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282 événements affichés, le premier en 659 - le dernier en 1980


Saint-Éloi - Tapisserie de Guigone de Salins - Hospices de Beaune

Mort d'Éloi de Noyon

Éloi de Noyon meurt le 1er décembre 659. Il sera fait Saint.

Saint Éloi est le saint patron des ouvriers qui se servent d'un marteau, et notamment des orfèvres.

Saint-Éloi est resté célèbre au travers de la comptine Le bon roi Dagobert.

Les plus remarquables des ouvrages d'Éloi de Noyon sont :

on pouvait voir encore plusieurs de ces ouvrages en 1789.

Éloi avait un disciple, saint Titouan le Suève, qu'il a racheté de l'esclavage et formé à la vie chrétienne et qui est mort martyr.


Légendes germanique concernant Saint Éloi

Éloi, simple maréchal-ferrant, s'est installé à son compte et a accroché à sa porte une enseigne ainsi conçue : " Éloi. Maître sur maître. Maître sur tous ". Considérant que ce Maître sur tous est un défi à la puissance céleste, Jésus-Christ résout de donner à Éloi une leçon.

Le Christ s'habille donc comme un simple et pauvre forgeron et vient demander de l'embauche à l'atelier d'Éloi :

Là-dessus, et sans attendre, Jésus forge un fer bien mieux fini, bien plus élégant que celui d'Éloi.

Mais, ayant vu à la porte de la forge un cheval en attente d'être ferré, Jésus lui coupe la jambe, la met sur l'enclume, pose le fer, puis rattache la jambe au cheval qui paraît ne s'être aperçu de rien.

Éloi, pour relever ce défi, coupe une autre jambe du cheval et s'apprête à y poser un fer. Le cheval, cette fois, saigne, hennit de douleur, s'abat, et mourrait bientôt si Jésus n'arrêtait miraculeusement l'hémorragie avant de remettre la jambe en place.

Du coup, Éloi capitule. Il prend son marteau et brise son enseigne en disant :

Alors le Christ dit:

Éloi comprend enfin à qui il a affaire et se prosterne :

Il monte en croupe derrière le cavalier propriétaire du cheval dont la jambe a été deux fois coupée. Et ils s'en vont. Éloi, qui n'est décidément pas au bout de ses surprises, comprend alors que ce cavalier est saint Georges.

Cette légende explique pourquoi Éloi apparaît sur de d'anciennes gravures, tenant une jambe de cheval à la main. Mais elle ne peut être que postérieure au XIe siècle, époque où l'usage de ferrer les chevaux apparait en Occident.


Légende de la fondation de Dunkerque

Dunkerque, à l'époque de Dagobert Ier de France, n'est presque rien : une petite église dans les dunes (Duine kercke : l'église des dunes) et quelques huttes au milieu d'une région marécageuse souvent recouverte par la mer.

La ville importante est Mardyck, riche d'un port qui commerce avec tous les pays du Nord. De l'Escaut à la Somme, on ne connait aucun port qui rivalise avec Mardyck.

Un beau matin, les habitants de Mardyck voient la mer couverte d'étranges barques à l'avant recourbé, où s'agitent des guerriers immenses et chevelus : les Reuzes venus de très lointains pays du Nord..

À peine débarqués, ils se mettent à dévorer les enfants, à tuer les parents qui n'ont pu s'enfuir. Ils n'accordent grâce qu'aux jolies filles.

Ils jugent le site de Mardyck agréable, les maisons des bourgeois confortables, quoiqu'un peu étroites, et les provisions de leurs caves succulentes. Quelques habitants, réfugiés dans le château de la ville, résistent. Les Reuzes, ne réussissent pas à les vaincre et finissent presque par les oublier.

Les provisions viennent à manquer. Les Reuzes, après une nouvelle attaque infructueuse contre le château, décident d'effectuer des razzias dans le pays d'alentour.

Chaque semaine, des commandos de Reuzes partent sous la direction d'Allowyn ou Hallewyn, un géant redouté, féroce et avide, pour faire provision, de victuailles, de jolies filles dans les bourgades telles :

Un beau matin, alors qu'il y débarque, Allowyn se prend les jambes dans les cordages de son navire et tombe sur le visage et son épée lui rentre dans la poitrine. Tout le monde le croit mort, à commencer par les pêcheurs dunkerquois qui se jettent sur les Reuzes. Ceux-ci prennent la fuite.

Saint-Éloi qui aime cette petite bourgade dont il a converti les habitants, justement, passe par là. Voyant les pêcheurs affairés, il se précipite, les écarte, bénit Allowyn et le fait porter dans sa demeure. On ne les revoit plus de 15 jours. Enfin, Saint-Éloi i fait sortir le géant, guéri, et l'amene à l'église, où il le baptise et le marie à la plus belle fille du pays.

Allowyn s'installe à demeure, devient le chef des habitants à qui il fait construire des remparts, des tours et des bâtiments. Ainsi, selon la légende, naquit Dunkerque.

Il vécut longtemps : cent ans, un mois, une semaine, un jour et une heure. Le dernier jour, il monta sur une tour, resta longtemps silencieux à regarder vers le nord d'où il était venu, puis il vida une coupe de vin, la lança dans les flots et s'affaissa.

En souvenir de lui, les habitants fabriquent un grand mannequin d'osier et construisent une immense tour près de la principale église de la ville.


Châsse de saint Calmin et de sainte Namadie (XIIe siècle)

Calmin Duc d'Auvergne

Fondation du monastère de Saint-Chaffre du Monastier

Fondation du monastère de Laguenne

Fondation du monastère de Mozac

Châsse de saint Calmin et de sainte Namadie

Calmin, Calminius en latin, est Duc d'Aquitaine (Calminius dux Aquitaniae) et Comte d'Auvergne dans les années 680. Il descend d'une famille d'origine romaine qui s'est s'installée à Clermont.

Calmin est au départ un homme de guerre, mais il se résout à vivre dans l'austérité de la vie religieuse.

Calmin commence par se rendre dans les montagnes du Velay au lieu nommé Le Villars, où il fonde un oratoire, Saint-Chaffre du Monastier. Quelques cénobites le rejoignent, et l'endroit devient un véritable monastère qui porte à l'origine le nom de Calminiacum, ou Carmery, signifiant Calmin en patois ou latin vulgaire.

Calmin part pour l'évêché de Limoges, où il entame une existence d'ermite.

Lorsqu'il refait surface, Calmin fonde son deuxième monastère à Laguenne près de Tulle (Corrèze). Cet établissement se nomme plus précisément. La plus grande partie de son vœu est à présent accomplie. La vox populi le qualifie déjà de "saint".

Calmin se rend à Rome pour obtenir la consécration du premier monastère, Carmery en Velay. À son retour, il passe par l'île de Lérins. Admirant la célèbre abbaye insulaire, il y reste plusieurs mois. Là, il prend connaissance de la règle de saint Benoît.

L'abbé de Lérins l'autorise à prendre une vingtaine de moines pour l'aider à fonder son dernier monastère à Mozac (Puy-de-Dôme), un lieu propice à la méditation puisqu'il est calme et abonde en eau. Mozac jouit d'emblée de la réputation de son saint patron. De nombreux fidèles l'enrichissent continuellement.

Calmin quitte de nouveau ses compagnons pour aller une dernière fois à Rome où il rencontre le pape pour lui faire part de son humble désir d'enrichir sa dernière fondation. Le pape lui offre une partie du crâne de saint Pierre (d'où l'appellation abbaye Saint-Pierre de Mozac). Sur le chemin du retour, il fait étape à Agen où il obtient une portion du bras de saint Caprais.

Le retour définitif de Calmin à Mozac est célébré en grande pompe, tant les moines sont heureux de voir leur communauté jouir d'une si grande richesse et d'une si grande influence.

Sainte Namadie (Namadia en latin), épouse de Calmin, aurait fondé le couvent des moniales de Marsat, qui dépendra par la suite de l'abbaye de Mozac, à 2 km de là.

Peu de temps après, Calmin meurt en " odeur de sainteté ". Il est enterré dans la crypte le lendemain de l'octave de l'Ascension, mais l'année de son décès reste inconnue.

La connaissance des épisodes de la vie de saint Calmin provient du Révérend père Thomas d'Aquin, un auteur hagiographe du XVIIe siècle. Il faut donc également se méfier de cette source de seconde main. Il dit avoir basé son travail biographique sur des documents historiques et des tableaux qui ont aujourd'hui disparu. Son ouvrage est une commande religieuse, et penche par conséquent dans le sens de ses prescripteurs.

La châsse (reliquaire) de saint Calmin, en émaux de Limoges du XIIe siècle,constitue une partie du trésor des moines de l'abbaye de Mozac.

Les ossements des époux fondateurs de l'abbaye, Calmin et Namadie, sont entreposés dans ce coffre qui est la plus grande châsse en émaux champlevés du monde : 0,81 m X 0,24 X 0,45. Sa structure est en bois. On y a fixé 14 plaques de cuivre sur lesquelles on a coulé l'émail dans de petites ciselures. Les plaques ont dû être ensuite cuites au four à une température approchant les 1000 degrés.

Le décor est assez répétitif avec en arrière plan des rosaces et des motifs symétriques. Les personnes et autres montures ont été clouées puis dorées à l'or fin. Cette châsse adopte la forme d'une église sans transept, ni chœur. Sur le faîte, une rangée d'une soixantaine d'arcs constitue la balustrade du coffre.

Elle a été conservée grâce à un habitant du village, Jean Ozenne (1756-1832), qui la dissimula au cours de la Révolution de 1789. Elle constitue une pièce maîtresse de l'émaillerie limousine du XIIe siècle.


Robert II Le Pieux

Mort de Hugues Capet

Robert II le Pieux Roi de France

Hugues Capet meurt à Chartres le 24 août ou le 24 octobre 996 de la variole.

Il est inhumé dans la basilique de Saint-Denis.

Le règne d'Hugues Capet marque une certaine prise de conscience par la royauté de sa personnalité distincte par rapport à l'Empire, mais le souverain reste très faible.

Une étude des actes issus de la chancellerie royale montre qu'aucun n'est destiné aux régions du sud du royaume, et de nombreux actes ne sont plus souscrits par le Roi et le chancelier seuls, mais le sont aussi par de grands personnages dont l'autorité vient conforter celle du souverain.

Robert II le Pieux devient Roi de France en 996.

Son goût pour les textes sacrés et la théologie, mais aussi la chasse aux hérésies qu'il est le premier à entreprendre, lui vaut son surnom de Robert II le Pieux.

Mais Adalbéron de Laon écrit un Poème au Roi Robert II le Pieux (le Carmen ad Rotbertum regem) où il s'oppose aux moines de Cluny et expose la tripartition de la société : ceux qui prient, ceux qui combattent (bellatores) et ceux qui travaillent (laboratores).

Cette tripartition de la société ne mourra vraiment qu'en 1789.

Renaud II de Vendôme perd son influence au Conseil Royal.



Rattachement de Saint-Amour au bailliage d'Orgelet

De 1262 à 1789, Saint-Amour dépend du bailliage royal d'Orgelet.


Henri II de France - Atelier de François Clouet vers 1550 Après le Couronnement d'Henri II de France - à Corbeny - Charles Ier Cardinal de Lorraine - en tenue de cardinal, sur la droite - Livre d'heures de Henri II -de France - BnF

Mort de François Ier de France

Henri II de France Roi de France

Éviction du pouvoir d'Anne de Pisseleu et de ses amis

Malade, sans doute atteint de la syphilis, François Ier est affaibli.

Il se prépare à la mort, demandant l'extrême onction le 29 mars 1547.

François Ier de France meurt le 30 ou le 31 mars 1547.

La messe de funérailles est célébrée par Louis de Bourbon-Vendôme le 22 ou le 23 mai 1547.

Le 24 mai 1547, les corps de François Ier de France, de Charles II d'Orléans et de François III de Bretagne sont inhumés à la basilique Saint-Denis sur ordre d'Henri II de France.

Claude d'Annebault porte le coffret contenant le cœur, puis mène le cortège jusqu'à Saint-Denis.

Éléonore d'Autriche, sa veuve, va se réfugier avec sa suite dans les Pays-Bas espagnols, chez sa sœur, Marie de Habsbourg.

L'antipathie de Diane de Poitiers oblige Jean IV de Brosse à se retirer en Bretagne,

François Ier de France, le plus fastueux de la dynastie des Valois, a prouvé tout au long de son règne son remarquable sens politique en renforçant l'autorité royale et en posant les bases d'un État centralisé.

Son règne de 32 ans marque profondément le XVIe siècle français, transformant à l'extérieur les guerres d'Italie en un affrontement avec les Habsbourg, donnant, à l'intérieur, une impulsion décisive à la pratique d'une "monarchie absolue".

Ses portraits, que ce soit celui plus décoratif de Clouet ou celui plus psychologique du Titien, nous montrent un cavalier rieur, tout à la fois athlétique et élégant, type accompli de l'homme de la Renaissance, aimable et séducteur, dénué de scrupules s'il est nécessaire.

Mais François Ier de France est en même temps fantasque, sujet aux emballements, d'une intelligence un peu superficielle.

Prince de la Renaissance, il est amateur de femmes et de belles choses ; ouvert aux nouveautés de l'époque, il est mécène et lui-même quelque peu artiste.

Face à l'échec français des ambitions italiennes, la puissance de Charles Quint dissimule l'invraisemblable tour de force que constitue le maintien de la disparate puissance habsbourgeoise progressivement recentrée des Flandres à l'Espagne.

À l'intérieur de la France, la croissance des besoins financiers, n'aboutit pas à la mise en place d'un système fiscal cohérent.

D'emprunts en vénalité des offices, d'inflation involontaire en maniements des monnaies se dégage un certain style financier français, qui durera jusqu'en 1789.

Si le mot absolutisme a un sens, sa progression est incontestable.

Signe des temps : l'emblème des Valois est déjà le soleil (à côté de la salamandre), l'expression "Sa Majesté" devient obligatoire et c'est François Ier de France qui a forgé la formule "Car tel est notre bon plaisir."

Ainsi, qu'il s'agisse de la situation extérieure ou intérieure, le règne de François Ier de France se termine sans apporter rien de décisif.

L'Espagne reste virtuellement très dangereuse, la question protestante est en suspens, le problème financier n'est pas résolu.

Finalement, la grande réussite du monarque se situe sur le plan intellectuel et artistique.

Il a aussi fait appel aux grands artistes italiens tels que Léonard de Vinci, Benvenuto Cellini, le Primatice.

Son règne s'auréole du prestige de l'école de Fontainebleau.

François Ier de France ne valait peut-être pas, sur le plan personnel, son adversaire Charles Quint.

Pourtant, sans la conquête de l'Amérique, il l'eût probablement emporté sur lui.

C'est l'Amérique qui, par le poids de ses richesses, a fondé la puissance habsbourgeoise et, paradoxalement, ce sont les découvreurs et les conquistadores espagnols et italiens qui ont empêché, jusqu'au XVIIe siècle, cette suprématie française sur l'Europe occidentale qui se dessinait déjà au temps de Saint-Louis.

Face à cette situation nouvelle, dont on ne peut reprocher à François Ier de France d'avoir mal mesuré l'importance, le mérite du Roi a été de maintenir, tant bien que mal, l'équilibre.

Parallèlement à ses activités internationales, François Ier de France poursuit l'unification de la France, jusque là constituée de différentes régions plus ou moins indépendantes.

François Ier de France a réussi à conserver le domaine royal.

Ses rêves italiens n'ont pu se réaliser, engloutissant beaucoup d'argent et coûtant de nombreuses vies.

A l'intérieur du pays, il réussit à asseoir son autorité face au parlement, la noblesse ou le peuple quand ce dernier se révolte suite aux pressions fiscales.

Le bilan culturel est lui très important.

François Ier de France encourage également les lettres en favorisant la traduction des écrits grecs et latins.

François Ier de France soutient les artistes de la Renaissance.

Il fait appel aux architectes italiens comme Sébastiano Serlio, aux peintres comme Giovanni Battista Rosso ou Lucas Penni, à l'ébéniste Francisque Scibec de Carpi.

La France entre dans la modernité.

François Ier de France assoit son pouvoir sur trois plans : religieux, féodal et juridique.

Son pouvoir paraît absolu et véhiculé par les images qu'il y associe.

Il se fait peindre en 1526 par Jean Clouet et en 1530 par François Clouet, fils du précédent peintre.

Il veut donner l'image d'un bon cavalier, d'un courageux chevalier et d'un séducteur.

L'administration est composée de personnes détenant ce qui est appelé un office. Illimitée dans le temps, cet office peut être acquis.

Cela intéresse la bourgeoisie qui souhaite s'élever dans la société et permet à François Ier de France de récupérer de l'argent.

Les officiers les plus proches du Roi sont des nobles, principalement d'épée.

Mais l'ascension des bourgeois formant la noblesse de robe est importante durant le règne de François Ier de France.

En 1547, Henri II de France devient Roi.

Il hérite du plus puissant et du plus riche royaume européen, dont la cohésion contraste avec l'hétérogénéité de l'Empire des Habsbourg et la multiplicité de petits États.

Mais il doit faire face à la coalition antifrançaise d'une partie de l'Europe occidentale.

Henri II de France est physiquement un homme mince, aux épaules larges, au visage agréable. Il est devenu hypocondriaque à cause de son emprisonnement en Espagne, en compagnie de son frère, de l'âge de 7 à 10 ans. Peu curieux intellectuellement, on le dit moyennement intelligent. Il préfère les exercices physiques, notamment le jeu de paume dans lequel il excelle. Il rétablit les tournois.

Du temps de François Ier de France, Diane de Poitiers partage toute l'influence à la cour avec Anne de Pisseleu. Chacune d'elles a son parti, et leur rivalité occasionne plusieurs scènes scandaleuses.

Anne de Pisseleu reste la favorite en titre de Francois Ier jusqu'à sa mort. Mais après, Anne de Pisseleu doit restituer les bijoux que Francois Ier lui avait offerts. Elle subit un procès en haute trahison pour ses relations avec Charles Quint. Puis elle est bannie de la cour. Ses amis sont évincés du pouvoir.

Anne de Pisseleu est poursuivie impitoyablement par la jalousie de Diane de Poitiers, qui a subi ses années de pouvoir.

Henri II de France confie les postes clés à ses amis et à ceux de Diane de Poitiers.

Claude d'Annebault est disgracié.

Cependant, sa charge d'amiral lui permet de continuer à servir le roi.

Henri II de France rappelle Anne de Montmorency de l'exil où l'avait confiné François Ier de France.

