e bataillon des volontaires de la Haute-Saône

Claude François Ferey est élu adjudant-major au 9e bataillon des volontaires de la Haute-Saône, le 12 juillet 1792.



Jérôme Pétion de Villeneuve à nouveau Maire de Paris

Les sections s'arment pour réclamer le retour de Jérôme Pétion de Villeneuve. Jérôme Pétion de Villeneuve est le héros des célébrations du 14 juillet 1792.

L'Assemblée législative décide alors de rétablir Jérôme Pétion de Villeneuve dans ses fonctions.



Manifeste de Brunswick

Le manifeste de Brunswick est une proclamation en date du 25 juillet 1792, attribuée à Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel, chef de l'armée prussienne, et adressée au peuple de Paris.

Il est destiné à intimider Paris et promet que si la famille royale française est épargnée, les civils français ne seront pas atteints.

Il ne sert au contraire qu'à radicaliser un peu plus la Révolution française.

Ce texte émane en réalité des milieux émigrés, fruit de la correspondance avec la famille royale, et est rédigé par Jacques Mallet du Pan, Geoffroy de Limon et Pellenc, ancien secrétaire de Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau.

Inspiré par Axel de Fersen, et très dur à l'égard des révolutionnaires.

On ne sait si le duc de Brunswick a réellement signé le manifeste.

Proclamé à Coblence, le manifeste est publié le 3 août 1792 dans le Moniteur.



Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon Lieutenant-colonel

Le 28 juillet 1792, Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon devient Lieutenant-colonel.



Démission de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord de son poste d'administrateur du département de Paris

Le 28 juillet 1792, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord démissionne de son poste d'administrateur du département de Paris.



Mort de René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou Seigneur de Montigny-sur-Aube, Vicomte de Bruyères-le-Châtel, Marquis de Morangles et de Bully

René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou meurt au Thuit dans l'Eure le 29 juillet 1792.



Jacques Gilles Henri Goguet Commandant du 1er bataillon de volontaires de l'Hérault

En août 1792, Jacques Gilles Henri Goguet devient commandant du 1er bataillon de volontaires de l'Hérault.



Siège de Thionville

Franz von Werneck sert dans le corps du prince Frédéric-Guillaume de Hohenlohe-Kirchberg et participe au siège de Thionville, d'août à octobre 1792.



Adresse des commissaires des 48 sections exigeant la déchéance de Louis XVI

Le 3 août 1792, Jérôme Pétion de Villeneuve est chargé de porter l'adresse des commissaires des 48 sections exigeant la déchéance du roi.



Jean Henri Becays Ferrand Commandant temporaire de Valenciennes

Jean Henri Becays Ferrand devient Commandant temporaire de Valenciennes, le 8 août 1792.



Charles Antoine Louis Alexis Morand dans le 2e bataillon du district de Pontarlier

Séduit par les idées de la Révolution, en 1792, Charles Antoine Louis Alexis Morand s'engage, dans le 2e bataillon du district de Pontarlier.

Charles Antoine Louis Alexis Morand est élu Capitaine le 9 août 1792.

Charles Antoine Louis Alexis Morand est élu lieutenant-colonel en septembre 1792.


Louis XVI traversant les rangs des troupes défendant le palais des Tuileries avec Augustin-Joseph de Mailly avant les combats du 10 août 1792 - par Yan' Dargent Louis XVI et sa famille au temple - par Matthew Ward

Suspension de Louis XVI

Emprisonnement de la famille royale

Au manifeste de Brunswick, le peuple de Paris répond par l'assaut sur les Tuileries.

Le 9 août 1792, quand Augustin-Joseph de Mailly apprend les dangers qui environnent la famille royale, il se rend aux palais des Tuileries.

François-Athanase Charette de La Contrie revient en France pour défendre la famille royale aux Tuileries, le 10 août 1792.

Le 10 août 1792 le bataillon d'Henri Gatien Bertrand se porte aux Tuileries pour défendre la royauté constitutionnelle.

Augustin-Joseph de Mailly se voit confier par le roi le commandement des troupes devant défendre les Tuileries.

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara, revenu à Paris, assiste au 10 août aux côtés de Louis XVI.

Le 10 août 1792, la foule envahit le palais des Tuileries.

La défense est balayée, et Augustin-Joseph de Mailly échappe au massacre et reçoit de l'aide pour s'enfuir.

François-Athanase Charette de La Contrie échappe au massacre.

La prise des Tuileries choque particulièrement Charles-François Lebrun qui reste royaliste.

Marie-Louise de Savoie-Carignan suit la famille royale qui se réfugie à l'Assemblée législative.

Louis XVI est suspendu par l'Assemblée législative. La déchéance du roi est prononcée.

Louis XVI confie à Aimar-Charles-Marie de Nicolaï les sceaux de France, en lui demandant de les remettre plus tard au dauphin.

Louis XVI, Marie-Antoinette d'Autriche et Louis XVII sont emprisonné à la Prison du Temple. Marie-Louise de Savoie-Carignan fait partie du convoi.

Louis XVII est confié à la garde de son père qui poursuit son éducation.

Nicolas de Luckner perd toute sa popularité et est regardé comme suspect après le 10 août 1792.

Augustin-Joseph de Mailly est dénoncé puis arrêté peu de jours après sa fuite et conduit devant la section, qui veut l'envoyer à la prison de l'Abbaye. Son passé, son âge et ses idées généreuses du temps des Lumières, font qu'un commissaire réussit à s'y opposer. Augustin-Joseph de Mailly échappe donc de peu aux massacres de Septembre dans cette prison.

Augustin-Joseph de Mailly se réfugie avec sa famille dans leur château de Mareuil-Caubert, près d'Abbeville.

Sur le chemin du retour, François-Athanase Charette de La Contrie est arrêté à Angers et relâché grâce à l'intervention de Charles François du Perrier du Mouriez.



François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac Émigre

Familier des Tuileries, François-Xavier-Marie-Antoine de Montesquiou Fezensac émigre en Angleterre après la Journée du 10 août 1792, puis en Amérique.



Radicalisation de la section révolutionnaire de la place Vendôme

La section révolutionnaire de la place Vendôme devient la section des Piques

La section révolutionnaire de la place Vendôme se radicalise après le 10 août 1792 par l'arrivée des citoyens passifs, comme dans toutes les sections de Paris.

Elle compte alors 3 540 citoyens.

Maximilien de Robespierre est l'un des 5 commissaires délégués le 11 août 1792 par la section des Piques au conseil général de la Commune de Paris avec

Maximilien de Robespierre est nommé président de la section le 27 août 1792.

Maximilien de Robespierre fait alors le va-et-vient entre la Commune, l'Assemblée législative, sa section et le club des Jacobins.

Une fois élu à la Convention, Maximilien de Robespierre ne viend presque plus à la section, mais y laisse comme commissaire Duplay, un menuisier et son logeur.

La section révolutionnaire de la place Vendôme change de nom le 9 septembre 1792 quand la place Vendôme devient la place des Piques.



Destitution de Louis Alexandre Berthier

Suspecté de royalisme, Louis Alexandre Berthier est destitué après le 10 août 1792.



Départ de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord

À la suite de la journée du 10 août 1792, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord demande à être renvoyé à Londres.

Le 7 septembre 1792, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord arrache un ordre de mission à Georges Jacques Danton sous le prétexte de travailler à l'extension du système de poids et de mesures.

Cela permet à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord de prétendre qu'il n'a pas émigré.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord part le 10 septembre 1792.



Démission de Charles Louis Victor de Broglie

Charles Louis Victor de Broglie donne sa démission après le 10 août 1792, refusant de reconnaître le décret de déchéance porté contre Louis XVI.

Charles Louis Victor de Broglie se retire à Bourbonne-les-Bains.

Bien qu'il eût protesté de son civisme dans une lettre adressée au Président de l'Assemblée Législative Charles Louis Victor de Broglie est arrêté peu de temps après et enfermé dans les prisons de Langres.



Liaison de Mathieu Jean Félicité de Montmorency-Laval avec Anne-Louise Germaine Necker

Mathieu Jean Félicité de Montmorency-Laval a une liaison avec en 1792 avec Anne-Louise Germaine Necker.

Mathieu Jean Félicité de Montmorency-Laval est Aide de camp de Nicolas de Luckner.

Anne-Louise Germaine Necker sauve Catherine Jeanne Tavernier de Boullongne de la guillotine en lui procurant un passeport pour la Suisse, pour elle et Mathieu Jean Félicité de Montmorency-Laval, son fils.

Ils émigrent en Suisse chez Anne-Louise Germaine Necker après le 10 août 1792.



Nouvelle émigration de Marie-Amélie de Boufflers

Après la journée du 10 août 1792, Marie-Amélie de Boufflers repart en exil.

Ne voulant pas voir ses biens confisqués, Marie-Amélie de Boufflers revient à nouveau en France.



Jean-Marie Roland à nouveau Ministre de l'intérieur

Après le 10 août 1792, l'assemblée législative rend son portefeuille ministériel à Jean-Marie Roland.



Cession de l'abbaye d'Hérivaux

À la suite de la crise économique, M. Gressier ne peut s'acquitter du prix convenu et l'abbaye d'Hérivaux devient la propriété de M. Petit de Paris en août 1792.



Jean-Mathieu Seras Capitaine de carabiniers

Jean-Mathieu Seras devient Capitaine de carabiniers dans la légion des Allobroges le 13 août 1792.



Antoine Quentin Fouquier de Tinville Directeur d'un des jurys d'accusation du tribunal extraordinaire

Avec l'appui de Camille Desmoulins, son cousin, Antoine Quentin Fouquier de Tinville obtient d'être désigné directeur d'un des jurys d'accusation du tribunal criminel de Paris du 17 août 1792, créé pour juger les royalistes arrêtés lors de la journée du 10 août 1792.



Marc Nicolas Louis Pécheux Capitaine de grenadiers dans le 4e bataillon de volontaires de l'Aisne

Marc Nicolas Louis Pécheux entre en service le 17 août 1792 comme capitaine de grenadiers dans le 4e bataillon de volontaires de l'Aisne.

Marc Nicolas Louis Pécheux sert à l'armée du Nord sous les ordres de Charles François du Perrier du Mouriez.


Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené

Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené Commandant du régiment de Rohan

En 1792, Charles Alain Gabriel de Rohan-Guémené commande le régiment de Rohan fondé par son oncle le cardinal de Rohan.

Il aligne :

Ce régiment porte le nom de régiment de Rohan étranger et n'aligne que 400 hommes lors de la visite de Frédéric-Guillaume II de Prusse au camp de Coblence.



Invasion de la France

Bataille de Fontoy

Prise de Longwy

Prise de Verdun

Prise de Stenay

Le 12 août 1792, au lever du soleil les troupes légères prussiennes pénètrent sur le territoire français.

Le 15 août 1792, l'armée prussienne vient camper entre Sierck et Luxembourg, et le général François-Sébastien de Croix, à la tête des Autrichiens, coupe la communication entre Longwy et Montmédy.

Les forces anti ou contre-révolutionnaires envahissent la France le 18 août 1792.

Une armée de 150 000 hommes formée de troupes :

sous le commandement de Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick, représentant de Frédéric Guillaume II de Prusse, s'avance contre la France, sur toute la ligne de ses frontières, entre Dunkerque et la Suisse.

S'y sont joints 20 000 émigrés.

Victor-François de Broglie commande l'armée contre-révolutionnaire de Louis V Joseph de Bourbon-Condé en 1792 qui opère en Champagne.

Louis Auguste Victor de Ghaisne participe à cette campagne.

Le 17 août 1792, Nicolas de Luckner est attaqué par 22 000 Autrichiens qu'il écrase du feu de ses batteries.

Le 19 août 1792, Nicolas de Luckner résiste courageusement à une attaque de 22 000 Autrichiens à Fontoy.

Il est néanmoins rappelé et relégué dans un commandement secondaire.

De plus, Nicolas de Luckner est appelé à la barre de la Convention pour y rendre compte de sa conduite.

Il proteste de son dévouement à la France et n'en reçoit pas moins l'ordre de ne point s'éloigner de Paris.

Le 20 août 1792, les forces prussiennes battent les troupes françaises à Verdun.

Le 23 août 1792, après un bombardement de 3 jours, Longwy se rend aux alliés qui marchent alors lentement vers la Place de Verdun indéfendable.

Le colonel Beaurepaire, commandant de la place de Verdun, indigné de la lâcheté du conseil de guerre qui veut capituler, prend un pistolet et se suicide.

Le 2 septembre 1792, Verdun, place forte réputée imprenable, capitule. La route de Paris est alors ouverte.

Le jeune Marceau, qui veut comme Beaurepaire s'ensevelir sous les ruines de la place, finit par se rendre le 3 septembre 1792.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick prend possession de Verdun au nom du roi de France.

L'armée d'invasion réunie à Verdun est forte de 80 000 hommes.

Dès 4 septembre 1792, Frédéric Guillaume II de Prusse donne ordre à cette armée d'avancer à travers les plaines de la Champagne et de marcher droit sur Paris.

Il s'arrête cependant à quelques lieues de Châlons-sur-Marne, arrivé au terme de son voyage qui devait être une suite de fêtes et de triomphes.

François-Sébastien de Croix entre en Champagne et s'empare de Stenay

Les troupes françaises n'ont subi que des revers depuis la déclaration de guerre. Les commandants en chef des armées françaises deviennent suspects.

Aussi, avant qu'une action sérieuse puisse être entreprise, les trois armées :

sont réparties entre les généraux Charles François du Perrier du Mouriez et François Étienne Christophe Kellermann.



Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara émigré

Décrété d'accusation le 14 août 1792, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara émigre à Londres avec l'aide de Anne-Louise Germaine Necker.

Catherine Jeanne Tavernier de Boullongne connaît l'émigration et vit en coquetterie avec Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara.

De Londres Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara écrit à la Convention pour lui demander un sauf-conduit afin de venir assumer sa part de responsabilité dans les actes du gouvernement de Louis XVI.

Cette dangereuse faveur lui est refusée.

L'Angleterre étant entrée en guerre contre la France, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara passe en Suisse puis en Allemagne, à Hambourg.



Jean Henri Becays Ferrand Maréchal de camp

Jean Henri Becays Ferrand est nommé Maréchal de camp par Charles François du Perrier du Mouriez le 20 août 1792.


Massacre de Marie-Louise de Savoie-Carignan

Mort de Marie-Louise de Savoie-Carignan

Le 20 août 1792, on vient chercher à la Prison du Temple tous ceux qui n'appartiennent pas à la famille royale stricto sensu.

Marie-Antoinette d'Autriche et Marie-Louise de Savoie-Carignan doivent se dire adieu.

Marie-Louise de Savoie-Carignan est conduite à la prison de la Force.

Les 2 et 3 septembre 1792, une foule armée de barres de fer, de piques et de bûches encercle les prisons de Paris.

En place au moment des massacres de septembre 1792 Jean-Marie Roland se distingue par son inertie, ne prenant que des mesures bien trop tardives.

Élu à la Convention, Jean-Marie Roland refuse son siège de député, préférant conserver son portefeuille au Ministère.

Marie-Louise de Savoie-Carignan, tirée de sa cellule au matin du 3 septembre 1792.

D'après la reconstitution des procès-verbaux de la section des Quinze-Vingts, Marie-Louise de Savoie-Carignan est introduite devant une commission improvisée en hâte par les membres du comité de surveillance de la Commune du 10 août, et sommée de nommer ceux qu'elle a reçu à sa table.

On lui demande de témoigner sur la réalité des connivences de Louis XVI et de Marie-Antoinette avec les puissances de la Coalition.

Dans les minutes qui suivent ce semblant d'interrogatoire, elle est élargie.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, qui était encore à Paris et qui devait embarquer pour Londres le surlendemain, indiquera à lord Grenville, secrétaire du Foreign Office, que Madame de Lamballe a été tuée à la suite d'une atroce méprise.

En sortant dans la cour de la prison, elle aurait eu, selon lui, un malaise, et les tueurs aux aguets, armés de bûches et de piques, croyant qu'elle avait reçu un premier coup, la lynche.

Sa tête est promenée au bout d'une pique jusqu'à la tour du Temple. Adam Pitt raconte que son corps est transporté sur des kilomètres, profané, jusqu'au comité civil de la section des Quinze-Vingts.

Enfin, la tête est portée à son tour au comité, à 7 heures du soir, après avoir été repoudrée, afin d'être inhumée auprès du corps dans une tombe du cimetière des Enfants-Trouvés.

Quelques heures plus tard, Louis Jean Marie de Bourbon dépêche en vain son fidèle valet Fortaire pour retrouver sa dépouille.

Il est possible qu'on ait voulu éviter un procès équitable au cours duquel elle aurait pu mettre en cause un certain nombre de pêcheurs en eaux troubles soudoyés par la cour, comme par exemple Dossonville, Stanislas Marie Maillard ou le général Antoine Joseph Santerre, partie prenante dans les massacres de septembre avec son beau-frère Étienne-Jean Panis.



Expulsion des religieuses de Montmartre

Le 16 août 1792, les religieuses bénédictines de Montmartre reçoivent l'ordre de quitter leur abbaye.

Marie-Louise de Montmorency-Laval se retire à Saint-Denis avec 9 de ses religieuses.



Fermeture des églises Saint-Fursy, Saint-Paul et Saint-Sauveur à Lagny-sur-Marne

À Lagny-sur-Marne, les églises Saint-Fursy, Saint-Paul et Saint-Sauveur ferment le 17 août 1792.

Saint-Pierre, l'unique église subsistante, est renommée Saint-Fursy, puis temple de la liberté.



Jean Henri Becays Ferrand Maréchal de camp

Jean Henri Becays Ferrand est nommé maréchal de camp par Charles François du Perrier du Mouriez le 20 août 1792.


Siège de Thionville

Siège de Thionville

Le siège de Thionville est mis le 24 août 1792 par une armée coalisée de 20 000 Autrichiens et 16 000 Émigrés français commandée par Frédéric Louis de Hohenlohe-Ingelfingen.

La ville défendue par Georges Félix de Wimpffen tient tête aux coalisés jusqu'à ce que ces derniers lèvent le siège le 16 octobre 1792.

La Convention nationale déclarera par la suite que Thionville à bien méritée de la patrie.

François-René de Chateaubriand participe à cette bataille du côté des émigrés et y est blessé.

Louis Lazare Hoche participe à la défense de Thionville au sein du 58e Régiment d'Infanterie où il donne des preuves éclatantes de sa capacité et de sa bravoure.



Claude Quentin La Chiche Commandant du Génie du camp de Soissons

Claude Quentin La Chiche reprend du service le 25 août 1792.

Claude Quentin La Chiche est prend le commandement du Génie du camp de Soissons en septembre 1792.



Charles-François Lebrun Candidat Député pour Dourdan

Vers la fin août 1792, Charles-François Lebrun est désigné, par la population de Dourdan qui continue de l'estimer, pour faire partie du collège électoral chargé d'élire les députés de Seine-et-Oise à la Convention.

Poussé par ses compatriotes, Charles-François Lebrun accepte de se présenter, ce qui déclenche une nouvelle cabale contre lui.



Discussions de la commune de Paris et de celle de Versailles

Selon les registres de la commune de Versailles, François Gamain assiste aux séances, et particulièrement à celles des mois de juin, de juillet et d'août de 1792.

François Gamain prend part avec assiduité aux discussions, souvent tumultueuses, de la commune de Versailles qui entretient alors les relations intimes avec la commune de Paris.

Tous les jours, 2 députés de Versailles assistent aux séances de la commune de Paris, en rapportent les procès-verbaux.

À leur tour; les membres de la commune de Versailles en discutent les principaux points et transmettent leurs conclusions, presque toujours approbatives, à la commune de Paris.

Le 24 septembre 1792, François Gamain est nommé un des commissaires chargés de faire disparaître de tous les monuments de Versailles, les peintures, sculptures et inscriptions qui pourraient retracer la royauté et le despotisme.