Henri II de France admire beaucoup le connétable qu'il appelle son compère, et lui rend sa puissance, partagée toutefois avec les Guise.

Il met en place une police expéditive qui fait naître ce proverbe :

Dieu nous garde des patenôtres de Monsieur le connétable.

François Olivier est le seul ministre de François Ier de France conservé par Henri II de France.

Il doit faire face à l'inimitié de Diane de Poitiers qui lui reproche une trop grande intransigeance envers les prodigalités de la cour.


Jacques du Perron

Réunion des États généraux

Richelieu porte-parole des États généraux

Aux États généraux de 1614 à 1615, avec le soutien du cardinal Jacques Du Perron et malgré l'opposition du tiers état, François de la Rochefoucauld obtient que l'assemblée générale du clergé adopte les décrets du concile de Trente, avec quelques réserves cependant, qui protègent des libertés de l'Église gallicane.

Seule une réforme profonde du clergé peut enrayer le progrès du calvinisme en France.

Richelieu se fait élire porte-parole de l'assemblée.

En présence de la régente Marie de Médicis, Richelieu y fait l'éloge du gouvernement dans son discours de clôture le 23 février 1615.

Les États généraux ne donnent aucune satisfaction à la noblesse, donnant libre champ à Marie de Médicis.

Ces États généraux sont les derniers avant ceux plus connus de 1789.



Peste à Cherbourg

En 1626, la peste qui s'abat sur à Cherbourg, atteint quelques sœurs et persuade les religieuses de s'établir, temporairement puis définitivement, à Valognes, dans le couvent qui prend le titre jusqu'en 1789 de Notre-Dame-de-Protection.



Mariage de Jean Michel avec Élizabeth Lory

Jean Michel épouse en 1705 Élizabeth Lory. Leurs enfants sont :



Mariage de Nicolas-Antoine de Choiseul-Beaupré avec Anne Charlotte de Distot de Marcheville

Nicolas-Antoine de Choiseul-Beaupré est cantonné en garnison et reforme en janvier 1714.

Le contrat de mariage est signé le 6 août 1714 par devant Maitre Genin, notaire à Fresnets.

Nicolas-Antoine de Choiseul-Beaupré épouse à Marcheville-en-Woëvre dans la Meuse le 7 août 1714 Anne Charlotte de Distot de Marcheville (vers 1695-19 mai 1788 ou en 1789), Dame de Sommeville, fille de Joseph Diftot de Marcheville (mort en 1698) et de Marie Le Mosleur. Leurs enfants sont :



Mariage de François-Marie de Broglie avec Thérèse Gillette

François-Marie de Broglie épouse à Saint-Malo le 18 février 1716 Thérèse Gillette, fille de Charles Locquet de Grandville. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé avec Françoise de Thumery

Jean-Baptiste Louis Benoit Thomas de Pangé épouse à Clichy en l'Aunois le 15 juin 1716 Françoise de Thumery (20 octobre 1686-13 avril 1752 à Paris). Leurs enfants sont :



Mariage de François-Joseph de Choiseul avec Françoise-Louise de Bassompierre

François-Joseph de Choiseul épouse à Lunéville le 23 novembre 1717 Françoise-Louise de Bassompierre (morte en 1758). Leurs enfants sont :


Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise - par Nicolas de Largillière

Mariage d'Hercule II Mériadec de Rohan-Guémené avec Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise

Hercule II Meriadec de Rohan-Guémené épouse à l'abbaye de Jouarre le 4 août 1718 Julie Louise Gabrielle de Rohan-Soubise (1704-1780), fille d'Hercule-Mériadec de Rohan-Soubise et d'Anne-Geneviève de Lévis-Ventadour, Princesse de Guémené. Leurs enfants sont :



Mariage de Germain Louis Chauvelin avec Anne Cahouet de Beauvais

Germain Louis Chauvelin épouse en 1718 Anne Cahouet de Beauvais, fille du Premier président du bureau des finances de la généralité d'Orléans, une riche héritière. Leurs enfants sont :



Mariage de Louis-Georges de Bade-Bade avec Marie-Anne de Schwarzenberg

Louis-Georges de Bade-Bade épouse au château de Krummau le 18 mars 1721 Marie-Anne de Schwarzenberg, fille d'Adam-François de Schwarzenberg et d'Éléonore de Lobkowicz. Leurs enfants sont :



Mariage de François-Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld avec Anne-Sophie de Schwarzburg-Rudolstadt

François-Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld épouse le 2 juillet 1723 Anne-Sophie de Schwarzburg-Rudolstadt (1700-1780). Leurs enfants sont :



Mariage de Jean-Jacques Amelot de Chaillou avec Anne de Vougny

Jean-Jacques Amelot de Chaillou est veuf d'Anne-Marie Bombarda.

Jean-Jacques Amelot de Chaillou épouse le 26 février 1726 Anne de Vougny (vers 1716-1783). Leurs enfants sont :

Issue d'une famille de financiers, Anne de Vougny apporte une dot de 500 000 livres à Jean-Jacques Amelot de Chaillou.



Mariage d'Emmanuel-Félicité de Durfort avec Charlotte-Antoinette de La Porte Mazarin

Emmanuel-Félicité de Durfort (1715-1789) épouse en mai ou le 1er juin 1733 Charlotte-Antoinette de La Porte Mazarin (1719-1735), fille de Paul de La Porte Mazarin (1701-1738) et de Louise-Françoise de Rohan.

Leur enfant est :



Mariage de Louis Emmanuel de Conflans avec Adélaïde Jeanne Françoise de Bouterou d'Aubigny

Louis Emmanuel de Conflans épouse le 15 mai 1733 Adélaïde Jeanne Françoise de Bouterou d'Aubigny (mai 1717-9 mai 1746).

Leurs enfants sont :



Mariage de François III Étienne de Lorraine avec Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg

François III Étienne de Lorraine épouse le 12 février 1736 Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, fille de Charles VI de Habsbourg et d'Élisabeth Christine de Brunswick-Wolfenbüttel.

Leurs enfants sont :

Marie-Thérèse est une épouse très amoureuse.

On l'a dite parfois envahissante !

Ils sont les fondateurs de la Maison de Habsbourg-Lorraine.

Les époux vont ensuite prendre possession de la Toscane où ils ne restent que 3 mois.

Marie-Thérèse décide qu'elle sera la marraine de la fille aînée de chacun de ses enfants, qui tous devront donner à leur fille aînée le prénom de leur grand-mère.



Mariage de Guy Louis de Durfort avec Marie Butault

La publication du mariage se fait à Avessac en Loire-Atlantique.

Guy Louis de Durfort épouse à Paris le 26 février 1737 Marie Butault (1718-1788), Dame de Marzan ou Marsan (1718-1788). Leurs enfants sont :



Mariage d'Augustin-Joseph de Mailly avec Michelle de Séricourt

Augustin-Joseph de Mailly est veuf de Constance Colbert de Torcy.

Augustin-Joseph de Mailly épouse le 26 février 1737 Michelle de Séricourt (mort en 28 février 1778). Leur enfant est :



Mariage de Louis François Charles de Crussol d'Uzès avec Marie Élisabeth d'Aubusson

Louis François Charles de Crussol d'Uzès épouse le 1er juin 1737 Marie Élisabeth d'Aubusson (née en 1712). Leurs enfants sont :



Mariage de Louis Henri Guillaume IV le Peletier avec Marie-Claire Aimée de Mesgrigny d'Aunay de Rosambo

Louis Henri Guillaume IV le Peletier (1718-1760), Seigneur de Rosambo, épouse à Arras le 13 mars 1738 Marie-Claire Aimée de Mesgrigny d'Aunay de Rosambo (1719-1761). Leurs enfants sont :



Mariage de Louis Jacques Charles Hocquart avec Marie-Suzanne-Éléonore de Bergeret

Louis Jacques Charles Hocquart épouse en l'Église Sainte-Eustache à Paris le 28 janvier 1738 Marie-Suzanne-Éléonore de Bergeret, fille de Pierre-François Bergeret, Seigneur de Negrepelisse et de Frouville, et de Claude-Anne de la Roche. Leurs enfants sont :



Mariage de Bertrand François Mahé avec Charlotte de Combauld d'Auteuil

Bertrand François Mahé est veuf de Marie Anne Lebrun.

Bertrand François Mahé épouse à Paris le 27 novembre 1740 Charlotte de Combauld d'Auteuil (morte en 1787). Leurs enfants sont :



Mariage de Noël Jourda de Vaux avec Jeanne de La Porte

Noël Jourda de Vaux épouse le 21 novembre 1741 Jeanne de La Porte (morte en 1775). Leurs enfants sont :



Mariage de Victor Riqueti de Mirabeau avec Marie Geneviève de Vassan

Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, son cousin, et Lefranc de Pompignan, un poète, ses deux amis, semblent pousser Victor Riqueti de Mirabeau à faire un riche mariage pour payer ses dettes qui s'accumulent et continuer à faire la fête.

Marie Geneviève de Vassan est veuve de Jean François de Ferrières, Marquis de Sauvebœuf, Grand sénéchal d'Auvergne, Capitaine au Régiment Royal Infanterie, Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Le contrat de mariage est signé le 11 avril 1743.

Victor Riqueti de Mirabeau (1715-1789) épouse à Aigueperse à Saint-Bonnet-Briance en Haute-Vienne le 21 avril 1743 Marie Geneviève de Vassan, fille de de Charles de Vassan et d'Anne Thérèse de Ferrières de Sauvebœuf. Leurs enfants sont :

Selon les contemporains, la mariée est fort riche, mais point belle.

Victor Riqueti de Mirabeau se marie sans avoir rencontré précédemment son épouse.

Victor Riqueti de Mirabeau va tester sur les terres de son épouse ses théories agronomiques.



Mariage de René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou avec Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles

René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou épouse le 21 ou 22 janvier 1744 Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles (1724 ou 1725-1751 ou 1752), Marquise de Bully, fille unique de Charles Michel François, Marquis de Roncherolles, et d'Angélique Marguerite de Jassaud. Leurs enfants sont :

Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles est orpheline de père,

Jouissant immédiatement d'une grande fortune, Anne Marguerite Thérèse de Roncherolles appartient à une maison chevaleresque remontant au Xe siècle.

Pour instruire leurs fils, René V Nicolas-Charles-Augustin de Maupéou désigne Charles-François Lebrun, un jeune homme, futur troisième consul, Archi-trésorier de l'Empire et Duc de Plaisance.



Mariage de Joseph-Thérèse Michel avec Madeleine Françoise Seurrat

Joseph-Thérèse Michel épouse en 1747 Madeleine Françoise Seurrat. Leurs enfants sont :


Charles Léopold d'Arenberg

Mariage de Charles Léopold d'Arenberg avec Louise-Marguerite de La Mark

Charles Léopold d'Arenberg épouse le 18 juin 1748 Louise-Marguerite de La Mark. Leurs enfants sont :



Mariage d'Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux avec Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux est veuf de Madeleine Grimoard de Beauvoir du Roure.

Anne Gabriel Henri Bernard de Rieux épouse en septembre 1748 Adrienne Marie-Madeleine Ulphe d'Hallencourt de Boullainvilliers (1725-1781), fille de Louis Joseph Maximilien d'Hallencourt, Seigneur de Boulainvilliers, Vraignes, et de Marie Adrienne Picquet. Leurs enfants sont :



Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville Ministre d'État

Tentative de réforme des impôts directs

Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville devient ministre d'État le 24 mai 1749.

En 1749, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville tente une réforme des impôts directs pour les généraliser à tous, y compris au clergé.

Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville propose d'abolir le dixième, auquel échappaient le clergé et la plus grande partie de la noblesse, et de le remplacer par un nouvel impôt, le vingtième, qui ne souffrirait aucune exception.

S'il avait pu la mener à bien avec le soutien de Louis XV, cette réforme aurait pu éviter l'une des causes de l'explosion révolutionnaire de 1789.



Naissance de Jean Baptiste Tavernier de Boullogne

Jean Baptiste Tavernier de Boullogne de Preninville naît à Paris le 7 septembre 1749, fils de Philippe Guillaume Tavernier de Boullongne (1712-1789), Seigneur de Magnanville, et de Marguerite Félicianne Jogues (née en 1730).

Son parrain est Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville (1701-1794).

Sa marraine est Jeanne-Antoinette Poisson (1721-1764), Marquise de Pompadour.



Naissance de Jean Baptiste Tavernier de Boullogne

Jean Baptiste Tavernier de Boullogne naît à Paris le 7 septembre 1749, fils de Philippe Guillaume Tavernier de Boullongne (1712-1789), Seigneur de Magnanville, et de Marguerite Félicianne Jogues (née en 1730).

Parrain et marraine :

Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville (1701-1794)

Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour (1721-1764)


Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne

Mariage de Victor-Amédée III de Savoie avec Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne

Afin de consolider le traité d'Aix-la-Chapelle, Ferdinand VI d'Espagne marie sa sœur.

Victor-Amédée III de Savoie épouse à Oulx près de Turin le 31 mai 1750 Marie Antoinette Ferdinande d'Espagne (1729-1785), fille de Philippe V d'Espagne et d'Élisabeth Farnèse, Princesse de Parme. Leurs enfants sont :

Après son mariage, elle vit dans son pays adoptif et demeure au Palais royal de Turin.

C'est là que naissent la plupart de ses enfants.



Gabrielle Isabeau Thérèse de Rosset de Rocozel Dame pour accompagner Madame Victoire

Gabrielle Isabeau Thérèse de Rosset de Rocozel devient Dame pour accompagner Victoire Louise Marie Thérèse de France, de 1751 à 1789.

Elle a à ce titre un appartement à Versailles.


Marie Anne Henriette de Pyvart de Chastullé

Mariage de François VI de Beauharnais avec Marie Anne Henriette de Pyvart de Chastullé

Le contrat de mariage est en date du 6 septembre 1751.

François VI de Beauharnais (1714-1800), Marquis de La Ferté-Beauharnais, épouse à Vineuil ou à Blois le 13 septembre 1751 Marie Anne Henriette de Pyvart de Chastullé (1722-1767). Leurs enfants sont :


Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey - par Élisabeth Vigée Le Brun Françoise Parfaite Thaïs de Mailly - par Elisabeth Vigée Lebrun

Mariage d'Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey avec Françoise Parfaite Thaïs de Mailly-Nesle

Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey épouse le 29 octobre 1753 Françoise Parfaite Thaïs de Mailly. Leurs enfants sont :

Françoise Parfaite Thaïs de Mailly est présentée à la cour 3 jours après son mariage.

Le lendemain, Françoise Parfaite Thaïs de Mailly entre en possession de la charge de Dame pour accompagner Marie-Adélaïde de France de 1753 à 1773.

Louis XV lui accorde une pension de 2 000 livres.

Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey et Françoise Parfaite Thaïs de Mailly ont peu d'affinités.



Naissance de Bon Adrien Jeannot de Moncey

Bon Adrien Jeannot de Moncey naît à Moncey, paroisse de Palise près de Besançon dans le Doubs, le 31 juillet 1754, fils de François-Antoine Jeannot (Moncey) (mort en 1775) et de Marie-Élisabeth Guillaume.

François-Antoine Jeannot a une charge d'avocat au parlement de Besançon

François-Antoine Jeannot exerce peu, s'occupant de l'exploitation du domaine dont il espère voir Bon Adrien Jeannot de Moncey prendre la succession.

Le nom Moncey vient d'un hameau que la famille achète en 1789 au marquis de Cheylard.



Mariage de Joseph de Forbin-Maynier avec Françoise Marie de Baussan

Françoise Marie de Baussan est veuve d'Alexandre de Baussan.

Joseph de Forbin-Maynier (1721-1789), Baron d'Oppède, épouse à Saint-Paul à Paris le 23 février 1756 Françoise Marie de Baussan, Leurs enfants sont :


Louise-Jeanne de Durfort de Duras - par Jean-Marc Nattier, 1762 Jeton de mariage Louis Marie Guy d'Aumont et Louise-Jeanne de Durfort - gravé par Lorthior en 1747 - Argent 36mm Revers du jeton de mariage de Louis Marie Guy d'Aumont

Mariage de Louis Marie Guy d'Aumont avec Louise-Jeanne de Durfort

Louis Marie Guy d'Aumont de Rochebaron Duc de Mazarin

Louis Marie Guy d'Aumont épouse à Paris le 2 décembre 1757 Louise-Jeanne de Durfort-Duras Duchesse de Mazarin et de la Meilleraye, Duchesse de La Meilleraye et de Mazarin (1735-1781), fille d'Emmanuel-Félicité de Durfort-Duras, Pair de France (1715-1789) et de Charlotte Antoinette de La Porte-Mazarin (1718-1735). Leur enfant est :

Louis Marie Guy d'Aumont de Rochebaron devient Duc de Mazarin en 1747.

Louise-Jeanne de Durfort-Duras réside à Paris quai Malaquais, sur l'emplacement de l'actuelle école des beaux-arts de Paris, dans un hôtel mis au goût du jour par François-Joseph Bélanger et Jean-François-Thérèse Chalgrin.



Mariage de Jean-Louis Tourteau de Septeuil avec Marie Coste

Jean-Louis Tourteau de Septeuil épouse Marie Coste. Leur enfant est :



Mariage de Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès avec Marie Gabrielle de Gueydon

Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès devint très amoureux d'une jeune fille d'Uzès extrêmement jolie, appartenant à la petite noblesse du pays.

Elle demeure avec sa famille, rue Massargues, un cul-de-sac aboutissant aux remparts.

Pour arriver plus facilement chez sa belle, Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès fait construire une porte dans le rempart.

Dans la crainte de l'opposition de l'Évêque, en sa dualité de co-seigneur d'Uzès, Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès fait tailler les pierres d'avance et achever tout le travail dans une seule nuit.

Ce sera la cause d'un procès fort long.

Mais la porte sera maintenue et appelée porte ducale.

Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès épouse le 8 juin 1759 Marie Gabrielle de Gueydon ou Gueydau (1730-1789). Leur enfant est :

Une grande fête a lieu au château ducal. Pour que l'élément populaire puisse y prendre part, Charles Emmanuel de Crussol d'Uzès fait dresser dans la cour de son château 3 tables de 200 couverts chacune pour les députés des différents corps de métier.



Mariage de Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville avec Marie Pauline Josèphe de Chalvet de Rochemonteix

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville Seigneur de Mareuil-sur-Aÿ

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville épouse à Vernassal en Haute Loire le 25 mars 1761 Marie Pauline Josèphe de Chalvet de Rochemonteix de Vernassal (1744-1774). Leurs enfants sont :

Jean Baptiste Nicolas Benoit Thomas de Domangeville reçoit en cadeau de mariage la Seigneurie de Mareuil-sur-Aÿ.