Bataille dans les défilés de l'Argonne

Maurice Étienne Gérard est nommé grenadier et reçoit le baptême du feu en 1792 dans les défilés de l'Argonne, sous les ordres de Charles François du Perrier du Mouriez,



Charles-François Delacroix Député de la Marne à la Convention

Charles-François Delacroix est élu député de la Marne à la Convention le 3 septembre 1792.



Armand-Joseph de Béthune Lieutenant-général

Armand-Joseph de Béthune est élevé au grade de lieutenant-général le 7 septembre 1792.



Jérôme Pétion de Villeneuve Député d'Eure-et-Loir à la Convention Nationale

Jérôme Pétion de Villeneuve est élu le 5 septembre 1792 député d'Eure-et-Loir à la Convention Nationale, le 3e sur 9 avec 274 voix sur 354 votants

Jérôme Pétion de Villeneuve démissionne de ses fonctions de maire de Paris.



Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon Député de la Lozère de la Convention Nationale

Pendant la Législative, Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Rando est élu président du directoire de Lozère.

Son département est satisfait de l'administration d'Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon.

Le 5 septembre 1792, Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon devient Député de la Lozère de la Convention Nationale.

Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon siége sur la Montagne,



Alexandre de Beauharnais Maréchal de camp

Le 7 septembre 1792, Alexandre de Beauharnais est promu maréchal de camp (général de brigade) et chef d'État-major dans l'armée en formation à Strasbourg.



Marc Nicolas Louis Pécheux Chef de bataillon

Marc Nicolas Louis Pécheux mérite dans l'armée du Nord sous les ordres de Charles François du Perrier du Mouriez le grade de chef de bataillon le 8 septembre 1792.



Massacres de Septembre

Le 9 septembre 1792, Louis Vitet tente d'empêcher à Lyon le massacre d'officiers et de prêtres détenus, par des gardes nationaux et des vétérans de passage dans la ville.

La troupe ayant projeté de commettre les mêmes actes à Roanne, Louis Vitet rassemble 3 bataillons de la garde nationale de Lyon, et réussit à contrecarrer leur projet.



Joseph Fouché Député à la Convention

Joseph Fouché est élu député en septembre 1792 par la ville de Nantes à la Convention nationale.

À la Convention, Joseph Fouché fait partie du comité de l'instruction publique.

Joseph Fouché appartient alors au parti des Girondins.



Mariage de Joseph Fouché avec Bonne-Jeanne Coiquaud

Joseph Fouché (1759-1820), Duc d'Otrante, épouse en l'église à Saint-Nicolas à Nantes le 16 septembre 1792 Bonne Jeanne Coiquaud (1763-1812).. Leurs enfants sont :

Les témoins sont :


Bataille de Valmy Carte de la bataille de Valmy Charles François du Perrier du Mouriez

Bataille de Valmy

Abolition de la royauté en France

Charles François du Perrier du Mouriez entraîne ses nouvelles troupes à Valenciennes avec des engagements fréquents mais réduits dans le dessein d'envahir la Belgique.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre commande une brigade de l'armée de Charles François du Perrier du Mouriez.

Charles François du Perrier du Mouriez comprend que les Prussiens vont vers Paris et se porte dans l'Argonne par une marche rapide et osée presque sous les yeux de l'avant-garde prussienne.

Charles François du Perrier du Mouriez barre la route de Paris, enjoignant à François Étienne Christophe Kellermann de l'assister depuis Metz.

L'objectif de Charles François du Perrier du Mouriez, qui s'en vante, est de faire des clairières de l'Argonne par lesquelles les colonnes étrangères doivent traverser la forêt, un nouveau Thermopyles pour la France.

François Étienne Christophe Kellermann se rapproche lentement et, avant qu'il n'arrive, la partie nord de la ligne de défense de Charles François du Perrier du Mouriez est enfoncée.

Charles François du Perrier du Mouriez fait une remarquable manœuvre de nuit qui regroupe ses troupes en changeant le front pour faire face au nord, avec son aile droite dans l'Argonne et sa gauche s'allongeant vers Châlons-sur-Marne.

C'est sur cette position que François Étienne Christophe Kellermann fait sa jonction à Sainte-Menehould le 19 septembre 1792.

Charles François du Perrier du Mouriez campe à une lieue en avant de Sainte-Menehould, sur un plateau peu élevé au-dessus des prairies à droite du chemin qui conduit à Châlons.

Cette position s'appuie sur la droite à l'Aisne qui descend de Sainte-Menehould, des prairies marécageuses et un étang en couvrent la gauche. Une vallée étroite sépare le camp des hauteurs de l'Iron et de la Lune où campent les Prussiens. Entre ces deux élévations se trouve un bassin de prairies d'où sortent quelques tertres dont le plus élevé est celui qui se trouve couronné par le moulin de Valmy. Deux petites rivières séparent cet espace qui tombent dans l'Aisne au-dessus et au-dessous de Sainte-Menehould. L'Auve est au sud et la Bionne est au nord.

Le quartier général est placé à Sainte-Menehould à une égale distance du corps d'armée et de l'avant-garde commandée par Arthur Dillon, sur la rive droite de l'Auve.

Joseph de Miaczynski commande une brigade de la division d'Arthur Dillon.

Un bataillon de troupes de ligne se trouve dans le château de Saint-Thomas.

Vienne-le-Château, Moiremont et La Neuville-au-Pont sont occupés par 3 autres bataillons d'infanterie et de la cavalerie.

Le front du camp est couvert de batteries qui couvrent le vallon dans tous ses prolongements.

La gauche du camp se termine sur le chemin de Châlons-sur-Marne, la rive droite de l'Auve est laissée à l'armée de François Étienne Christophe Kellermann.

François Étienne Christophe Kellermann, arrivé le 18 septembre 1792 à Dampierre-le-Château, y reçoit le soir une dépêche de Charles François du Perrier du Mouriez lui indiquant en arrière et sur la gauche une position excellente, formant équerre avec la sienne, ce qui sera déterminant pour couvrir une attaque sur François Étienne Christophe Kellermann en la canonnant par les flancs depuis les positions de Charles François du Perrier du Mouriez.

Le lendemain, François Étienne Christophe Kellermann obéit et fait passer l'Auve à ses troupes.

Mais à peine est-il rendu sur l'emplacement désigné par Charles François du Perrier du Mouriez que, frappé par ses inconvénients, il court à Sainte-Menehould pour faire observer au général en chef combien cette position est dangereuse :

François Étienne Christophe Kellermann prévient Charles François du Perrier du Mouriez qu'il est décidé à repasser l'Auve le lendemain 20 septembre 1792, à la pointe du jour, mais il n'a pas le temps de s'exécuter.

L'armée prussienne, instruite de son arrivée et jugeant bien la difficulté de sa position, est déjà en marche pour l'attaquer.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick a en effet passé les défilés du nord et pivoté pour couper Charles François du Perrier du Mouriez de Châlons.

La manœuvre prussienne est presque achevée.

François Étienne Christophe Kellermann, commandant en l'absence momentanée de Charles François du Perrier du Mouriez, fait avancer son aile gauche et prend position sur le plateau adossé au moulin entre Sainte-Menehould et Valmy.

À 3 heures du matin, le 20 septembre 1792, les Prussiens et les Autrichiens sont déjà en mouvement et bientôt l'avant-garde prussienne, commandée par le prince de Hohenlohe-Singelfingen, rencontre celle du général François Étienne Christophe Kellermann, sous les ordres du général Després-Crassier, établie en avant du village de Hans pour éclairer cette partie et couvrir la gauche de l'armée.

L'attaque de l'ennemi fait prendre conscience qu'il s'agit d'une affaire sérieuse et non d'une escarmouche d'avant-postes, les coalisés veulent en finir et écraser d'un seul coup les deux petites armées qui s'opposent à leur marche.

L'avant-garde prussienne se porte directement sur Hans, entre la Bionne et la Tourbe, tandis que le gros de l'armée remonte la rivière à Somme-Tourbe suivi des Autrichiens du général Clairfayt.

À la première nouvelle de l'attaque de son avant-garde, François Étienne Christophe Kellermann ordonne de plier les tentes, de prendre les armes et de déblayer la route en arrière en faisant filer les équipages par le grand chemin de Sainte-Menehould.

Il n'est plus question de repasser l'Auve, le temps presse.

L'avant-garde, vigoureusement attaquée, se replie déjà sur l'armée.

François Étienne Christophe Kellermann prend aussitôt ses dispositions pour une bataille en règle.

Jusque vers 7 heures, un brouillard épais empêche les deux armées de connaître leurs dispositions respectives.

Lorsqu'il se dissipe un peu, l'artillerie commence à tirer de part et d'autre, et le feu se soutient avec vivacité, sans être vraiment meurtrier pour aucun parti.

Vers 10 heures, François Étienne Christophe Kellermann, placé au centre de la ligne, étudie les manœuvres de l'ennemi lorsque son cheval est tué sous lui d'un coup de canon.

Presque dans le même temps, des obus éclatent au milieu du dépôt de munitions et font sauter deux caissons d'artillerie, blessant beaucoup de monde alentour.

Dans le désordre ainsi causé, les conducteurs s'enfuient avec leurs caissons.

Faute de munitions, le feu diminue d'intensité.

Une partie de l'infanterie opère alors un mouvement de recul et ajoute à la confusion générale.

François Étienne Christophe Kellermann s'y rend en personne, et reprend la première position.

Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick voyant que le feu de son artillerie n'a pas réussi à ébranler les troupes françaises, veut essayer une attaque de vive force.

Vers 11 heures, le feu de ses batteries redouble.

Il forme 3 colonnes d'attaque soutenues par la cavalerie.

Les 2 colonnes de gauche se dirigent sur le moulin de Valmy, la droite se tenant à distance.

Ces attaques en ordre oblique sont la tactique habituelle des Prussiens.

François Étienne Christophe Kellermann comprend que dans cet état d'esprit, il n'est pas non plus possible de maintenir la discipline tout en restant statique.

Aussi, il ordonne d'avancer.

Il dispose son armée en colonnes par bataillon.

Quand elles sont formées, il les parcourt et leur adresse cette courte harangue :

Camarades, voilà le moment de la victoire; laissons avancer l'ennemi sans tirer un seul coup de fusil, et chargeons-le à la baïonnette.

L'armée, pleine d'enthousiasme et déjà aguerrie par une canonnade de quatre heures, répond aux paroles de son général par des cris multipliés de : Vive la nation ! François Étienne Christophe Kellermann lui-même, et alors que soufflé par l'explosion d'un convoi français il est tombé de cheval, met son chapeau au bout de son sabre et répète : Vive la nation ! en passant devant les troupes sur un cheval trouvé.

En un instant, tous les chapeaux sont sur les baïonnettes et un immense cri s'élève de tous les rangs de l'armée.

Ces mouvements, cet enthousiasme, annonce une armée qui brûle de combattre.

L'ennemi s'étonne, ses colonnes s'arrêtent : " La victoire est à nous ! " crie François Étienne Christophe Kellermann, et l'artillerie, dont le feu redouble, foudroie les têtes de colonnes prussiennes.

Devant tant de détermination, Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick donne le signal de la retraite.

Le feu continue jusqu'à 4 heures du soir.

Encore une fois l'ennemi reforme ses colonnes et essaie une nouvelle attaque.

Mais la bonne contenance de l'armée française, son ardeur manifestée par de nouveaux cris, suffit à l'arrêter une seconde fois.

Vers 7 heures du soir, les coalisés regagnent leurs premières positions, laissant aux Français le champ de bataille jonché de morts.

Le lendemain, 21 septembre 1792, François Étienne Christophe Kellermann, dont la position, malgré la retraite de l'ennemi, n'en est pas moins hasardeuse, s'établit sur les hauteurs de Voilemont, son front couvert par l'Auve et sa droite appuyée sur la gauche de Charles François du Perrier du Mouriez.

La bataille est marquée surtout par une intense canonnade (les Français tirent 20 000 coups de canon) au cours de laquelle la nouvelle artillerie française créée par Gribeauval montre sa supériorité.

Les 2 armées ont assisté à la bataille sans vraiment y prendre part.

Le 1er bataillon de la Haute Vienne combat l'ennemi à la côte de Brienne.

Charles François du Perrier du Mouriez a pris toutes ses dispositions pour venir au secours de François Étienne Christophe Kellermann en cas d'échec, ou pour prendre part à l'affaire si elle devenait générale.

François-Sébastien de Croix s'est contenté de montrer 3 têtes de colonnes vers Valmy et Maffrievart pour tenir les Français dans l'incertitude et menacer en même temps la tête du camp de Sainte-Menehould et les derrières de la droite de François Étienne Christophe Kellermann.

Avec ses 100 000 Austro-Prussiens engagés contre seulement 24 000 Français, Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick est si sûr de vaincre, qu'il a cru pouvoir se passer de l'assistance efficace de François-Sébastien de Croix et des Autrichiens.

Il n'y a finalement que 300 morts côté français, 184 chez les Prussiens.

Francisco de Miranda, général dans l'armée de Dumouriez, participe à la bataille de Valmy.

Goethe assiste à la bataille aux côtés du duc de Saxe-Weimar.

Le 21 septembre 1792, la nouvelle parvient à Paris.

La Convention nationale commence en Convention girondine en septembre 1792.

Lors de sa première séance, la Convention nationale est assurée de la sauvegarde du pays et est sûre de sa force.

Elle décrète que la royauté est abolie en France et que l'An I de la République française part de ce jour.

Louis XVI est donc détrôné.

François Étienne Christophe Kellermann passe pour le sauveur de la patrie.

80 000 ennemis, qui avaient marché comme en triomphe, reculent alors et l'armée française inexpérimentée, devant des soldats aguerris et disciplinés, s'aperçoit que le courage et le patriotisme peuvent la rendre redoutable.

La bataille de Valmy est donc à l'origine du mythe du citoyen en arme qui fonde la conscription (ou service militaire).

Les conséquences de cette bataille est l'évacuation du territoire français par l'armée coalisée le 22 octobre 1792.



Démission de Bertrand de Clauzel

La déchéance de Louis XVI pousse Bertrand de Clauzel à démissionner le 15 septembre 1792.



Jean-Jacques Régis de Cambacérès député de l'Hérault à la Convention nationale

En 1792, Jean-Jacques Régis de Cambacérès est élu député de l'Hérault à la Convention nationale.



Exil de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul

La tête de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul est mise à prix sur les murs de la capitale.

Il part en Angleterre le 20 septembre 1792.



Jérôme Pétion de Villeneuve Premier président de l'assemblée

Jérôme Pétion de Villeneuve devient le premier président de l'assemblée lors de l'ouverture de la session, du 20 septembre 1792 jusqu'au 4 octobre 1792.



Utilisation du calendrier républicain les actes publics

En l'an IV de l'ère de la liberté, le 22 septembre 1792, la Convention nationale décrète que Tous les actes publics sont désormais datés à partir de l'an I de la République.



Dominique-Joseph Vandamme au 24e régiment d'infanterie

Dominique-Joseph Vandamme capitaine d'une compagnie franche

Dominique-Joseph Vandamme devient Soldat au 24e régiment d'infanterie. Il reçoit son congé définitif le 26 août 1792.

En 1792, enthousiasmé par les idées de la révolution française, Dominique-Joseph Vandamme forme, dans son pays natal, avec le grade de capitaine, une compagnie franche.



Jeanne Bécu en Grande-Bretagne

Jeanne Bécu émigre en Grande-Bretagne en 1792 pour y cacher ses diamants.



Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon Colonel

Le 25 septembre 1792, Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon devient Colonel.



Prise de Spire, de Mayence et de Francfort-sur-le-Main

Henri-Jacques-Guillaume Clarke est alors affecté à l'armée du Rhin

En septembre 1792, Adam Philippe de Custine occupe le sud de la Rhénanie.

Adam Philippe de Custine prend Spire le 30 septembre 1792.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke se signale à la prise de Spire, où il fait rendre les armes à une partie des troupes chargées de la défense de cette place.

Adam Philippe de Custine prend Mayence le 21 octobre 1792.

Adam Philippe de Custine occupe Francfort-sur-le-Main du 22 octobre 1792 au 2 décembre 1792.

Bon nombre de princes Germaniques sont mécontents. La ville est difficile à garder car trop avancée dans les territoires ennemis.



Jean-Victor Marie Moreau dans l'armée du Nord

Avec les volontaires d'Ille-et-Vilaine, Jean-Victor Marie Moreau sert en 1792 à l'armée du Nord de Charles François du Perrier du Mouriez.



Joseph Mathurin Fidèle Lesuire Lieutenant

Joseph Mathurin Fidèle Lesuire devient Lieutenant le 10 octobre 1792.



Laurent de Gouvion-Saint-Cyr Militaire

le 1er septembre 1792, Laurent de Gouvion-Saint-Cyr s'engage comme volontaire au 1er bataillon des chasseurs républicains des Quatre-Nations, également appelé bataillon de chasseurs de Paris.

Laurent de Gouvion-Saint-Cyr ajoute alors à son nom celui de Saint-Cyr, porté par sa mère.


Anne-Pierre de Montesquiou - Commandant en Chef de l'armée du Midi en 1792 - par Claude Marie Dubufe

Anne-Pierre de Montesquiou Général Commandant de l'armée du Midi

Anne-Pierre de Montesquiou devient Général commandant de l'armée du Midi,

Anne-Pierre de Montesquiou rétablit l'ordre à Avignon.

Anne-Pierre de Montesquiou occupe la Savoie en septembre 1792 à la tête d'une armée de 15 000 hommes.

Ils pénètrent dans le duché la fleur au fusil, sous les acclamations du peuple savoyard, cependant que les troupes sardes se replient sur le Piémont sans combattre.

Anne-Pierre de Montesquiou écrit : La marche de mon armée est un triomphe. Le peuple des campagnes, celui des villes, accourt devant nous, la cocarde tricolore est arborée partout. Les applaudissements, les cris de joie accompagnent tous nos pas. Devant la municipalité de Chambéry, J'ai promis protection, paix et liberté au peuple de Savoie.

Sa correspondance avec le ministère de la Guerre confirme sa volonté de ménager les populations et les prisonniers de guerre.

Anne-Pierre de Montesquiou incite les habitants à demander leur annexion à la France et par voie de votes, la majorité des communes savoyardes sollicitent leur rattachement, sous réserve de respecter les libertés religieuses.

Ses successeurs révolutionnaires n'en tiendront aucun compte et la plupart des religieux savoyards seront victimes de la Constitution civile du clergé.

La Convention nationale donne à Anne-Pierre de Montesquiou l'ordre d'entrer à Genève.

Les Genevois appellent à l'aide les cantons de Berne et de Zurich.

Anne-Pierre de Montesquiou préfère négocier avec Genève, ce qui lui vaut un rappel par la Convention.



Louis François Joseph de Bourbon-Conti à Villiers-sur-Marne

Le 15 octobre 1792, Louis François Joseph de Bourbon-Conti prête le serment civique devant la municipalité de Villiers-sur-Marne et vit paisiblement à l'écart de Paris dans sa terre de La Lande, sans se cacher et sans prendre part aux intrigues de la contre-révolution.



Louis-Joseph de Montmorency-Laval à Düsseldorf

Fin octobre 1792, Louis-Joseph de Montmorency-Laval se rend à Düsseldorf.

Louis-Joseph de Montmorency-Laval y reste jusqu'au 15 février 1793.



Charles-Antoine de Gontaut-Biron Inscrit sur la liste des émigrés

Bien qu'il ne quitte pas la France, Charles-Antoine de Gontaut-Biron est inscrit sur la liste des émigrés pour les biens qu'il a en Saône-et-Loire, le 29 octobre 1792.


Élisabeth Craven Élisabeth Craven

Mariage de Charles-Alexandre de Brandebourg-Ansbach-Bayreuth avec Élisabeth Craven

Élisabeth Craven est veuve du baron Craven depuis quelques jours.