La famille vit :



Mariage de Jacques Philippe de Choiseul-Stainville avec Thérèse de Clermont d'Amboise

Jacques Philippe de Choiseul-Stainville épouse en la chapelle de l'hôtel des Fermes à Paris Ier le 3 avril 1761 Thérèse Thomasse de Clermont d'Amboise (1746-1789). Leurs enfants sont :

Ils sont mariés par François Fitz-James.



Mariage de Toussaint Hocquart avec Marie-Anne Compoint du Boulhard

Toussaint Hocquart épouse à Saint-Paër le 31 juillet 1761 Marie-Anne Compoint du Boulhard ou Bouchard, fille de Jacques François Jean Baptiste Compoint du Boulhard et de Marie Renée Deschamps ou des Champs-Mesnil. Leur enfant est :



Mariage de Louis VII de Wurtemberg avec Sophie de Beichlinger

Les sentiments amoureux que Louis VII de Wurtemberg partage avec Marie-Christine de Habsbourg-Lorraine n'a pas eu l'heur de plaire à François III Étienne de Lorraine et à Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg.

Louis VII de Wurtemberg épouse en 1762 Sophie de Beichlinger (1728-1807). Leurs enfants sont :



Joseph de Bauffremont-Courtenay dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem

Mariage de Joseph de Bauffremont-Courtenay avec Louise-Bénigne-Marie-Octavie-Françoise-Jacqueline-Laurence de Bauffremont-Courtenay

Joseph de Bauffremont-Courtenay est présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem mais ne présentera jamais ses vœux pour pouvoir se marier.

Le mariage se fait avec dispense du pape, et par contrat du 22 novembre 1762.

Joseph de Bauffremont-Courtenay épouse en la chapelle du château à Scey-sur-Saône en Haute-Saône le 24 novembre 1762 Louise-Bénigne-Marie-Octavie-Françoise-Jacqueline-Laurence de Bauffremont-Courtenay, chanoinesse du chapitre de Remiremont. Leurs enfants sont :

Le mariage est célébré par Antoine Clériadus de Choiseul, Archevêque de Besançon et cardinal.

Joseph de Bauffremont-Courtenay prend le titre de prince de Listenais ou Listenois.



Mariage de Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau avec Louise Randon

Michel-Étienne Le Peletier de Saint-Fargeau épouse à Gargenville le 26 décembre 1764 Louise Randon (née en 1747). Leurs enfants sont :

Les témoins sont :


Charles IV d'Espagne et Marie Louise de Bourbon-Parme - par Goya - la reine dominatrice est représentée au centre du tableau pour signifier sa domination sur son mari - musée du Prado Madrid

Mariage de Charles IV d'Espagne avec Marie Louise de Bourbon-Parme

Marie-Louise est nubile.

Charles IV d'Espagne épouse au palais de la Granja à San Ildefonso le 4 septembre 1765 Marie Louise de Bourbon-Parme, sa cousine. Leurs enfants sont :

Les relations amoureuses entre Manuel Godoy et Marie Louise de Bourbon-Parme seront de notoriété publique au point de lui attribuer la paternité des infants



Mariage de Charles de Hesse-Cassel avec Louise de Grande-Bretagne

Charles de Hesse-Cassel épouse au château de Christiansborg le 30 août 1766 Louise de Danemark, fille de Frédéric V de Danemark et de Louise de Grande-Bretagne. Leurs enfants sont :

Charles de Hesse-Cassel nomme son château de Louisenlund, dans le duché de Schleswig en l'honneur de son épouse.



Mariage de Charles II de Mecklembourg-Strelitz avec Friederike de Hesse-Darmstadt

Charles II de Mecklembourg-Strelitz épouse en 1768 Friederike de Hesse-Darmstadt (1752-1782), fille de Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt. Leurs enfants sont :


Ferdinand Ier des Deux-Siciles et Marie-Caroline d'Autriche avec leurs enfants – par Angelica Kauffmann - 1783

Mariage de Ferdinand Ier des Deux-Siciles avec Marie-Caroline d'Autriche

Ferdinand Ier des Deux-Siciles épouse le 12 mai 1768 Marie-Caroline d'Autriche. Leurs enfants sont :

Mariée pour des raisons purement politiques et diplomatiques, Marie-Caroline d'Autriche ne sera pas heureuse auprès de son époux. Possédant une forte personnalité, elle le dominera.

C'est elle qui gouvernera en réalité.

Le destin tragique de Marie-Antoinette d'Autriche, sa sœur cadette, en fait une adversaire acharnée de la Révolution.

Poursuivant la politique de sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg, elle cherche à renforcer les liens tissés par cette dernière entre les Maison de Habsbourg-Lorraine et de Bourbon.

Pour ce faire, elle marie fort avantageusement ses enfants, accaparant les trônes d'Europe.



Mariage de Louis V Le Peletier de Rosanbo avec Marguerite Thérèse de Lamoignon de Malesherbes

Louis V Le Peletier de Rosanbo épouse en la paroisse Saint-Eustache à Paris Ier le 30 mai 1769, Marguerite Thérèse de Lamoignon de Malesherbes (1756-1794). Leurs enfants sont :



Mariage de Jacques Rilliet avec Marguerite Julien

Jacques Rilliet épouse à Paris le 8 avril 1769 Marguerite Julien (1750-1836). Leurs enfants sont :

Jacques Rilliet, d'origine genevoise, est Banquier à Paris associé à Marc et Jean Lullin.



Mariage de Louis V le Peletier de Rosanbo avec Marguerite Thérèse Antoinette de Lamoignon de Malesherbes

Louis V le Peletier de Rosanbo épouse en l'église Saint-Eustache à Paris le 30 mai 1769 Marguerite Thérèse Antoinette de Lamoignon de Malesherbes. Leurs enfants sont :


Marie-Amélie d'Autriche

Mariage de Ferdinand Ier de Parme avec Marie-Amélie d'Autriche

La France et l'Espagne mettent tout en œuvre pour organiser le mariage de Ferdinand Ier de Parme.

Guillaume du Tillot, Premier ministre toujours en exercice, préfère Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène, fille d'Hercule III d'Este duc de Modène.

À la mort de celui-ci, les duchés de Parme et de Modène auraient été réunis entre les mains de Ferdinand Ier de Parme.

Étienne-François de Choiseul propose Louise Marie Thérèse Bathilde d'Orléans particulièrement riche, mais l'Espagne repousse cette proposition.

Pour sa part, l'empereur Joseph II d'Autriche calcule que si le duché reste sans héritier, il pourrait faire retour aux possessions autrichiennes.

La France et l'Espagne tergiversant, la cour de Vienne fait converger les avis de tous en proposant l'archiduchesse Marie-Amélie d'Autriche.

Le 21 juin 1769, Ferdinand Ier de Parme demande officiellement la main de Marie-Amélie d'Autriche.

Une fois obtenue la dispense papale nécessaire en raison de leur proche parenté, le mariage est célébré à Vienne par procuration le 27 juin 1769.

Marie-Amélie d'Autriche quitte l'Autriche le 1er juillet 1769.

Elle arrive à Mantoue le 16 juillet 1769, accompagnée de son frère Joseph II d'Autriche.

Ferdinand Ier de Parme va à leur encontre accompagné du Duc Sforza-Cesarini et du Duc Grillo.

Au cours d'une cérémonie, l'évêque confirme le mariage le 19 juillet 1769 dans le Palazzo Ducale de Colorno.

Leurs enfants sont :

S'ensuivent fêtes et spectacles.

Le couple ducal rejoint Parme le 24 juillet 1769 au matin.



Naissance de Louis Gabriel Suchet

Louis Gabriel Suchet naît à Lyon le 2 mars 1770, fils de Jean Pierre Suchet (1736-1789) et de Marie-Anne Jacquier (1742-vers 1775).

Il est baptisé à Saint-Pierre et Saint-Saturnin de Lyon.


Marie Antoinette et ses enfants - par Élisabeth Vigée Le Brun en 1787 - Château de Versailles - A l'origine, dans le berceau se trouvait peint Madame Sophie décédée à l'âge de 11 mois.

Mariage de Louis XVI avec Marie-Antoinette d'Autriche

Pour consolider l'alliance franco-autrichienne, Florimond-Claude de Mercy-Argenteau négocie le mariage de Louis XVI avec Marie-Antoinette d'Autriche.

Florimond-Claude de Mercy-Argenteau essaie vainement de refréner les goûts dispendieux de la jeune femme devenue reine.

Louis XVI épouse dans la chapelle royale à Versailles le 16 mai 1770 Marie-Antoinette d'Autriche, fille de François III Étienne de Lorraine et de Marie-Thérèse Walburge Amélie Christine de Habsbourg. Leurs enfants sont :

Cette union est la concrétisation d'une alliance visant à améliorer les relations entre le royaume de France et l'Autriche. Le mariage ne sera consommé que 7 ans plus tard.

Lors de ce mariage, Marie-Louise de Savoie-Carignan rencontre Marie-Antoinette d'Autriche.

L'Opéra Royal est inauguré à Versailles à l'occasion du festin royal.

Le 31 mai 1770, un feu d'artifice est tiré sur la future place de la Concorde à Paris pour le mariage de Louis XVI avec Marie-Antoinette d'Autriche.

Les décorations en bois prennent feu.

La foule applaudit, lorsque les cris des ouvriers, périssant au milieu des flammes, l'avertissent.

Un mouvement de terreur se déclenche parmi les 100 000 de spectateurs qui entourent les échafaudages

Le principal débouché de cette place, la rue royale est alors en construction. Elle est encombrée de matériaux, des fossés profonds sont demeurés ouverts.

Une demi-heure est nécessaire pour que la foule s'écoule.

On trouva 133 cadavres et un grand nombre de blessés. Lorsqu'on a recueilli tous ceux qui sont tombé dans les fossés et tous ceux qui sont étouffés dans d'autres endroits encombrés, on porte à 1 200 le nombre de victimes.

Louis Antoine de Gontaut-Biron est pris dans la bagarre et va périr étouffé.

Des soldats des gardes le reconnaissent dans cette foule affolée.

Aussitôt ces braves font à leur vieux colonel un rempart de leur corps et, au prix de mille périls, le tirent de la presse sain et sauf.

Marie-Adélaïde de France veut se concilier Marie-Antoinette d'Autriche, contre Jeanne Bécu.

Elle y aurait réussi si l'impératrice Marie-Antoinette d'Autriche, mère de la dauphine, ne s'était pas opposée à cette entente.



Naissance de Charles-Philippe de Schwarzenberg

Karl Philipp fürst zu Schwarzenberg ou Charles-Philippe de Schwarzenberg naît à Vienne le 15 ou le 18 avril 1771, fils de Jean Ier de Schwarzenberg (1742-1789) et de Maria Eleonore zu Oettingen-Wallerstein (1747-1797).


Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène - atelier d'Anton von Maron - Château de Versailles

Mariage de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine avec Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène

Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine épouse à Milan le 15 octobre 1771 Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène. Leurs enfants sont :

Ils donnent naissance à la branche de Modène (ou d'Este) de la maison impériale.

Dès ce mariage, la tutelle de François III de Modène s'achève sur Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine.


Geneviève Adélaïde Helvetius - Portrait en 1786 par Élisabeth Vigée Lebrun

Mariage de François Antoine Marc d'Andlau avec Geneviève Adélaïde Helvetius

François Antoine Marc d'Andlau épouse le 27 septembre 1772 Geneviève Adélaïde Helvetius. Leurs enfants sont :


Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville - par Alexandre Roslin - Château de Thoiry Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan

Mariage de Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville avec Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan

Précédemment, chevalier de Machault, Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville devient Comte d'Arnouville en 1773.

Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville épouse en l'église Saint-Paul à Paris le 2 juin 1773 Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan (1752-1813), fille d'Alexandre de Baussan, Maître des requêtes (mort en 1755), et de Marie Françoise de Baussan. Leurs enfants sont :

Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan est héritière du château de Thoiry.

En septembre 1773, Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville doit quitter Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan pour retrouver ses troupes, puisqu'il est dans le régiment de Languedoc-Dragons.

Pendant ces années où ils seront éloignés l'un de l'autre, ils vont s'écrire 1500 lettres d'amour, 6000 pages au total.

Ces pages conservées dans les archives de Thoiry sont une mine d'or où l'on trouve les petits détails de la vie quotidienne.



Mariage de Charles-François Lebrun avec Anne Delagoutte

Charles-François Lebrun épouse le 15 juin 1773 Anne Delagoutte. Leurs enfants sont :



Mariage de Frédéric de Danemark avec Sophie Frédérique de Mecklembourg-Schwerin

Frédéric de Danemark épouse en 1774 Sophie Frédérica ou Sophie Frédérique de Mecklembourg-Schwerin (1758-1794), fille de Louis de Mecklembourg-Schwerin (1725-1778). Leurs enfants sont :



Mariage de Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach avec Louise-Auguste de Hesse-Darmstadt

Charles-Auguste de Saxe-Weimar-Eisenach épouse le 3 octobre 1775 Louise-Auguste de Hesse-Darmstadt, fille de Louis IX de Hesse-Darmstadt et de Caroline-Henriette de Deux-Ponts-Birkenfeld. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean-François Marmontel avec Marie Adélaïde Lerein de Montigny

Jean-François Marmontel épouse en l'église Saint-Roch à Paris le 11 octobre 1777 Marie Adélaïde Lerein de Montigny (née en 1759) nièce de Morellet. Leurs enfants sont :

Les témoins sont :



Mariage de Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul avec Marie Stéphanie de Choiseul

Claude-Antoine-Gabriel de Choiseul épouse à Saint-Denis d'Amboise en Indre-et-Loire le 6 octobre 1778 Marie Stéphanie de Choiseul (1763-1833), fille de Jacques Philippe de Choiseul-Stainville (1727-1789). Parmi leurs 10 enfants citons :



Mariage de Charles-Henry de Feydeau avec Marie Gabrielle Olive de Lamoignon

Le contrat le 8 décembre 1778 est signé devant Le Pot d'Auteuil, notaire à Paris, signé par le roi, la reine et la famille royale, les princes et les princesses du sang.

Charles-Henry de Feydeau épouse à Saint-Sulpice à Paris le 14 décembre 1778 Marie Gabrielle Olive de Lamoignon (1761-1826). Leurs enfants sont :


Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville -en 1780 peu après son mariage - par J.-A. Houdon

Mariage d'Antoine Jean-François Mégret avec Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville

Antoine Jean-François Mégret est le tuteur et le cousin germain d'Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville.

Antoine Jean-François Mégret, Comte de Sérilly, épouse avec dispense au Château de Passy en la Paroisse de Véron au diocèse de Sens le mercredi 13 octobre 1779 Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville. Leurs enfants sont :

Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville est Comtesse de Meymont et de Tours en la Paroisse de Cunlhat en Auvergne.

Ainsi qu'elle le confiera plus tard à demi-mot à Marie Michelle Françoise Pauline de Montmorin Saint-Hérem, Anne-Marie-Louise-Jeanne Thomas de Domangeville ne semble pas avoir été très heureuse pendant son union avec un homme d'affaires de 17 ans son aîné et souffrant de crises de goutte.


Marie Anne de Deux-Ponts-Birkenfeld-Bischweiler

Mariage de Guillaume en Bavière avec Marie-Anne de Deux-Ponts-Birkenfeld-Bischweiler

Guillaume en Bavière épouse à Mannheim le 30 janvier 1780 Marie Anne de Deux-Ponts-Birkenfeld-Bischweiler (18 juillet 1753-4 février 1824), fille de Frédéric-Michel de Deux-Ponts-Birkenfeld. Leurs enfants sont :


Louise Charlotte Françoise Le Tellier - par Élisabeth Vigée Lebrun

Mariage d'Anne Élisabeth Pierre de Montesquiou avec Louise Charlotte Françoise Le Tellier

Anne Élisabeth Pierre de Montesquiou épouse en la chapelle de l'Hôtel de Louvois à Paris, le 11 janvier 1780 Louise Charlotte Françoise Le Tellier. Leurs enfants sont :



Alexandrine Damas d'Antigny Dame du palais de Marie-Antoinette d'Autriche

Alexandrine Damas d'Antigny devient Dame du palais de Marie-Antoinette d'Autriche de 1780 à 1789



Mariage d'Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon du Tournel avec Marguerite de Chastel de Servières

Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon du Tournel épouse le 1er août 1780 Marguerite de Chastel de Servières (1758-1810). Leurs enfants sont :



Camille-Louis-Apollinaire de Polignac Aumônier de Marie-Antoinette d'Autriche

Camille-Louis-Apollinaire de Polignac devient aumônier de Marie-Antoinette d'Autriche de 1780 à 1789.


Louise Françoise Aglaé de Polignac en 1794 par Elisabeth Vigée Lebrun

Mariage d'Antoine VIII de Gramont avec Louise Françoise Aglaé de Polignac

Antoine VIII de Gramont épouse à Versailles le 11 juillet 1780 Louise Françoise Aglaé de Polignac. Leurs enfants sont :


Frédéric de Salm-Kyrbourg Jeanne de Hohenzollern-Sigmaringen

Mariage de Frédéric de Salm-Kyrbourg avec Jeanne de Hohenzollern-Sigmaringen

Frédéric de Salm-Kyrbourg épouse à Strasbourg le 29 novembre 1781 Jeanne de Hohenzollern-Sigmaringen. Leur enfant est :


Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron en 1782 par Élisabeth Vigée Lebrun

Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron Gouvernante des enfants de France

Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron devient Gouvernante des enfants de France de 1782 à 1789.

Le Trésor royal éponge les dettes du couple Polignac (400 000 livres).

Le reste de la famille Polignac profite aussi de la manne :

L'avalanche de faveurs touchant les Polignac sont pour beaucoup dans l'impopularité croissante de la reine, surtout à une période où l'on ne parle que d'économies.

La rumeur publique fait vite de Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron la maîtresse de la reine.

Surtout, les Polignac intriguent avec les autres favoris, comme le baron de Besenval, et se mêlent de politique.

On les appelle le parti de la reine, ce qui nuit encore à la réputation de cette dernière.



Éruption du Laki

Le Laki ou Lakagigar est en fait une chaîne de volcans d'Islande. Sur une distance de 25 km, on trouve 130 cratères.

Le Laki entre en éruption le 8 juin 1783.