Charles-Alexandre de Brandebourg-Ansbach-Bayreuth épouse à Lisbonne le 30 octobre 1792 Élisabeth Craven (1750-1828), sa maîtresse, fille du comte de Berkeley et veuve.

Après avoir abdiqué, Charles-Alexandre de Brandebourg-Ansbach-Bayreuth se rend en Grande-Bretagne en simple particulier avec Élisabeth Craven, sa deuxième femme, pour s'y consacrer à l'élevage de chevaux.



Rupture de Jérôme Pétion de Villeneuve avec Maximilien de Robespierre

Jérôme Pétion de Villeneuve se heurte à Maximilien de Robespierre et rompt avec lui au début novembre 1792.

Jérôme Pétion de Villeneuve s'allie aux Girondins.


Laurent de Gouvion-Saint-Cyr - capitaine au 1er bataillon de chasseurs de Paris en 1792 - par Georges Rouget en 1835.

Laurent de Gouvion-Saint-Cyr Capitaine

Laurent de Gouvion-Saint-Cyr est élu sous-lieutenant grâce à son instruction.

Laurent de Gouvion-Saint-Cyr devient capitaine au 9e bataillon des Fédérés Nationaux le 1er novembre 1792.


Victor-Guy Duperré- matelot en 1792 - par Georges Rouget -1835

Victor-Guy Duperré Dans la marine militaire

Victor-Guy Duperré entre dans la marine militaire en novembre 1792.


Manuel Godoy - gravure de A. L. J de Laborde in Viaje histórico y pintoresco de España

Manuel Godoy Premier ministre

Manuel Godoy Duc d'Alcudia et de Sueca et Capitaine général

Charles IV d'Espagne, le jugeant dépassé, remplace Pedro Pablo Abarca de Bolea par Manuel Godoy, le 15 novembre 1792. Il est ministre universel de Charles IV d'Espagne avec pouvoir absolu.

Manuel Godoy, un garde du corps, a une ascension rapide à la cour grâce à son influence sur la reine Marie Louise de Bourbon-Parme. En seulement quelques années, Manuel Godoy devient Duc d'Alcudia et de Sueca, Capitaine général.

Manuel Godoy initie des mesures réformistes :


Révélation de l'existence de armoire de fer de Louis XVI - Gravure satirique de l'époque

Révélation de l'existence de l'armoire de fer de Louis XVI

François Gamain agit soit par scrupule, soit par crainte, soit dans l'espérance d'une récompense

Le 18 novembre 1792, il dévoile l'existence de l'armoire de fer de Louis XVI au citoyen Heurtier, inspecteur général des Bâtiments nationaux.

Le 19 novembre 1792, Jean-Marie Roland, Ministre de l'intérieur, prévenu par Heurtier, se rend aux Tuileries sans même prendre le temps de prévenir la commission des papiers des Tuileries récemment instituée.

Les Montagnards accuseront Jean-Marie Roland d'avoir fait disparaître des papiers compromettants pour la Gironde.

L'Inventaire et description sommaire des documents qu'il sort de l'armoire est enregistré dans un fort volume. Il formera le tome neuvième des pièces du procès de Louis XVI.

Dans une gravure satirique de l'époque apparaissent :

Il semble que les portraits de Jean-Marie Roland et de François Gamain soient conformes à la réalité comme la représentation de la célèbre armoire

Le 20 novembre 1792, Jean-Marie Roland dépose sur le bureau de la Convention les papiers découverts.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est mis en accusation par la Convention suite à la découverte de lettres compromettantes dans l'armoire de Louis XVI.

Le 1er décembre 1792, François Gamain confirme sa révélation par une déclaration écrite qui restera longtemps inédite.

Elle s'est peut-être trouvée mêlée aux papiers de Roland, qui seront déposés à la Bibliothèque Nationale.

Heurtier atteste par écrit qu'il n'a pas perdu les papiers de vue depuis leur découverte jusqu'à leur dépôt à la Convention et que leur ordre n'a pas été dérangé.


Bas-relief de la bataille de Jemappes sur l'arc de Triomphe de l'Étoile - par Carlo Marochetti Bataille de Jemappes

Bataille de Jemmapes

La bataille de Jemappes ou Jemmapes a eu lieu à Jemappes près de Mons en Belgique entre l'Autriche et la France le 6 novembre 1792.

Elle se déroula le long de la vallée de la Haine depuis Elouges, Boussu, Hornu, Quaregnon, Jemappes, Cuesmes et Ciply.

L'armée révolutionnaire française, constituée de 40 000 volontaires et commandée par Charles François du Perrier du Mouriez.

L'armée révolutionnaire française remporte la victoire, notamment grâce à son avantage numérique.

L'armée autrichienne aux Pays-Bas autrichiens sous les ordres d'Albert-Casimir de Saxe-Teschen et des généraux belges François-Sébastien de Croix et Johann Pierre de Beaulieu doit évacuer le pays.

Jean Henri Becays Ferrand commande l'aile gauche de l'armée française.

Jean Henri Becays Ferrand emporte à la baïonnette avec intrépidité les villages de Carignan (commune actuelle de Quaregnon) et de Jemappes.

Louis Auguste Jouvenel de Harville des Ursins se distingue particulièrement lors de cette bataille.

L'unité d'Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier, dans le corps de réserve de Louis Auguste Jouvenel de Harville des Ursins, se trouve à cette bataille.

Marchant à la tête du seul régiment de Flandre et du 1er bataillon des volontaires de Paris, Auguste Marie Henri Picot de Dampierre attaque les 6 bataillons étrangers qui débordent le corps du général Pierre Riel de Beurnonville.

Auguste Marie Henri Picot de Dampierre parvient à les renverser et à enlever les deux redoutes qu'ils gardaient, puis tourne les canons contre les Autrichiens et rend ainsi à Pierre Riel de Beurnonville assez de liberté pour pouvoir passer à l'offensive.

Du côté français, participent à cette bataille :

Louis-Philippe Ier de France se distingue dans le commandement de son aile droite.

Il s'enorgueillira jusqu'à la fin de sa vie d'avoir été l'un des artisans de cette victoire.

Mais le spectacle du sang versé et de la tuerie devait aussi lui inspirer une profonde aversion pour la guerre.

François-Richer Drouet, à la tête de sa division d'infanterie, est mortellement blessé.

Jean-Baptiste Jourdan et Maurice Étienne Gérard participent à cette bataille.

Joseph Souham participe à cette bataille sous le grade de lieutenant-colonel.

Étienne Jacques Joseph Alexandre Macdonald est fait colonel de l'ancien régiment de Picardie lors de cette bataille.

Jacques Gilles Henri Goguet a un cheval tué sous lui lors de cette bataille.

Joseph de Miaczynski combat à la gauche de l'aile droite française.

François-Sébastien de Croix fait une savante retraite après cette bataille.

Cette bataille fait 2 000 morts coté français et 4 000 coté autrichiens



Exil d'Anne-Pierre de Montesquiou

Dubois-Crancé appuie le 9 novembre 1792, un décret d'accusation contre Anne-Pierre de Montesquiou, pour avoir compromis la dignité de la République en traitant, sans mandat, avec les magistrats de Genève, l'éloignement des troupes suisses.

Prévenu à temps, Anne-Pierre de Montesquiou se réfugie en Suisse, à Bremgarten, dans le canton de Zurich, où il restera jusqu'à la chute de Robespierre, soutenant nombre d'émigrés dont François de Pangé.



Dissolution de l'armée des Princes

L'armée des Princes est dissolue en novembre 1792.

Louis XVIII charge alors Marie-François-Henri de Franquetot de plusieurs missions diplomatiques.



Mort de François de Narbonne-Lara

François de Narbonne-Lara meurt à Rome le 12 novembre 1792.


Pierre Joseph Cambon

Décret promettant fraternité et secours aux peuples qui voudraient recouvrer la liberté

Décret sur l'administration révolutionnaire française des pays conquis

Pierre Joseph Cambon préside plusieurs fois la Convention nationale.

Le 19 novembre 1792, la Convention nationale promet fraternité et secours aux peuples qui voudraient recouvrer la liberté.

À la demande Pierre Joseph Cambon, la Convention nationale vote le 15 décembre 1792 le décret sur l'administration révolutionnaire française des pays conquis.

Ce texte, charte de l'expansionnisme révolutionnaire, est voté dans l'euphorie des succès militaires. Il prévoit :

Le tout est placé sous l'égide des principes de liberté et d'égalité que les peuples doivent accepter pour leur bonheur s'ils ne veulent pas être traités en ennemis de la République qui leur fera, en cas de refus, une guerre à outrance.

Cette logique toute girondine de la croisade révolutionnaire, de l'exportation de la liberté par la force, reçoit l'aval :



Élections municipales de Lyon

Nivière-Chol Élu

À partir de novembre 1792, au moment des élections municipales, les Chaliers prennent le contrôle du Club central et de plusieurs assemblées électorales.

Marie Joseph Chalier arrive en tête des candidats à la mairie.

Son rival girondin, Nivière-Chol, ne doit qu'à la mobilisation des bourgeois girondins et feuillants de l'emporter sur son rival.

De nombreux Chaliers obtiennent cependant des sièges municipaux.

Marie Joseph Chalier obtient la place de président du tribunal de district, qu'il tente de transformer en tribunal révolutionnaire.

Dans ses discours, Marie Joseph Chalier adopte le ton prophétique et la rhétorique vengeresse de Jean-Paul Marat.

Soumise à la pression des Chaliers, la municipalité doit accepter progressivement de prendre des mesures sociales.



Suppression du tribunal révolutionnaire

Antoine Quentin Fouquier de Tinville Substitut de l'accusateur public du tribunal criminel de la Seine

Le tribunal révolutionnaire du 17 août 1792 est supprimé par la Convention le 29 novembre 1792.

Le 29 novembre 1792, Antoine Quentin Fouquier de Tinville devient Substitut de l'accusateur public du tribunal criminel de la Seine.