Au début l'éruption est explosive, puis elle continue en émission de lave jusqu'en février 1784.

Dans ce laps de temps, le Laki émet 14 milliards de m3 de lave basaltique, d'acide fluorhydrique et de dioxyde de soufre.

Il s'agit de l'éruption volcanique la plus importante des temps historiques.

Les cendres recouvrent l'île. 50% à 80% des animaux d'élevages meurent. La famine qui suit décime environ 20% de la population islandaise.

En l'été 1783, un anticyclone puissant et centré durablement sur le nord de l'Atlantique envoie les fumées vers le reste de l'Europe.

On estime que 122 millions de tonnes de dioxyde de soufre sont émis dans l'atmosphère. C'est l'équivalent de 3 fois les émissions industrielles annuelles en Europe.

L'émission de dioxyde de soufre coïncidant avec des conditions climatiques inhabituelles provoque un épais brouillard sulfuré qui se répand à travers l'Europe occidentale, provoquant des milliers de morts durant 1783 et l'hiver 1784.

Un nuage de poussière recouvrit les 2/3 de la France et se dépose en partie au sol.

C'est exceptionnel, car ces poussières sont normalement en suspension très haut dans l'air et en faibles quantités.

On estime que le nuage de cendre modifie le régime des moussons en Afrique, faisant baisser le niveau du Nil et l'irrigation de la plaine céréalière d'Égypte.

Les années qui suivent l'éruption sont marquées par des phénomènes météo extrêmes, dont des sécheresses et des hivers très rigoureux.

On dit que le pain et la viande gelent sur la table de la cuisine et les corbeaux en plein vol.

On voit une accentuation du petit âge glaciaire.

La ligne de grain orageux qui traverse la France du sud au nord, en été 1788, détruit presque toutes les récoltes du pays.

On pèse des grêlons de 10 livres (5 kgs).

La situation des paysans est si désespérée que la révolution éclate en 1789. On nommera alors le Laki volcan de la Révolution.



Mariage d'Hyacinthe-Hughes Timoléon Ier de Cossé-Brissac avec Françoise Dorothée d'Orléans-Rothelin

Hyacinthe-Hughes Timoléon Ier de Cossé-Brissac épouse le 24 mai 1784 Françoise Dorothée d'Orléans-Rothelin (1752-1818). Leurs enfants sont :



Mariage de Jean François de Bourgoing avec Marie-Benoîte Prévost

Jean François de Bourgoing épouse en 1785 Marie-Benoîte Prévost (morte en 1838), Comtesse de La Croix. Leurs enfants sont :



Mariage de François Alexandre Antoine de Loménie de Brienne avec Élisabeth Louise Sophie de Vergès

François Alexandre Antoine de Loménie de Brienne épouse le 8 mars 1785 Élisabeth Louise Sophie de Vergès (1767-1835). Leurs enfants sont :



Louis Philippe de Ségur Ambassadeur de France à Saint-Petersbourg

Louis Philippe de Ségur devient Ambassadeur de France à Saint- Pétersbourg de 1785 à 1789.

Louis Philippe de Ségur plaît à Catherine II et parvient à resserrer les liens économiques entre la France et la Russie.


Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz

Mariage de Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen avec Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz

Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen épouse le 3 septembre 1785 Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz, fille de Charles II de Mecklembourg-Strelitz. Leurs enfants sont :



Mariage d'Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot avec Anne Louise Élisabeth de Montmorency

Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot épouse à Paris le 29 mai ou le 20 juin 1785 Anne Louise Élisabeth de Montmorency. Leurs enfants sont :



Mort de Louis Le Tellier Marquis de Souvré et de Louvois, Comte de Tonnerre

Louis Le Tellier Comte de Tonnerre

Louis Le Tellier meurt en 1785.

Louis Le Tellier, son fils, devient Comte de Tonnerre en 1785. Il le restera jusqu'à 1789.


Erik Magnus de Staël-Holstein - vers 1782

Mariage d'Erik Magnus de Staël-Holstein avec Anne-Louise Germaine Necker

Erik Magnus de Staël-Holstein épouse en 1786 Anne-Louise Germaine Necker. Leurs enfants sont :

Erik Magnus de Staël-Holstein est ambassadeur de Gustave III de Suède auprès de la cour de France à Versailles.



Mariage de Catherine-Dominique de Pérignon avec Hélène-Catherine de Grenier

Catherine-Dominique de Pérignon épouse à Montech dans le Tarn-et-Garonne le 14 février 1786 Hélène-Catherine de Grenier. Leurs enfants sont :



Mariage de Jean-Didier Mesnard avec Marguerite Victoire Louise Le Normant de Flaghac

Jean-Didier Mesnard (1758-1794), Comte de Chousy, épouse à Paris le 24 février 1786, Marguerite Victoire Louise Le Normant de Flaghac (1768-1830). Leurs enfants sont :



Mariage de Claude de Beauharnais avec Claudine Françoise Adrienne Gabrielle de Lézay-Marnézia

Claude de Beauharnais épouse le 17 juin 1786 Claudine Françoise Adrienne Gabrielle de Lézay-Marnézia. Leurs enfants sont :



Louis François Perrin En garnison à Lyon

Le régiment de Louis François Perrin est en garnison à Lyon de 1787 à 1789.



Mariage de Georges Jacques Danton avec Gabrielle Charpentier

Georges Jacques Danton épouse à Saint-Germain l'Auxerrois à Paris le 10 juin 1787 Gabrielle Charpentier (1760-1793). Leurs enfants sont :

Gabrielle Charpentier est la fille d'un riche cafetier parisien.

Ce mariage lui permet d'obtenir la charge d'avocat au Conseil du roi en 1787.



Création de la municipalité de Vincennes

En 1787 naît la municipalité de Vincennes.

Le cahier de doléances de 1789 expose des plaintes contre l'exiguïté du territoire : les habitants sont contraints de louer des terres cultivables sur les terroirs de Montreuil et Fontenay ; mais leurs revendications sur ce point restèrent sans suite.



Mariage de Jean-Jacques Devin avec Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus

Jean-Jacques Devin (1762-1817), Comte de Fontenay, épouse en la paroisse Saint-Eustache à Paris le 21 février 1788 Jeanne Marie Ignace Thérésa Cabarrus. Leur enfant est :



Liaison de Louis Marie François Stanislas de Saint-Mauris-Montbarrey avec Louise Adrienne Cantagrelle

Louis Marie François Stanislas de Saint-Mauris-Montbarrey a une liaison avec Louise Adrienne Cantagrelle. Leur enfant est :



Louis Marie Athanase de Loménie de Brienne Chevalier des Ordres du Roi

Louis Marie Athanase de Loménie de Brienne devient Chevalier des Ordres du Roi le 1er janvier 1789.



Refus de payer l'impôt impérial

Occupation militaire du Hainaut

En réaction, un mouvement de protestation général contre la domination de la Maison d'Autriche apparait aux Pays-Bas autrichiens.

En janvier 1789, les États du Brabant et du Hainaut refusent de payer l'impôt impérial.

En mai 1789 est fondée à Bruxelles la société secrète Pro aris et focis dans le but de préparer la résistance à Joseph II d'Autriche.

Les Brabançons rassemblent dans les Provinces-Unies une armée à la tête de laquelle ils placent le colonel Jean-André van der Mersch.

Le 18 juin 1789, Joseph II d'Autriche ordonne l'occupation militaire du Hainaut et la suspension de tous les privilèges accordés au duché depuis des siècles.



Liaison de Guillaume IX de Hesse-Cassel avec Karoline von Schlotheim

Guillaume IX de Hesse-Cassel a une liaison avec Karoline von Schlotheim (1766-1847). Leurs enfants sont :



Consécration épiscopale de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est sacré Évêque le 16 janvier 1789 par Louis-André de Grimaldi d'Antibes, Évêque de Noyon.



Protestation des princes

En 1789, Louis-François II Joseph de Bourbon-Conti signe la protestation des princes et émigre.



Divorce de Pierre Riel de Beurnonville et de Geneviève Gillot L'Étang

À la suite de démêlés avec le gouverneur, Pierre Riel de Beurnonville est destitue, et doit rentrer en France.

Geneviève Gillot L'Étang, son épouse, refuse de l'accompagner.

Pierre Riel de Beurnonville et Geneviève Gillot L'Étang divorcent en 1789.



Dominique-Joseph Vandamme en Martinique

Dominique-Joseph Vandamme s'embarque le 2 février 1789, à Lorient, sur la flûte l'Uranie.

Dominique-Joseph Vandamme arrive le 31 mars 1789 à la Martinique, et est immédiatement incorporé dans le régiment de cette colonie.

Dominique-Joseph Vandamme devient Sergent en 1789.



Michael Friedrich Benedikt von Melas Général-major

Michael Friedrich Benedikt von Melas est promu au grade de Général-major en 1789.


Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers Jeanne-Robertine Rilliet - par Jacques Louis David - 1790 - Huile sur toile - 131 x 98 cm - Musée du Louvre

Mariage de Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers avec Jeanne-Robertine Rilliet

Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers épouse le 24 février 1789 Jeanne-Robertine Rilliet (4 décembre 1772-22 septembre 1862), fille d'un banquier. Leurs enfants sont :



Mort de Louis Henri Gabriel de Conflans Marquis d'Armentières

Louis Henri Gabriel de Conflans meurt le jeudi 26 février 1789 en se lavant les mains pour se mettre à table.



Mort de Françoise Thomas de Pangé

Françoise Thomas de Pangé meurt en 1789.



Installation de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville au château de Thoiry

En 1789, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville s'installe au château de Thoiry, chez Charles Henry Louis de Machault d'Arnouville, son fils, dont Angélique Élisabeth Jeanne de Baussan, l'épouse, a hérité du château.



Louis-Philippe Ier de France Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit

Louis-Philippe Ier de France devient Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit en 1789.



Exil de Jeanne-Marguerite Gallois à Lille

Louis XVIII reproche à Jeanne-Marguerite Gallois d'être de jour comme de nuit, près de Marie-Joséphine-Louise de Savoie et de l'inciter à son penchant secret pour la boisson.

Au début de 1789, Louis XVIII surprend au milieu de la nuit Jeanne-Marguerite Gallois en train d'apporter un bouillon à Marie-Joséphine-Louise de Savoie.

Persuadé qu'il s'agit de liqueur, Louis XVIII fait envoyer par Louis XVI, son frère, le 19 février 1789 une lettre de cachet qui enjoint à Jeanne-Marguerite Gallois de rejoindre Lille où vit Charles-Florent de Gourbillon, son époux.

Marie-Joséphine-Louise de Savoie tombe malade : battue par la fièvre, en proie à des vomissements, et à des crises nerveuses, elle dépérit à vue d'œil.



Antoine Quentin Fouquier de Tinville Commissaire de police à la section dite de Saint-Merry

En 1789, Antoine Quentin Fouquier de Tinville émerge de l'anonymat et obtient un emploi dans les bureaux de la police du roi.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville obtient un poste de commissaire à la section dite de Saint-Merry, dans le quartier où il réside avec sa famille.



Louis Marie Guy d'Aumont Grand bailli d'épée de Chauny

Louis Marie Guy d'Aumont devient Grand bailli d'épée de Chauny en 1789.



Pierre Thiroux de Monregard Premier valet de chambre de Louis XVI

Pierre Thiroux de Monregard devient premier valet de chambre de Louis XVI en 1789.



Mariage de Jacques Jean Alexandre Bernard Law avec Claude-Antoinette Julie Le Duc

Jacques Jean Alexandre Bernard Law épouse en 1789 Claude-Antoinette Julie Le Duc (1772-1873). Leurs enfants sont :



Jean-Baptiste Kléber Architecte de la ville de Belfort

De 1789 à 1792, Jean-Baptiste Kléber est l'architecte officiel de la ville de Belfort.



Catherine-Dominique de Pérignon Juge de paix du canton de Montech

Rentré depuis quelque temps déjà dans la vie civile, Catherine-Dominique de Pérignon accueille les événements de 1789 avec bienveillance et en épouse les idées.

Catherine-Dominique de Pérignon accepte les fonctions de juge de paix du canton de Montech.



Mort de Joseph-Thérèse Michel

Joseph-Thérèse Michel meurt en 1789.



Plan et projet de Thomas de Mahy

Thomas de Mahy élabore en 1789 un plan visant à remplacer les barrières enlevées par les Autrichiens dans les Pays-Bas.

En 1789, alors que la situation financière de la France est désastreuse, Thomas de Mahy élabore un vaste projet d'administration contenu dans :

Il propose une réorganisation des finances et du remboursement de la dette de l'État royal.

Ce projet attire l'attention d'Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau et de Jacques Necker.



Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel dans l'armée prusienne

Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel entre dans l'armée prussienne au grade de capitaine en 1789.



Louis de Noailles Gouverneur de Saint-Germain et Gouverneur-Général du Roussillon

Louis de Noailles devient Gouverneur de Saint-Germain et Gouverneur-Général du Roussillon en 1789.



Acte d'Union et de Sécurité en Suède

En 1789, pour lutter contre la noblesse, Gustave III de Suède renforce son pouvoir absolu par l'Acte d'Union et de Sécurité, qui accorde à tous les Suédois l'égalité des droits, dont l'accès aux fonctions publiques.

La noblesse fomente alors un complot.



Naissance d'Édeline Louise Fréteau de Pény

Édeline Louise Fréteau de Pény naît à Vaux-le-Pénil en 1789, fille d'Emmanuel Fréteau de Pény (28 mars 1745 à Vaux-le-Pénil-exécuté le 26 prairial an II soit le 14 juin 1794), Seigneur de Vaux-le-Pénil et de Saint-Liesne, conseiller de grand-chambre au parlement de Paris, député aux États- généraux de 1789, et de Marie Josèphe Perrine Moreau de Plancy (1756-1829).



Liaison de Louis-Ferdinand de Prusse avec Eberhardine Charlotte Justine von Schieben

Louis-Ferdinand de Prusse a une liaison avec Eberhardine Charlotte Justine von Schieben. Leur enfant est :



Mort de Jacques Auger Marquis de Marbeuf

Jacques Auger, Marquis de Marbeuf, meurt en 1789.



Mort de Marie Gabrielle de Gueydon

Marie Gabrielle de Gueydon meurt à Nîmes en 1789.



Jacques Hardouin de Châlons Ambassadeur au Portugal

Jacques Hardouin de Châlons est nommé ambassadeur au Portugal en mars 1789.



Aimar-Charles-Marie de Nicolaï Membre de l'Académie française

Aimar-Charles-Marie de Nicolaï est un magistrat français, conseiller du roi en tous ses conseils, premier président de la Chambre des comptes, Chancelier et garde des sceaux de l'Ordre du Saint-Esprit.

Aimar-Charles-Marie de Nicolaï est élu membre de l'Académie française le 9 mars 1789. Il remplace le marquis de Chastellux et est reçu par Claude-Carloman de Rulhière.

Dans son discours de réception, il fait l'éloge de Louis XVI et suscite les murmures du public.



Jacques-François de Menou Député de la noblesse du bailliage de Touraine aux États généraux

Jacques-François de Menou entre dans la carrière des armes et est maréchal de camp en 1789

Jacques-François de Menou est élu député de la noblesse du bailliage de Touraine aux États généraux en 1789.



Jean Baptiste Joseph de Bailly Député du Maine aux États Généraux

Jean Baptiste Joseph de Bailly devient Député du Maine aux États Généraux de 1789.



Jérôme Pétion de Villeneuve Premier député du tiers état du bailliage de Chartres

Jérôme Pétion de Villeneuve est élu le 20 mars 1789 premier député du tiers état du bailliage de Chartres aux États généraux avec 164 voix sur 190 votants.

Il siège parmi le petit groupe des patriotes avancés de l'Assemblée constituante avec François Buzot et Maximilien de Robespierre, dont il est l'ami et partage les combats démocratiques.

Ils luttent:

Jérôme Pétion de Villeneuve ne défend pas le suffrage universel, il exige l'éligibilité de tous les citoyens actifs.

Jérôme Pétion de Villeneuve devient l'un des chefs de file des Jacobins.



François VII de Beauharnais Député aux États Généraux

François VII de Beauharnais devient Député royaliste aux États Généraux en 1789.

François VII de Beauharnais tente de délivrer la famille royale, puis combat en qualité d'aide-major général dans l'armée de Condé.



Naissance de Claire Adélaïde Le Camus

Claire Adélaïde Le Camus naît à Fort Royal en Martinique le 27 mars 1789, fille de Pierre-Timothée Le Camus (1740-1806) et de Rose Dorothée Baylies Dupuy (1753-vers 1807).



Gabriel d'Arsac de Ternay Député de la noblesse aux États- généraux du bailliage de Loudun

Gabriel d'Arsac de Ternay est élu député de la noblesse aux États- généraux par le bailliage de Loudun en 1789.

Son rôle parlementaire se borne à rester fidèle à son parti et à voter avec lui.



François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac Député du clergé aux États Généraux

François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac est élu par la ville de Paris Député du clergé aux États Généraux le 30 avril 1789.

À l'ouverture des États généraux, François-Xavier Marie Antoine de Montesquiou Fezensac :



Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche Député de la noblesse aux États Généraux puis député de Montargis

Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche devient Député de la noblesse aux États Généraux de 1789.

Louis-René-Madeleine Levassor de La Touche rejoint les députés du Tiers État comme député de Montargis.



Louis Marie Alexandre Céleste d'Aumont Député aux États Généraux

Louis Marie Alexandre Céleste d'Aumont devient Député de la noblesse par la sénéchaussée de Boulogne-sur-Mer aux états généraux le 30 mars 1789.

Louis Marie Alexandre Céleste d'Aumont se montre très hostile aux idées nouvelles.

Louis Marie Alexandre Céleste d'Aumont parle pour la vérification séparée des pouvoirs, fait partie du comité des rapports.

Louis Marie Alexandre Céleste d'Aumont donne sa démission le 15 décembre 1789 pour se consacrer entièrement à ses fonctions de premier gentilhomme de la chambre.

Il est remplacé par Louis-Marie-Guy du Blaisel de Rieu.



Jean-Baptiste Joseph de Bailly Député du Maine aux États-Généraux

Jean-Baptiste Joseph de Bailly est député de la noblesse aux États généraux de 1789 pour la sénéchaussée du Mans.



Jean-Baptiste Berthier Électeur de l'ordre de la noblesse

En 1789, Jean-Baptiste Berthier est électeur de l'ordre de la noblesse.



Antoine César de Choiseul-Praslin Député aux États- généraux

Antoine César de Choiseul-Praslin devient Député aux États- généraux en 1789.