Invasion de l'électorat de Trèves

En décembre 1792, 20 000 soldats français commandés par Pierre Riel de Beurnonville envahissent l'électorat de Trèves, défendu par les troupes de Frédéric-Guillaume de Hohenlohe-Kirchberg.

Le 4 décembre 1792, les troupes de Frédéric-Guillaume de Hohenlohe-Kirchberg sont complètement encerclées mais parviennent néanmoins à repousser les attaques françaises.

À ce stade du combat, Franz von Werneck se trouve à Grevenmacher avec la réserve autrichienne, composée :

L'offensive française est finalement annulée le 17 décembre 1792 et l'armée de Pierre Riel de Beurnonville se disperse.



Mort de Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne

Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne meurt le 3 décembre 1792.



Décret d'accusation contre le Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord

Le 5 décembre 1792, un décret d'accusation est porté contre le Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.



Révocation de Jacques Hardouin de Châlons comme ambassadeur au Portugal

Jacques Hardouin de Châlons est révoqué comme ambassadeur au Portugal le 5 décembre 1792.



Naissance de Guillaume II des Pays-Bas

Willem van Oranje-Nassau ou Guillaume II des Pays-Bas ou d'Orange-Nassau naît à La Haye le 6 décembre 1792, fils de Guillaume Ier des Pays-Bas et de Frederika Louise Wilhelmine de Prusse.



Retour des volontaires dans leur foyer

Les volontaires de 1791 et 1792 n'ont aucunes obligations de rester sous les drapeaux.

Le 13 décembre 1792, la Convention tente d'enrayer le retour des volontaires dans leur foyer en décrétant que :

Tout volontaire national qui abandonnera son poste sera noté par la municipalité du lieu de son domicile sur un tableau d'instruction civique comme ayant refusé à la patrie le secours qu'elle lui demande.



Maurice Étienne Gérard Sous-lieutenant

Maurice Étienne Gérard est nommé Sergent-major le 16 décembre 1792.

Maurice Étienne Gérard est nommé Sous-lieutenant le 21 décembre 1792.



Mariage de Louis-Marie de Mailly avec Marie-Anne de Mailly-Rubempré

Mort de Louis-Marie de Mailly

Louis-Marie de Mailly (1744-1792) épouse en 1792 Marie-Anne de Mailly-Rubempré.

Louis-Marie de Mailly meurt à Amiens le 6 décembre 1792.



Jean-Baptiste Robert Lindet à la Convention nationale

Jean-Baptiste Robert Lindet est réélu en 1792 à la Convention nationale.


Louis XVI conduit à l'assemblée de la Convention

Procès de Louis XVI

Jean-Baptiste Robert Lindet rédige le Rapport sur les crimes imputés à Louis Capet, qu'il présente le 10 décembre 1792 devant la Convention nationale.

La Convention nationale s'auto-institue tribunal et accuse Louis XVI de conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l'État.

Le 11 décembre 1792, Louis XVI est conduit dans la salle de la Convention nationale. Sur un simple habit bleu, il porte une redingote noisette.

Un fauteuil est placé pour lui devant la barre, mais Bertrand Barère de Vieuzac le tient un instant debout :

Louis, la nation vous accuse, l'Assemblée nationale a décrété le 3 décembre que vous serez jugé par elle.

Le 6 décembre, elle a décidé que vous seriez conduit à la barre.

On va vous lire l'acte énonciatif des délits qui vous sont imputés... Vous pouvez vous asseoir.

Après lecture des chefs d'accusation, Louis XVI y répond, demande communication des pièces justificatives, la facilité de choisir un conseil pour se défendre, et déclare ignorer l'existence de l'armoire de fer aux Tuileries.

Le 24 décembre 1792, François Gamain est appelé à Paris, par une commission de la Convention, pour vérifier si l'une des clefs remises par Louis XVI à Thierry de Ville-d'Avray et trouvée dans le secrétaire de ce dernier, s'adapte à la serrure de l'armoire de fer.

La première séance du procès de Louis XVI a lieu le 26 décembre 1792.

Jean-Marie Roland essaie d'obtenir l'appel au peuple. Cette attitude augmente encore la haine que lui portent les Montagnards.

Jean-Jacques Régis de Cambacérès proteste que la convention n'a pas le pouvoir de siéger comme tribunal et exige que le roi dispose des moyens nécessaires pour sa défense.



Armand-Louis de Gontaut Biron Commandant de l'armée du Var

Le 16 décembre 1792, en remplacement du général Anselme, Armand-Louis de Gontaut Biron prend le commandement de l'armée du Var, qui devient l'armée d'Italie.



Charles François du Perrier du Mouriez à Paris

Charles François du Perrier du Mouriez repart fin décembre 1792, pour Paris, pour essayer de sauver Louis XVI dont le procès, juge-il, a été précipité.



Charles-Alexandre de Calonne à Londres

Charles-Alexandre de Calonne est interdit de séjour en France le 29 décembre 1792.

Charles-Alexandre de Calonne retourne vivre à Londres et demande sa radiation de la liste des émigrés.


Coalition de 1792 devenue Grande coalition de 1793

Grande coalition

Décret de levée en masse de 300.000 hommes

Fin 1792, la situation militaire de la France est excellente.

Les frontières naturelles sont conquises sur le Rhin, en Savoie à Nice et en Belgique.

Mais certaines actions et imprudences de la Convention provoquent les souverains jusqu'alors restés neutres.

Ainsi l'Escaut est ré ouverte au commerce alors qu'Anvers est frappé d'interdit commercial par les Anglais et les Hollandais.

Une nouvelle coalition devient inévitable.

C'est la grande coalition de 1793 dont le principal instigateur est William Pitt, le Premier Ministre anglais.

Le 8 février 1793, l'Angleterre laisse à la Convention la responsabilité de la déclaration de guerre.

William Pitt et l'Angleterre parviennent sans trop de peine à insuffler une ardeur nouvelle aux belligérants de 1792 : Prussiens, Autrichiens et Princes allemands.

La diplomatie anglaise décide rapidement la Hollande, le Portugal, Naples et Rome à se joindre à la coalition.

Les efforts de l'Angleterre restent stériles, par contre, avec la Suède, le Danemark, Gène, Venise, la Suisse et la Turquie qui souhaitaient rester neutres.

Les Anglais ont du mal à convaincre l'Espagne mais y réussissent cependant grâce à Manuel Godoy,.

La Russie ne rejoindra la coalition que lorsque l'Angleterre acceptera le partage de la Pologne proposé par la tzarine Catherine II de Russie.

Les coalisés disposent de 11 armées disposées autours de la France :

soit un total de 375 000 hommes.

Les 8 armées de la République ne disposent dans les premières semaines de 1793 que de 190.000 hommes.

La levée en masse de 300.000 hommes, recrutés parmi les célibataires et veuf de 20 à 40 ans est décrétée le 23 février 1793.

Ce décret permet d'atteindre les chiffres :

La disproportion est encore plus dramatique pour la marine.

La marine Anglaise dispose de 158 vaisseaux de lignes, 125 frégates et 108 corvettes auxquels peuvent s'ajouter les 100 vaisseaux Hollandais.

La marine Française est privée de la quasi-totalité de ses officiers qui ont rejoint l'immigration. Elle ne dispose que de 66 vaisseaux de lignes et de 96 frégates et corvettes.



Présentation du calendrier républicain

Le Comité d'Instruction publique a une présentation du calendrier républicain le 14 septembre 1793.

La Révolution ayant fait de la France un état laïc, ce calendrier a pour but de se séparer du calendrier grégorien étroitement lié au christianisme.

Le 20 septembre 1793 Charles Gilbert Romme, rapporteur du groupe de travail nommé par le Comité d'Instruction publique, présente devant la Convention ce qui deviendra bientôt le calendrier républicain.

Après certains ajustements, le calendrier républicain entre en vigueur à partir du lendemain du décret de la Convention Nationale du 14 vendémiaire an II le 5 octobre 1793.

La nomenclature des mois et des jours continuera d'évoluer dans les mois qui suivent.

Le décret est refondu le 4 frimaire an II 24 novembre 1793, qui donne sa forme définitive au calendrier.

Ce dernier décret abolit l'ère vulgaire pour les usages civils et définit le 22 septembre 1792 comme étant le premier jour de l'ère des Français.

Pour les années suivantes, le premier jour de l'année sera celui de l'équinoxe vrai à Paris qui tombe entre le 22 et le 24 septembre selon le calendrier grégorien.

La première année commence avec l'an I, il n'y a donc pas d'année zéro.


Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche - le 15 octobre 1793 - dessin de Pierre Bouillon - pierre noire, Paris - musée Carnavalet - Jacques René Hébert est représenté assis au premier plan, devant Antoine Quentin Fouquier de Tinville. Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche - Gravure d'Alphonse François - d'après Paul Delaroche - 1857

Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche

Mort de Marie-Antoinette d'Autriche

Le 3 octobre 1793, Jacques Nicolas Billaud-Varenne demande aux députés de la Convention de traduire Marie-Antoinette d'Autriche devant le Tribunal révolutionnaire.

Le 5 octobre 1793, la Convention nationale vote le décret ordonnant que le tribunal révolutionnaire s'occupe sans délai et sans interruption du jugement de la veuve Capet.

Le dossier étant vide, on réunit à la hâte plusieurs comparses subalternes que l'on affuble de la qualité de témoins.

Le 6 octobre 1793, une commission constituée :

se rend à la prison du Temple afin de procéder à l'interrogatoire de Louis XVII, et lui faire réitérer les graves accusations d'inceste proférées contre Marie-Antoinette d'Autriche, sa mère.

Le 7 octobre 1793, cette commission procède à l'interrogatoire de Marie-Thérèse Charlotte de France, sa sœur, et de Élisabeth Philippine de France, sa tante, lesquelles contestent les allégations de l'enfant.

Le 12 octobre 1793, à 6 heures, Marie-Antoinette d'Autriche subit, à son tour, un interrogatoire secret destiné à préparer l'audience devant débuter le surlendemain.

Entourée de 2 gendarmes et d'un huissier, Marie-Antoinette d'Autriche traverse la cour des hommes puis, par l'escalier Bonbec, pénètre dans la salle d'audience du Tribunal révolutionnaire.