Renaud-César-Louis de Choiseul-Praslin Député de la Noblesse

Renaud-César-Louis de Choiseul-Praslin devient Député de la Noblesse pour la Sénéchaussée d'Angers aux États-Généraux de 1789.


Jean Népomucène Hermann Nast

Mariage de Jean Népomucène Hermann Nast avec Marguerite Edmée Lecoutre

Jean Népomucène Hermann Nast épouseà Paris le 25 août 1789 Marguerite Edmée Lecoutre (née en 1762), fille d'un maître-boulanger. Leurs enfants sont :


Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt

Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt Député de la noblesse aux États- généraux du bailliage de Chaumont-en-Bassigny

Capitaine, puis colonel dans les armées royales, Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt est élu député de la noblesse du bailliage de Chaumont-en-Bassigny pour la province de Champagne aux États- généraux le 28 mars 1789.

Il ne prend pas une part très active aux délibérations.



Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau Député de la noblesse aux États- généraux du bailliage de Haguenau et Wissembourg

Frédéric-Antoine-Marc d'Andlau devient Député de la noblesse du bailliage de Haguenau et Wissembourg aux États- généraux de 1789.



Jean Raymond de Salignac-Fénelon électeur pour la noblesse à Angoulême

Jean Raymond de Salignac-Fénelon est Électeur pour la noblesse à Angoulême en 1789.



Baptême de Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans

Le 19 avril 1789, Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans est baptisée dans la chapelle royale du château de Versailles par Louis-Joseph de Montmorency-Laval, grand aumônier de France, en présence d'Aphrodise Jacob, curé de l'église Notre-Dame de Versailles.

Louis XVI est son parrain.

Marie-Antoinette est sa marraine est Marie-Antoinette d'Autriche.

Louise Marie Adélaïde Eugénie d'Orléans est élevée avec son frère par Madame de Genlis dans des idées philosophiques et apprend également à jouer de la harpe avec elle.



Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon Député aux États-Généraux

En 1789, Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon est élu député aux États-Généraux par la noblesse de l'Angoumois.

Claude-Anne de Rouvroy de Saint-Simon siège à droite parmi les amis de la cour.



Jean-Henry d'Arnaudat Député du Béarn aux États- généraux

Jean-Henry d'Arnaudat est député du Béarn aux États- généraux de 1789.



Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès Député par la noblesse

Anne Emmanuel François Georges de Crussol d'Uzès est élu député par la noblesse de la Sénéchaussée de Poitiers aux États-généraux de 1789.



Aimery-Louis-Roger de Rochechouart Député de la Noblesse aux États-Généraux

En 1789, Aimery-Louis-Roger de Rochechouart se présente à l'élection des députés de la Noblesse aux États-Généraux convoqués par Louis XVI.

Aimery-Louis-Roger de Rochechouart est élu le 13 mai 1789, à Paris, où il arrive en quatrième position, devançant le Duc d'Orléans.



Charles-François Lebrun Député de Dourdan

Le 25 mars 1789, Charles-François Lebrun est élu député du bailliage de Dourdan par le tiers état, aux États- généraux.

À cette occasion, il renonce à ses privilèges pécuniaires et onéreux pour le tiers état.



Jean-Frédéric de La Tour-du-Pin Gouvernet Député aux États- généraux

Jean-Frédéric de La Tour-du-Pin Gouvernet est élu député aux États- généraux le 26 mars 1789.

Il représente la noblesse de la sénéchaussée de Saintes.


Louis-Joseph de Montmorency-Laval

Louis-Joseph de Montmorency-Laval Cardinal

Louis-Joseph de Montmorency-Laval est élevé au cardinalat par le pape Pie VI, le 30 mars 1789.



Jean-Hyacinthe-Louis Hocquart Député de la noblesse de la vicomté de Paris

En 1789, Jean-Hyacinthe-Louis Hocquart vote avec les électeurs de la 6e section (Chaussée d'Antin) en tant que membre de la noblesse de la vicomté de Paris.



Antoine-Guillaume Rampon Sergent-major

Antoine-Guillaume Rampon devient Sergent-major en 1789.



Claude de La Châtre Député de la noblesse

Claude de La Châtre est Capitaine au régiment de Cambrésis-infanterie.

Claude de La Châtre est nommé gouverneur de Châtillon-sur-Indre et Chevalier de l'ordre de Saint-Louis.

Le 27 mars 1789, Claude de La Châtre est élu député de la noblesse aux États- généraux par la sénéchaussée du Poitou.

Claude de La Châtre vote avec la minorité de l'Assemblée



Melchior-Cérice François de Vogüé Membre de l'assemblée du Bas-Vivarais

Melchior-Cérice François de Vogüé est membre de l'assemblée du Bas-Vivarais réunie à la sénéchaussée de Villeneuve de Berg en mars 1789.

Melchior-Cérice François de Vogüé est élu comme députe de la noblesse du Vivarais aux États- généraux le 6 avril 1789.



Charles Louis Victor de Broglie député de la noblesse aux États- généraux

Le 1er avril 1789, le bailliage de Colmar et Schlestadt élit Charles Louis Victor de Broglie député de la noblesse aux États- généraux où il défend constamment la cause du peuple.



Emmanuel Henri Louis Alexandre de Launay Député de la noblesse aux États- généraux

Fervent partisan de la Révolution, Emmanuel Henri Louis Alexandre de Launay est pourtant nommé en 1789 député de la noblesse aux États- généraux par la sénéchaussée de Villeneuve-de-Berg.



Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord Député du clergé aux États- généraux

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est élu député du clergé d'Autun aux États- généraux le 2 avril 1789.

Le 12 avril 1789, un mois après être arrivé et esquivant la messe de Pâques, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord quitte définitivement Autun et rentre à Paris

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est nommé membre du comité de la Constitution.



Marc-Antoine II de Lévis Député de la noblesse

Le 7 avril 1789, Marc-Antoine II de Lévis est élu député de la noblesse aux États- généraux par le bailliage de Dijon.

Il opine avec la droite de la Constituante.



Louis Charles de Machault d'Arnouville Député aux États- généraux

Louis Charles de Machault d'Arnouville devient Député des baillages d'Amiens et Ham aux États- généraux du 7 avril 1789 au 30 septembre 1791.


François Claude Amour du Chariol de Bouillé

François Claude Amour du Chariol Gouverneur des Trois-Évêchés puis de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté

En 1789, François Claude Amour du Chariol est nommé gouverneur des Trois-Évêchés : Toul, Metz et Verdun, puis de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté.



Barthélemy Louis Joseph Schérer Capitaine

Barthélemy Louis Joseph Schérer déserte et passe au service de la France dans un régiment d'artillerie à Strasbourg.

Barthélemy Louis Joseph Schérer devient Capitaine en 1789.



Jean-Hyacinthe-Louis Hocquart Mestre de camp de cavalerie

Jean-Hyacinthe-Louis Hocquart devient Mestre de camp de cavalerie en 1789.



Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara Colonel du régiment de Piémont

Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara devient en 1789 colonel du régiment de Piémont.

Au début de la Révolution, Louis-Marie-Jacques-Almeric de Narbonne-Lara embrasse les idées nouvelles et se lie à des nobles libéraux tels que le duc d'Aiguillon.



Mariage de Victor-Emmanuel Ier de Savoie avec Marie-Thérèse d'Autriche-Este

Victor-Emmanuel Ier de Savoie épouse le 25 avril 1789 Marie-Thérèse d'Autriche-Este, fille de Ferdinand Charles Antoine de Habsbourg-Lorraine et de Marie-Béatrice Richarde d'Este-Modène, Leurs enfants sont :



Marie Éléonore Eugénie de Lévis Dame honoraire de Marie-Antoinette d'Autriche

Marie Éléonore Eugénie de Lévis devient Dame honoraire de Marie-Antoinette d'Autriche en 1789.



Mesures prises par Jacques Necker

Jacques Necker fait acheter des grains à l'étranger, accorde des primes aux importations et donne aux autorités de police les pouvoirs nécessaires pour approvisionner les marchés le 22 avril 1789.

Jacques Necker révoque la cessation des paiements décrétée par Brienne et utilise des expédients pour réunir les 70 millions nécessaires afin d'assurer les paiements jusqu'à la réunion des États- généraux.



Mort de Paolo Renier Doge de Venise

Ludovico Manin Doge de Venise

Paolo Renier meurt en 1789.

Le nom de Lodovico Manin est l'un des plus plébiscités, avant tout parce qu'il est l'un des hommes les plus riches de la République et que cela rassure les patriciens à un moment où la République manque d'argent. En effet, le doge doit pourvoir sur ses propres subsides à de nombreuses charges publiques.

Conscient de son incapacité à endosser la dignité de doge, il cherche, dès qu'il a connaissance de sa position de favori, à s'en défendre. Il objecte que sa famille est de noblesse trop récente puis se présente en larmes à l'assemblée électorale, les conjurant de ne pas le choisir.

Ludovico Manin est élu dès le premier tour avec 28 voix sur 41 et devient Doge de Venise le 9 mai 1789.

Au milieu de l'allégresse générale une rumeur court cependant : I ga fato doxe un furlan, la republica xe morta ! (Ils ont fait doge un frioulan, la république est morte !).

Le procès verbal de son élection est encore conservé à la bibliothèque du palais Giustinian, dans le quartier des Zattere à Venise.

Lorsque le résultat de l'élection lui est communiqué, il se sent mal au point de devoir s'aliter. Sa femme, timide comme lui, ne veut pas participer à la cérémonie d'investiture.

Lors des fêtes solennelles de son élection la tradition veut que le doge lance des pièces d'argent aux vénitiens. Ludovico Manin lance des pièces d'or, celles en argent sont lancées par les personnes de son cortège. Selon sa volonté, le cortège avance le plus lentement possible pour lui permettre de lancer encore plus de pièces. La dépense totale engagée pour les festivités n'est supportée que pour un quart par la république, la majeure partie restant à la charge du doge sur ses fonds propres.

Les réjouissances trouvent leur point culminant à Trévise avec des feux d'artifice.



Philippe Louis Marc Antoine de Noailles Député aux États- généraux

Philippe Louis Marc Antoine de Noailles est Député aux États- généraux de 1789.



Louis Marie Marc Antoine de Noailles Député aux États- généraux

Louis Marie Marc Antoine de Noailles est Député de la noblesse du baillage de Nemours aux États- généraux de 1789. Il se signale dès par ses opinions avancées.

Louis Marie Marc Antoine de Noailles joue un rôle important dans la rédaction des cahiers de doléances de la noblesse pour ce baillage.



Armand-Louis de Gontaut Biron Député aux États- généraux

Élu député aux États- généraux de 1789 par la noblesse du Quercy, Armand-Louis de Gontaut Biron se rallie à la Révolution, et entre dans le parti de Louis Philippe II Joseph d'Orléans.

À partir de cette époque, Armand-Louis de Gontaut Biron se fait appeler le général Biron.


Réunion des États-généraux à Versailles dans la salle de l'hôtel des Menus Plaisirs.

Réunion des États- généraux

Louis XVI convoque les États- généraux pour obtenir d'eux de l'argent.

Ils se réunissent à Versailles le 4 ou le 5 mai 1789.

À leur ouverture, les États- généraux doivent se composer de :

Adam Philippe de Custine est député de la noblesse de Metz.

Il vote souvent avec la noblesse libérale de Gilbert Motier de La Fayette, et fait partie des premiers à se rallier au Tiers état.

Pierre-Marc-Gaston de Lévis, Grand bailli d'épée du bailliage de Senlis, est députés de la noblesse aux États Généraux.

Alexandre de Beauharnais est envoyé par le bailliage de Blois comme représentant de la noblesse.

Honoré-Gabriel Riqueti est élu aux États- généraux par le Tiers-État d'Aix-en-Provence.

Achille Pierre Dionis du Séjour est élu député de la noblesse de Paris.

Lors de la messe d'ouverture, Monseigneur de La Fare, qui est à la chaire, attaque Marie-Antoinette d'Autriche à mots à peine couverts, dénonçant le luxe effréné de la cour et ceux qui, blasés par ce luxe, cherchent le plaisir dans une imitation puérile de la nature, allusion évidente au Petit Trianon.

À l'ouverture des États- généraux, les députés n'ont en tête que la question du vote.

Deux questions animent alors les débats : celle de la vérification du pouvoir des députés et celle de la modalité du vote - par tête ou par ordre.

Le discours de Necker, centré sur les questions financières, est mal accueilli.

Le 6 mai 1789, le Tiers prend le nom d'Assemblée des communes et demande la vérification des pouvoirs en commun.

La Noblesse et le Clergé refusent de siéger avec le tiers.

Le 11 mai 1789, les députés de la Noblesse se réunissent en assemblée d'ordre, autonome.

Le Clergé temporise, le Tiers refuse tout compromis, l'absence du roi interdit tout arbitrage.



Congé de Jean-Pierre Travot

Jean-Pierre Travot obtient son congé le 11 mai 1789.



Jean Raymond de Salignac-Fénelon Électeur pour la noblesse à Angoulême

Jean Raymond de Salignac-Fénelon devient Électeur pour la noblesse à Angoulême en 1789.



Anne-Pierre de Montesquiou Député aux États- généraux

Anne-Pierre de Montesquiou est élu député de la noblesse aux États- généraux par la ville de Paris le 16 mai 1789.



Naissance d'Ernestine Thérèse Gasparine de Bourgoing

Ernestine Thérèse Gasparine de Bourgoing naît à Hambourg le 21 mai 1789, fille du diplomate Jean-François de Bourgoing (1748-1811) et de Marie-Benoîte-Joséphine Prévost de La Croix (1759-1838).



Ralliement de députés de la Noblesse au Tiers état

Le 25 mai 1789, Aimery-Louis-Roger de Rochechouart fait partie du groupe des 47 députés de la Noblesse qui se rallient au Tiers état.



Mort de Jacques Philippe de Choiseul-Stainville Baron de Dommanges

Jacques Philippe de Choiseul-Stainville meurt à Strasbourg le 2 juin 1789.



Antoine Christophe Saliceti Député du tiers état aux États- généraux

Le 3 juin 1789, Antoine Christophe Saliceti est élu député du tiers état aux États- généraux.



Émeute contre les barrières d'octroi à Lyon

Une émeute dirigée contre les barrières d'octroi agite Lyon, en juin 1789.



Mort de Louis Joseph de France

Louis XVII Dauphin de France

Louis Joseph de France, le petit dauphin, meurt le 4 ou le 9 juin 1789 de fièvre lente. Pour éviter la dépense, on sacrifie le cérémonial de Saint-Denis.

Deuxième fils de Louis XVI, Louis XVII devient Dauphin de France.



Création de l'Assemblée nationale

Le 11 juin 1789 une motion est déposée par l'abbé Emmanuel-Joseph Sieyès qui invite Noblesse et Clergé à rejoindre les députés des Communes.

Le 13 juin 1789, 3 curés du Poitou rejoignent les Communes.

Le 16 juin 1789, 19 ecclésiastiques rejoignent les Communes qui deviennent :

L'abbé Sieyès est l'auteur de Qu'est-ce que le Tiers État ?

Membre d'une loge maçonnique, Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau défend les droits de liberté de la presse avec la publication de son Courrier de Provence.

Honoré-Gabriel Riqueti participe à la rédaction de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et soutient la réquisition des biens du clergé.

Partisan d'une monarchie constitutionnelle, il essaye de concilier ses théories avec les principes révolutionnaires.

Devant l'absence de réaction de la majeure partie des privilégiés, les députés du tiers se constituent d'eux-mêmes en assemblée délibérante, et considérant qu'ils représentent les 96 centièmes au moins de la nation ils prennent le nom d'Assemblée nationale, appellation proposée par le député Legrand le 17 juin 1789.

Louis XVI constatant que les États- généraux sont en train de lui échapper complètement, décide d'ajourner les travaux et fait fermer la salle où ils se réunissent à Versailles.

Le 20 juin 1789, devant les portes closes, des représentants du clergé proposent qu'on se réunisse à l'église Saint-Louis à Versailles. 149 représentants du clergé et 2 représentants de la noblesse se joignent aux députés du tiers état.

Jacques Necker refuse d'assister à la séance royale du 23 juin 1789 dans laquelle Louis XVI fixe les limites des concessions qu'il est prêt à accorder aux députés du tiers état.

Lors de cette séance royale, Henri-Évrard, marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies, vient apporter l'ordre de dissolution de l'Assemblée constituante signé par le roi Louis XVI.

Honoré-Gabriel Riqueti prend à parti l'officier du roi. Le Moniteur rapporte son discours 2 jours plus tard :

…Oui, Monsieur, nous avons entendu les intentions qu'on a suggérées au Roy. Vous qui ne sauriez être son organe auprès des États-Généraux, vous qui n'avez ici ni place ni voix, ni droit de parler, vous n'êtes pas fait pour nous rappeler son discours. Cependant, pour éviter toute équivoque et tout délai, je vous déclare que si l'on vous a chargé de nous faire sortir d'ici, vous devez demander des ordres pour employer la force, car nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonnettes.

La tradition le ramène à :

Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes!



Réinstallation de Thomas de Mahy à Versailles

Thomas de Mahy se réinstalle à Versailles en juin 1789.



Mariage de Gilles-Toussaint Hocquart de Turtot avec Henriette Jacqueline Pourrat

Gilles-Toussaint Hocquart de Turtot épouse à Paris le 5 juin 1789 Jeanne ou Henriette Jacqueline Pourrat (1770-1855). Leur enfant est :



Publication de L'Esprit des cahiers présentés aux États- généraux de l'an 1789..

En juin 1789, René Thomé publie deux tomes en un volume L'Esprit des cahiers présentés aux États- généraux de 1789... Projet complet régénérateur.


Marie Louise Joseph Micault de Courbeton - par Jacques-Louis David en 1791-1792 - à la demande de son Charles-Louis Trudaine - laissé inachevé

Mariage de Charles Louis Trudaine avec Marie Louise Joseph Micault de Courbeton

Charles Louis Trudaine épouse en la paroisse Saint-Sulpice à Paris le 16 juin 1789 Marie Louise Joseph Micault de Courbeton (1769-1802).


Serment du Jeu de paume - par Jacques-Louis David - Versailles - musée de l'Histoire de France - Barère - assis à gauche du groupe central de 3 députés - tient un cahier sur ses genoux et s'apprête à consigner le serment prononcé par Jean Sylvain Bailly

Serment du Jeu de Paume

Au coup de force de Louis XVI répond un véritable coup d'État.