Cette salle de la Liberté (Grand'chambre) est la salle dans laquelle les rois tenaient jadis leurs lits de justice.

C'est l'actuelle première chambre du Tribunal de grande instance de Paris.

Marie-Antoinette d'Autriche est invitée à s'asseoir sur une banquette, devant le bureau de Martial Joseph Armand Herman, jeune président du tribunal, un protégé de Maximilien de Robespierre.

Il fait office de juge d'instruction.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville est présent.

Les questions posées à Marie-Antoinette d'Autriche n'appellent pas de réponses : elles constituent déjà des accusations.

Martial Joseph Armand Herman demande à Marie-Antoinette d'Autriche ses nom, âge, profession, pays, et demeure.

Marie-Antoinette d'Autriche répond :

Marie-Antoinette de Lorraine d'Autriche, âgée de 37 ans, veuve du roi de France.

Les questions s'enchaînent, Marie-Antoinette d'Autriche ne faiblit pas, et écarte les accusations avec autant d'esprit que de lucidité.

Les protagonistes ne parlent pas le même langage.

Martial Joseph Armand Herman articule son instruction autour de quelques thèmes majeurs, présentés de manière outrancière.

Ces thèmes seront développés au cours du procès.

Martial Joseph Armand Herman passe en revue :

Accusation :

Non contente de dilapider d'une manière effroyable les finances de la France, fruit des sueurs du peuple, pour vos plaisirs et vos intrigues, de concert avec d'infâmes ministres, vous avez fait passer à l'empereur des millions pour servir contre le peuple qui vous nourrissait.

Marie-Antoinette d'Autriche :

Jamais, elle sait

Accusation :

A elle observé (...) que lorsqu'il était question de savoir si Louis Capet sanctionnerait ou opposerait son veto aux décrets rendus dans le courant de novembre 1791, concernant ses frères, les émigrés et les prêtres réfractaires et fanatiques, ce n'est pas elle qui a déterminé Louis Capet à apposer son veto à ces décrets ?

Marie-Antoinette d'Autriche

Répond :

Accusation :

C'est vous qui avez appris à Louis Capet cet art de profonde dissimulation avec laquelle il a trompé trop longtemps le bon peuple français, qui ne se doutait pas qu'on pût porter à un tel degré la scélératesse et la perfidie ?

Marie-Antoinette d'Autriche :

Accusation :

Marie-Antoinette d'Autriche :

L'interrogatoire terminé, le Président Herman demande à l'accusée si elle souhaite l'assistance d'un avocat.

Épuisée, Marie-Antoinette d'Autriche répond qu'elle n'en connait aucun.

Le tribunal lui commet d'office 2 avocats :

Les avocats de Marie-Antoinette d'Autriche ne sont prévenus que le 13 octobre 1793.

Or les débats doivent commencer le lendemain matin, dès 8 heures.

En hâte, Claude François Chauveau-Lagarde revient de sa maison de campagne et se précipite à la Conciergerie, où Marie-Antoinette d'Autriche lui donne la connaissance de l'acte d'accusation.

Au greffe, les pièces du dossier sont entassées dans un désordre indescriptible.

Il faudrait au moins 2 semaines pour trier et y voir clair.

Claude François Chauveau-Lagarde réussit à convaincre Marie-Antoinette d'Autriche de solliciter un délai de 3 jours.

La Convention nationale refuse la demande, sans même l'étudier.

Marie-Antoinette d'Autriche est déférée devant la juridiction parisienne le 23 vendémiaire an II soit le 14 octobre 1793.

Le 14 octobre 1793, à 8 heures du matin, un public nombreux assiste à l'audience du tribunal révolutionnaire, chargé de juger Marie-Antoinette d'Autriche.

Celle-ci est conduite vers un fauteuil, placé bien en vue, sur une petite estrade.

En face, sont assis Martial Joseph Armand Herman, entouré de ses assesseurs ;

Dans un coin sombre est assis Antoine Quentin Fouquier de Tinville.

Les 12 jurés font leur entrée.

Fabricius, le greffier lit les 8 feuillets de l'acte d'accusation.

Commence alors l'interminable défilé des témoins.

Durant 4 séances, étalées sur 2 jours, ils seront 40 à être appelés à la barre.

Aucun de ces témoins n'apportera des éléments décisifs.

La dignité et la hauteur de vue de Marie-Antoinette d'Autriche lui vaudront l'admiration générale.

Les témoignages sont fondés sur des racontars ou des affabulations.

Il y a plusieurs instants d'émotion.

Le plus célèbre se situe après la déposition de Jacques-René Hébert qui ne fait que relayer les pamphlets pornographiques visant la reine dès 1770

Ce dernier a osé soutenir devant le tribunal que :

Martial Joseph Armand Herman est visiblement embarrassé, fait dévier les débats sur l'affaire de l'Œillet.

Mais après quelques questions, un juré revient sur les propos d'Hébert.

Martial Joseph Armand Herman demande alors à Marie-Antoinette d'Autriche de s'expliquer.

L'exclamation indignée de Marie-Antoinette d'Autriche reste dans toutes les mémoires :

J'en appelle à toutes les mères !

Elle suscita dans l'assemblée un mouvement d'admiration qui fait suspendre les débats.

Avant de clore les débats, Martial Joseph Armand Herman s'adresse à Marie-Antoinette d'Autriche :

Ne vous reste-t-il plus rien à ajouter pour votre défense ?

Marie-Antoinette d'Autriche lui répond

Aux premières heures de ce matin du 16 octobre 1793, Antoine Quentin Fouquier de Tinville lance des imprécations vengeresses.

Après lui, les avocats de la reine se lancent dans de brillantes improvisations.

Leurs plaidoiries n'ont pas été conservées.

Claude François Chauveau-Lagarde parle pendant 2 heures sur la prétendue conspiration avec les puissances étrangères.

Tronson-Ducoudray réfute les allégations portées sur les ennemis de l'intérieur.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville à bout de patience fait arrêter les défenseurs de la reine en plein tribunal.

La cour fait sortir Marie-Antoinette d'Autriche.

Martial Joseph Armand Herman lui porte alors l'estocade, par un discours qui est en fait un second réquisitoire.

Dès lors, la délibération des jurés est de pure forme.

Ils répondent Oui aux 4 questions, à savoir si la reine est coupable d'intelligence avec l'ennemi et de participation à un complot contre la République.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville requiert la peine de mort.

Martial Joseph Armand Herman demande à Marie-Antoinette d'Autriche si elle a quelques réclamations à faire sur l'application des lois invoquées par l'accusateur public.

Marie-Antoinette d'Autriche secoue la tête négativement.

Martial Joseph Armand Herman s'adresse aux avocats, ramenés entre 2 gendarmes.

Chauveau-Lagarde reste muet.

Tronson-Ducoudray ajoute que son ministère à l'égard de la veuve Capet est terminé.

Le président condamne alors ladite Marie-Antoinette, dite Lorraine d'Autriche, veuve de Louis Capet, à la peine de mort.

Le présent jugement sera exécuté sur la place de la Révolution, imprimé et affiché dans toute l'étendue de la République.

À 4 heures du matin le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette quitte la salle du tribunal révolutionnaire.

Marie-Antoinette d'Autriche meurt, le 25 vendémiaire an II soit le 16 octobre 1793, guillotinée.

Louis XVII, Marie-Thérèse Charlotte de France et Élisabeth Philippine de France, sa tante, ne peuvent être jugés pour des crimes politiques dont ils sont innocents.

Ils seront dès lors poursuivis pour ce qu'ils représentent et non pour ce qu'ils sont.

Marie-Thérèse Charlotte de France reste seule avec Élisabeth Philippine de France, sa tante paternelle, et Louis XVII, son jeune frère.


Élisabeth Philippine de France

Mort de Élisabeth Philippine de France

Mort de Louis Marie Athanase de Loménie de Brienne Marquis de Moÿ, Seigneur de Vendeuil

Mort de François Alexandre Antoine de Loménie de Brienne

Élisabeth Philippine de France, sœur du roi, meurt le 21 floréal an II soit le samedi le 10 mai 1794 guillotinée.

Louis Marie Athanase de Loménie de Brienne meurt guillotiné.

Louis-Marie-Athanase de Loménie et 4 autres membres de sa famille :

Un convoi de plusieurs personnes sont guillotinées en même temps :



Pension accordée à François Gamain

Le 8 floréal an II soit le 27 avril 1794, le représentant Musset, curé constitutionnel de Falleron en Vendée, monte à la tribune de la Convention et y lit la pétition de François de Gamain.

…Capet lui a ordonna de pratiquer une armoire dans l'épaisseur d'un des murs de son appartement, et de la fermer d'une porte de fer, opération achevée le 22 mai 1792. Gamain fait le travail en présence du Roi. Aussitôt l'ouvrage fini, Capet apporte lui-même, au citoyen Gamain, un grand verre de vin, qu'il l'engage à boire, parce qu'effectivement il avait très chaud.

Quelques heures après, il fut atteint d'une colique violente, qui ne se calma qu'après qu'il eut pris une ou deux cuillerées d'élixir, qui lui firent rendre tout ce qu'il avait mangé ou bu dans la journée.

Il s'en est suivi une maladie terrible qui a duré quatorze mois … et ne lui laisse aucun espoir que sa santé se rétablisse assez.

Je vous observe en outre que quoiqu'il ignorât entièrement à quel usage Capet destinait cette armoire...

J'attends de vous, législateurs, que vous voudrez bien prononcer sur la pension qu'il espère, après 26 ans de service et les sacrifices qu'il a faits… le mauvais état de sa santé ne lui laisse aucun moyen de subsistance. "

Cette reflète évidemment le point de vue de François de Gamain.

Peu à peu, son histoire d'empoisonnement prendra corps. Bientôt c'est la reine qui a tenté d'empoisonner Gamain.

… Le roi lui propose de souper au château avant de rentrer à Versailles…il refuse lorsque la reine entre en tenant une assiette sur laquelle se trouvaient une brioche et un verre de vin.