Le 20 juin 1789, les 578 députés du Tiers état se réunissent à la salle du Jeu de paume, à Versailles et jurent de ne se séparer qu'après avoir donné une constitution à la France.

C'est le député Joseph Ignace Guillotin qui signale aux députés, la présence de la salle du Jeu de paume, non loin du château de Versailles.

Jean-Baptiste-Pierre Bevière (1723-1807) rédige le serment du Jeu de Paume.

Sont présents les députés suivants :

Achille Pierre Dionis du Séjour et Anne-Pierre de Montesquiou font partie du groupe des 47 députés de la Noblesse qui se réunissent au Tiers état le 25 juin 1789.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord se rallie au tiers état le 26 juin 1789, avec la majorité du clergé.

Le 27 juin 1789, Louis XVI, désespérant de vaincre leur résistance, dit

Eh bien, dit-il, s'ils ne veulent pas s'en aller, qu'ils restent !

et ordonne aux privilégiés des deux autres ordres de se joindre au tiers, en une seule chambre.



Protestation générale des députés de la noblesse du Poitou

Claude de La Châtre s'associe le 30 juin 1789 à la protestation générale des députés de la noblesse du Poitou contre la réunion des 3 ordres, et déclare attendre de sa sénéchaussée de nouveaux pouvoirs, qui lui sont adressés un mois après.



Mort d'Anne de Clermont-Gessan de Chaste

Delphine Madeleine Élisabeth de Sabran Abbesse de Chelles

Anne de Clerrnont-Gessan de Chaste meurt le 3 juillet 1789.

Delphine Madeleine Élisabeth de Sabran devient la dernière Abbesse de Chelles.



Naissance de Marie-Isabelle d'Espagne

María Isabel de Borbon ou Marie-Isabelle d'Espagne naît à Madrid le 4 juillet 1789, fille de Charles IV d'Espagne et de Marie Louise de Bourbon-Parme.



Demande de la suppression des mandats impératifs

Le 7 juillet 1789, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord demande la suppression des mandats impératifs.



Assemblée nationale constituante

Cette assemblée devient le 9 juillet 1789 l'Assemblée nationale constituante et commence la rédaction de la première constitution.



Victor-François de Broglie Secrétaire d'État à la Guerre

Victor-François de Broglie commande les troupes que Louis XVI a rassemblées autour de Versailles au début de la Révolution.

Victor-François de Broglie devient maréchal général des camps et armées du roi.

Louis XVI nomme Victor-François de Broglie Secrétaire d'État à la Guerre le 11 juillet 1789.

Il ne le reste que quelques jours.



Limogeage de Jacques Necker

S'apprêtant à prendre des mesures de fermeté à l'égard de l'Assemblée nationale, Louis XVI congédie Jacques Necker le 11 juillet 1789 à cause de sa condescendance extrême à l'égard des États- généraux.

Jacques Necker quitte aussitôt la France et rejoint Bruxelles le 13 juillet 1789.

Lors du rappel de Jacques Necker, Victor-François de Broglie émigre le 16 juillet 1789

Jacques Necker rejoint Bâle le 20 juillet 1789.



Jules François Armand de Polignac Émigré

Jules François Armand de Polignac émigre en 1789.



Louis Alexandre Berthier Lieutenant-colonel

Louis Alexandre Berthier est promu Lieutenant-colonel, le 11 juillet 1789.

Louis Alexandre Berthier est nommé major général de la garde nationale de Versailles, le 15 juillet 1789.



Jean Étienne Vachier Membre de la garde nationale

Jean Étienne Vachier devient Membre de la garde nationale dès sa création en 1789.



Mort de Victor Riqueti de Mirabeau

Victor Riqueti de Mirabeau est depuis longtemps, affecté d'un catarrhe chronique pulmonaire.

Honoré-Gabriel Riqueti, son fils, le visite de temps en temps, et en est assez bien reçu. Jamais, du reste, la politique ne se mêle à leurs entretiens, assez courts d'ailleurs.

Victor Riqueti de Mirabeau se fait lire dans plusieurs journaux les relations des séances où son fils a figuré, et la transcription de ses discours.

Victor Riqueti de Mirabeau meurt à Argenteuil le 13 juillet 1789.

Honoré-Gabriel Riqueti est profondément affecté de cette perte qui, dit-il, va mettre en deuil tous les citoyens du monde.

Il se charge des cérémonies.

Mais dans l'église paroissiale des Bénédictins d'Argenteuil, une simple pierre couvre son tombeau en 1790, quand la municipalité lui rend hommage.



Jean-Baptiste Jourdan Capitaine de la Garde nationale

Ayant adhéré avec enthousiasme aux idées révolutionnaires, Jean-Baptiste Jourdan est Capitaine de la Garde nationale en 1789.



Louis François Joseph de Bourbon-Conti ennemi de la patrie

Peu avant le 14 juillet 1789, Louis François Joseph de Bourbon-Conti, hostile au doublement du tiers, fait partie des personnes désignées comme ennemis de la patrie par les bandes révolutionnaires du Palais-Royal.


Prise de la Bastille

Prise de la Bastille

Mort de Launay

Le 12 juillet 1789, Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins harangue la foule dans les jardins du Palais-Royal :

Patriotes on en veut à votre liberté ! Aux armes !

Du 12 au 14 juillet 1789, les parisiens se procurent des armes par tous les moyens.

Le 13 juillet 1789, Camille Lucie Simplice Benoît Desmoulins harangue la foule, hissé sur une table du café de Foy au Palais-Royal, invitant les promeneurs à arborer un signe distinctif. Ce sera la feuille des arbres : le vert qui illustre l'espoir.

Une fois connu, le renvoi de Jacques Necker est l'une des causes déterminantes du soulèvement populaire.

Le 14 juillet 1789, l'hôtel des invalides est envahi. On s'y empare de canons et de 32 000 fusils. Un cri : à la Bastille !

La Bastille, le symbole de l'arbitraire, ne comporte alors que 7 prisonniers : un criminel, 4 faussaires, un fou.

Monsieur de Launay, gouverneur, de la bastille ne dispose que de 80 vieux soldats encadrés par 30 suisses.

Il reçoit des délégués mais leur refuse de livrer la poudre et les armes.

Deux colosses brisent les chaînes du pont-levis.

Launay fait ouvrir le feus sur les assaillants.

La bataille dure 2 heures. 300 à 400 gardes françaises s'approchent au pas de charge mais ils pactisent avec la foule.

Launay capitule. Il est mis à mort.

Lors de la prise de la Bastille, Alexandre Marie Éléonor de Saint-Mauris-Montbarrey et Françoise Parfaite Thaïs de Mailly son épouse, échappent de justesse au massacre par la foule.

Marie Joseph Chalier participe à la prise de la Bastille, à Paris.



Nomination de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord au comité de constitution de l'Assemblée nationale

Le 14 juillet 1789, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est le premier membre nommé au comité de constitution de l'Assemblée nationale.



François Séverin Marceau-Desgraviers Dans la garde nationale de Chartres

François Séverin Marceau-Desgraviers Capitaine dans la garde nationale de Chartres

François Séverin Marceau-Desgraviers entre dans la garde nationale de Chartres le 14 juillet 1789.

En octobre 1789, François Séverin Marceau-Desgraviers est capitaine dans la garde nationale de Chartres.



Naissance du calendrier républicain

Le calendrier républicain ou calendrier révolutionnaire français est créé pendant la Révolution française de 1789. L'invention de ce calendrier se fera progressivement.

Dès le lendemain de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, l'usage apparait d'appeler 1789 l'an I de (l'ère de) la Liberté. Les mois et jours restent les mêmes.



Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier dans la Garde nationale

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier travaille quelque temps chez un négociant à Lille.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier s'engage dans la Garde nationale de Dunkerque le 14 juillet 1789.

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier passe à la Garde nationale du Cateau-Cambrésis.



Fuite de la famille de Polignac

Pensant que Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron, violemment insultée depuis des années, peut courir un danger, Louis XVI et Marie-Antoinette d'Autriche lui demandent avec insistance de prendre la route de l'exil.

Le 16 juillet 1789, dans un désordre indescriptible, la famille de Polignac quitte Versailles, avec une bourse de 500 louis, donnés par Marie-Antoinette d'Autriche.

Comme il n'y a que peu de place dans la berline, chaque voyageur n'emmène que quelques chemises et mouchoirs.

Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron part rongée de chagrin.

La famille de Polignac commence une vie errante, allant de pays en pays, en Suisse, en Italie, à Turin, et à Rome.

À chaque fois, Gabrielle Yolande Claude Martine de Polastron écrit à Marie-Antoinette d'Autriche et reçoit des missives de Marie-Antoinette d'Autriche ou de Louis XVI montrant leur attachement.



Jacques Necker Premier Ministre des finances

Dès le 16 juillet 1789, Louis XVI doit se résoudre à rappeler Jacques Necker qui prend le titre de Premier ministre des finances.

Rapidement, Jacques Necker s'oppose à l'Assemblée constituante, en particulier à Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau.

Les députés récusent les propositions financières de Jacques Necker, fondées sur ses méthodes traditionnelles d'anticipations et d'emprunts, tandis que Jacques Necker s'oppose au financement du déficit par l'émission d'assignats.



Charles X de France Émigré

Charles X de France, Marie-Thérèse de Sardaigne, Charles Ferdinand d'Artois et toute la famille partent parmi les premiers le 16 juillet 1789 en émigration à Graz.

En 1789, Clotilde de France a la joie de revoir Charles X de France, son frère.

Il parcourt les diverses cours de l'Europe pour chercher des défenseurs à la cause royale.

Charles X de France se trouve à Turin, chez son beau-père et son beau-frère, de septembre 1789 à juillet 1791.

Il porte alors le titre de marquis de Maisons.

Charles X de France séjourne également à Bruxelles.



Rencontre de Louis XVI et de Bailly

Louis XVI se rend de son plein gré à Paris, le 17 juillet 1789, où il est accueilli par Bailly, le maire de la nouvelle municipalité.

Le roi accepte la cocarde bleu et rouge, aux couleurs de la ville de Paris, que lui offre Bailly et la place sur son couvre-chef orné de blanc.

Par cette visite et ce geste, le roi entérine ainsi les conséquences de la journée révolutionnaire du 14 juillet.



Exil de Louis François Joseph de Bourbon-Conti

Louis François Joseph de Bourbon-Conti émigre dès le 18 juillet 1789.



Émigration de la famille de Rohan-Chabot

En 1789 Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot, Anne Louise Élisabeth de Montmorency et Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot émigrent à l'étranger.

Louis-François-Auguste de Rohan-Chabot est élevé par un oratorien réfractaire puis par un ancien régent de collège.



Naissance de Marie Georgine Armandine de Sérent

Marie Georgine Armandine de Sérent naît en 1789, fille du Comte Armand de Sérent.



Rapprochement de Marie-Antoinette d'Autriche et de Marie-Louise de Savoie-Carignan

En 1789, Marie-Antoinette d'Autriche commence à prendre conscience de ses erreurs. Elle se fait plus sage et se rapproche à nouveau de Marie-Louise de Savoie-Carignan.

Cela est d'autant plus aisé que Marie-Antoinette a demandé à Mme de Polignac de quitter Versailles et de partir pour l'étranger après la prise de la Bastille.



Exil des Bourbon-Condé

Dès 1789, Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé émigre avec Louis V Joseph de Bourbon-Condé, son père, et Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, son fils.

Charles Ier Frédéric de Bade accueille sur ses terres les émigrés Français et notamment Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé, un temps fiancé à Frederica Caroline Wilhelmina de Bade, sa petite-fille, avant que la tournure des évènements lui fasse annuler les fiançailles.

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé réside à Ettenheim.

Louis Antoine Henri de Bourbon-Condé rejoint l'Armée des Émigrés qui se forme outre-Rhin Louis V Joseph de Bourbon-Condé, son père.

Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé combat dans l'armée de son père.

Le but de cette armée est de marcher sur la France pour restaurer l'Ancien Régime.



Mariage d'André Masséna

André Masséna contrebandier

André Masséna est premier maillet de la loge de La Parfaite Amitié au sein même du régiment Royal-Italien.

André Masséna quitte l'armée royale française le 3 août 1789, pour aller s'installer à Antibes.

André Masséna se marie à Antibes et se livre, pendant environ 2 ans, à la contrebande, d'aucuns disent la piraterie !



Mariage d'Henri-Jacques-Guillaume Clarke avec Élisabeth Christiane Alexander

Henri-Jacques-Guillaume Clarke épouse à Londres le 3 août 1789 Élisabeth Christiane Alexander (1778-1840). Leur enfant est :



Vote de l'abolition des privilèges

Alexandre de Beauharnais a un rôle actif dans les événements de la nuit du 4 août 1789.

Aimery-Louis-Roger de Rochechouart participe à cet événement.

Sur la motion de Louis Marie Marc Antoine de Noailles L'Assemblée nationale vote :


Jean-Frédéric de La Tour-du-Pin Gouvernet

Jean-Frédéric de La Tour-du-Pin Gouvernet Ministre de la Guerre

Jean-Frédéric de La Tour-du-Pin Gouvernet devient Ministre de la Guerre le 4 août 1789.

Il rétablit la discipline dans l'armée et reçoit les félicitations de l'Assemblée nationale.



Renoncement d'Amédée Emmanuel François Laharpe à ses droits

À la suite des événements du 4 août 1789 abolissant en France les privilèges, Amédée Emmanuel François Laharpe, Seigneur des Uttins, renonce à tous ses droits, à toutes les prestations, et cela sans indemnités.



Charles-Henry de Feydeau dernier seigneur de Dampierre-en-Burly

Charles-Henry de Feydeau est le dernier seigneur de Dampierre-en-Burly parla loi du 4 août 1789.



Charles Juste de Beauvau-Craon Conseiller d'État

Charles Juste de Beauvau-Craon devient Conseiller d'État le 5 août 1789.

Charles Juste de Beauvau-Craonde vient Ministre de la guerre en 1789.



Étienne Radet sous-lieutenant dans la Garde nationale

Étienne Radet donne sa démission pour entrer dans la Garde nationale en qualité de sous-lieutenant le 11 août 1789.

Étienne Radet devient Lieutenant le 10 novembre 1789.



Décret proclamant la liberté des opinions religieuses et la liberté de la presse

Les 23 et 24 août 1789, l'Assemblée nationale vote le décret proclamant la liberté des opinions religieuses et la liberté de la presse.



Retour de Jeanne-Marguerite Gallois

En août 1789, Marie-Joséphine-Louise de Savoie demande et obtient le retour de Jeanne-Marguerite Gallois.


Claude-Jacques Lecourbe en uniforme des volontaires du Haut-Jura - peinture du XIXe siècle

Claude-Jacques Lecourbe Chef du 7e bataillon de volontaires du Jura

Caporal, Claude-Jacques Lecourbe est congédié à la veille de la Révolution française.

Claude-Jacques Lecourbe rentre au sein de sa famille au commencement de la Révolution,

Claude-Jacques Lecourbe est appelé auprès du commandant de la garde nationale de Ruffey-sur-Seille dans le Jura en 1789.

Claude-Jacques Lecourbe devient chef du 7e bataillon de volontaires du Jura.


Déclaration des droits de l'homme

Vote de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen

Le 26 août 1789, l'Assemblée nationale vote la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

Elle proclame que Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Elle proclame également la liberté religieuse.

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord est l'auteur de l'article VI.

Adam Philippe de Custine vote cette Déclaration mais il défend en revanche les prérogatives royales, en prenant la défense des émigrés et celle des biens du clergé.



Naissance de Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg

Joseph-Frédéric de Saxe-Altenbourg naît à Hildburghausen le 27 août 1789, fils de Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen et de Charlotte Georgine Louise de Mecklembourg-Strelitz.



Naissance de Stéphanie de Beauharnais

Mort de Claudine Françoise Adrienne Gabrielle de Lézay-Marnézia

Stéphanie de Beauharnais naît à Versailles le 28 août 1789, fille de Claude de Beauharnais et de Claudine Françoise Adrienne Gabrielle de Lézay-Marnézia.

Claudine Françoise Adrienne Gabrielle de Lézay-Marnézia meurt en couches.



René Thomé Licencié

René Thomé est licencié avec son régiment le 31 août 1789.



Louis Lazare Hoche Sergent

Louis Lazare Hoche est promu au grade de sergent en 1789.

L'unité de Louis Lazare Hoche est dissoute le 31 août 1789.



Retour de Louis Auguste Victor de Ghaisne au château de Bourmont

Le 31 août 1789, après le licenciement du régiment des Gardes-Françaises, Louis Auguste Victor de Ghaisne retourne au château de Bourmont.



Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon Député aux Etats généraux

Le 1 septembre 1789, Alexandre Paul Guérin de Chateauneuf-Randon est nommé député de la Noblesse aux États Généraux pour la Sénéchaussée de Mende, en remplacement de Jean Joseph de Chateauneuf-Randon d'Apchier, son cousin, démissionnaire.

Il se situe à l'extrême gauche, bien qu'il intervienne relativement peu.



Mort d'Emmanuel-Félicité de Durfort 4e duc de Duras

Emmanuel-Félicité de Durfort meurt à Versailles le 6 septembre 1789.

Emmanuel Céleste Auguste de Durfort-Civrac, son fils, devient pair de France et premier gentilhomme de la Chambre du roi.



Abrogation de la loi salique ratifiée par les Cortes

Ferdinand VII d'Espagne Prince des Asturies

L'abrogation de la loi salique est ratifiée par les Cortes de 1789 mais ne sera pas promulguée.

Ferdinand VII d'Espagne est reconnu comme prince des Asturies par les Cortes contrôlées par le José Moñino y Redondo lors d'une cérémonie célébrée au monastère San Jeronimo el Real de Madrid le 13 septembre 1789.

Lorsque les nouvelles de France parviennent en Espagne, la nervosité de la couronne s'accroit et Charles IV d'Espagne renvoie les Cortes.

L'isolement semble être le meilleur moyen d'éviter les propagations des idées révolutionnaires à l'Espagne.

José Moñino y Redondo, face à la gravité des faits, suspend les Pactes de famille, établit des contrôles à la frontière pour empêcher l'expansion révolutionnaire et exerce une forte pression diplomatique en appui à Louis XVI.

Il met fin aux projets réformistes du règne précédent et les remplace par le conservatisme et la répression, essentiellement aux mains de l'Inquisition :



Mariage de Nicolas Charles Marie Oudinot avec Charlotte Derlin

Nicolas Charles Marie Oudinot revient dans sa ville natale.