Gamain boit le vin et met la brioche dans sa poche.

À peine parti il est pris d'un malaise général et tombe au pied d'un arbre.

Un Anglais survient qui le transporte dans sa voiture chez un apothicaire de la rue du Bac. On lui administre un vomitif puissant et il est bientôt rétabli.

De retour chez lui, il donna la brioche à un chien qui succomba aussitôt.

Le 28 floréal an II soit le 17 mai 1794, le représentant Peyssard, ancien garde du corps, et chevalier de Saint-Louis, lit à la tribune le rapport des comités des secours publics et de liquidation. La convention adopte le décret suivant :

François Gamain, empoisonné par Louis Capet, le 22 mai 1792, jouira d'une pension annuelle et viagère de la somme de 1 200 livres, à compter du jour de l'empoisonnement.

L'hypothèse de l'empoisonnement est bien sûr depuis l'objet d'une vive controverse.


Europe centrale après le traité de Campo-Formio Villa Manin - à Passariano

Fin de la première campagne d'Italie

Traité de Campo-Formio

Abolition de la république de Venise

Le traité Léoben est confirmé et augmenté par un accord de paix final, le traité de Campo Formio.

Henri-Jacques-Guillaume Clarke élude les ordres qu'il vient de recevoir, en se prévalant de ses instructions patentes, reste à Udine avec Napoléon Ier, et coopère avec lui à la conclusion du traité Campo-Formio.

Le Traité de Campo-Formio est signé le 26 vendémiaire an VI soit le mardi 17 octobre 1797 entre :

Il conclut victorieusement la première campagne d'Italie de Napoléon Ier en mettant fin une première fois à la guerre qui oppose la France à l'Autriche depuis 1792.

Ce traité est l'œuvre du seul Napoléon Ier et vaut à son négociateur et signataire un prestige supplémentaire.

Se comportant en chef de la diplomatie, il engage la France depuis l'Italie de sa propre initiative : le Directoire est trop loin et ne donne de toute façon plus d'ordres à son général depuis Lodi.

Le traité est signé à la Villa Manin, à Passariano, commune de Codroipo, résidence d'été du dernier doge de Venise, Ludovico Manin. Napoléon Ier y réside de fin août à fin octobre 1797.

Il est daté du 18 octobre 1797 et de Campo-Formio (aujourd'hui Campoformido, petit village du Frioul aux portes d'Udine) en raison de l'équidistance de cette localité entre la Villa Manin, et Udine, siège du commandement autrichien.

La première coalition est dissoute. La Grande-Bretagne reste la seule à ne pas déposer les armes.

Le fleuve Adige constitue la frontière entre la république cisalpine et la province vénitienne d'Autriche, la ville de Vérone et ses environs étant laissés du côté autrichien.

L'Autriche perd la Lombardie et Milan qui est devenu la République cisalpine. L'Autriche reconnaît la République cisalpine.

En dédommagement :

La République de Venise qui n'a plus aucun rôle politique ni économique à jouer dans le nouveau monde, est abolie.

La France annexe les Pays-Bas autrichiens et repousse sa frontière sur le Rhin.

Les Îles Ioniennes : Corfou, Zakynthos, Céphalonie,… reviennent également à la France

La libération de Gilbert Motier de La Fayette est aussi l'une des conditions du traité.

Les duchés d'Hercule III de Modène sont incorporés dans la République cisalpine constituée sous la tutelle française.

La maison d'Este est déchue de sa souveraineté

Hercule III de Modène reçoit en compensation le Brisgau où il ne mettra jamais les pieds.

Charles-François-Joseph Dugua est nommé au commandement de la 14e division militaire.



Mariage de Victor Léopold Berthier avec Jeanne Bonnement

Jeanne Bonnement est divorcée.

Victor Léopold Berthier épouse le 5 prairial an XII soit le vendredi 25 mai 1804 Jeanne Bonnement (1777-31 janvier 1813). Leurs enfants sont :


Paul-Charles Henri Frédéric Auguste de Wurtemberg

Mariage de Paul-Charles Henri Frédéric Auguste de Wurtemberg avec Charlotte de Saxe-Hildburghausen

Paul-Charles Henri Frédéric Auguste de Wurtemberg épouse à Ludwigsburg le 28 septembre 1805 Charlotte de Saxe-Hildburghausen (1787-1847). Leurs enfants sont :

S'entendant mal avec Guillaume Ier de Wurtemberg, son frère, Paul-Charles Henri Frédéric Auguste de Wurtemberg s'installe avec sa famille à Paris.



Mariage de François IV de Modène avec Marie Béatrice de Savoie

Avec dispense, François IV de Modène épouse en 1812 Marie Béatrice de Savoie (1792-1840), sa nièce. Leurs enfants sont :

La princesse, révulsée par ce mariage consanguin, pourtant habituel dans les familles royales, les conséquences funestes de la consanguinité étant ignorées, refuse pendant 4 ans de consommer son mariage.



Sixième Coalition contre Napoléon Ier

Marie-Louise l'Autriche Régente de l'Empire

Après l'effroyable retraite de Russie, Napoléon Ier doit en toute hâte reconstituer une Grande Armée.

Il pousse son pays dans ses derniers retranchements au niveau militaire comme économique.

Mais la France est lasse de la guerre qui dure depuis 1792 !

Les nouveaux régiments sont composés de jeunes hommes d'à peine 20 ans qui, pour la plupart, n'ont jamais vu une bataille de leur vie.

On les surnomme les Maries-Louises, doux noms en référence à l'impératrice.

François Ier d'Autriche entre en 1813 dans la coalition contre Napoléon Ier, son gendre.

Marie-Louise d'Autriche se range du côté de Napoléon Ier contre François Ier d'Autriche, son propre père.

Napoléon Ier part en campagne contre la Russie et contre l'Autriche, Marie-Louise d'Autriche devient Régente de l'Empire.

Elle est entourée par :

Tous ces gens sont prêts à trahir Napoléon en son absence, tandis que Marie-Louise d'Autriche lui reste fidèle.

L'armée française sécurise l'Allemagne en détenant tous les points stratégiques, du Rhin jusqu'au Duché de Varsovie repris par les Alliés.

Mais la supériorité numérique des Coalisés oblige Napoléon Ier à se replier près du Rhin.



Mariage de Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin avec Mary Charlotte Parkins

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin est veuf d'Ida du Cluzel.

Louis Marie Joseph Gabriel César de Choiseul-Praslin épouse le mercredi 2 avril 1817 Mary Charlotte Parkins (1792-1864), fille de Thomas Lord Radcliff Boothy (né vers 1760) et d'Élisabeth Anne James (née vers 1770).



Naissance d'Adolphe Guillaume Auguste Charles Frédéric de Nassau-Weilburg

Adolphe Guillaume Auguste Charles Frédéric de Nassau-Weilburg naît à Biebrich le 24 juillet 1817, fils de Frédéric-Guillaume de Nassau-Weilburg (1792-1839), Herzog von Nassau, et de Luise ou Louise de Saxe-Hildburghausen ou von Sachsen-Altenburg (1794-1825).



Naissance d'Adolphe de Nassau

Adolphe de Nassau naît à Biebrich le 24 juillet 1817, fils de Guillaume de Nassau (1792-1839) et de Louise-Charlotte de Saxe-Hildburghausen.



Naissance de Léopold de Bavière

Luitpold ou Léopold de Bavière ou de Wittelsbach naît à Wurtzbourg le 12 mars 1821, fils de Louis Ier de Bavière (1786-1868) et de Thérèse de Saxe-Hildburghausen (1792-1854).



Naissance de Marie-Béatrice de Modène

Marie-Béatrice de Modène ou d'Autriche-Este naît à Modène le 13 février 1824, fille de François IV de Modène ou von Österreich-Este, (1779-1846) et de Marie-Béatrice de Sardaigne ou di Savoia (1792-1840).



Mariage d'Auguste Jules Armand Marie de Polignac avec Mary Charlotte Parkyns

Auguste Jules Armand Marie de Polignac est veuf de Barbara Campbell.

Mary Charlotte Parkyns est veuve de César de Choiseul (mort en 1821)

Jules Armand de Polignac épouse au Consulat général de France à Londres le 3 juin 1824 Maria ou Mary Charlotte Parkyns (6 janvier 1792-septembre 1864). Leurs enfants sont :


Betty Salomon de Rothschild - par Ingres

Mariage de Jacob James Jacques Mayer de Rothschild avec Betty Salomon de Rothschild

Jacob James Jacques Mayer de Rothschild (1792-1868) épouse à Francfort-sur-le-Main le 11 juillet 1824 Betty Salomon de Rothschild, sa nièce, fille de Salomon Mayer Rothschild, fondateur de la branche de Vienne, et de Caroline Stern. Leurs enfants sont :

Winston Churchill, moquant l'opportunisme de ces enfants, les surnommera Rothschildren



Naissance de Charlotte de Rothschild

Charlotte de Rothschild naît à Paris, le 6 mai 1825, fille de James Mayer de Rothschild (1792-1868) et de Betty Salomon de Rothschild (1805-1868).



Naissance de Louis Gustave Emmanuel Nast

Louis Gustave Emmanuel Nast naît à Paris VIIIe le 3 avril 1826, fils de François Jean Nast (1792-1874) et de Nathalie Guesnier (1798-1882).



Naissance d'Hélène Wilhelmine Henriette de Nassau-Weilbourg

Helene ou Hélène Wilhelmine Henriette de Nassau-Weilbourg ou von Nassau-Weilburg naît à Wiesbaden dans le duché de Nassau le 18 août 1831, fille de Guillaume de Nassau-Weilbourg (1792-1839) et de Pauline de Wurtemberg.



Mariage d'Émile Peugeot avec Wilhelmine Mathilde Catherine Ehrmann

Émile Peugeot épouse à Strasbourg le 12 juillet 1845 Wilhelmine Mathilde Catherine Ehrmann dite Mina (5 juillet 1818-3 novembre 1893), fille de Louis Frédéric Ehrmann (né en 1786 ou 1787) et de Wilhelmine Goldenberg (née en 1792). Leurs enfants sont :


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