Nicolas Charles Marie Oudinot épouse à Bar-le-Duc le 15 septembre 1789 Charlotte Derlin. Leurs enfants sont :

Nicolas Charles Marie Oudinot reprend du service quand éclate la Révolution.



Confirmation de La nomination de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord au comité de constitution de l'Assemblée nationale

La nomination de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord au comité de constitution de l'Assemblée nationale est renouvelée le 15 septembre 1789.



Naissance de Georges II de Waldeck-Pyrmont

Georges II de Waldeck-Pyrmont naît à Arolsen le 20 septembre 1789, fils de Georges Ier de Waldeck-Pyrmont et d'Augusta de Schwarzbourg-Sondershausen.



Martial Bardet Congédié

Le 21 septembre 1789, Martial Bardet est congédié comme tout le régiment du Médoc.



Remerciements à Armand-Joseph de Béthune

L'assemblée décrète dans sa séance du 24 septembre 1789, qu'il sera adressé des remerciements à Armand-Joseph de Béthune, et que la lettre serait imprimée.


François Ier d'Autriche et Gideon Ernst von Laudon devant Belgrade en 1789

Siège de Belgrade

Franz von Werneck Général-major

Franz von Werneck s'illustre le 30 septembre 1789 au siège de Belgrade à la tête de la 1re colonne d'attaque.

Les unités placées sous ses ordres comprenaient :

Belgrade tombe le 7 octobre 1789.

Franz von Werneck est nommé Général-major le 9 octobre 1789.



Pierre Guillaume Gratien Civil

Pierre Guillaume Gratien obtient son congé de l'armée 1er octobre 1789.



Installation forcée de la famille royale aux Tuileries

Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot est capitaine au sein du régiment des hussards, se trouvant à Paris quand est lancée la marche sur Versailles.

Du Palais-Royal part le 5 octobre 1789 une députation qui s'élève contre le veto royal.

Le 5 octobre 1789, Louis XVI accepte de signer les décrets consacrant les décisions prises en août :

Le même jour, plusieurs milliers de femmes partent du Palais-Royal et marchent sur le château de Versailles en réclamant du pain.

Thomas de Mahy se fait remarquer en proposant de réunir des hommes et des chevaux afin de protéger Versailles et Louis XVI des émeutiers, ce qui échoue.

Louis Marie Guy d'Aumont commande l'avant-garde de l'armée parisienne qui va chercher le roi à Versailles le 5 octobre 1789.

Le 6 octobre 1789, les émeutières contraignent la famille royale à quitter Versailles et ramènent au palais des Tuileries, sous bonne escorte :

Thomas de Mahy escorte Louis XVI et sa famille jusqu'à Paris afin de le protéger de la foule agitée.

Marie-Louise de Savoie-Carignan et Marie-Joséphine-Louise de Savoie rentrent à Paris avec l'ensemble de la famille royale.

Marie-Louise de Savoie-Carignan reste l'un des derniers soutiens de Marie-Antoinette d'Autriche et leur amitié s'en trouve renforcée.

Thomas de Mahy et sa famille s'installent dans un pied à terre mis à leur disposition par Monsieur Le Roy de la Roullé, ancien conseiller au Parlement de Paris et fidèle ami de la famille.

Il leur propose d'ailleurs de venir le rejoindre en Auvergne mais Thomas de Mahy reste à Paris.

Ayant été influencé par la lecture des philosophes, Charles Marie Casimir de Saulx est bien disposé pour une libéralisation du régime mais il désapprouve les atteintes au roi telles celles des Journées des 5 et 6 octobre 1789.



Marie-Adélaïde de France et Victoire Louise Marie Thérèse de France à Bellevue

Après le 6 octobre 1789, Marie-Adélaïde de France et Victoire Louise Marie Thérèse de France, seules enfants survivants de Louis XV, doivent quitter Versailles et s'installent à Bellevue, près de Meudon, château offert par Louis XVI, leur neveu, plutôt qu'aux Tuileries.



Louis XVI Roi des Français

Le 10 octobre 1789, lors de la discussion sur le mode de promulgation des lois, l'Assemblée constituante décrète que la formule serait :

Louis, par la grâce de Dieu, et la loi constitutionnelle de l'État, Roi des Français à tous présents et à venir, salut.

À partir du 6 novembre 1789, Louis XVI, se conformant à ce décret, fait commencer ses actes officiels : lettres patentes, lois,… par la formule ci-dessus.



Installation de l'Assemblée nationale à Paris

Le 12 octobre 1789, l'Assemblée nationale s'installe à Paris.



Naissance d'Anne-Louis-Fernand de Rohan-Chabot

Anne-Louis-Fernand de Rohan-Chabot naît à Paris le 14 octobre 1789, fils d'Alexandre-Louis-Auguste de Rohan-Chabot et d'Anne Louise Élisabeth de Montmorency.



Nationalisation des biens de l'Église

Le 10 octobre 1789, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord dépose une motion auprès de l'Assemblée constituante, qui propose d'utiliser les grands moyens pour renflouer les caisses de l'État : la nationalisation des biens de l'Église.

Selon lui :

Le clergé n'est pas propriétaire à l'instar des autres propriétaires puisque les biens dont il jouit et dont il ne peut disposer ont été donnés non pour l'intérêt des personnes mais pour le service des fonctions.

Défendu par Honoré-Gabriel Riqueti, le projet est voté le 2 novembre 1789.

Fêté par Le Moniteur, couvert d'injures dans des pamphlets, faisant l'horreur et le scandale de toute sa famille, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord devient pour une partie du clergé celui qui a trahi son ordre, son ancien poste de brillant Agent général le rendant d'autant plus détestable à ceux pour qui il est l'apostat.

Le 2 novembre 1789, l'Assemblée nationale déclare que les biens du clergé sont mis à la disposition de l'État comme biens nationaux.

Député aux États-Généraux, Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord signe les principales protestations de la minorité contre les délibérations de l'Assemblée nationale.



Décret imposant une seule église dans chaque commune de moins de 6000 habitants

En 1789, un décret de la constituante imposait une seule église dans chaque commune de moins de 6000 habitants.

À cette époque, Lagny-sur-Marne compte 1723 habitants et 4 églises : Saint-Pierre, Saint-Fursy, Saint-Paul et Saint-Sauveur, décide que l'église saint Pierre sera la seule église de la ville.


Patriote d'Anvers - symbole de la bataille de Turnhout - 1902

Prise de Hoogstraten

Publication du manifeste brabançon

Bataille de Turnhout

Les insurgés passent en Hollande et se groupent à Breda.

En 1789, une armée de Brabançons grossie par des volontaires d'autres provinces repasse la frontière sous le commandement de Jean-André van der Mersch.

Elle avance en attaquant les garnisons.

Face à des troupes impériales surprises, elle remporte la victoire et prend Hoogstraten où Henri van der Noot rend public le manifeste brabançon le 24 octobre 1789.

Il y déclare que l'attaque des Pays-Bas méridionaux est une réaction au parjure de Joseph II d'Autriche qui n'a pas respecté la charte de la Joyeuse Entrée.

En octobre 1789, une des 2 divisions de l'armée patriotique marche vers le Brabant.

Elle atteint et pend facilement Turnhout le 25 ou le 26 octobre 1789.

Ces troupes ont à peine quitté la ville que leurs chefs reçoivent des renseignements leur révélant qu'une colonne d'Impériaux se porte à leur rencontre.

Jean-André van der Mersch a servi dans l'armée impériale après avoir combattu dans l'armée française durant la guerre sept ans.

Son expérience lui permet de comprendre qu'un combat en rase campagne serait perdu d'avance pour ses troupes de révolutionnaires confrontées aux combattants professionnels de l'armée impériale.

Jean-André van der Mersch comprend que la meilleure chance de résister à cette armée, et même de la vaincre, est de fortifier la ville pour y combattre l'armée impériale.

Là, l'avantage numérique des Impériaux sera réduit et leur pratique de la manœuvre de masse en rase campagne rendue inutile face à des volontaires moins rompus au drill mais capables de tirer parti d'un environnement urbain où toutes les ruses et la souplesse d'adaptation de troupes improvisées pourront donner à celles-ci la supériorité sur l'ennemi.

Avec l'aide des habitants et d'Emmanuel-Joseph Van Gansen, fils d'un brasseur de Westerlo, les patriotes dressent des barricades, durant la nuit, en des endroits choisis pour obliger l'ennemi à morceler ses forces.

Un groupe prend position sur la place et un autre à l'entrée de la ville près du moulin.

Pour le reste de la ville, les révolutionnaires comptent sur des francs tireurs, tactique qui à l'époque est connue pour être efficace contre des militaires professionnels.

Turnhout est donc assiégée par les Impériaux commandés par un état-major vraisemblablement rendu confiant par le mépris typique des officiers professionnels pour les soldats amateurs que sont les révolutionnaires.

L'attaque a lieu le 27 octobre 1789.

De violents combats ont lieu et, comme espéré par Jean-André van der Mersch, les troupes impériales ne savent pas s'organiser pour un combat urbain et doivent se retirer au bout de 5 heures.

La nouvelle de la victoire à Turnhout se répand dans les Flandres et le Brabant, ce qui accroit la résistance envers l'empire autrichien.

La révolution brabançonne est devenue un fait.

Les Brabançons prennent ensuite Gand, Diest, Tirlemont et Bruxelles.

Le 20 décembre 1789, les États du Pays de Brabant proposent de conclure un traité d'union.



Jean-François de Narbonne-Lara

Jean-François de Narbonne-Lara est créé grand d'Espagne en novembre 1789.



Jeunesse d'Eugène de Beauharnais

En 1789 et 1790, alors que Joséphine de Beauharnais, sa mère, et Hortense de Beauharnais, sa jeune sœur, sont en Martinique, Eugène de Beauharnais assiste aux séances de l'Assemblée constituante auxquelles participe Alexandre de Beauharnais, son père.



Guy XXVI de Laval Émigré

Au cours de la Révolution, Guy XXVI de Laval reste fidèle à Louis XVI.

Guy XXVI de Laval est éloigné de son château, qui est réquisitionné et transformé en prison pour femmes monarchistes.

Guy XXVI de Laval émigre dès 1789.

Guy XXVI de Laval se rend d'abord à Nice.



Guerre contre les Turcs

Au service de l'Autriche, Frédéric Josias de Saxe-Cobourg commande un corps d'armée dans la guerre contre les Turcs en 1789.

François-Sébastien de Croix se distingue dans la guerre contre les Turcs.

Charles-Philippe de Schwarzenberg fait ses premières armes lors de cette guerre où il se signale par sa bravoure en 1789.



L'abbaye royale Notre-Dame-de-Bon-Repos vidée de ses occupants

En 1789, l'abbaye royale Notre-Dame-de-Bon-Repos à Saint-Gelven est vidée de ses occupants mais préservée.



Jacques Gilles Henri Goguet Garde nationale de Montpellier

Jacques Gilles Henri Goguet est Médecin de l'université de Montpellier, et Garde nationale de cette ville en 1789.



Intégration de la Corse au royaume de France

Antoine Christophe Saliceti fait voter le 30 novembre 1789, l'intégration de la Corse au royaume de France, et fait aussi rappeler en Corse, Pascal Paoli exilé en Angleterre.



Loi municipale

Division du territoire français

La première des grandes lois municipales est votée le 14 décembre 1789.

L'article 4 stipule : le chef de tout corps municipal portera le nom de Maire.

Le maire est élu pour 2 ans à la majorité absolue au 1er au deuxième tour et à la majorité relative au 3ème tour. Il peut briguer un nouveau mandat après une attente de 2 ans.

La fonction est gratuite. Ce principe vise à la réserver aux plus riches et aux oisifs. Des incompatibilités sont prévues avec les fonctions militaires et judiciaires.

Le corps municipal a mission de gérer des biens de la communauté.

Il a aussi des fonctions déléguées par l'État :

Le corps municipal subit le contrôle de ses décisions importantes par les autorités du district et du département.

La loi du 22 décembre 1789 divise le territoire français en départements, districts, cantons, en 44 000 municipalités.



Le canal royal en Languedoc rebaptisé Canal du Midi

En 1789, les révolutionnaires renomment le canal royal en Languedoc en Canal du Midi



Création du papier-monnaie sous le nom d'assignats

Le 17 décembre 1789, le papier-monnaie est créé sous le nom d'assignats.



Jean-Jacques Régis de Cambacérès Conseiller municipal de Montpellier, Procureur syndic du district et Président du tribunal criminel de l'Hérault

Dès 1789, Jean-Jacques Régis de Cambacérès participe activement à la Révolution française, au conseil municipal de Montpellier, puis comme procureur syndic du district et président du tribunal criminel de l'Hérault.



Litige entre Coye-la-Forêt et Luzarches

En 1789, les officiers municipaux de Coye-la-Forêt et de Luzarches tentent tous les deux de dresser un inventaire des biens de l'abbaye d'Hérivaux en vue de leur confiscation et s'affrontent par ce fait devant la justice, qui donne raison à Luzarches.



Demande de rétrocession de la Corse à Gênes

Les finances de Gênes se sont plus que brillamment améliorées.

La somme évoquée par la France pour la rembourser de ses investissements s'élève à un peu plus de 30 000 000 de livres tournois, somme que la République de Gênes est largement en mesure de fournir.

En 1789, Gênes demande par 2 fois la rétrocession de la Corse à l'exécutif français.

Le projet est très mal perçu par les conventionnels.

En décembre 1789 la République de Gênes proteste envers le décret du 30 novembre 1789, déclarant officiellement la Corse comme faisant partie intégrante de la France.



Complot de Thomas de Mahy

Thomas de Mahy élabore le projet de lever une garnison capable de protéger Louis XVI et sa famille en cas d'émeute.

Il fait appel à deux racoleurs nommés Tourcaty et Morel ainsi qu'à un officier des gardes françaises nommé Marquier, fervent royaliste à qui il remet un pamphlet intitulé Ouvrez donc les yeux dont il aura charge de transmettre à ses hommes dans le but de les recruter.

À la suite des dénonciations de ses racoleurs, Thomas de Mahy est placé sous surveillance et ses projets sont révélés.

Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1789 Thomas de Mahy est mis en état d'arrestation ainsi que Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg, son épouse.

Des billets sont diffusés dans tout Paris l'accusant lui et Louis XVIII d'avoir ourdi un complot destiné à :

D'après Tulard, Gilbert Motier de La Fayette aurait monté l'affaire pour mettre en cause Louis XVIII mais la provocation n'aboutit pas.

Il en résulte que Louis XVIII se rend à l'hôtel de ville le lendemain et y prononce un discours où il affirme que son lien avec Thomas de Mahy ne tient qu'à son souhait de contracter un emprunt afin de financer ses frais de maison.

La chose est invraisemblable au vu de sa fortune qui fait de lui un des plus riches particuliers de France.

Dans sa captivité, Victoria de Anhalt-Bernburg-Schaumburg aurait en réalité révélé à Jacques-Mathieu Augeard que Thomas de Mahy s'est coalisé avec plusieurs gentilshommes dont :

À cette fin, Louis XVIII aurait mandaté Thomas de Mahy pour négocier un emprunt de 2 millions avec le banquier Chomel.

Le tribunal du Châtelet est chargé d'instruire le procès de Thomas Mahy qui est l'occasion de violentes émeutes jusqu'aux abords de sa prison tant le sujet est devenu brûlant à Paris.

Thomas de Mahy, rassuré par le soutien de Louis XVIII, s'obstine à innocenter ce dernier et se déclare prêt à endosser la responsabilité du projet d'évasion du roi.

Durant son procès, Thomas de Mahy sait se défendre avec calme et présence d'esprit.

Mais lorsqu'il entend le réquisitoire de l'avocat général qui demande pour lui la sentence de mort, Thomas de Mahy comprend que Louis XVIII s'est joué de lui et, dès lors, il songe à dénoncer ses complices.

Thomas de Mahy informe un lieutenant civil par un écrit rédigé de sa main que non seulement le Louis XVIII est le principal incitateur du complot, mais que Marie-Antoinette d'Autriche elle- même s'y trouve mêlée.

Antoine Omer Talon sait être convaincant.

Il demande à Thomas Mahy de faire le sacrifice de sa vie en lui certifiant :

Selon une autre source, Antoine Omer Talon lui aurait donné sa parole qu'une lettre lui apporterait la grâce de Louis XVI à l'instant où il monterait les marches de l'échafaud.



Jacques-François de Menou Secrétaire de l'Assemblée constituante

Jacques-François de Menou se rallie à la Révolution et est nommé secrétaire de l'Assemblée constituante en décembre 1789



Pierre Riel de Beurnonville Colonel d'infanterie

Le 10 décembre 1789, Pierre Riel de Beurnonville est breveté Colonel d'infanterie.



Vote en faveur de l'égalité de droits de tous les citoyens pour l'accès aux emplois de la magistrature et de l'armée

Charles Louis Victor de Broglie se réunit au tiers état et vote presque toujours avec la Gauche.

Le 24 décembre 1789, Charles Louis Victor de Broglie vote en faveur de l'égalité de droits de tous les citoyens pour l'accès aux emplois de la magistrature et de l'armée.



Crise économique à Lyon

En 1789, Lyon est avec Paris la seule agglomération à dépasser de façon certaine les 100 000 habitants.

Ville de banque, de négoce et de manufactures, elle vit surtout de la soierie, qui occupe un tiers de la population.

Mais la France est alors plongée dans une crise économique très grave, et cette industrie est en crise.

Selon Arthur Young, agronome britannique qui visite la ville en décembre 1789, 20 000 personnes vivent de la charité et souffrent de la disette, et les couches populaires sont confrontées à la misère :


Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche - le 15 octobre 1793 - dessin de Pierre Bouillon - pierre noire, Paris - musée Carnavalet - Jacques René Hébert est représenté assis au premier plan, devant Antoine Quentin Fouquier de Tinville. Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche - Gravure d'Alphonse François - d'après Paul Delaroche - 1857

Jugement de Marie-Antoinette d'Autriche

Mort de Marie-Antoinette d'Autriche

Le 3 octobre 1793, Jacques Nicolas Billaud-Varenne demande aux députés de la Convention de traduire Marie-Antoinette d'Autriche devant le Tribunal révolutionnaire.

Le 5 octobre 1793, la Convention nationale vote le décret ordonnant que le tribunal révolutionnaire s'occupe sans délai et sans interruption du jugement de la veuve Capet.

Le dossier étant vide, on réunit à la hâte plusieurs comparses subalternes que l'on affuble de la qualité de témoins.

Le 6 octobre 1793, une commission constituée :

se rend à la prison du Temple afin de procéder à l'interrogatoire de Louis XVII, et lui faire réitérer les graves accusations d'inceste proférées contre Marie-Antoinette d'Autriche, sa mère.

Le 7 octobre 1793, cette commission procède à l'interrogatoire de Marie-Thérèse Charlotte de France, sa sœur, et de Élisabeth Philippine de France, sa tante, lesquelles contestent les allégations de l'enfant.

Le 12 octobre 1793, à 6 heures, Marie-Antoinette d'Autriche subit, à son tour, un interrogatoire secret destiné à préparer l'audience devant débuter le surlendemain.

Entourée de 2 gendarmes et d'un huissier, Marie-Antoinette d'Autriche traverse la cour des hommes puis, par l'escalier Bonbec, pénètre dans la salle d'audience du Tribunal révolutionnaire.

Cette salle de la Liberté (Grand'chambre) est la salle dans laquelle les rois tenaient jadis leurs lits de justice.

C'est l'actuelle première chambre du Tribunal de grande instance de Paris.

Marie-Antoinette d'Autriche est invitée à s'asseoir sur une banquette, devant le bureau de Martial Joseph Armand Herman, jeune président du tribunal, un protégé de Maximilien de Robespierre.

Il fait office de juge d'instruction.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville est présent.

Les questions posées à Marie-Antoinette d'Autriche n'appellent pas de réponses : elles constituent déjà des accusations.

Martial Joseph Armand Herman demande à Marie-Antoinette d'Autriche ses nom, âge, profession, pays, et demeure.

Marie-Antoinette d'Autriche répond :

Marie-Antoinette de Lorraine d'Autriche, âgée de 37 ans, veuve du roi de France.

Les questions s'enchaînent, Marie-Antoinette d'Autriche ne faiblit pas, et écarte les accusations avec autant d'esprit que de lucidité.

Les protagonistes ne parlent pas le même langage.

Martial Joseph Armand Herman articule son instruction autour de quelques thèmes majeurs, présentés de manière outrancière.

Ces thèmes seront développés au cours du procès.

Martial Joseph Armand Herman passe en revue :

Accusation :

Non contente de dilapider d'une manière effroyable les finances de la France, fruit des sueurs du peuple, pour vos plaisirs et vos intrigues, de concert avec d'infâmes ministres, vous avez fait passer à l'empereur des millions pour servir contre le peuple qui vous nourrissait.

Marie-Antoinette d'Autriche :

Jamais, elle sait

Accusation :

A elle observé (...) que lorsqu'il était question de savoir si Louis Capet sanctionnerait ou opposerait son veto aux décrets rendus dans le courant de novembre 1791, concernant ses frères, les émigrés et les prêtres réfractaires et fanatiques, ce n'est pas elle qui a déterminé Louis Capet à apposer son veto à ces décrets ?

Marie-Antoinette d'Autriche

Répond :

Accusation :

C'est vous qui avez appris à Louis Capet cet art de profonde dissimulation avec laquelle il a trompé trop longtemps le bon peuple français, qui ne se doutait pas qu'on pût porter à un tel degré la scélératesse et la perfidie ?

Marie-Antoinette d'Autriche :

Accusation :

Marie-Antoinette d'Autriche :

L'interrogatoire terminé, le Président Herman demande à l'accusée si elle souhaite l'assistance d'un avocat.

Épuisée, Marie-Antoinette d'Autriche répond qu'elle n'en connait aucun.

Le tribunal lui commet d'office 2 avocats :

Les avocats de Marie-Antoinette d'Autriche ne sont prévenus que le 13 octobre 1793.

Or les débats doivent commencer le lendemain matin, dès 8 heures.

En hâte, Claude François Chauveau-Lagarde revient de sa maison de campagne et se précipite à la Conciergerie, où Marie-Antoinette d'Autriche lui donne la connaissance de l'acte d'accusation.

Au greffe, les pièces du dossier sont entassées dans un désordre indescriptible.

Il faudrait au moins 2 semaines pour trier et y voir clair.

Claude François Chauveau-Lagarde réussit à convaincre Marie-Antoinette d'Autriche de solliciter un délai de 3 jours.

La Convention nationale refuse la demande, sans même l'étudier.

Marie-Antoinette d'Autriche est déférée devant la juridiction parisienne le 23 vendémiaire an II soit le 14 octobre 1793.

Le 14 octobre 1793, à 8 heures du matin, un public nombreux assiste à l'audience du tribunal révolutionnaire, chargé de juger Marie-Antoinette d'Autriche.

Celle-ci est conduite vers un fauteuil, placé bien en vue, sur une petite estrade.

En face, sont assis Martial Joseph Armand Herman, entouré de ses assesseurs ;

Dans un coin sombre est assis Antoine Quentin Fouquier de Tinville.

Les 12 jurés font leur entrée.

Fabricius, le greffier lit les 8 feuillets de l'acte d'accusation.

Commence alors l'interminable défilé des témoins.

Durant 4 séances, étalées sur 2 jours, ils seront 40 à être appelés à la barre.

Aucun de ces témoins n'apportera des éléments décisifs.

La dignité et la hauteur de vue de Marie-Antoinette d'Autriche lui vaudront l'admiration générale.

Les témoignages sont fondés sur des racontars ou des affabulations.

Il y a plusieurs instants d'émotion.

Le plus célèbre se situe après la déposition de Jacques-René Hébert qui ne fait que relayer les pamphlets pornographiques visant la reine dès 1770

Ce dernier a osé soutenir devant le tribunal que :

Martial Joseph Armand Herman est visiblement embarrassé, fait dévier les débats sur l'affaire de l'Œillet.

Mais après quelques questions, un juré revient sur les propos d'Hébert.

Martial Joseph Armand Herman demande alors à Marie-Antoinette d'Autriche de s'expliquer.

L'exclamation indignée de Marie-Antoinette d'Autriche reste dans toutes les mémoires :

J'en appelle à toutes les mères !

Elle suscita dans l'assemblée un mouvement d'admiration qui fait suspendre les débats.

Avant de clore les débats, Martial Joseph Armand Herman s'adresse à Marie-Antoinette d'Autriche :

Ne vous reste-t-il plus rien à ajouter pour votre défense ?

Marie-Antoinette d'Autriche lui répond

Aux premières heures de ce matin du 16 octobre 1793, Antoine Quentin Fouquier de Tinville lance des imprécations vengeresses.

Après lui, les avocats de la reine se lancent dans de brillantes improvisations.

Leurs plaidoiries n'ont pas été conservées.

Claude François Chauveau-Lagarde parle pendant 2 heures sur la prétendue conspiration avec les puissances étrangères.

Tronson-Ducoudray réfute les allégations portées sur les ennemis de l'intérieur.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville à bout de patience fait arrêter les défenseurs de la reine en plein tribunal.

La cour fait sortir Marie-Antoinette d'Autriche.

Martial Joseph Armand Herman lui porte alors l'estocade, par un discours qui est en fait un second réquisitoire.

Dès lors, la délibération des jurés est de pure forme.

Ils répondent Oui aux 4 questions, à savoir si la reine est coupable d'intelligence avec l'ennemi et de participation à un complot contre la République.

Antoine Quentin Fouquier de Tinville requiert la peine de mort.

Martial Joseph Armand Herman demande à Marie-Antoinette d'Autriche si elle a quelques réclamations à faire sur l'application des lois invoquées par l'accusateur public.

Marie-Antoinette d'Autriche secoue la tête négativement.

Martial Joseph Armand Herman s'adresse aux avocats, ramenés entre 2 gendarmes.

Chauveau-Lagarde reste muet.

Tronson-Ducoudray ajoute que son ministère à l'égard de la veuve Capet est terminé.

Le président condamne alors ladite Marie-Antoinette, dite Lorraine d'Autriche, veuve de Louis Capet, à la peine de mort.

Le présent jugement sera exécuté sur la place de la Révolution, imprimé et affiché dans toute l'étendue de la République.

À 4 heures du matin le 16 octobre 1793, Marie-Antoinette quitte la salle du tribunal révolutionnaire.

Marie-Antoinette d'Autriche meurt, le 25 vendémiaire an II soit le 16 octobre 1793, guillotinée.

Louis XVII, Marie-Thérèse Charlotte de France et Élisabeth Philippine de France, sa tante, ne peuvent être jugés pour des crimes politiques dont ils sont innocents.

Ils seront dès lors poursuivis pour ce qu'ils représentent et non pour ce qu'ils sont.

Marie-Thérèse Charlotte de France reste seule avec Élisabeth Philippine de France, sa tante paternelle, et Louis XVII, son jeune frère.



Mariage de Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg avec Henriette de Nassau-Weilbourg

Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg est divorcé de Marie Anne Czartoryski.

Louis-Frédéric-Alexandre de Wurtemberg épouse le 28 janvier 1797 Henriette de Nassau-Weilbourg, fille de Charles Christian de Nassau-Weilburg et de Caroline d'Orange-Nassau. Leurs enfants sont :


Pie-Auguste de Wittelsbach

Mariage de Pie-Auguste de Wittelsbach avec Amélie Louise d'Arenberg

Pie-Auguste de Wittelsbach épouse à Bruxelles le 26 mai 1807 Amélie Louise d'Arenberg (10 avril 1789-4 avril 1823). Leur enfant est :



Mariage de Pie Auguste de Wittelsbach avec Amélie Louise d'Arenberg

Pie Auguste de Wittelsbach épouse en 1807 Amélie Louise d'Arenberg (10 avril 1789-4 avril 1823).

Leur enfant est :



Naissance de Maximilien Joseph de Wittelsbach

Maximilian ou Maximilien Joseph de Wittelsbach surnommé Max naît à Bamberg le 4 décembre 1808, fils de Pie Auguste en Bavière (1786-1837) et d'Amélie d'Arenberg (1789-1823).



Mariage de Frédéric-Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Beck avec Louise-Caroline de Hesse-Cassel

Frédéric-Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Beck épouse le 26 janvier 1810 Louise-Caroline de Hesse-Cassel (1789-1867), fille de Charles de Hesse-Cassel. Leurs enfants sont :



Divorce de Constantin Pavlovitch Romanov et de Julienne de Saxe-Cobourg-Saalfeld

Mariage de Constantin Pavlovitch Romanov avec Joanna Grudzinscy

Constantin Pavlovitch Romanov et Julienne de Saxe-Cobourg-Saalfeld divorcent en 1820,

Constantin Pavlovitch Romanov épouse morganatiquement Joanna Grudzinscy (1789-1831), princesse Lowicka, fille du comte Antoine Groudna.



Mariage de Victor-Guy Duperré avec Claire Adélaïde Le Camus

Claire Adélaïde Le Camus est veuve de Joseph Antoine Morio (1771-1811).

Victor-Guy Duperré épouse en l'église de la Madeleine à Paris le 21 décembre 1822 Claire Adélaïde Le Camus (à Fort-Royal en Martinique 27 mars 1789-à Paris 19 janvier 1874). Leurs enfants sont :



Mariage de Charles III Grimaldi avec Antoinette de Mérode-Westerloo

Mariage d'Emanuele Dal Pozzo avec Louise Caroline Ghislaine de Merode

Charles III Grimaldi épouse le 28 septembre 1846 Antoinette de Mérode-Westerloo, fille de Werner de Mérode-Westerloo. Leur enfant est :

Emanuele ou Charles-Emmanuel Dal Pozzo (1789-1864), de La Cisterne, épouse à Loverval en Belgique le 26 septembre 1846 Louise Caroline Ghislaine de Merode(1819-1868). Leur enfant est :


Le concile Vatican I dans la basilique Saint-Pierre de Rome

Le concile Vatican I

Pénétration dans Rome les troupes italiennes

Réunion des États pontificaux au reste de l'Italie

Une majorité infaillibiliste et une minorité s'opposent, comportant toutes 2 d'importants prélats.

La majorité comprend notamment :

La minorité comprend notamment :

Les Églises orientales catholiques sont réticentes.

L'ensemble des évêques melkites, conduit par Georges II Joseph, leur patriarche, et plusieurs évêques orientaux chaldéens font également partie de la minorité.

En janvier 1870, une pétition de certains évêques demande qu'on mette à l'ordre du jour du concile la question de l'infaillibilité pontificale.

Elle recueille la signature de plus de 400 des quelque 700 évêques présents.

Peu après, 136 évêques signent une pétition en sens contraire.

Après plusieurs sessions seules 2 constitutions dogmatiques ont finalement pu être votées et ratifiées.

La première, Dei Filius, sur les rapports entre foi et raison, est votée à l'unanimité par les Pères conciliaires et ratifiée aussitôt par Pie IX le 24 avril 1870.

La deuxième, Pastor Æternus, qui doit être un traité complet sur l'Église du Christ, est inachevée.

Les évêques et les cardinaux de la minorité sont soutenus par plusieurs personnalités connues en Europe comme :

Les débats sont tumultueux.

On évoque en particulier quelques cas supposés d'erreurs doctrinales commises par des papes :

Les débats historiques font alors appel à d'autres travaux érudits :

pour contrer les accusations portées contre certains papes évoqués ci-dessus.

Après de longs débats théologiques, le 13 juillet 1870, c'est encore 1/4 de l'assemblée qui exprime son désaccord.

Les tractations reprennent, des précisions sont apportées, mais sans rallier pourtant l'ensemble de la minorité. 55 évêques de la minorité décident alors de s'abstenir et de quitter Rome plutôt que de voter non.

Le 18 juillet 1870, le concile, par les voix de 533 des 535 Pères présents, affirme la primauté universelle du pape comme de droit divin et définit que l'infaillibilité pontificale est une vérité de foi divinement révélée.

Cette infaillibilité est strictement et précisément délimitée.

Elle concerne le cas où le pape, en vertu de sa charge et en matière de foi ou de morale, prononce solennellement et ex cathedra qu'une doctrine doit être tenue par toute l'Église.

Les deux Pères qui ont voté non et ceux qui se sont abstenus se rallient alors, après la ratification par Pie IX du vote du concile.

Le monde catholique suit dans son ensemble, à l'exception de quelques-uns dont Ignaz von Döllinger.

Le 20 septembre 1870, les troupes italiennes pénètrent dans Rome.

Le 9 octobre 1870, ce qui reste des États pontificaux est réuni au reste de l'Italie par plébiscite.

Le concile est matériellement empêché de se poursuivre.

Le 20 octobre 1870, Pie IX le suspend sine die.

Il ne sera jamais repris.



Élection du Conseil de la Commune de Paris

Le 25 mars 1871, le Comité central de la Garde nationale lance auprès des Parisiens un appel à la vigilance et à la réflexion avant d'élire leurs représentants.

Les élections sont organisées le 26 mars 1871 pour désigner les 92 membres du Conseil de la Commune de Paris.

Compte tenu des départs de Parisiens, avant et après le siège de Paris par les Prussiens, et de ceux qui suivent Marie Louis Joseph Adolphe Thiers à Versailles, le taux d'abstention est de 52 %.

L'élection d'une vingtaine de candidats modérés, représentant les classes aisées, montre que le scrutin n'est au moins pas totalement biaisé.

Les arrondissements de l'Est et du Nord (XVIIIe, XIXe, XXe, Xe, XIe), le XIIe et le XIIIe dans le Sud votent massivement pour les candidats fédérés.

Les Ier, IIe, IIIe, IXe et XVIe votent massivement pour les candidats présentés par les maires du parti de l'Ordre (environ 40 000 voix) et les abstentions y sont très importantes.

En réalité, 70 élus seulement siègeront :

Le Conseil est représentatif des classes populaires et issue de la petite bourgeoisie parisiennes :

Toutes les tendances politiques républicaines et socialistes sont représentées, jusqu'aux anarchistes.

Parmi la vingtaine de jacobins, admirateurs de la Révolution de 1789 et plutôt centralisateurs, on trouve Charles Delescluze, Félix Pyat, Charles Ferdinand Gambon ou Paschal Grousset.

À peine plus nombreux sont les radicaux, partisans de l'autonomie municipale et d'une république démocratique et sociale, tels Arthur Arnould, Charles Amouroux, Victor Clément et Jules Bergeret.

On compte une dizaine de blanquistes, adeptes de l'insurrection et avant-gardistes, comme l'avocat Eugène Protot, le journaliste Édouard Moreau de Beauvière, Jean-Baptiste Chardon, Émile François Désiré Eudes, Théophile Ferré, Raoul Rigault ou Gabriel Ranvier.

Des collectivistes, membres de l'Association internationale des travailleurs, sont élus, dont Léo Fränkel, Benoît Malon et Louis Eugène Varlin.

Quelques proudhoniens, partisans de réformes sociales, siègent, comme Pierre Denis.

Enfin, des indépendants sont élus, tels Jules Vallès et Gustave Courbet.

Vingt des soixante élus du Conseil de la Commune sont des francs-maçons.

Rapidement, le Conseil de la Commune se divise en majorité et minorité :

Émile Victor Duval est élu au Conseil de la Commune par le XIIIe arrondissement.

Il siège à la commission militaire et à la commission exécutive.


Arrivée du président Sadi Carnot le 5 mai 1889 à Versailles

Marie François Sadi Carnot à Versailles

Le 5 mai 1889, Marie François Sadi Carnot se rend à Versailles pour célébrer le centenaire des états généraux de 1789.


Attentat contre Marie François Sadi Carnot du 5 mai 1889 - couverture du Petit Parisien illustré du 12 mai 1889

Attentat contre Marie François Sadi Carnot

Le 5 mai 1889, alors que Marie François Sadi Carnot se rend à Versailles pour fêter le centenaire des états généraux de 1789, Jean-Nicolas Perrin, un magasinier de la Marine, tire une fois.

Jean-Nicolas Perrin souhaite protester contre sa mutation au Sénégal.

Des 6 cartouches du revolver :


Château du Colombier

Restauration du Château du Colombier

Le château du Colombier est situé en contrebas du lieu-dit de Mondalazac, sur la commune de Salles-la-Source, dans le département de l'Aveyron.

Ce repaire médiéval a été édifié dans une combe dominant la principale route qui, au Moyen Âge, reliait les bourgs principaux de Marcillac-Vallon et Salles-la-Source (Avant 1789 : Salles-Comtaux) par la vallée du Cruou.

Le château du Colombier doit son nom à la présence dans ses murs de deux colombiers permettant l'élevage des pigeons, à l'époque, pour leur fiente, la colombine : droit seigneurial sous l'Ancien Régime.

Dans les années 1980, Anne Burleigh, son épouse, encourage Paul de La Panouse à restaurer le Château du Colombier, propriété de la famille de La Panouse depuis le XVe siècle.


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